Maryse et Louis sont des amis à deux titres. Le premier, c’est que nos enfants fréquentent la même école, la même classe. Le second, c’est que Maryse et ma femme, Armelle, sont des amies de lycée et c’est le hasard qui les a fait retrouver.Des amis très proches. Maintenant chaque été nous passons quelques jours chez eux, dans une maison du centre de la France, mais avec une piscine et eux quelques jours chez nous au bord de l’Atlantique. Ces quelques jours sans les enfants sont de vraies vacances, avec l’insouciance qui va avec, les longues marches avec Louis, le bavardage des femmes autour de la piscine. Bref on ne se prend pas la tête.Maryse et Armelle sont très différentes. Autant ma femme est réservée, autant Maryse est extravertie. Armelle refuse de bronzer nue alors que sa copine ne cesse de l’encourager. Les maillots de ma femme sont mignons, mais sages. Ceux de Maryse laissent déborder sa poitrine généreuse et le slip laisse voir ses fesses bien rebondies.J’ai l’impression que cette année Maryse est encore passée au stade supérieur. J’ai même senti qu’elle me cherchait un peu. Oh, pas directement, mais par des regards, des frôlements, une intrusion alors que je prenais ma douche sous l’excuse d’un flacon de shampoing manquant. Mais si j’apprécie cette tentative de séduction, il n’est pas question d’y répondre. J’ai des principes. Si je devais tromper ma femme, ce ne serait pas avec une amie. J’aurais trop honte d’autant que Louis se comporte en ami avec mon épouse, pas plus. Bien entendu parfois un compliment, une plaisanterie un peu leste, juste ce qu’il faut pour qu’une amitié soit entretenue.Les valises sont prêtes. On part demain matin. Un peu de nostalgie, mais : un appel où Maryse apprend que son père a fait un AVC. Les médecins ont bon espoir qu’il pourra s’en sortir sans trop de séquelles.— On va partir ce soir. Il faut que je le voie. En principe on sera de retour dans trois jours. Cela ne vous ennuie pas de fermer la maison en partant. Vous cacherez la clé. Vous savez où on la met d’habitude.Bien sûr, on est d’accord, mais :— Merde, j’ai complètement oublié que les ouvriers viennent demain matin, dit Louis.— Il faut déplacer le rendez-vous, lance Maryse.— Impossible. J’ai mis des jours pour tout organiser. Après, cela repousse en septembre, et on doit impérativement se raccorder au « réseau communal des eaux usées ». On a déjà trop tardé ! On finirait par devoir payer des pénalités.Je propose alors :— On peut rester un jour ou deux de plus. On pourrait surveiller.— Oh, merci, tu nous sauves la vie. Je t’explique.Trente minutes plus tard, tout est organisé. On se salue. La voiture va partir. La vitre passager s’ouvre. C’est Maryse qui s’adresse à Armelle.— Je t’avais dit que Roland devait arriver demain en fin d’après-midi. Je n’arrive pas à le joindre. S’il t’appelle, on ne sait jamais, tu l’informes de la situation et qu’il repousse sa venue. D’accord ?Je suis juste à côté de ma femme et je vois bien que cette remarque la dérange. Elle s’est crispée et le regard qu’elle tourne vers moi montre une inquiétude. Pourtant, même si sa voix paraît comme « voilée » elle confirme :La voiture s’éloigne.— Avant que tu me poses la question…Alors que nous sommes encore devant l’entrée de la cour, Armelle me parle. Elle est agressive ce qui n’est pas son genre. Évidemment que j’allais demander qui était ce Roland dont je n’avais jamais entendu parler, mais juste pour info, pas plus. Ma femme connaît probablement des tas de gens que moi je ne connais pas et si elle a leur téléphone, je ne vois pas pourquoi je m’offusquerais.— … Roland est un copain de lycée. Il était dans une autre classe. Je l’ai revu deux ou trois fois chez eux.Je suis étonné de cette réaction. C’est comme si… alors, je la titille un peu :— Ah, c’est ça. Il a été ton petit copain à l’époque. Rassure-toi, il y a prescription. En plus, je ne te connaissais pas.— Tu es bête. Mais non, pas moi !— Maryse alors.