Quand je m’ennuie au travail, je traĂ®ne sur des sites de rencontres. Pas pour y trouver l’amour, non, ni pour y rencontrer des ami(e)s ou faire sociĂ©tĂ©Â : pour cela, je prĂ©fère la vraie vie. On y croise moins de monde, mais les relations y sont plus sincères et plus riches. Non, ce que j’aime passionnĂ©ment sur les sites de rencontre, c’est qu’ils permettent de rencontrer des femmes, des inconnues, que je n’aurais certainement pas la chance de pouvoir dĂ©couvrir « en vrai ». Des femmes de vingt ans, des femmes dĂ©lurĂ©es, des femmes dĂ©sireuses et soumises, des mères de famille infidèles, des conquĂ©rantes, des audacieuses, des curieuses et des vicieuses… Et mieux, sur ces sites, on a très vite, parfois en quelques minutes seulement, des conversations extrĂŞmement intimes, pĂ©tries de dĂ©sir et de sensualitĂ© – on sait qu’on est lĂ pour ça, ça fait gagner du temps –, comme il serait bien sĂ»r inimaginable d’en avoir avec une inconnue croisĂ©e dans la rue ou en soirĂ©e… Juste pour cela, juste pour le fait que, bien abritĂ© derrière son Ă©cran, il soit paradoxalement si facile de briser la glace, je m’abandonne parfois au hasard des algorithmes, corps et âme… Mais le plus savoureux, c’est encore quand ce dĂ©sir fusionnel, nĂ© d’une improbable Ă©tincelle, se poursuit au-delĂ du virtuel et que le fantasme devient rĂ©alitĂ©.J’ai ainsi abordĂ© très rĂ©cemment une adorable Fleur, dont la photo me fascinait – sourire pur, grands yeux noirs sous une frange sombre, nez dĂ©licat, pommettes hautes. 23 ans, j’en ai 46 : cela m’amusait. Et ce prĂ©nom, Fleur – un pseudo ? -, Ă la fois dĂ©suet et sensible, innocent et sensuel : elle m’a attirĂ© immĂ©diatement. L’étape 1 de la sĂ©duction numĂ©rique par petites annonces Ă©tait franchie : le pseudo et la photo avaient allumĂ© la mèche. J’ai cliquĂ©. Étape 2 de la « rencontre » : la dĂ©couverte de ce que chacun Ă©crit sur soi, le « profil ». Fleur avait une Ă©criture sibylline et drĂ´le, tournait le jeu de la prĂ©sentation en dĂ©rision, je la devinais lĂ©gère et subtile : une certaine tension commençait Ă naĂ®tre en moi. Mais c’est sa dernière phrase qui m’a littĂ©ralement fait fondre : … Par ailleurs, je cherche un homme suffisamment riche pour m’entretenir le temps que j’écrive un roman. Et s’il trouve que mon roman n’avance pas assez vite, je lui ferai une fellation pour le faire patienter.Cet humour, ce ton direct, cette proposition malhonnĂŞte et dĂ©licieuse qui invite Ă briser la glace sans dĂ©tour, alors mĂŞme que sa photo la fait ressembler Ă une hĂ©roĂŻne de manga kawaii, et – miracle ! -, la petite pastille verte qui m’indique qu’elle est en ligne : je savoure la sensation divine de la montĂ©e du dĂ©sir, exactement ce pour quoi j’échoue si souvent ici, ce qui fait que les sites de rencontre sont une drogue. On papillonne, on butine, et soudain, on rencontre une Fleur dont le nectar vous ouvre les voies de l’ivresse.