Tout est parti d’un pari stupide. Il faudrait toujours se méfier de ce que l’on dit, par fierté mal placée, orgueil ou tout simplement lorsqu’on a trop bu ! Pourtant, rien ne préjugeait la tournure des évènements dans cette soirée où je ne voulais même pas aller. Deux vieilles copines de longue date m’avaient annoncé avoir retrouvé la trace d’une quatrième, la quatrième de notre bande du lycée. Non ? ! Vraiment ? Vous êtes sûres ? Ça doit faire près de vingt ans qu’on avait perdu sa trace.À l’époque, nous étions deux copines depuis la maternelle à nous suivre dans les différentes classes, puis la troisième est venue se joindre à notre groupe en seconde. C’est elle qui nous avait présenté Laure, son amie d’enfance à elle. Depuis cette fameuse année, nous nous étions suivies jusqu’à la fac de droit et l’avènement de nos études par notre diplôme que nous avions eu haut la main toutes les quatre. Puis, la vie classique du choix du cabinet d’avocat en droit des affaires pour Clara, Steph et moi, Laure ayant choisi le droit familial et les impitoyables déchirures des couples en instance de divorce. Elle était donc partie sur Paris, alors que nous trois avions choisi de rester sur Toulouse.Je n’en revenais pas qu’elles l’aient retrouvée, sur internet grâce à Facebook évidemment. Laure venait sur Toulouse définitivement, après son propre divorce. Par nostalgie, et n’ayant aucune attache sur Paris, elle avait décidé de revenir sur son ancien terrain de chasse ! Maintenant célibataire, elle se promettait de récupérer ses années perdues le temps de son mariage pour de nouveau s’éclater. Elle nous promettait donc d’innombrables soirées, arrosées bien sûr et remplies de surprises, de sexe et de débauche ! Rien que ça ! Les filles étaient excitées comme jamais, trouvant que notre vie à chacune méritait mieux que notre routine quotidienne. Steph et moi étions célibataires depuis peu également, ayant quitté son compagnon de près de quinze ans sans jamais avoir franchi le pas de la légalité des liens, et moi je papillonnais d’une fréquentation à une autre sans jamais trouver âme qui me convienne. Quant à Clara, la seule en couple, elle ne s’offusqua pas qu’on lui serve un peu de piment dans sa vie pépère comme elle l’a qualifiait elle-même.Je voyais quand même d’un mauvais œil les promesses de Laure et la tournure que cela pourrait prendre surtout vis-à-vis de Clara et de son mari. J’étais donc partagée entre le plaisir de revoir cette vieille copine et la crainte sourde qui se faufilait en moi en pensant à nos dernières soirées de fac et notre débauche de l’époque. Maintenant, nous étions des personnes majeures, responsables, avec des idées bien arrêtées et de bonne moralité. Enfin, je l’espérais…La soirée était donc prévue pour samedi. Un restaurant tout d’abord, puis une tournée de bars quelque peu mal famés, comme Steph savait les dénicher dans le vieux Toulouse. Mon ventre se serrait déjà et je commençais à trouver mille excuses pour y échapper. Je ne sais pas pourquoi, mais j’avais un mauvais pressentiment. Je me suis même mise à appeler Clara, la seule de la bande plutôt posée et la plus responsable de nous trois depuis ces dernières années. Elle se moqua de moi ouvertement, en me traitant de rabat-joie, de poule mouillée.J’étais piquée au vif. Il ne s’agissait pas de cela, je voulais juste lui rappeler qu’elle était en couple et que faire ce genre de sortie était risqué pour son avenir. Clara me remit vertement à ma place en me balançant que, au contraire d’elle, c’est moi qui ne savais pas ce que je voulais et que si j’étais toujours célibataire sans enfant, il ne fallait pas que je m’étonne. Sa remarque me toucha directement en plein estomac. Et le premier mot qui fusa dans mon esprit en terminant la conversation fut le nom de connasse ! Je voulais préserver sa réputation et au lieu de cela, cette connasse me renvoyait dans les buts