— Oui. Bon, ça te va comme cela ! On ne va pas y passer la journée.Il est évident que le sujet la dérange. Je ne comprends pas pourquoi reconnaître que ce Roland aurait été un copain au lycée la met dans cet état.On oublie le sujet. La soirée se passe tranquillement.Le lendemain les ouvriers sont à l’heure et le chantier avance bien. En principe ils finiront la partie privative aujourd’hui et finaliseront le branchement sur la route demain.Même les nouvelles du père de Maryse sont plutôt bonnes. Nos amis annoncent leur retour le surlendemain. Seule ombre au tableau, c’est que nos amis n’arrivent pas à joindre le fameux Roland. Son arrivée est prévue en soirée et cela semble bien embêter le couple.Il faut dire que dans leur maison, ils n’ont pas de fixe et que le portable d’Armelle ne passe pas. Du coup tout passe par le mien. Je reçois les appels et selon le sujet le passe à ma femme ou met le haut-parleur si c’est commun. Je vois bien que l’arrivée de Roland est un souci, d’ailleurs Maryse finit par me poser la question :— Si notre copain se pointe ce soir, cela ne te dérange pas qu’il reste ?Je ne vois pas en quoi cela peut me déranger. En plus, ils sont chez eux et reçoivent qui ils veulent. J’ajoute que finalement je suis curieux de voir le mec qui rend ma femme si nerveuse…Il est 19 h. J’ai bien entendu le bruit d’une moto, mais pas plus. Armelle a l’oreille fine et manifestement sait que Roland a une moto. La rapidité avec laquelle elle se précipite pour l’accueillir ne fait que renforcer mes soupçons. J’attends sur le perron. Je vois à quelques mètres le motard caler son engin, enlever son casque. Armelle le salue. Elle lui tend la main. Ce geste à lui seul augmente mon trouble. On salue un copain de lycée, surtout si on l’a revu chez des amis, par une bise, pas ce geste cérémonieux.Ils bavardent quelques secondes. Armelle me montre du doigt. Il me sourit. Ils avancent. Présentations.— Je suis heureux de faire votre connaissance. Armelle m’a parlé de vous.Quelques banalités. Bonne route. Bel engin. Vous voulez boire un truc… Puis explications sur l’impossibilité de le joindre. On lui a volé son portable, il a tout bloqué, ce qui explique.— Chéri tu me passes ton téléphone, on doit prévenir nos amis de son arrivée.— Oui, tu as raison.Mais c’est moi qui compose le numéro. Et tout en le composant, j’active la fonction enregistrement. C’est une fonction que j’utilise beaucoup. Je travaille beaucoup avec le téléphone et cela me permet de retrouver les traces de mes échanges. Souvent avec mes clients nous échangeons des infos et comme je ne fais pas confiance à ma mémoire, c’est une sécurité.— Roland est arrivé… Oui, je te le passe.L’homme bavarde longuement avec nos amis. Il ne se cache pas. On peut presque suivre ses échanges par ses réponses et ses questions. Et puis il fait quelques pas en tournant le dos. Quelques secondes et il revient en me rendant mon téléphone.— Merci. Maryse m’a dit qu’ils doivent revenir après-demain et que je peux les attendre. Merci de m’accueillir. J’espère ne pas vous déranger.Les banalités sont de retour. Je propose à Armelle de montrer sa chambre à cet homme.— Je vais préparer à manger, montre-lui, toi.Rien que de bien naturel. Je le guide. Il ne connaît pas la maison.Après l’avoir laissé, j’écoute la conversation. Je sais que ce n’est pas bien, mais l’attitude de ma femme m’énerve. Après l’échange de salutations et d’informations, je reconnais le moment où l’homme s’est éloigné.———————-— Jean est à portée ?— Oui.— Éloigne-toi un peu, je veux te parler.— C’est fait, qu’est-ce qu’il y a ?— C’est pour te dire d’être très prudent.— Tu me connais.— Justement.— Oh ça va, je sais me tenir.— Jean n’est évidemment pas au courant de notre relation.— Sans blague !— Arrête de faire le malin. Tu pourrais bien avoir à le payer à notre retour.— Je plaisante.— Donc, profil bas. Et ne va pas chercher à draguer Armelle devant lui. Je ne suis pas certain qu’il apprécierait !— Je ferai attention.