Ă€ peine l’ai-je saluĂ©e que le dialogue s’est engagĂ©. Je n’y suis pas allĂ© par quatre chemins. Je lui ai demandĂ© en guise d’introduction quel Ă©tait son projet de bouquin, et elle a gentiment mordu Ă l’hameçon en disant qu’elle n’en savait rien. Je lui ai dit que j’étais prĂŞt Ă l’aider, et que d’ailleurs elle n’était pas obligĂ©e de se dĂ©pĂŞcher, du moment qu’elle respectait ses engagements compensatoires. Évidemment, il ne lui a pas fallu longtemps pour voir oĂą je voulais en venir : nous Ă©tions dĂ©jĂ , presque aussitĂ´t, dans le vif du sujet. Étonnamment, elle m’a dit que j’étais le premier Ă prendre au pied de la lettre ce qu’elle avait voulu ĂŞtre une touche d’humour ; et qu’elle n’avait pas vraiment besoin d’argent puisqu’elle avait un salaire. Mais voilĂ , la discussion continua dans ce sens, si bien qu’elle me demanda si ça m’était dĂ©jĂ arrivĂ© de payer pour obtenir des faveurs sexuelles, et qu’elle finit par Ă©crire, dans le dialogue Ă bulles de la messagerie instantanĂ©e : Je t’avoue que dernièrement je me demande ce que ça fait de se faire payer. Une partie de moi dĂ©teste absolument l’idĂ©e, et une autre partie est fascinĂ©e par cet Ă©change de pouvoirs. Celui de l’argent, celui d’un corps de jeune femme.Elle ouvrait grand la porte : je m’y suis engouffrĂ©. Nous avons rapidement Ă©liminĂ© le cĂ´tĂ© froidement tarifĂ© de l’achat de prestations sexuelles auprès d’une professionnelle, Ă©tant d’accord pour dire que cela n’avait pas grand-chose de sensuel, et bientĂ´t elle m’a Ă©crit : Enfin bref, oui, j’ai dĂ©jĂ envisagĂ© l’argent comme une composante d’un jeu Ă©rotique, mais je trouve que c’est quand mĂŞme jouer avec le feu.Et, comme je lui proposai : Je veux bien ĂŞtre celui qui t’initie Ă ce jeu, si l’expĂ©rience te tente ! Tu l’auras compris…Elle rĂ©pondit sans dĂ©tour : J’ai compris, oui. Comment voudrais-tu procĂ©der ?J’esquissai un scĂ©nario qu’elle me laissa dĂ©rouler avant de rĂ©agir : C’est excitant Ă imaginer, je ne nie pas. Mais je ne sais pas si j’oserais le faire.J’insistai, elle accepta que l’on prĂ®t rendez-vous, en me faisant jurer que nous n’irions pas forcĂ©ment jusqu’au bout.Nous nous sommes retrouvĂ©s quelques jours après dans un restaurant oĂą je l’invitai Ă dĂ®ner. Nous avions convenu qu’elle minauderait autant qu’il le faut pour me sĂ©duire, jouant les allumeuses, jusqu’à ce que, soumis Ă son charme, j’accepte ses conditions. Il Ă©tait aussi clairement entendu qu’à tout moment elle aurait le droit d’arrĂŞter le jeu, et que d’accepter mon invitation Ă dĂ®ner ne l’engageait en rien Ă respecter le scĂ©nario que nous avions imaginĂ©. Ă€ vrai dire, je ne savais pas vraiment en y allant si le jeu continuerait, ou si l’on ferait simplement connaissance comme si de rien n’était.J’étais un peu en retard et la trouvais assise Ă m’attendre. Après la petite gĂŞne des prĂ©sentations, l’étrangetĂ© de se retrouver sans se connaĂ®tre, on Ă©changea quelques banalitĂ©s, et je la dĂ©vorais du regard, profitant de ce qu’elle baissait souvent les yeux, manifestement intimidĂ©e. Elle Ă©tait dĂ©licieusement juvĂ©nile, et puissamment dĂ©sirable. On parla de tout et de rien, du travail, de Paris, de son ex qui n’était pas correct, de ma solitude en l’absence de ma femme – je ne sais pas trop ce qu’il y avait de vrai dans ce qu’elle disait, nous jouions vaguement un rĂ´le, et en mĂŞme temps elle exerçait sur moi un charme bien rĂ©el, avec une distance savamment calculĂ©e entre la pudeur et la sĂ©duction. Nous n’avions pas rĂ©pĂ©tĂ©, mais chacun Ă©tait