en pointant mon point faible.Furieuse ! J’étais furieuse et en cet instant, je me jurais de ne plus les revoir, ni elle, mais aussi toutes les autres et surtout cette conne de Laure qui allait mettre la pagaille dans notre trio. Déjà, à l’époque, c’était toujours elle qui semait le trouble par ses idées toujours plus délurées les unes que les autres. Notre soirée gang-bang avait été organisée par elle et son petit copain de l’époque. D’accord, l’alcool avait eu raison de nous, comme à chaque fois. Pas une soirée sans que les flots de liquide de degré variable ne nous remplissent les boyaux. Les cigarettes frelatées y étaient aussi pour beaucoup. Mais bon, à cette période de nos vies, les conséquences de nos actes n’avaient guère d’importance du moment que nous vivions de nouvelles expériences, quoiqu’elles furent limites pour certaines.Ainsi, une fois nous avons toutes atterri au poste de police où nous avons failli y rester d’ailleurs. Exhibitionnisme, racolage sur la voie publique et détention de cannabis : voilà les chefs d’accusation pour Laure et Steph. Quant à Clara et moi, nous étions juste inculpées de détention de drogue, car au moment de l’interpellation, j’étais partie acheter des clopes et Steph vomissait sur le rebord du trottoir au grand dégoût des passants. On avait eu chaud, et grâce à l’intervention de mon père, juge à cette époque, l’affaire avait été étouffée. Il nous en avait valu à toute une privation de sortie de deux mois et un couvre-feu dont le non-respect n’était même pas envisageable. Pendant l’année qui suivit, nous étions devenues les parfaites étudiantes bien sous tous rapports et propres sur elles.Évidemment, quelques joints continuaient de tourner lors de nos soirées révisions juste pour nous donner du courage et rigoler sur nos bêtises passées et peut-être encore futures ! Le démon nous habitait toujours ! Non, je n’irai pas à cette soirée, non, je ne me laisserai pas embarquer dans de nouvelles escapades qui nous promettaient la prison et pour de bon cette fois ! Campée sur mes convictions, je chercherai une excuse à leur vendre pour samedi et qu’elles viennent pas me faire chier !Le samedi arriva si vite que je n’avais pas réfléchi à quoi je pourrais bien être occupée pour y échapper. Ma semaine avait été épuisante, travaillant sur une affaire compliquée, avec un collaborateur en qui j’avais moyennement confiance, un patron qui voulait absolument des résultats pour toucher la commission promise. Bref, une semaine pourrie ! Je sortais de ma douche, une serviette enveloppant mes cheveux, quand je vis débarquer Steph dans mon salon. Une bouteille de champagne à la main, et déjà à moitié saoule. Mais non ! Non, il n’était pas question que je suive les filles dans ce délire.— Manon ! Allez dépêche-toi, on va être en retard ! Magne !— Je ne peux pas venir, j’ai un autre rendez-vous ce soir, lui dis-je sans grande conviction sur la véracité de mon excuse, mais avec toute la certitude que je ne les rejoindrai pas dans ce délire.— Tu plaisantes là, j’espère ? Allez, file t’habiller, Clara est en bas de l’immeuble avec le taxi qu’elle essaie de retenir à grand effort de séduction, tu connais Clara !— Non, je t’assure, enfin je me sens pas bien, j’ai mes règles, tu vois…— Arrête Manon, t’es con ! Allez grouille ou Clara va devoir lui montrer ses nichons pour l’empêcher de partir.Pour illustrer son propos, elle baissa sa robe et me montra un décolleté à faire baver tous les mecs à la ronde. Elle s’esclaffa en même temps, et but une autre rasade de champagne à même la bouteille. La soirée promettait de bons moments !Je ramassai une robe moulante dans mon armoire et quelques coups de blush et un trait de rouge à lèvres seraient mon unique folie de la soirée. Tout en maugréant, je grimpai sur la banquette arrière du taxi, à côté d’une Clara à moitié avinée par sa propre réserve d’alcool qu’elle tenait