Vous avoir raconté mon histoire dans le train Rome-Bruxelles la fois dernière m’a quelque peu mis l’eau à la bouche et c’est donc bien consentante que vous livre un second aperçu de ma petite vie privée…Cela s’est passé l’été passé, alors que j’étais en vacances sur la côte adriatique. J’étais partie avec une amie, Elena, genre la bonne copine avec qui je partage tous mes petits secrets depuis des lustres et qui me rend la pareille tout aussi souvent. On a tous les deux un mec mais vu qu’ils avaient tous deux décidés de travailler durant les mois de juillet et août, on s’était permis une petite escapade à deux. Ce n’était d’ailleurs pas la première fois. Bref, on décide d’un petit coin bien tranquille sur la côte, loin de l’agitation et des foules. Départ tôt le matin, quelques petites heures de voiture et nous voici arrivées dans un endroit charmant, chaleureusement prêté par une de mes connaissances. Nous disposions d’une petite maison en vieille pierre, à quelques enjambées de petites criques plongeant dans la mer et entourée de vignobles. Juste ce qu’il nous fallait. La maison disposait même d’une petite piscine à l’abri des regards. Nous n’étions qu’à un kilomètre ou deux d’un village tout aussi ravissant où l’on pouvait s’abreuver de tout ce qu’on voulait se mettre sous la dent.Après avoir fait le tour du propriétaire et choisi chacune sa chambre, on s’est toutes deux empressées d’aller se changer pour essayer la piscine certainement divine. Petit string pour elle comme pour moi et hop, ni une ni deux, nous voilà tout le corps immergé. L’eau est malheureusement encore un peu froide et n’engage pas à s’éterniser, ce qui n’est que partie remise, le soleil toscan nous étant expressément promis par tous les météorologues d’Italie pour les jours qui suivent. L’après-midi n’échappe pas pour autant aux doigts de pieds en éventail, aux lunettes fumées et à la pile de magazines achetés une heure plus tôt. On est farniente ou on l’est pas ! Et quitte à l’être, autant y mettre les formes !En parlant de formes, je remarque tout de suite le résultat du mois de régime draconien et des heures de fitness que s’est obligée ma copine. Elle qui n’est pourtant pas de nature svelte affiche en ce début d’été des mensurations bien respectables, à faire damner toute la Curie romaine! D’autant plus qu’elle n’y a pas été de main morte dans ses petits achats vestimentaires pré-été. Je suis sûre qu’elle a du payer une fortune le petit morceau de tissu qu’elle a sur le corps, ou plutôt sur des infimes parties de son corps. En parfaite copine jalouse qui se respecte, je me retiens en tous cas de lui faire toute remarque, feignant plutôt de n’avoir rien remarqué. Il faut dire qu’en ce qui me concerne, les régimes et autres supplices en salles de sport ne m’ont jamais tentée, me limitant à quelques longueurs de natation hebdomadaires quand je n’oublie pas et à ne pas trop abuser des sucreries… en dehors des repas. De toute façon, je suis volontiers fière de mes quelques rondeurs qui sont autant de promesses de volupté pour les hommes. Je n’ai d’ailleurs pas à me plaindre car si ce n’est un petit ventre en manque d’abdos et des fesses que la pelure d’orange a un peu tendance à apprécier, je peux me targuer d’un corps plus qu’acceptable.Cette première journée se termine par une petite ballade dans les environs, un petit saut au village pour acheter quelques victuailles dont une bonne bouteille de Chianti local rapidement vidée, quelques cigarettes d’après dîner, beaucoup de parlotte typiquement féminine et un gros dodo. Comme à notre habitude, nous nous refusons à dresser le moindre programme pour le lendemain. Le hasard et le temps s’en chargeront bien mieux que nous.Le réveil est divin, un rayon de soleil s’étant fait tout petit pour trouver une faille entre les fins rideaux et venir soyeusement caresser mon corps encore endolori. Mon sommeil est comme toujours