Après quelques années, Mr B., notre voisin, était parti avec sa maîtresse, laissant la maison à sa femme Florence. Celle-ci avait de bonnes relations avec mes parents et j’avais l’occasion d’aller faire pour elle quelques travaux d’entretien, comme tailler les haies ou tondre la pelouse le week-end ou pendant les vacances, et elle ne manquait pas de me rétribuer gentiment.Florence n’était pas seulement gentille, elle était aussi jolie – en tout cas à mon goût –, même si elle avait plus de 35 ans et moi tout juste 18. Blonde, cheveux courts et bouclés, yeux bleu pâle. J’étais séduit, surtout l’été quand je la côtoyais en jupe courte ou en tenues estivales légères. Voir ses jambes bronzées largement dévoilées ou la forme de ses seins libres sous un T-shirt me faisait fantasmer et il m’arrivait de me masturber en m’imaginant au lit avec elle.« Imaginer » était d’ailleurs ma seule expérience sexuelle avec elle ou avec une autre. Trop timide, je me contentais de caresses en solitaire, imaginant ce que j’aimerais faire avec mes jolies camarades, certaines profs ou des actrices…Cet été-là, pour la deuxième année, j’allais travailler pour Florence afin de me faire un peu d’argent de poche. Au-delà du travail, elle me proposa de passer les après-midi avec elle car j’étais seul à la maison (mes parents travaillant tous les deux) et elle-même ne partait pas. Je n’osai pas refuser sa proposition, même si je fus presque gêné. Toujours cette sacrée timidité.Ainsi nous visitâmes les environs ensemble, nous allâmes à la piscine et je fus encore plus séduit de la voir en maillot.Puis un jour…Nous étions partis visiter une expo estivale. Il faisait chaud et, sur le chemin du retour, elle quitta la route pour garer sa voiture dans un chemin s’enfonçant dans un bois en m’expliquant :– Je vais te montrer un coin superbe, tu vas voir !Je la suivis et, effectivement, au bout du chemin, un petit étang apparut cerné par les bois.– Tu ne connaissais pas ? me demanda Florence.J’avouai que non et approuvai la beauté du lieu. Nous marchâmes un moment pour arriver là et nous étions en sueur, aussi elle proposa en allant tester l’eau du bout des doigts :– On se baigne ? Elle est bonne.Je rougis un peu en avouant :– Je… J’ai pas mon maillot.– C’est pas grave, répondit-elle en riant. Moi non plus, mais on est seuls, ici on peut se baigner en slip… tu en as un j’espère !Devant sa décontraction, je me ressaisis et acceptai, me déshabillant. Pendant ce temps, Florence fit de même. Je l’avais déjà vue en maillot, mais la voir en sous-vêtements, surtout en string, m’excita encore plus, et avant que cela se remarque je fonçai dans l’eau.La fraîcheur de l’étang me calma. Nous barbotâmes un peu, nageâmes, rîmes… puis arriva le moment de sortir. Florence m’indiqua un coin de terrain moussu au soleil.– Viens par là, on séchera plus vite.Étendus, je matais Florence du coin de l’œil. Ses sous-vêtements mouillés la moulaient encore plus et me laissaient deviner la forme de son pubis, les pointes de ses seins érigés sous la caresse chaude du soleil, je bandais.Heureux mais mal à l’aise à la fois, je fermai les yeux pour stopper le processus. Horreur, la vision de son corps me poursuivit derrière mes paupières closes.– Tu m’aides ?J’ouvris les yeux surpris. Florence me tournait le dos, assise à mes côtés.– Tu peux défaire l’attache s’il te plaît ? demanda-t-elle, tournant la tête vers moi, souriante.Je mis un moment à comprendre qu’elle parlait de son soutien-gorge et mon cœur rata un battement.– Que… moi… ?Elle rit– Bien sûr, on n’est que tous les deux ici tu sais, fit-elle remarquer un rien moqueuse.Je rougis et elle continua :– Il va mettre longtemps à sécher et il faut qu’on rentre.Je me résolus à lui obéir et tâtonnai un peu avant de faire céder l’attache. Elle enleva le soutien-gorge, se leva, puis se pencha pour attraper sa robe et l’enfiler. J’entraperçus ses seins dans le mouvement et frisai l’infarctus et la déchirure de slip. Imperturbable, Florence boutonna sa robe puis se dandina un peu pour ôter son string. La savoir nue sous le tissu n’arrangea pas mon état.– Tu fais pareil et on y va… proposa-t-elle.J’étais paralysé. Dans mon état… elle me tourna le dos tout sourire en finissant :– Allez, dépêche-toi, je regarde pas !Je me dépêchai en effet puis on regagna la voiture, mes yeux plus fixés sur elle et sur la courbe de ses fesses que je savais nues sous la robe, que sur le chemin.Dans la voiture, ce ne fut pas mieux, je cherchai à voir entre deux boutonnières, à travers la fine ouverture du tissu, son corps nu…Enfin rentrés, je pensais la quitter vite et rentrer chez moi me soulager, comme à mon habitude, en revivant cet incroyable après-midi, mais elle me retint.– Tu n’as pas soif ? J’ai des boissons au frais.Comme d’habitude, je n’osai rien lui refuser et je me réhydratai avec un jus d’orange pendant que Florence me parlait. Elle me questionnait d’une façon pas si innocente en fait, mais occupé à la détailler, je n’y prenais garde.Elle me demanda si ça marchait à l’école puis, de fil en aiguille, si j’avais une petite amie ou un flirt. Cela me gêna et me fit réagir. Je rougis, un peu honteux, en répondant :– Non, personne.