RĂ©sumĂ© de l’épisode prĂ©cĂ©dent : Qui est vraiment Juliette ?Je me suis rĂ©veillĂ©e vers cinq heures. Le corps nu de Juliette me tournait le dos, une de ses jambes passĂ©e par-dessus la couette.Qu’elle Ă©tait jolie, ainsi endormie ! Quel spectacle ! Un sein dĂ©couvert, l’autre sous le drap. Seins dont j’avais testĂ© la fermetĂ© une partie de la nuit.Hier,…
C’était une belle fin de journĂ©e, en plein Ă©tĂ©. Martine, comme chaque soir, rentra chez elle, posa son vĂ©lo et monta les quelques marches cabossĂ©es qui menaient Ă son petit appartement. Elle se disait, bien souvent d’ailleurs, qu’elle aimerait bien dĂ©mĂ©nager pour un habitat plus spacieux, mais elle avait si bien arrangĂ© son cocon, il…
— AllĂ´Â ! tonna Germain d’un ton excĂ©dĂ©.— Monsieur Germain ?— Ouais, mais j’ai besoin de rien.— Je suis dĂ©solĂ©e de vous dĂ©ranger, c’est MĂ©lanie, votre locataire…— Ah… S’cusez-moi, j’croyais qu’c’était encore une de ces pubs au tĂ©lĂ©phone. Ils nous emmerdent sans arrĂŞt. Alors, dites-moi, qu’est-ce qui est cassĂ©, qu’est-ce qui ne marche pas ?— Euh… Rien, rien, tout va bien… J’ai juste… un…
Dans Gli amori difficili, traduits en France sous le titre d’Aventures, nouvelles publiĂ©es entre 1958 et 1970, Italo Calvino met en scène la manière dont des couples « ne se rencontrent pas (…) [car] rĂ©sident dans cette absence de rencontre non seulement une raison de dĂ©sespĂ©rer, mais surtout un Ă©lĂ©ment fondamental – sinon l’essence mĂŞme –…
Deux mois de classes et six mois de « guerre » pour en arriver lĂ Â ! Il n’avait mĂŞme pas pu faire la rentrĂ©e des classes au premier octobre, sa première rentrĂ©e. La mobilisation gĂ©nĂ©rale l’avait pris Ă sa famille dès sa sortie de l’École Normale, en juillet, diplĂ´me d’instituteur en poche. Il avait fallu suer sang et…
Hum ! Ah oui, c’est bon, mais qu’est-ce que c’est bon ! Que c’est bien agrĂ©able, ces caresses sur mon visage, très douces, tout en finesses… Mais qu’est-ce qu’il se passe, qu’est-ce qu’il me prend ? Depuis quand je me laisse aller Ă de telles « nunucheries ».J’ouvre les yeux. Au-dessus de ma tĂŞte, Ă l’envers, je dĂ©couvre le visage…
— Tiens, bonjour Monsieur LecĹ“ur, vous allez nous quitter ? J’ai vu un camion de dĂ©mĂ©nagement…— Non, non, Madame. Ce ne sont que ma femme et ma fille qui partent voir si c’est mieux ailleurs…— Oh pardon, je suis dĂ©solĂ©e. Je ne voulais pas…— Rien d’offensant, chère Madame. C’est ce que l’on appelle pudiquement aujourd’hui un « accident de la vie….
Ă€ cinquante ans, Christian vient de reprendre une boutique de vĂŞtements pour femme. Dans la mode depuis de nombreuses annĂ©es, il voulait avoir sa boutique Ă lui. SituĂ©e dans le centre de cette ville moyenne, elle avait l’avantage d’être bien placĂ©e et elle n’était somme toute pas très loin de son habitation. La maison familiale,…
Ce texte a Ă©tĂ© diffusĂ© de mars Ă mai 2006 sur Aufeminin. En seize Ă©pisodes, sous mon pseudo Nalar. 1 – La chanceCela fait bientĂ´t deux heures que j’attends l’arrivĂ©e du charter avec ma pancarte…Un pincement au cĹ“ur et une envie que je contiens avec difficultĂ©.Cela me laisse le temps de revoir ces dernières semaines.J’ai…
Levant les yeux de mon Ă©cran, je regarde l’open space autour de moi d’un Ĺ“il morne. Mon travail est de plus en plus inintĂ©ressant, ce qui m’amène Ă en faire de moins en moins. Il faut dire que voilĂ maintenant dix-huit ans que je fais la mĂŞme chose. Et au moins sept ans que je…