habillé par ma seule nudité, juste un drap froissé couvrant mes jambes et le bas de mes fesses. Je pourrais rester des heures ainsi, m’étirant de tout mon long pour replonger dans mes rêveries, me contentant juste d’alterner les positions pour laisser le rai de lumière visiter chaque parcelle de ma peau.C’est Elena qui vient me tirer de ma léthargie, rideaux écartés et fenêtre grande ouverte sur le bonheur des vacances matinales. À voir ses cheveux ébouriffés et son visage encore un peu chiffonné, elle vient aussi d’émerger de son grand lit. Le parfum du grand astre qui envahit d’un coup d’un seul toute la pièce est une invitation qui ne se refuse pas et j’accepte de me lever, langoureusement, non sans avoir poussé un petit ronchonnement, juste pour la forme.— Debout là-dedans, fainéante, les coups de soleil nous attendent !— Le café est prêt au moins ?— Et puis quoi encore !— Bon, laisse-moi au moins passer un peignoir et faire un petit pipi et j’arriveL’odeur salvatrice d’un moka savamment dosé accompagne ma descente du petit escalier de pierre. Les portes vitrées du salon, déjà béantes, donnent directement sur la terrasse, à quelques pas de la piscine. La petite table en teck surmontée de la cafetière fumante et les deux chaises dirigées face au soleil promettent une merveilleuse journée. Assise à siroter son caoua, Elena a déjà adopté la position de la parfaite vacancière en mal de bronzage, le visage bien exposé, avancé au maximum en direction du soleil comme si les quelques centimètres gagnés allaient avoir une influence déterminante sur le teint de sa peau. Tout comme moi, elle ne porte qu’un léger peignoir de coton. Un peignoir qui ne sert pas à grand chose car s’il n’y avait cette petite cordelette qui le retient sommairement fermé, il y a longtemps qu’il aurait glissé à terre. Ses seins sont à peine masqués, pas plus que ses cuisses ou son ventre, ce qui laisse entrevoir que le maillot n’a pas encore remplacé la petite culotte.— Alors, piscine tout de suite ou on va voir à quoi ressemblent ces criques ?— Va pour les criques, bien que je n’aie aucune difficulté à m’allonger sur un transat jusqu’à ce soir !Si nous possédons toutes deux un abonnement à vie à la farniente, nous ne sommes pas pour autant des glandeuses. La vraie farniente nécessite un environnement adéquat. Aussi, quelques minutes de marche valent parfois la peine. Un second café et trois petits toasts au beurre plus tard, nous filons vers la mer, non sans avoir revêtu bric broc l’un ou l’autre vêtement un peu plus décent.En réalité, nous n’avons qu’à arpenter un sentier, qui finit sa course derrière la maison. Une petite centaine de mètres tout au plus nous mène à de magnifiques rochers en surplomb de la grande bleue. En contrebas, une petite plage se dessine, entourées ci et là d’emplacements plus discrets au cœur même des rochers. Il n’y a pas encore grand monde à cette heure et sans trop réfléchir, nous optons pour la plage.Le sable est doux, le grain fin, déjà chaud. La plage doit faire à peine 15 mètres de large, et pas beaucoup plus profonde. Seule une autre fille occupe la place. Sensiblement du même âge, proche de la trentaine, elle bouquine tranquillement. On la gratifie d’un petit bonjour en déployant nos petites affaires. Puis au revoir le short et le t-shirt et à l’eau pour un réel réveil. Brrrr, c’est un réveil glacé ! Juste le temps de deux trois brasses et hop, fini l’eau salée pour le moment.Elena est imparable. Couchée sur le ventre, elle donne déjà l’impression de s’être endormie, se laissant bercer par le doux murmure des vagues. Sa peau, pourtant naturellement couleur miel, ne se lassera donc jamais des caresses du soleil !— Couvre-toi au moins la tête, tu vas attraper une insolation.