Je ne peux résister à l’envie de vous conter ici la belle histoire vécue en ce mois de juillet 2003.Je m’appelle Sylvie, j’ai 24 ans, je suis assez grande, brune, les yeux noisettes ; on me dit plutôt jolie…En matière de sexe, j’ai déjà vécu quelques expériences. Des mauvaises comme des bonnes. Mais celle que je veux vous rapporter reste sans aucun doute la meilleure de toutes à ce jour.J’habite en Vendée, dans une station balnéaire bien connue. J’y suis née. La vie y est d’ailleurs assez triste hors saison. Mais ce qui m’est arrivé ces dernières semaines est plutôt hors du commun.Je suis étudiante à Paris et depuis mi-juin, ce sont les vacances. J’ai donc rejoint le doux cocon familial et me prélasse tous les jours sur la plage entourée de mes meilleurs amis locaux (et d’enfance) : Virginie (dite ’Nini’), Sandra, Jeremie (dit ’Jer’, petit ami de Nini), Sébastien (alias ’Seb’, ami d’enfance que je considère comme mon frère) et Julien (grand pote de Seb et ex de Sandra et de moi_même !).Bref… une belle bande de copains !Entre les baignades rafraîchissantes et les évocations des souvenirs d’enfances, nous prenons parfois le temps de nous rendre au snack, tout proche, pour siroter un soda ou déguster une glace… La belle vie, quoi !Ce snack sert de point de ravitaillement pour les vendeurs de ’chichis’ qui triment sur le sable pour vendre leurs beignets gras et indigestes.Parmi ces vendeurs (une dizaine), 2 seulement sont de la région. Les autres sont des saisonniers provenant d’autres régions. Ce ne sont que des garçons. Ils sont plutôt jeunes et affichent une mine résignée. Faut dire, ce boulot est plutôt pénible…Après quelques jours de fréquentation de cette plage, nous les connaissons tous…Tous, sauf un…Ce garçon est franchement discret et peu jovial. Pourtant, à plusieurs reprises, nous essayons de sympathiser avec lui. Mais rien n’y fait, nous avons sans doute affaire à un grand timide…Il a l’air jeune… nous lui donnons 17 ou 18 ans, pas plus… Grand, brun, le teint déjà hâlé alors que la saison débute seulement, des yeux clairs, un physique athlétique : ce mec a tout pour plaire !Tout ce que l’on sait de lui, c’est son prénom, qu’il a bien voulu nous donner lorsqu’on lui a acheté ses fritures : Nicolas.Secrètement, je lui trouvait beaucoup de charme… pour ne pas dire franchement mignon. Mais il me paraissait vraiment trop jeune.Toutefois, je ne me lassais pas de l’observer lors de ses passages sur la plage et cette attitude n’a pas échappé à Nini et Sandra.En secret, mes deux amies ont obtenu du patron du snack le lieu de résidence de Nicolas et se sont empressées de me le communiquer. »Tu as vu comme tu mates ce mec ? Il est mignon, mais ptet un peu jeune, non ?— ouais… dommage !— eh ! tu es célibataire ! branche le si tu le kiffes tant que ça !!!— mais non… c’est un gamin !— ptet… mais il a l’air de bien te brancher !— c’est vrai… je dois avouer qu’il me plait beaucoup— eh bien, rejoins le au Camping des Dauphins ! C’est là qu’il crèche !!— z’ètes folles les filles ! arrêtez de déconner ! »A ce moment, les mecs nous ont appelé pour une partie de volley et la discussion pris fin.Chaque fin d’après-midi, vers 18h, nous quittons la plage et rentrons chez nous. Parfois, nous nous retrouvons le soir pour une ballade ou une sortie en boîte. Ce soir-là , depuis que je savais où le trouver, j’avais envie d’en savoir plus sur Nicolas.Il est clair que ce garçon commençait sérieusement à me plaire…De la maison de mes parents jusqu’au camping des dauphins, il y a 5 bons kilomètres. Après quelques moments d’hésitation, j’ai enfourché mon vieux scooter et me suis rendu jusqu’à ce camping.C’est un camping tout simple, deux étoiles. Beaucoup de campeurs, peu de caravanes…A l’entrée, j’ai déposé mon scooter puis j’ai commencé à errer bêtement dans le camp espérant rencontrer celui que je cherchais.Je m’apprêtais à ressortir du camping lorsque, en passant près d’un bloc sanitaire, je me retrouvais nez à nez avec Nicolas : » Bonsoir ! dis-je surprise— Bonsoir Sylvie.— Euh… tu connais mon prénom ???— Hum… désolé… mademoiselle…— Mais non… ce n’est rien !— C’est Bernard (le patron du snack) qui m’a dit votre prénom, se justifia-t-il, rouge comme un coquelicot.— Bah… à vrai dire, moi aussi je connais ton prénom Nicolas ! »Nous avons ensuite échangé quelques banalités puis il me demanda : » Je ne t’ai jamais vu dans le camping… Tu habites ici ?— euh… non… je passais voir des amis !— ah… dit-il d’un ton déçu— et je ne les ai pas trouvés ! ajoutais-je stupidement— je peux ptet t’aider ?