———————-Je comprends maintenant la gêne de ma femme. Elle doit être au courant de la liaison entre Roland et sa copine. Et Louis ? Il est cocu. Secret de femmes. Les garces. Quand je pense que Maryse me draguait outrageusement. C’est pas possible, son mari ne doit pas lui suffire. Quant à ce Roland, c’est manifestement un dragueur invétéré. Au point que sa maîtresse lui demande de ne pas attirer mon attention. T’inquiète, ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd et, si j’ai confiance dans mon épouse, je ferai tout de même attention.Sa tenue de motard lui donnait une stature imposante, mais il n’y a pas que le cuir qui le grandissait. Le mec est baraqué. Une armoire à glace, comme on dit. Il pourrait faire de la pub ! Non, réflexion faite, il est trop viril. La pub utilise des minets pour les parfums !En plus il sait se mettre en valeur. La chemise est largement ouverte sur un torse imberbe et bronzé. Le short long, moule des fesses que le regard des femmes doit suivre.Mais il est sympa et on passe une excellente soirée. Très vite le tutoiement est de rigueur. On picole pas mal. Je remarque juste que ma femme s’arrange pour ne jamais rester seule avec lui. Elle doit connaître son goût pour la drague.Chacun rejoint sa chambre.Je suis allongé. Armelle est dans la salle de bain. J’entends le bruit d’un plongeon. Je vais à la fenêtre. Notre chambre, au premier étage, donne sur la piscine. C’est Roland qui pique une tête. Il se lance dans un crawl magnifique, enchaînant les longueurs.— Qu’est-ce que tu regardes ?— Éteins la lumière et viens.La chambre n’a pas de balcon, juste une balustrade. Elle me rejoint. Elle découvre Roland qui nous fait une démonstration de nage, passant du crawl, à la brasse, au dos crawlé.— Dis donc, il est drôlement bien gaulé, ton copain. Je lui susurre à l’oreille. Les filles devaient se bousculer au lycée.— D’abord ce n’est pas mon copain. Ensuite, au lycée il était plutôt du genre chétif. C’est après qu’il s’est lancé dans le culturisme.— Bon, d’accord… C’est une impression ou il est à poil ?Elle ne répond pas. La piscine est éclairée de l’intérieur et on ne peut que voir qu’il ne porte rien.— Regarde, chérie… Tu ne trouves pas qu’il est séduisant. J’aimerais bien être taillé comme lui.Je me presse contre elle. Sa nuisette est si courte que mon sexe qui se dresse est en contact avec son intimité.— Dis donc, c’est lui ou moi qui te faisons cet effet ?— C’est un coup bas. Tu profites de mes confidences pour me déstabiliser.Elle fait allusion à mes expériences homosexuelles avant mon mariage, expériences que j’avais avouées à ma femme. Nous avions, dans un grand élan de sincérité, décidé de tout nous dire d’avant avec la promesse que jamais nous nous cacherions quoi que ce soit.— Je connais un autre moyen pour te déstabiliser. Je pourrais être jalouse que tu bandes pour un homme.Elle me pousse vers l’intérieur. Le lit me reçoit et déjà elle vient me sucer. Elle sait y faire. Ce soir, elle est particulièrement gourmande. Ma queue est son jouet. Elle me gobe, me lèche, me pompe, sans oublier de me masser les bourses ni de pousser un doigt inquisiteur vers mon petit trou. Si j’ai abandonné la compagnie des hommes, Armelle sait pourvoir à certains plaisirs. L’avantage d’avoir avoué que j’avais eu des amants est que mon petit trou est comme le sien, disponible. Il n’est pas rare qu’après l’avoir possédée et fait jouir, elle s’équipe de notre gode-ceinture pour me faire de même. Notre sexualité est parfaite, équilibrée, à l’écoute autant de l’un que de l’autre.Ce soir, la vision de Roland ne l’a manifestement pas laissée indifférente et elle est particulièrement excitée. Je sens qu’elle veut me mener à la conclusion. À en lire des récits, peu de femme aiment recevoir le foutre de leur amant dans la bouche. Armelle, c’est différent. Pour elle, c’est comme une prise de pouvoir. Me pomper jusqu’à ce que j’éjacule est une façon de me dominer… C’est une sensation que je lui donne bien volontiers. D’ailleurs je sens que je viens. Elle aussi. Elle bloque mon gland entre ses lèvres, d’une main me branle alors que le doigt de l’autre me ramone le cul.Je viens. J’ai la vision de ce beau mâle qui va retourner dans sa chambre seul. Je me demande comment les amants font pour se cacher de Louis. Moi, à se place je me poserais la question ! À moi que… le « Notre relation » dont Maryse a parlé, englobe peut être Louis. Mari cocu et content ? Mari candauliste ? Mari voyeur ? Couple qui invite un partenaire ? Roland, ce partenaire ?Ce cri de jouissance qui me libère me fait imaginer Roland à ma place, Maryse à celle d’Armelle et Louis qui…Le visage d’Armelle est la preuve de notre plaisir. Des larmes, de la sueur, de la salive qui font avec mon foutre des coulures infâmes sur son