— Mmmmm— L’eau est froide mais revigorante, tu devrais essayer. Et puis cela te rafraîchirait.Même réponse…— Bon laisse-moi ne fut-ce que te mettre de l’huile si tu ne veux pas cramer. Je ne tiens pas à passer le reste de la semaine avec une brûlée vive.Sur ce, sans attendre une réponse qui je sais ne viendra pas, je tire la bouteille du sac et verse abondamment de l’huile sur son dos, ce qui la fait sursauter. Mes mains glissent sur sa peau, de façon appuyée pour bien faire pénétrer. Je malaxe les omoplates, descends jusqu’aux reins, insiste sur les hanches. Après une nouvelle petite lampée sur les fesses simplement protégée par un string des plus étroits, mes doigts dessinent lentement de longs sillons sur les cuisses pour finir leur course au bas des mollets. Le corps d’Elena est désormais parfaitement luisant, presque outrageusement. Derrière mes lunettes, je contemple mon œuvre. C’est vrai que la myriade de fessiers qu’elle a du faire offre un résultat enviable. Les deux lobes charnus sont appétissants à souhait, bien rebondis et fermes malgré une rondeur encore un peu leste.Mais bon, c’en est assez de m’occuper d’elle, à moi maintenant, j’ai aussi droit à mon petit coin de paradis. Je m’installe sur ma serviette, dégrafe mon soutien-gorge et débouche une nouvelle fois la bouteille d’huile. Mes mains grasses passent mes jambes au crible, enduisent l’intérieur de mes cuisses et s’éternisent sur ma poitrine. Pas de mecs à l’horizon alors autant en profiter ! Mes doigts cajolent littéralement chaque sein, flattent les mamelons, vernissent le pourtour des aréoles. Quelle merveilleuse caresse ! Je suis sûre que si mon mec me voyait, il me traiterait d’allumeuse !Toute la matinée s’étend sur le même rythme, jalonnée de quelques petits aller-retours dans l’eau et d’alternances couchées sur le dos, couchées sur le ventre. Pas d’autre tumulte que l’écume. La fille à nos côtés semble partager notre flemmardise. Et nos goûts vestimentaires. Elle a également opté pour le traditionnel brésilien, ce qui lui va plutôt bien. Je remarque juste qu’elle regarde souvent sa montre.Midi sonne et nos ventres se mettent à crier famine. Face à un tel argument, nos corps répondent enfin à l’envie de bouger et on rentre illico à la maison. En remontant, on remarque quelques naturistes à l’abri des rochers. On s’y essayera certainement les jours prochains.Histoire de ne pas trop se fatiguer, c’est Elena qui est seule chargée de préparer la boustifaille. Inutile en effet de faire chacune des efforts ! J’accepte toutefois de mettre les serviettes et maillots à sécher, maillots que l’on a rapidement abandonnés juste pour revêtir chacune une petite culotte. Pas d’inconnus à l’horizon, donc autant rester les seins à l’air, cela n’arrive quand même pas tous les jours et puis c’est vivifiant.J’allais me rasseoir pour feuilleter un magazine lorsque j’ai entendu des voix en provenance du sentier.— Il y a quelqu’un ?Je me lève, revêt vite mon peignoir qui traînait toujours sur la terrasse et vais voir. C’était la fille de la plage.— Excusez-moi de vous déranger, mais je dois absolument donner un coup de téléphone et n’ai pas de mobile. J’ai vu votre maison du sentier et je me suis dit que peut-être…— Je comprends, vous avez bien fait. Entrez, le téléphone est sur la table de la terrasse.— Des amis devaient me rejoindre et j’ai peur qu’ils aient eu un empêchement. Cela ne vous dérange pas que je les appelle ?— Pas de problèmes, faites comme chez vousJe l’observe pendant qu’elle donne son coup de fil. Réflexion faite, elle doit être un peu plus jeune que nous. Elle a de jolis yeux verts et un nez fin et porte une petite robe d’été rouge cerise qui met en valeur sa peau halée. Ses cheveux bruns sont coupés courts, surmontés d’un foulard transformé pour l’occasion en large bandeau. Elle a déposé le gros sac qu’elle portait en bandoulière.— C’est bien ce que je pensais, ils n’ont pas pu venir.— Vous avez déjà mangé ? Si ça vous dit, on a une petite salade de tomates-mozzarella parsemée de basilic en droite provenance du jardin.