— euh … non… merci, très gentil de ta part ! »Puis, j’orientais la discussion sur son dur boulot saisonnier. Il m’avoua que c’était sa première saison, qu’il était éreinté et qu’il voulait se reposer car il cumulait la vente des chichis avec un autre emploi sur le marché du village et qu’il devait se lever tôt le matin. » Bien, je vais donc te laisser te reposer, bon courage et peut-être aurais-je droit à un ptit sourire demain sur la plage ?— ah… tu t’en vas ?— si tu dois te reposer…— non mais tu peux rester un peu… je ne connais personne ici… c’est sympa de discuter avec toi… je peux t’offrir un verre ?— volontiers ! » (tu m’étonnes !!!)Nous avons discuté de tout et de rien au bar du camping et j’ai appris entre autre que Nicolas n’était pas si jeune que cela puisque âgé de 21 ans. Il m’a raconté d’où il venait, ses études, ses passions et j’en ai fait de même. Plus il me parlait et plus je le trouvais beau ! Et plus je le trouvais beau, plus j’avais envie de l’entendre parler.Le temps passa vite et c’est vers 23h qu’il prit l’initiative »Il se fait tard, il faut vraiment que j’aille me reposer… Demain, il faut que je me lève à 5h et je commence à être vraiment cassé !— je te raccompagne jusqu’à ta tente et je file ! »Sa tente était plantée à l’autre bout du camp. En le raccompagnant, dans les allées noires, je sentais mon pouls s’accélérer. Je le pris par la main.A partir de ce moment, il s’enferma dans un mutisme total.Arrivé à sa tente, une grande canadienne, sans mot dire, il l’ouvrit puis se tourna vers moi. Il semblait gêné. Je le pris alors par la taille et posa doucement mes lèvres sur les siennes. Sa bouche restait fermée, il semblait être ailleurs et je décelais que tout son être tremblait. »Embrasse-moi, murmurais-je.— … je dois aller dormir Sylvie… dit-il d’une voix chevrotante, je suis fatigué… j’ai mal aux épaules, le panier me donne des bleus (le panier de chichis !)… tu… tu… es belle Sylvie »J’étais très touchée et n’avais pas envie de le laisser aller dormir ! Avec mon index, je lui ai alors caressé ses lèvres… »Nicolas, embrasse-moi… »Ce baiser fut long et langoureux. j’en ai profité pour lui caresser la nuque, le dos, le torse et même ses fesses, au travers de ses vêtements. Lui, avait simplement ses bras autour de ma taille, il n’osait pas me toucher. Je me suis collée à lui au plus près et j’ai pu constaté son état d’excitation en frottant ma cuisse dans son entrejambe. En desserrant notre étreinte, il me dévisageait, m’observant des pieds à la tête : »Tu es si belle Sylvie,— Tu sais.. tu es très mignon…. si je suis ici ce n’est parce que je venais voir des amis, c’est parce que je voulais te voir, te rencontrer…— Vraiment ?— oui… je t’ai remarqué et tu me plais beaucoup !— moi aussi, je t’avais remarqué depuis un moment mais je ne sais pas y faire…— une chance que je t’ai remarqué alors ? »Sur ce, il m’embrassa encore un bon moment et osa même ’balader’ ses mains dans mon dos !Pendant cela, j’entrepris d’explorer plus avant ce corps qui me faisait tant envie et glissait une main sous son tee-shirt en caressant son ventre, son torse, son dos. En effleurant son épaule, il grimaça. En effet, la sangle du panier de chichis l’avait meurtri. » Aïe… ça pique un peu… c’est le panier…— rentre dans ta tente… je vais te faire un petit massage pour te décontracter ».Il s’exécuta sans broncher mais au lieu de se mettre sur le ventre pour me présenter son dos, il fit l’inverse.A genoux dans l’entrée de la tente, je lui lançai : »Enlève ton maillot, mets-toi à l’aise »Il était maintenant allongé devant moi, vêtu d’un bermuda et me fixait. Il avait l’air d’avoir peur ! »Tes épaules semblent te faire souffrir… Tu m’étonnes, elles sont toutes rouges ! Bon… je n’y touche pas… Mais comme je t’ai promis un massage, je vais m’occuper de tes jambes… Toi qui est toujours debout… »Je me mis alors à masser un mollet, lentement… Puis l’autre…Au passage, cela me permettait d’apprécier la belle musculature de mon timide Nicolas ! Vraiment, ce mec avait un beau physique !Puis je me mis à masser ses cuisses contractées par la marche forcée sur le sable… Cette situation semblait l’exciter car je pouvais remarquer une belle bosse dans son bermuda. Pour ma part, je commençais à avoir envie de lui et me maîtrisais pour ne pas lui sauter dessus !Je cessai alors mes massages et me positionnai à cheval sur ses cuisses et entrepris de lui caresser le torse, ses seins et remontai jusqu’à son cou pour m’étendre sur lui et l’embrasser.Nicolas me repoussa légèrement. »Sylvie… oh que tu es belle… tu es si belle… tu sais… je ne l’ai jamais fait »Nicolas, ce si beau mec était donc puceau !Il me regardait et semblait attendre ma réaction.Je l’embrassai de nouveau puis lui déclarai : »Tu dois dormir Nicolas, nous nous reverrons demain… bonne nuit ! »Je n’attendis pas sa réponse et pris congé…