parfait dans son personnage, moi en vieil intello paternaliste et sĂ©ducteur, elle en petite aguicheuse curieuse et dĂ©lurĂ©e.On but un peu, on mangea vite, et je me proposai de la raccompagner, comme convenu. ArrivĂ©s en bas de chez elle, elle me proposa de monter boire un verre, prĂ©textant de me montrer un livre d’art sur lequel elle avait travaillĂ© – elle Ă©tait graphiste dans une maison d’édition. Chez elle, elle nous servit un rhum arrangĂ©, souriante et gaie, lĂ©gère, lumineuse, puis elle vint s’asseoir Ă cĂ´tĂ© de moi sur le canapĂ©. Et lĂ , faisant mine de regarder l’ouvrage, elle se laissa peu Ă peu gagner par une envoĂ»tante lascivitĂ©, qui n’avait bientĂ´t plus rien de la charmante coquetterie par laquelle elle avait commencĂ© de me sĂ©duire. Ses jambes croisĂ©es tout près de mon genou, sa voix douce, ses mains aux doigts fins qui touchaient les miens en tournant les pages, en montrant une image, son corps penchĂ© vers moi, tout en elle Ă©veillait mon dĂ©sir, si bien que, n’y tenant plus, j’approchai enfin ma main de sa joue, voulant effleurer son visage. Et, comme elle ne disait rien, je l’embrassai dĂ©licatement.Ce fut un baiser savoureux, long et profond. Je suçai avec aviditĂ© sa petite langue, et ses lèvres fines s’ouvrirent pour m’offrir sa bouche. Je la pris dans mes bras, je la serrai, elle se laissait faire. Nos caresses durèrent un peu, elle n’entreprenait rien mais ne refusait rien, et je pensais la voie ouverte quand j’entrepris de relever son pull et de glisser mes mains sur son ventre. Alors elle se recula et me dit sournoisement, les yeux pleins de malice : — HĂ© lĂ , oĂą allez-vous comme ça ? vous ĂŞtes bien entreprenant, je trouve !On rit, je l’embrassai encore dans le cou, et je lui dis : — Fleur, tu ne peux pas me refuser cela maintenant, tu m’as mis l’eau Ă la bouche, depuis deux heures je te regarde et je te dĂ©vore, je meure d’envie de voir ta jolie taille, de dĂ©couvrir tes seins, de parcourir ta peau… Elle s’exclama : — Mes seins ! Mais vous n’y pensez pas ! … et comme j’implorais, disant que j’étais prĂŞt Ă tout pour cela, elle demanda, espiègle : — À tout ? Ă€ n’importe quoi ? — Oui, ce que tu voudras, ton prix sera le mien, demande-moi ce que tu veux.Et c’est ainsi que le jeu commença vĂ©ritablement. — Combien avez-vous sur vous ? me demanda-t-elle, soudain provocante. Je sortis 20 € de ma poche et elle Ă©clata de rire en me disant que pour ce prix-lĂ , je pourrais Ă peine voir son soutien-gorge. Mais elle prit tout de mĂŞme le billet, son regard brĂ»lant dans le mien, et posa l’argent près d’elle sur la table basse. Puis, sans me quitter des yeux, elle releva son pull Ă deux mains pour dĂ©voiler la dentelle qui recouvrait sa poitrine, et aussitĂ´t, je proposais d’en ajouter 20 pour avoir le droit de dĂ©faire l’agrafe. Elle m’indiqua d’un signe de tĂŞte de poser le billet sur le prĂ©cĂ©dent, et s’approcha de moi pour que je puisse glisser mes doigts dans son dos. Je dĂ©fis le soutien-gorge en respirant l’odeur gracieuse de sa peau, avant qu’elle ne se recule Ă nouveau. Alors, très lentement, elle glissa ses mains sous les bonnets qu’elle fit remonter, et, par cette caresse somptueuse, je dĂ©couvris enfin ses seins