À mon âge, mon inexpérience sexuelle me pesait et je maudissais ma timidité qui m’interdisait de draguer comme les autres. Florence continua, s’en étonnant. je tentai d’expliquer, écarlate :– J’ose pas leur demander…– Il faut oser ! dit-elle souriant gentiment. Essaye, tu verras, je suis sûre que tu seras surpris qu’on te dise oui.– Mais… – j’hésitai puis me lançai – je saurais pas faire. Tous les gars de ma classe ont déjà couché et moi je serai ridicule…– Mais non, il suffit de faire ce qu’on sent et d’être attentif à l’autre. Tu te débrouilleras très bien ; j’en suis sûre.– Pas moi, je n’oserais jamais…Elle garda le silence un moment avant de me demander :– Tout à l’heure, dans le bois, tu avais envie de moi non ?J’en eus le souffle coupé, mon cœur s’emballa, je sentis mes joues prendre feu. Florence sourit.– Ne t’inquiète pas, je veux simplement que tu saches que je l’ai remarqué et que c’est dans ces cas-là que tu devrais demander à la fille qui te plaît si elle est d’accord pour aller plus loin avec toi. Même si elle dit non, tant pis, tu auras essayé et tu seras fixé, rien de plus, il n’y a aucune honte.Je déglutis bruyamment, m’étranglant presque, et je couinai d’une voix minable :– Et vous… vous diriez quoi ?Un long silence suivit. Une éternité d’angoisse pour moi.– Écoute… je suis très flattée, mais tu pourrais être mon fils, alors…– D’accord, je conclus abattu. Merci. Au revoir.Je me levai pour partir. Elle se leva derrière moi, me rattrapant par le bras.– Attends… je ne voulais pas te blesser mais… tu es gentil et je t’aime bien, mais on ne peut pas, tu comprends…Les yeux embués, la voix tremblante, je lui répondis :– Je comprends, merci quand même…Elle ne me lâcha pas, se rapprocha, me caressa le menton avec sa paume.– Non, arrête, ne pleure pas s’il te plaît.Et elle me posa un baiser léger sur les lèvres qui me consola. Je relevai la tête et l’avançai vers elle pour en quémander un autre qu’elle m’offrit. Je n’avais aucune envie d’y mettre fin et elle craqua, ouvrant sa bouche, glissant sa langue sur la mienne.Mon premier baiser me ravit et je me laissai faire, oubliant soudain tous mes fantasmes où je me voyais faire un tas de choses incroyables avec elle.Elle décolla enfin sa bouche de la mienne en me disant :– Je ne crois pas qu’il faille…Mais à ce stade ni elle ni moi ne pûmes nous arrêter. J’osai enfin glisser mes mains sur ses seins et ses fesses, et à travers la fine robe d’été, je sentis la chaleur de sa peau. Dans mon short, mon sexe se tendit sans entraves, pesant sur sa cuisse. On s’embrassa encore, on se caressa un peu ainsi et je déboutonnai la robe, libérant enfin son corps nu si beau. Le voir me paralysa un instant et elle prit l’initiative, m’ôtant mon T-shirt puis mon short, souriante en voyant ma verge tendue en sortir tout humide d’une émission préséminale.Florence passa sa main sur ma verge mais elle n’insista pas, sentant que trop de contact allait me faire exploser entre ses doigts.Elle me guida, me faisant caresser ses seins, calmant mon ardeur pour ne pas les blesser. Elle dirigea ma main, m’expliquant les caresses à faire, puis elle me fit utiliser ma bouche et je goûtai à sa peau, suçant des tétons qui se dressèrent sous ma langue.Puis mes doigts découvrirent son sexe. Florence tenait ma main, dirigeant les mouvements pour que les caresses soient agréables malgré mon inexpérience.Elle était brûlante et humide. Mon âge n’avait plus d’importance, elle voulait juste jouir avec moi.Nous étions alors par terre, sur le tapis du salon, et elle commença à jouir, je crois, quand elle me fit venir me coucher sur elle et guida mon sexe dans le sien.Quelle sensation délicieuse ! Elle dut aussi m’expliquer quoi faire, ou plutôt m’aider à bouger correctement, car si je connaissais la théorie, le geste ne m’était pas encore naturel.Florence caressait mes fesses tandis que j’allais et venais en elle. Cela dura peu car l’excitation et l’inexpérience eurent vite raison de moi et je déchargeai après quelques va-et-vient, m’écroulant sur elle, vidé.Mon éjaculation terminée et mon souffle revenu, je relevai ma tête enfouie entre ses seins et découvris le visage souriant de Florence qui me déposa un gentil baiser sur le bout du nez– C’était très bien Bruno… et toi, tu as aimé, j’espère ?Dire non aurait été mentir et aujourd’hui je sais que ma prestation n’était pas si bonne, mais je lui suis reconnaissant pour ce dépucelage et pour ces mots gentils.Ensuite, elle m’emmena dans la salle de bain où nous nous lavâmes. Elle me caressa encore, me laissa la toucher aussi, et une nouvelle érection venant, on fit de nouveau l’amour, après une petite fellation – juste pour me montrer. Cette fois-ci, j’avais essayé de tenir plus longtemps en elle, mais ce ne fut guère mieux, je crois.J’ai fini cette journée sur les genoux couché sans dîner inquiétant ma mère qui me croyait malade. J’étais seulement malade d’amour et j’aimais cette maladie.Florence une fois encore merci !