tout contre elle. En pleine crise de fou rire, toutes les deux indiquèrent une adresse au chauffeur qui du coin de l’œil, surveillait leur consommation de liquide, inquiet pour ses sièges. Il conduisit assez vite, espérant se débarrasser de nous le plus vite possible. J’arrachai la bouteille de Moët à Steph, que je jugeai suffisamment alcoolisée, à l’inverse de moi, qui devais rattraper le retard pour être au diapason de ces folles-dingues de filles. Non sans égard pour notre condition de femmes mûres et forcément pondérées, le taxi nous jeta toutes les trois sur le trottoir et redémarra en trombe. Clara lui fit un magnifique doigt d’honneur, et malgré moi, je pouffai de rire en repensant à toutes les bêtises que mes copines avaient sorties au chauffeur durant le trajet.Et c’est ainsi que nous fîmes une entrée fracassante dans le bar où nous nous jetâmes dans les bras les unes des autres comme si nous ne nous étions pas vues depuis des siècles ; ce qui était vrai pour Laure de toute façon. À grande exclamations de « Comment vas-tu depuis tout ce temps ? », de « Mais t’as pas changé d’un poil ! », « Comme tu es belle ! Non, fabuleuse plutôt ! »… bref, nous faisions déjà le spectacle à nous quatre, comme au bon vieux temps ! Tout le monde nous regardait, ce qui ne nous déplaisait pas de toute façon. Nous étions là pour « chasser » le mec, prendre du bon temps, nous éclater ! Assises autour d’une petite table basse, nous nous racontions nos vies depuis vingt ans, à tour de rôle avec plus ou moins de choses enviables et excitantes.Laure nous expliqua ses aventures, ses mecs de passage comme ses réguliers. Ses penchants sexuels qui avaient évolué au fil du temps et de sa maturité. Ses récits passionnaient toutes les filles qui buvaient ses paroles comme elles descendaient les verres de Téquila. Moi, je l’écoutais avec une certaine réserve. Je trouvais sa vie si exaltante, que je la trouvais louche. Ah bon, elle avait connu trois hommes sur la même période, mais elle avait réussi à les convaincre de cohabiter avec elle ? Et cela sans jalousie aucune, sans crainte de la part d’aucun des amants qui se la partageaient tour à tour ?Ensuite, elle était partie au Venezuela, dans la famille d’un de ses clients, qui l’avait invitée à partager la chambre du couple. Six mois de relation sexuelle avec ce couple libertin dont elle nous narra tous les détails de leurs habitudes sexuelles. Clara la couvait du regard et bavait d’envie sur sa « liberté » de flirter avec tantôt des femmes, tantôt des hommes et plusieurs à la fois ! Jamais, son « homme » à elle, n’inviterait une autre femme dans leurs ébats et encore moins un autre homme ! Ce que Laure lui répondit que les relations extra-conjugales n’étaient plus si taboues puisque des sites invitant à tromper son partenaire fleurissaient partout sur la toile. Et qu’il n’y avait que Clara qui ne savait pas en profiter, en bonne idiote d’épouse qu’elle était !Décidément, je savais que ces retrouvailles allaient nous apporter des problèmes. Au nombre de bouteilles qui défilaient sur notre table, les conséquences de ces paroles allaient grandement bouleverser nos vies à toutes. Sur un élan de courage, j’osais me lever pour soulager une vessie qui se remplissait bien plus vite que la quantité d’alcool que j’ingurgitais. C’est à ce moment que je m’aperçus que Steph n’était toujours pas revenue des toilettes. Mes sens encore en action me donnèrent une demi-réponse quant à son occupation pas uniquement hygiénique. Enfin, comme l’aurait dit Laure, « se faire brouter le minou » est aussi une pratique qui favorise la santé au même titre que faire du sport ou manger équilibrer. Et le « minou » apporte son lot de vitamine à celui ou celle qui en goûte le nectar. Ne dit-on pas que le sperme contient des minéraux et des vitamines ? Et si on parle de cinq fruits et légumes par jour, Laure n’est nullement en carence !Mais bon, je m’égare ! En tout cas, Steph occupait son temps de la meilleure façon qu’il se doit, surtout si notre soirée consistait essentiellement à boire les paroles de Laure. Discrètement, j’investissais les toilettes toutes proches de celle du couple improvisé, et malgré la sagesse acquise au fil des ans, j’aventurais un œil par-dessus la séparation en prenant appui dangereusement sur le rebord de la cuvette. Dangereusement, car mon taux d’alcoolémie commençait à grimper dans les chiffres répréhensibles pour la conduite d’une part, et d’autre part pour la suite de la soirée même si je décidais de laisser le volant aux taxis.Perchée sur mon trône, je matais ma copine prendre son pieds, car indéniablement, soit le lécheur était bon, soit ma copine était assez bourrée pour le croire. En tout cas, cette vision réveilla des pulsions dans mon ventre qui me rappelaient de bons souvenirs, mais si lointains ! Depuis combien de temps je n’avais pas ressenti de plaisir ? Je parle de vrai plaisir, pas celui qu’on a simulé pour que celui qui s’active sur nous comme un forcené lâche enfin sa purée et nous libère de ce mauvais coup qu’on a cru être l’homme de notre vie dix minutes avant, devant un mètre de bière ? Non, pas celui-là, celui qui nous fait grimper aux rideaux et mordre le drap sous l’effet de ses caresses longues et lascives, de sa patience à nous faire jouir d’abord, de ses mots limites crus, mais qui nous excitent au moment où on s’y attend pas, de ses baisers langoureux et parfois mordants sur la peau sensible de notre cou tendu à l’extrême pour les accueillir (merci pour ces bons moments en solitaire en lisant les textes de Gamahuche ou Egla. S notamment, sur Revebébé).Ma dernière fois véritablement pourvoyeuse de jouissance se dénommait Pierre. Notre liaison avait duré juste le temps que je m’habitue à sa présence dans mon appartement et puis du jour au lendemain, comme par enchantement, mais à l’envers, il a disparu de ma vue. Plus de nouvelles ou presque : je l’aurais soi-disant quelque peu étouffé dans son quotidien. De toute façon, je vis mieux seule et je ne le regrette pas. La seule chose que je regrette, c’était sa manière de me faire l’amour. Un brin bestial, parfois brutal. Son attitude indifférente qui me faisait me sentir sa chose, son objet, prête à tout pour lui plaire et lui donner du plaisir. J’avais l’impression de n’être là que pour le servir et lui obéir.Mon esprit divaguait alors que je reluquais ma copine prendre son pied ! Ses petits gémissements m’indiquaient qu’elle allait bientôt atteindre le nirvana et moi, la main dans ma culotte, comme une ado devant son premier livre à l’eau de rose, je me caressais lentement en pensant à mon homme parfait : pathétique ! Je pris conscience d’un seul coup de l’absurdité de la scène dans laquelle je jouai le mauvais rôle. Franchement, ma pauvre fille, à quoi es-tu rendue à te palucher en seconde ligne ? D’un bond, je sautais de mon piédestal, pour rejoindre le groupe oubliant la raison première à mon escapade lubrique. Mon moral, encore plus bas que jamais, je pris place au milieu des filles.Maintenant, Laure nous proposait de raconter notre plus grande expérience sexuelle à chacune. Tout le monde se doutait que celle qui aurait la médaille serait Laure, évidemment. Elle commençait vraiment à m’irriter le poil, que j’avais fin et tendre, mais qui ne tarderait pas à devenir rêche ! Les quelques réflexions moqueuses qu’elle balançait de temps en temps montraient son haut niveau d’estime d’elle-même et ma profonde exaspération pour cette femme. Comment ? Clara, tu n’as jamais essayé d’introduire une autre femme dans ton couple pour faire plaisir à ton mari ? À Steph qui nous avait rejointes en réajustant sa robe, et qui avait raconté son escapade dans une forêt, reçut la remarque qu’elle aurait pu attirer quelques hommes supplémentaires, des passants curieux