magnifiques. Immobile quelques secondes, elle resta ainsi Ă me les montrer, me dardant du regard, alors que j’étais moi-mĂŞme comme hypnotisĂ©. Et elle continua. — Tu veux les toucher ? Tu as encore de l’argent ? Comme j’acquiesçai, elle m’ordonna : J’ajoutai encore un billet, et je pus alors glisser dĂ©licatement mes grandes mains autour de ces globes gĂ©nĂ©reux, caresser la douceur inouĂŻe de ses tĂ©tons fermes et sensibles, dĂ©jĂ comme Ă©rigĂ©s, bien qu’elle ne laissât rien voir du plaisir qu’elle avait elle aussi. Et je pus les embrasser, les sucer, les mordiller, et je sentis sa respiration s’accĂ©lĂ©rer, s’intensifier, et cette fois-ci c’est moi qui repris le dessus. — Si je te donne encore 20, tu me montres ta culotte aussi ? Elle me regarda avec un sourire coquin et dit oui en me prenant le billet des mains. Elle se mit debout devant moi, laissant son pull et son soutien-gorge se poser sur sa divine poitrine. Elle releva lentement sa jupe, la faisant glisser jusqu’en haut de ses cuisses, le long de son collant noir. Et comme j’insistai pour lui dire que « collant » n’était pas « culotte », qu’on m’avait trompĂ© sur la marchandise, elle minauda un peu, puis, se contorsionnant avec sensualitĂ©, elle alla chercher l’élastique haut sur son ventre et le fit glisser soigneusement le long de ses cuisses, presque jusqu’à ses genoux.Ainsi, debout devant moi, le pull Ă peine retombĂ© sur ses seins nus, le collant baissĂ©, la jupe qu’elle tenait relevĂ©e pour bien me montrer sa petite culotte blanche, avec ses grands yeux et sa frange noire, elle Ă©tait comme tout droit sortie d’un dessin Ă©rotique japonais : j’aurais voulu que cela dure toujours. Très lentement, j’ai caressĂ© l’intĂ©rieur de ses cuisses, puis je lui ai demandĂ© de se retourner – Ă ce prix-lĂ , j’avais bien le droit de faire le tour du propriĂ©taire. Et alors, lentement, elle me montra ses fesses, se cambra lĂ©gèrement, passa ses doigts sous les Ă©lastiques de sa culotte, approcha encore son cul de mon visage et, me demandant si ça me plaisait, si je trouvais que j’en avais pour mon argent, elle Ă©carta ses jambes et s’approcha davantage, et moi aussi, si bien que mon nez se trouvait juste au niveau de sa fente, Ă la jointure de ses cuisses, collĂ© au coton blanc, respirant son intimitĂ©. Et elle demanda encore, — Ça vous dirait de voir ce qui se cache en dessous ? Vous voudriez voir de plus près, n’est-ce pas ? Ça vous dirait de toucher, de lĂ©cher, hein, petit curieux ? Et comme j’acquiesçai, comme je suppliais Ă nouveau, comme j’en rĂ©clamais encore, elle dit : — Mets encore 20, si tu veux, et je vais te montrer, recule-toi, tu vas voir. Et je plongeai encore la main dans la poche de mon pantalon, et je sortis encore un billet qu’elle prit et qu’elle posa avec les autres sur la table basse derrière elle, et elle me dit de son regard perçant :— Mais juste voir, hein ! pas toucher ! juste avec les yeux. Et j’opinais du chef, bouche bĂ©e, gorgĂ© de dĂ©sir.Alors elle abaissa lentement sa culotte jusqu’à son collant roulĂ© sur ses cuisses, et elle dĂ©voila son adorable pubis et sa petite fente, Ă peine dissimulĂ©e derrière de soyeux poils noirs – elle avait dĂ©cidĂ©ment, certainement, des origines asiatiques, en tout cas c’est ce que je voulais croire. Et, très lentement, elle a glissĂ© un, puis deux doigts dans cette fente, qu’elle a ouvert, pour bien me montrer, cette fente qu’elle a Ă©cartĂ©e et dont j’ai pu voir qu’elle Ă©tait tout humide, et elle s’est caressĂ©e doucement, et elle a Ă©cartĂ© ses cuisses très lĂ©gèrement et cambrĂ© son bassin, pour que je devine mieux l’entrĂ©e de son con qu’elle doigtait pour moi.