— Je ne dis pas non, si je n’abuse pas du moins ?— Du tout. Va pour les tomates-mozza alors. Bon je me présente, Chiara, et celle en train de nous préparer notre festin, c’est Elena.— Moi c’est Carla, je suis photographe. Vous êtes en vacances ?— Et oui, jusque le week-end prochain. On a laissé nos mecs à Rome et on se paye une petite semaine à rien foutre entre filles. Et toi ? Tu fais des photos dans le coin ?— Entre autres, oui. Mais je rentre malheureusement ce soir à Milan, enfin, si mes amis se décident à venir me chercher. Je dois les rappeler cet après-midi.— Si tu veux, tu peux rester ici en attendant. De toute façon, nous on bouge pas et la piscine est bien assez grande pour trois.Le repas fut très convivial, la timidité de Carla ayant rapidement laissé la place à sa nature gaie, même assez amusante. Une bouteille de vin et demi y est passée et c’est un peu pompettes que nous décidons de passer à notre passe-temps favori : la farniente. La pudeur entre filles n’étant pas notre fort, Elena et moi ne faisons aucune manière pour virer nos peignoirs et déambuler en culottes, trop fainéantes pour aller se changer. Carla ne semble d’ailleurs pas s’en offusquer, sa robe est rapidement enlevée pour le string que nous lui connaissions déjà. Ses seins sont menus, aux aréoles claires.La piscine a eu le temps de profiter au maximum du soleil de plomb qui embellit le ciel depuis le lever du jour et nous nous retrouvons rapidement toutes trois à l’eau. Je remarque en sortant que ma culotte est désormais totalement transparente, la noirceur de ma toison maculant le coton détrempé. L’effet est semblable chez Elena. Adossée sur les coudes sur un transat entre nous deux, Carla ne se gène pas pour fixer nos bas-ventre, passant littéralement d’une culotte à l’autre. Cette attitude me trouble un peu, et à voir les regards que me lance discrètement Elena, je ne suis pas la seule.— Cela vous dérange si je vous prends en photo ?Carla a dit ça sur un ton parfaitement anodin, comme si elle nous demandait l’heure. Une réponse aurait d’ailleurs été inutile puisque d’un bond elle se lève et extrait un Leica de son sac, tout en nous toisant du regard.— Y a rien à faire, je peux pas m’empêcher de faire des photos à longueur de journée, une vraie passion. Et ne vous inquiétez pas, les pellicules sont pour vous.Sans nous laisser le temps de riposter, Carla commence à nous photographier, d’abord les deux ensemble, puis séparément, tantôt debout, tantôt accroupie. La voir bouger les seins au vent et en string, le visage derrière son boîtier, me perturbe quelque peu. Agenouillée face à Elena, elle m’offre une vue plongeante sur ses fesses. Penchée au-dessus de moi, ce sont ses seins que j’ai à portée de main. Elle ponctue ses prises de vue de sourires, de rires, de phrases anodines, avec un naturel époustouflant.Tant Elena que moi nous prenons rapidement au jeu et adoptons des positions mettant nos corps en valeur, le tout accompagné d’airs de plus en plus fripons et de fous-rires légèrement nerveux. Carla passe de l’une à l’autre, son objectif fixant un corps ou détaillant un dos, un sein, un visage.— Vous pourriez pas vous rapprocher ? J’ai du mal à vous avoir toutes les deux dans le même plan ? Et puis, il reste pas une petite goutte de vin ? Il fait un peu soif, non ?Sans même y réfléchir, je vais chercher la bouteille entamée et nous sert à chacune un verre. Une fois ceux-ci distribués, je m’assois au côté d’Elena, sur le même transat.— Parfait. Mais ne restez pas si figées, c’est pas pour une photo d’identité ! Bougez, remuez, ne faites pas attention à moi. Je ne sais pas moi, faites comme ce matin sur la plage quand vous vous enduisiez d’huile.Nous échangeons toutes deux des regards qui en disent long sur notre surprise. Mais bon, après tout…Assise derrière Elena, je masse son dos comme si j’avais de l’huile sur les doigts, d’abord un peu maladroitement puis de plus en plus doucement au fil de l’assurance qui me gagne.