menton. Coulures que je ramasse avec précaution pour lui diriger entre des lèvres entrouvertes.Elle est belle. Je suis un mari comblé. Elle sait ce que j’aime comme moi je sais…Je me redresse. C’est à moi de la faire allonger. C’est moi qui plonge entre ses cuisses. Elle sent bon, le gel de douche a abandonné un parfum de lavande. Mais sa chatte produit une autre odeur. Son désir est bien présent. La coquine mouille. À mon tour de lui donner du plaisir. Moi aussi, je sais ce qu’elle aime. Sa jouissance vient plus vite si je lui tords les tétons dans un mouvement qu’elle m’a appris à ne pas retenir, montrant si besoin était que la douleur de cette caresse très forte lui apportait une touche qui l’excite encore plus.Mais elle veut plus. Elle me pousse sur le sol et vient sur moi. Elle s’empale sur un mandrin qui a retrouvé sa vigueur. Encore un peu souple, mais qui en quelques va-et-vient se durcit pour redevenir un barreau de chair. Elle se déchaîne. Une furie. Elle se caresse un sein, son autre main se glisse entre nous pour tapoter son clitoris.Et toi, Chérie, connais-tu l’infidélité de ta copine ? Complice comme vous l’être, cela me paraît une évidence. Je comprends ta gêne. Tu avais peur que je le devine. Et moi qui pensais à autre chose…C’est à mon tour de vouloir plus. Je me soulève. Entraînant Armelle avec moi, je la pousse vers la fenêtre. Avec un peu de chance, il sera encore là.Il est là. Allongé sur un transat, il regarde son téléphone. La lueur lui éclaire le visage. Il porte des écouteurs. Manifestement il regarde un film, une vidéo. Il ne sait pas qu’on est là. En lui faisant visiter, j’avais précisé que la piscine était hors de vue. Manifestement il l’avait bien intégré. Mais si elle est hors vue de l’extérieur, elle ne l’est pas de notre chambre. Il doit penser que l’on dort.Il regarde un film porno. C’est une évidence. Si une main maintient son smartphone, l’autre tient son sexe, sexe érigé qu’il branle doucement.— Oh, regarde le pauvre.— Jean, non laissons-le !— Mais si, c’est excitant tu ne trouves pas.Je ne lui laisse pas le choix. Déjà je me glisse en elle. Elle ne peut que s’agripper à la balustrade. Je la bourre aussitôt.— Il va nous entendre.Elle proteste, mais le ton de sa voix a changé.— Il a son casque et crois-moi la vidéo l’occupe bien.La conversation s’éteint d’elle-même, laissant la place à une autre, du genre ma queue qui discute avec sa chatte. Ce ne sont pas des paroles, mais un clapotis délicieux et entraînant.Armelle, penchée en avant, en appui sur la balustrade, résistant difficilement à mes poussées, garde la tête relevée. Pas de ce mouvement qui fait cambrer encore plus, mais de celui qui lui permet de voir son copain se branler en regardant un film de cul. Le pauvre en arrivant, il pensait trouver une maîtresse alors que c’est une veuve, la « veuve poignet » qui l’attendait.— Dis donc il est bien équipé, ton copain !Elle ne proteste même pas. Pas de négation pour « le copain », pas de remarque sur la taille du mandrin que Roland astique. Elle est fascinée. C’est du moins l’idée que je me fais de son attitude. C’est la première fois que nous baisons avec un spectacle « en direct ». Il nous est arrivé de le faire devant un écran, mais jamais ainsi.Elle regarde Roland. C’est évident. Quoi que je fasse, sa tête est toujours tournée vers la piscine.Je m’arrête de la bourrer. Je me penche sur elle, la recouvrant de mon corps, lui parlant à l’oreille.— Allez, reconnais-le. Reconnais qu’il a été ton copain à l’époque.— Non, je t’ai dit non.— Menteuse. Pourquoi tu ne veux pas le reconnaître. Je lui ai demandé et lui il m’a dit que oui.C’est faux bien entendu. Ce n’est pas le genre de question que l’on pose à un quasi-inconnu.