Ă€ ce moment-lĂ je crois qu’il n’aurait pas fallu grand-chose pour que je jouisse dans mon pantalon. J’étais fascinĂ© par son impudeur et sa perversitĂ©. Ma langue palpitait dans ma bouche, pour la lĂ©cher, et ma queue dans mon pantalon pour la baiser. La vue de son sexe, sa posture cambrĂ©e en avant, avec les seins encore partiellement apparents mais que je savais nus, la culotte et le collant Ă peine baissĂ©s, et elle qui ne me regardait plus, mais qui regardait ses doigts aller et venir doucement, manifestement profondĂ©ment excitĂ©e Ă son tour de se donner ainsi en spectacle et de capter mon dĂ©sir, j’étais en transe. Sans un mot, j’approchais ma main, mais elle me repoussa. Ses yeux noirs se plantèrent sĂ©vèrement dans les miens. — Non non non, coquin… ça t’excite ? C’est ça ? Ça t’excite de me voir ? Dans un souffle, je murmurai un « Oui » plein de dĂ©sir, et je lui demandai, cherchant son regard : — Tu veux combien, pour me laisser te lĂ©cher, te toucher ? Et soudainement, elle s’écria, comme scandalisĂ©e : — Me toucher et me lĂ©cher ? C’est cher ! C’est mon intimité ! Combien es-tu prĂŞt Ă donner ? Et je dis… Et elle dit… — 40 ? C’est tout ? Non, 60 ! Et je dis :— Oui, d’accord, mais alors moi aussi j’ai le droit de me caresser en mĂŞme temps que je te touche… et elle dit : — Bon, d’accord, si tu veux, mais donne-moi 60… J’obtempĂ©rai sur le champ. Et en mĂŞme temps que je commençais de caresser très dĂ©licatement entre ses cuisses, de remonter jusqu’à son entrejambe, d’effleurer la fente humide qu’elle ouvrait Ă nouveau pour moi, je libĂ©rai enfin de mon pantalon ma queue durcie, gonflĂ©e de dĂ©sir. Et, la touchant ainsi, je pus faire entrer un, puis deux doigts en elle, tandis que mon pouce faisait rouler son clitoris gonflĂ©. J’approchai ma bouche et je humai le parfum de sa mouille et, avant de plonger mon visage contre son sexe, je captai son regard sur ma queue, que j’avais sortie et que je branlais lentement, mais fermement, la serrant fort dans mon poing pour en faire rougir et gonfler le gland.Ă€ partir de lĂ , il ne fut plus question d’argent. Elle avait envie de jouir, moi aussi. Je la fis asseoir sur mes genoux, un peu brusquement… elle se laissait faire, enivrĂ©e de dĂ©sir qu’elle Ă©tait. Elle baissa prĂ©cipitamment et confusĂ©ment sa culotte et son collant jusqu’à ses chevilles et, tandis, que je l’embrassais Ă nouveau de toute la force de ma langue assoiffĂ©e, elle ouvrit largement les cuisses pour m’offrir toute son intimitĂ©. De mes doigts, je la pĂ©nĂ©trai fermement, dĂ©licatement, profondĂ©ment. Elle se mit Ă gĂ©mir, les yeux fermĂ©s, la bouche grande ouverte, et sa main tomba presque par hasard sur ma bite que j’avais cessĂ© de besogner, et qui se trouvait lĂ , sortie de mon pantalon. Le contact de ses doigts faillit me