— Voilà très bien, sur son ventre aussi maintenant.Nous avons chacune conscience de la sensualité qui s’installe. Le vin et la chaleur aidant, mes gestes se font de plus en plus tendres, poussés par les propositions de la photographe. Elena comme moi n’avons jamais connu d’expérience de ce genre et je m’efforce de me persuader que c’est le fait d’être guidée de la sorte qui nous pousse irrémédiablement vers une issue, certes inconnue, mais supposée. Voire espérée…Toujours cloîtrée derrière Elena, mes mains palpent ses épaules, aiguisent son cou, se risquent sur son ventre et ses seins. Elena ne dit rien, tout comme moi d’ailleurs. Elle se contente juste de porter ses lèvres à son verre et de boire son vin à fines gouttes. Mes doigts enroulent ses seins comme si c’étaient les miens, effleurent les pointes. La photographe n’a plus besoin de donner ses directives, c’est de ma propre initiative que ma main vient chatoyer le haut de la culotte encore humide d’Elena. Délicatement, le bout de mes doigts s’immiscent sous l’élastique, viennent faire connaissance avec son mont de vénus. Pour seule réaction, Elena laisse glisser sa tête en arrière, contre ma joue, les yeux clos. Régulée par les clic-clic métronome de l’obturateur du Leica, ma main prend pleine possession de la motte de ma copine, se fait douce sur sa vulve. Ses lèvres s’épatent à chaque nouveau passage, laissant mes doigts s’abreuver d’une onctuosité abondante.Carla semble avoir abandonné tout projet de plan large, agenouillée à deux doigts du ventre d’Elena. Gros plan sur ma main enfouie dans une culotte qui n’est pas la mienne… Je prends alors seulement conscience qu’elle n’a toujours pas changé de pellicule, alors qu’elle doit en être à sa cinquantième prise. Tout ceci ne serait donc que du bluff ? Mais qu’importe. Et puis tant mieux… N’y tenant plus, je l’attire vers moi. Sa bouche est gourmande, ses lèvres appétissantes. Jamais je n’avais embrassé une fille auparavant et me voilà en train de boire sa salive, avec une frénésie insoupçonnée.Ma main toujours à fouiller sa chatte, Elena a redressé la tête et ouvert les yeux, pour découvrir le corps de Carla penché à son côté. À la vue de nos langues mêlées, ses doigts agrippent son string de la photographe et dégagent une chatte très finement épilée. Juste une très étroite bande de poils jonche encore son sexe. Les mains plaquées sur ses fesses, Elena oblige Carla à chevaucher le transat, jusqu’à ce qu’elle ait sa vulve à portée de bouche.Ce n’est plus alors qu’un ballet majestueux de caresses expertes, de langues qui frétillent, de doigts qui s’immiscent, de mains qui câlinent. Le parfum de l’été laisse la place aux odeurs de vagins liquéfiés, aux arômes de seins cajolés, à un bouquet de fleurs de rose. Notre étreinte se fait animale, et interminable. Quand ce n’est pas un clitoris, c’est un téton ou une fesse. Quand un orifice est comblé, un autre vous happe sans crier gare. Nos sexes ne forment plus qu’un. Sexes que l’on frotte, pénètre, lèche, enlace, mord. Jusqu’à être anéanties par l’orgasme.C’est toutes les trois étalées par terre que nous retrouvons quelque peu nos esprits. Toutes les trois entièrement nues. Assez curieusement, je n’éprouve aucune gène, même vis-à-vis d’Elena. Je me contente de lui sourire tendrement, ma main encore dans la sienne.Nous avons passé tout le reste de la journée comme ça, à nous dorer au soleil, totalement nues, sans qu’aucun malaise se s’installe. Au fond de moi-même, je redoute toutefois l’instant où Carla nous quittera, lorsque nous ne serons plus que nous deux avec le souvenir encore brûlant de cet après-midi.En réalité, mes craintes n’ont pas trouvé d’issues ce soir-là. Les amis de la photographe avaient décidé de reporter leur retour à Milan et Carla acceptait de rester deux jours encore avec nous…(à suivre)