— Jean, quelle importance… Reviens… C’est pas sympa. Bon, d’accord, j’avoue, c’est vrai… Tu es content…— Eh bien, voilà… Il suffisait de le dire…Je l’embroche d’un coup sec. Le dieu des voyeurs est avec nous, Roland montre des signes que son excitation fait son effet. Alors qu’il « flattait » sa verge, ses mouvements se font plus amples, plus rapides. C’est un exemple qui inspire. Merci à nos hôtes de laisser la piscine et son environnement éclairés, en laissant le soin au programmateur de le couper après 23 h. Il est vrai que nous avons souvent profité de sa fraîcheur les soirs de canicule.Je la bourre. Elle a du mal à retenir ses cris. Je sens sa main qui tout en caressant son clitoris se frotte à mon bâton. C’est super excitant. Et puis j’ai presque l’impression d’entendre un gémissement alors que Roland crache son jus. Il bloque juste les jets par sa main placée en chapeau.Armelle couine. Elle jouit. Son inconscient s’est calé sur son copain. Moi, il ne me reste qu’à les suivre…———————-La maison est silencieuse. Armelle respire calmement à côté de moi. Après une toilette rapide, elle est revenue se coucher. Nous nous sommes souhaité bonne nuit, sans un mot sur ce que nous avons fait. Après tout ce n’était qu’une baise parmi d’autres, surtout en vacances, même si les conditions étaient particulières.Roland aussi doit dormir.Mais moi, j’ai du mal. Je pense à nos amis et Roland. C’est fou ce qu’une simple phrase peut déclencher de réflexions, d’hypothèses. C’est vrai que le côté « secret » de son échange en amplifie la portée.Et puis j’ai une idée. Avec un peu de chance, je pourrais le savoir.Je me lève sans bruit. La chambre de Roland est à l’étage au-dessus, celle de nos amis sur notre palier.Je sais qu’on ne doit pas faire cela. C’est trahir leur confiance. Mais il faut que je sache. Roland est-il l’amant de Maryse et surtout, Louis est-il au courant ? Et s’il est au courant, comment il…Louis est un fondu de photos et de vidéos. Tout est prétexte pour « immortaliser ». Mais c’est un artiste et comme beaucoup, il n’a pas pris soin de sauvegarder ses fichiers et l’année dernière, un « crash » de son disque dur lui a fait perdre la quasi-totalité de ses souvenirs. Je l’ai fortement invité à faire des copies pour éviter ce genre d’incidents. La taille de ses fichiers est telle que le Cloud finirait par lui coûter cher, aussi je lui ai installé un logiciel et un disque dur externe avec des enregistrements automatiques. Parallèlement je lui ai conseillé de classer ses fichiers, pas seulement par date, mais par catégories comme : Famille, Enfants, Vacances, Voyages, etc. Je sais qu’il l’a fait… Et avec un peu de chance, il a laissé le disque dur ici.Bingo. Dans la table de nuit. Mais pas son ordi. Je dois retourner dans ma chambre. Armelle dort. Dans le salon du rez-de-chaussée, je connecte le disque avec mon ordi. Il a bien écouté mes conseils. Tout est bien organisé. Il faudra que je le félicite. Mais non, je ne suis pas censé savoir !Dossier Perso. Merde il est crypté. Une seconde je me dis que j’ai trouvé, mais que je ne saurai pas les détails. Mais pour cela aussi Louis a suivi les conseils que je lui avais donnés pour protéger les dossiers sensibles : banques, comptes, copie de papiers officiels, etc. J’ai le logiciel sur mon ordi. Ne manque que le mot de passe. S’il a suivi mes conseils pour créer un mot de passe facile à retenir et impossible à découvrir je peux…Oui. C’est un bon petit gars. Au moins, il a suivi tous mes conseils et le Dossier perso s’ouvre à moi. Tout est classé par date.D’abord une série de « Nous ». Fichiers qui datent du printemps dernier. Le « Nous », c’est bien eux. Maryse et Louis qui baisent. Il s’est filmé en action. Piscine, voiture, chambre, bord de route. Ils aiment bien pimenter. J’imaginais Maryse assez coquine. Je ne suis pas déçu. La vache, elle a le feu au cul et n’a peur de rien.En dessous un fichier : Armelle bois 15 juillet 2018. Mon cœur bat la chamade. Pourquoi Armelle dans ce dossier « Perso et crypté » ? Juillet 2018. L’année dernière, je me souviens que je n’avais pas pu me libérer à temps et ma femme était partie avant moi chez nos amis pour que je vienne les rejoindre.C’est entre chien et loup, mais il fait assez jour pour que… Maryse, toute souriante, plan large sur elle, robe courte, décolleté profond, moulée comme une pute. J’imagine un scénario un peu différent de ce que j’ai entrevu avant. Mais elle tient une corde à la main. Une corde que le cameraman, Louis probablement, suit lentement et qui est reliée au cou d’une femme. Elle porte une cagoule. La caméra élargit le champ, elle est nue. Nue, mais libre de ses mouvements. Seule la corde la maintient « prisonnière » et encore, le nœud est lâche. Si elle voulait l’enlever, il lui suffirait de la passer par-dessus tête.Maryse réapparaît. Elle est tout près de la femme. Louis se rapproche aussi. La caméra est aux premières loges. D’un silence uniquement rempli par un bruit lointain de circulation, j’entends distinctement :— Voilà, on y est. Tu peux encore reculer. Ce défi ne peut pas t’être imposé, même si Louis et moi le voulons. Tu connais les règles, même si cela ne date que de quelques jours. À chaque instant, tu peux refuser. Tu n’auras aucune punition. Louis et moi, on veillera à ce que les précautions soient respectées. On est bien d’accord ?La femme hoche la tête.