faire jouir, mĂŞme si elle n’en fit rien, elle-mĂŞme trop absorbĂ©e par son plaisir.Je l’ai caressĂ©e ainsi sans mĂ©nagement, jusqu’à faire aller et venir tout son bassin sur mes genoux, elle Ă©tait abandonnĂ©e, empalĂ©e sur mes doigts, elle criait maintenant, et de ma main libre, embrassant son buste, je dĂ©nudais Ă nouveau complètement ses seins pour en palper la douceur, et aussi les pincer, les pĂ©trir, jusqu’à lui faire mal – mais, lĂ encore, elle se laissait faire. Elle allait jouir. Elle Ă©tait très ouverte et inondĂ©e de mouille, les clapotis sonores de ma main en elle m’excitaient au plus haut point. Et quand je lui dis, dans le creux de l’oreille : — Tu vas jouir, petite vicieuse ? Hein, tu vas venir, petite jouisseuse ? Elle lâcha un « oui » long et sonore qui se transforma en orgasme puissant. Son corps se raidit, elle se cambra, ses cuisses tremblaient. Je crois qu’elle a joui extrĂŞmement fort de ce qu’elle avait osĂ©, de cette transgression, de l’obscĂ©nitĂ© de la scène qui avait prĂ©cĂ©dĂ©.Je l’embrassai encore, mais tendrement cette fois-ci, sans pudeur et sans retenue. Elle se blottit contre moi, referma ses cuisses sur mes doigts et, presque immĂ©diatement, encore agitĂ©e de soubresauts, le souffle court, elle chercha ma queue entre elle et moi et la prit dĂ©licatement dans sa main. Elle la caressa d’abord du bout des doigts, puis, s’écartant pour mieux voir, pour mieux la tenir, elle la branla plus fermement. Ma main glissa d’entre ses cuisses vers ses fesses, car elle s’était retournĂ©e pour placer son visage au-dessus de mon gland. Elle ouvrit la bouche, tira la langue en me regardant, pour m’inviter entre ses lèvres. Je sentais que j’allais venir, surtout que ma main droite s’était frayĂ© un chemin vers le petit trou de son cul, dont le simple contact au bout de mon doigt avait failli me faire jouir. Je posai ma main gauche sur sa tĂŞte, et, sans rĂ©sister, elle me laissa lui enfiler ma queue tout entière dans la bouche. Ă€ peine l’avait-elle avalĂ©e que je dĂ©chargeais, remplissant sa gorge de sperme chaud, donnant de grands coups de bassin contre son visage, enfouissant son nez dans mes couilles, comme si je la baisais et que je voulais la faire jouir encore.Ensuite, elle posa sa tĂŞte sur le haut de mes cuisses et joua un peu avec ma verge redevenue flasque, qu’elle lĂ©cha encore pour en extraire les dernières gouttes de sperme, puis elle remonta sa culotte et son collant. On discuta un peu, elle me demanda si je faisais ça souvent, elle me rendit mon argent – j’avoue que je me demandais complètement, je n’avais pas anticipĂ© cela, s’il fallait que je le laisse, au risque de vraiment finir de la traiter comme une pute, ou que je le rĂ©cupère, au risque de passer pour un goujat, et elle me fit comprendre que le jeu Ă©tait terminĂ©. On but un dernier rhum, et trente minutes après j’étais dehors.PS : Cette histoire dĂ©crit une rencontre rĂ©cente, qui s’est dĂ©roulĂ©e exactement comme racontĂ©Â : rien n’est inventĂ©. Les mots Ă©changĂ©s sont, sans retouche, ceux que j’ai copiĂ©s des bulles de dialogue de la messagerie, et les dialogues aussi fidèles que possible Ă la rĂ©alitĂ©. Fleur a relu et consenti Ă ce que ce soit publiĂ©, bien sĂ»r.