et voyeurs, dans son jeu.En gros, rien n’était jamais assez excitant ou piquant pour elle dans tout ce que nous faisions. Nous passions pour les pucelles de service ne connaissant rien à rien et devions franchement nous sortir les doigts, au lieu de pratiquer l’onanisme gratuit. Et d’un coup, la boulette. Agacée, ou plus réellement crispée par son assurance critique, je lui jetai à la tête que de mon côté et en total secret, car ce genre de chose ne s’étale pas, je pratiquais le BDSM avec un Maître depuis plus d’un an. Dans le jusqu’au-boutisme, je donnai même des anecdotes croustillantes de ce que j’avais pratiqué avec lui. Voilà une bonne manière de lui clouer le bec à cette pimbêche ! Non seulement à elle, mais aussi à toutes les autres qui n’en croyaient pas leurs oreilles. C’est pas possible ? Pas notre Manon ? ! On te croyait pas comme ça !L’attention reportée sur moi me comblait au plus haut point. Pas que j’aime être la reine de la fête, au contraire même, mais surtout parce que ça clouait le bec de la disgracieuse. Justement, la donneuse de leçons se taisait bizarrement, ce qui ne présageait rien de bon pour le moins. Je l’attendais au tournant et préparais mes arrières au cas où elle attaquerait fort. J’avais déjà lu certaines choses sur le net sur le sujet, à la mode en ce moment. Toutes les femmes en mal de fantasme, jalousaient secrètement et en groupe de filles, les quelques pratiques lues ou vues, car des films se démocratisaient sur la vague du bondage et autres pratiques sulfureuses.Je me remémorai le plus de détail possible pour ne pas caler sur ses éventuelles questions qui ne manqueraient pas de fuser connaissant le manque d’humilité de Laure quant aux choses du sexe. Le problème dans tout cela, c’est que j’aurais pu simplement me faire mousser et en rester là, mais Laure en décida autrement, sûrement piquée au vif par le changement de leader de notre groupe. Une dégringolade de questions, de détails me tombèrent dessus et une joute verbale entre elle et moi s’engagea. Je n’allais pas capituler si facilement, surtout avec toutes les autres filles qui avaient l’air de regarder un match de tennis, se disputant la préférence à l’une ou l’autre des joueuses.Ainsi la balle de match me saisit en plein vol. Elle me mettait au défi de la rejoindre lors d’une soirée dans un club SadoMaso récemment ouvert proche de notre ville. Acculée, je bottai en touche. Muette pendant quelques secondes, zieutée par l’assemblée qui en voulait toujours plus, fière de ma condition de soumise parfaite, enfin bachoté, je relevai le défi. Merde ! Comment m’en sortir maintenant ? Il me fallait trouver un plan de sortie, sans me ridiculiser aux yeux de tout le monde. Eh oui, aux yeux de toutes, car mes chères copines, complètement bourrées avaient décidé de venir avec nous dans le club. Donc non seulement, j’allais passer pour une cruche devant les habitués du club, mais aussi devant mes copines. J’étais dans une merde noire. Comment savoir l’attitude à adopter en bonne soumise ? Où trouver la combinaison de latex que je leur avais juré posséder, car mon Maître adoooorait me voir dans cette tenue ? Le collier qui était l’accessoire indispensable et qui m’avait été offert par mon merveilleux Maître au bout de trois séances vu mes innombrables progrès ! Maudit alcool ! Maudite soirée ! Connasse de Laure !Au petit matin, car bien entendu la soirée s’était prolongée en boîte de nuit, et pas en club privé au moins pour ce soir, j’avais trouvé une parade assez réaliste, bien que décriée par Laure, mais qui paraissait vraisemblable pour les autres. Je n’avais pas autorisation de sortir dans ce genre de club seule, sans lui. Donc, inutile d’y penser je n’irais pas sans lui en parler avant et manque de bol, il était parti pour un mois aux États-Unis pour son boulot. Voilà au moins trente jours pour trouver une nouvelle parade à mon bourbier.