— Non, on veut t’entendre. Louis va tout filmer. Personne ne pourra te reconnaître. Mais je veux t’entendre donner ton accord, même si à chaque instant tu peux revenir dessus. Par la voix ou par le geste…Alors ce que j’entends me sidère. C’est la voix d’Armelle. Le masque ne la déforme pas assez pour la rendre anonyme et après toutes ces années de vie commune, j’en connais toutes les inflexions. En plus si j’avais un doute, alors que Maryse, tout sourire dehors avance avec celle que je ne peux que traiter d’esclave étant donné la corde qui les relie, je remarque sur le bras de la femme un tatouage qui fait tout le tour du bras juste en haut du biceps.C’est elle ! C’est bien elle ! La voix d’abord, mais surtout ce tatouage que j’avais découvert en la retrouvant le 16 juillet. Devant mon étonnement elle m’avait dit :— Regarde ce sont des anneaux qui forment une chaîne. C’est beau, n’est-ce pas ? J’ai trouvé ce symbole très fort, comme le lien et l’amour qui nous unissent. Je l’ai fait assez haut, que même en polo ou chemisier, on ne puisse pas le voir. C’est un secret… notre secret…L’intention était magnifique. J’avais d’autant plus apprécié qu’elle était contre les tatouages, ces signes que l’on affiche aux autres.La suite de la vidéo ne peut être contée. En tout cas pas par moi, pas en précision.Juste la voir suivre sa Maîtresse. La regarder passer devant des hommes et des femmes qui suivent des yeux le cortège. Manifestement l’endroit est un lieu où les « partouzeurs, échangistes, voyeurs » se retrouvent.Juste la voir obéir à Maryse qui choisit un homme parmi les spectateurs. Un beau mâle assez jeune. Maryse qui se charge de libérer la verge de l’homme.Juste la voir sucer ce mandrin inconnu. Louis se charge de filmer en gros plan des lèvres maquillées de rouge vif qui semblent émerger de la cagoule. Les lèvres sucent, la langue lèche. Elle veut se saisir du mandrin avec la main, mais on lui refuse.Juste la voir couvrir la bite par la capote que Maryse lui tend.Juste la voir s’appuyer contre un arbre alors que l’homme se place derrière elle et l’enfile d’un grand coup de reins, sur les conseils de cette garce de Maryse qui lui avait dit :— Prenez-la bien. Vous êtes son premier. Nous commençons seulement son dressage.Juste la voir s’accrocher à l’arbre pour ne pas tomber. La corde pend à ses pieds. Elle n’est plus prisonnière, si jamais elle l’a été ! Elle pourrait s’enfuir. Dire non, refuser de la voix ou d’un geste comme lui a rappelé Maryse. Mais non.La voir et l’entendre, car Louis après avoir magnifié le mandrin qui possède, filme maintenant le visage, enfin ce qu’en laisse paraître la cagoule. Les yeux qui chavirent, les paupières qui se ferment, la bouche entrouverte. Mais entendre aussi. Sa respiration forte, rythmée aux poussées de l’homme, ses soupirs, ses cris alors que l’homme jouit et que sa propre jouissance arrive.Et puis une nouvelle fois, Maryse qui lui choisit un autre, un autre qu’elle suce et à qui Maryse accorde le privilège de la prendre par le cul.C’en est trop. C’est trop dur. Sans parler de la récompense de s’être bien conduite ou libérée de sa cagoule, Louis lui propose sa bite et lui jute dans la bouche. Si j’avais encore un doute, il est levé. C’est bien elle qui suce le copain et donc…C’est un jeu. Pas une contrainte. Ma femme s’est glissée dans son rôle de Soumise à ce couple avec délectation. Il suffit de l’entendre parler de cette expérience une fois rentrée chez eux.Salope ! Garce ! Pute ! Chienne !Il n’y a pas de mots assez durs pour exprimer cette infamie. Je suis cocu et d’une façon que je n’avais jamais imaginé. Comment en quinze jours, ce couple de pervers a-t-il réussi à dévoyer mon épouse à ce point. Jamais Armelle n’a montré des envies particulières ! Jamais elle ne m’a demandé ce genre de jeu ! Si elle aime bien le sexe et ne me refuse rien, jamais elle n’a demandé un traitement particulier… Un traitement comme celui que ses amis…Ce n’est pas possible. Ils l’ont droguée. C’est vrai que le lendemain, jour de mon arrivée, elle n’était pas dans son assiette. Reliquat d’une drogue mal éliminée ? Ou, pire, fatiguée et honteuse de ce qu’elle avait fait la veille ?La veille, mais probablement avant. Oui, cela n’était pas apparu spontanément. Maryse avait clairement parlé de leur première fois « filmée » et donc il y en avait eu d’autres. Peut-être qu’un reste de pudeur faisait demander de ne pas être filmée.Alors si c’est le cas, les autres vidéos devaient montrer.Les vidéos suivantes étaient toutes marquées « Roland » avec une date. Roland apparaissait. Évidemment nous, étions partis pour l’Atlantique. Armelle était remplacée par Roland. Lui n’avait pas eu de ces pudeurs de pucelles. Dès la première fois, il apparaissait. Il baisait Maryse. Louis, manifestement, filmait. Et puis au fil des vidéos, Louis participait aussi et je voyais le couple guider Roland, comme certainement il avait guidé ma femme, via un jeu de Dominant/Dominé. L’homme m’avait menti, il m’avait caché être déjà venu. J’ai dû passer pour un con.Alors, horreur dans ce qui ne me concernait plus vraiment, c’est-à-dire un trio où Roland était sollicité et dirigé par le couple, j’ai vu apparaître sur le biceps de l’homme le même tatouage que celui de ma femme.Et j’ai compris. La salope avait parlé d’amour entre nous, mais c’était au contraire la signature de sa dépendance totale à ses amis. Elle était marquée au fer rouge, comme Roland l’était aussi. La chaîne liait Armelle et Roland au couple qui les dominait.Alors à la honte s’est ajoutée la colère. Cocu, mais aussi ridiculisé par sa propre épouse qui avait fait appel à un sentiment noble qui nous liait, enfin c’est ce que je croyais, alors que la réalité était ignoble. Louis et Maryse faisaient tatouer leurs amants pour se les approprier.La suite des vidéos n’est qu’une succession de rencontres entre le couple et la plupart du temps ses deux Soumis. J’ai même reconnu un sous-sol de parking souterrain où Louis avait filmé Roland en train de baiser ma femme sur un capot de voiture.La honte. Je comprends pourquoi cette année j’avais senti une réticence alors que je pouvais prendre mes RTT et donc venir dès le premier jour avec Armelle. J’avais dû les priver de séances que les vacances, la campagne, le bois et ses habitués auraient dû rendre plus que chaudes.La colère me prend. Je monte à l’étage. Je vais confondre la salope, lui montrer qu’on ne me fait pas ce genre de chose, que le cocu sait maintenant, que c’est une traînée, la quitter, divorcer et…Non, d’abord faire une copie de toutes ces infamies. J’aurai ainsi toutes les preuves possibles pour divorcer, et…Je fais les copies. La colère s’atténue. Maintenant, c’est une colère froide qui crie : Vengeance ! Vengeance ! Vengeance !Elle dort. Je la regarde. Elle n’a pas changé, mais je sais maintenant que derrière cette façade d’épouse et de mère se cache une traînée. Elle n’a même pas l’excuse de s’être laissé entraîner plus loin qu’elle ne pensait. À la rigueur, j’aurais pu comprendre pour les quinze jours où j’étais absent. Peut-être que sans la droguer, ils l’ont fait boire. Armelle est très sensible à l’alcool et elle se lâche très vite. Ses amis le savent. Oui, mais ils n’ont pas pu la faire boire tout le temps. À la rigueur pendant les vacances, mais après… Non, je la connais, elle n’est pas saoule.Il fait que je me convaincs qu’elle est comme je l’ai vue. Une salope qui se cachait sous des airs de femme tranquille. C’est un comble, je lui cherche des excuses !Vengeance ! Vengeance ! Vengeance !Sa vengeance à elle sera mon départ. Un départ sans un mot ! Pourquoi pas ! Non, je veux pouvoir lui dire ce que je pense d’elle.Mais pour les autres ? Le couple est parti. Attendre son retour ? Non, trouver quelque chose qui les touche vraiment. Les traiter de salauds, les injurier ne les punira pas. Ils ont montré par leurs actes combien ils n’avaient rien à foutre de moi, alors ce que je pense d’eux… Non, autre chose… Je vais réfléchir !Mais Roland. Lui aussi soumis au couple. Oui, mais « Soumis consentant » et ne se faisant pas prier pour baiser ma femme. Il n’était pas le dernier pour cracher son foutre dans sa gorge, la prendre par ses deux trous, la fouetter sous le regard des autres. Les pires. Ces gens qui « se vengent » sur les autres de leur propre faiblesse. Hein, mon salaud, ça te plaisait de la bourrer alors qu’on te claquait les fesses et bien d’autres choses. Pour toi, j’ai une idée. Au repas nous avons parlé du goût de Louis pour les longues balades et tu m’as dit que tu aimais aussi. Alors, je vais te faire visiter…— C’est beau ! N’est-ce pas. Je suis venu de nombreuses fois, mais je ne m’en lasse pas.On a marché pendant deux heures et a un bon rythme qu’il n’a pas eu de mal à suivre. Petit à petit, on s’est enfoncé dans la campagne et notre récompense est devant nos yeux. Magnifique trou d’eau claire qu’un barrage naturel de cailloux a créé.— C’est vrai.— On se baigne ?Et sans lui laisser le temps de répondre, je me déshabille. Je me mets à poil.Lui aussi, après juste une ou deux secondes de retard.L’eau est glacée. Le trou d’eau permet à peine de se mouiller et il faut s’asseoir pour avoir de l’eau jusqu’au cou, et encore en se penchant en arrière en appui sur les bras. Un long moment, allongé l’un à côté de l’autre nous profitons de l’instant.La nature est bien faite, une énorme pierre offre une surface suffisante pour s’allonger et se laisser sécher par une brise bienvenue. Je m’y installe et Roland me rejoint. Nu, il est encore plus imposant qu’habillé. Plus imposant sous cet angle, qu’hier soir à la piscine. Ses épaules et ses hanches forment un trapèze parfait. Il ne fait pas son âge. Il respire la force et la puissance. Le mâle dans toute sa grandeur. J’ai du mal à imaginer que c’est le même homme que j’ai vu dans certaines vidéos cette nuit. Mais je vois aussi ce tatouage autour de son biceps, la preuve que lui aussi s’est remis corps et âme à un couple dominateur.— Tu es prof de gym, je crois ?— Oui.— Cela ne suffit pas à sculpter un corps comme le tien.Il se tourne vers moi. Il sourit.— Non, je fais beaucoup de culturisme, c’est surtout ça !— Tu dois avoir un sacré succès auprès des femmes.— Je ne me plains pas…— Et aussi auprès des hommes. On dit le milieu du culturisme très hédoniste et presque exclusivement masculin.Je ne termine pas ma phrase, mais l’évocation est évidente. Il n’est pas choqué, juste il attend la suite.Alors je me lance.— Louis m’a parlé.Une lueur dans son regard.— Il m’a parlé de toi avec eux.Là, je sens que je l’interpelle.— Ah ! Pourtant Maryse m’a demandé de ne pas en parler, car tu n’étais pas au courant.— Elle ne sait pas que Louis m’en a parlé. C’est tout récent.— Ah !— Oui, on parlait de nos couples. Je lui disais qu’avec Armelle on était un peu calme dans notre sexualité actuellement. Du coup lui m’a parlé de toi, de ta participation avec eux deux…J’insiste bien sur le « deux » afin qu’il ne pense pas que je puisse être au courant pour Armelle… Je l’ai questionné un peu plus. C’est là qu’il m’a parlé que tu n’étais pas que l’amant de Maryse, mais aussi le sien.Manifestement, il est surpris.— Oui, je comprends ta surprise, mais Louis sait que moi aussi j’ai eu des expériences avec des hommes.Je joue gros. Maryse connaît mes expériences avec des garçons avant de la rencontrer. À l’époque, je me cherchais, comme on dit. Alors, étant donné la complicité du quatuor, j’imagine que c’est une confidence qu’elle a faite.— Ah ! Et récemment ?— Non, pas depuis que je suis marié.Un silence. Je gamberge… Pendant la nuit d’insomnie qui a suivi la découverte des « Souvenirs » que Louis gardait précieusement, j’ai imaginé tous les scénarios possibles. Mais il n’est resté que la vengeance.Roland va être ma première proie…— Il faut dire que je n’ai pas eu l’occasion de côtoyer un beau mec comme toi.— Merci.Le silence devient pesant. Il faut que cela vienne de lui…Il me suffit de revoir par la pensée… Une vision parmi d’autres…Armelle qui gouine sa copine. Ma femme qui extirpe des gémissements de plaisir de Maryse. Une Maryse allongée, cuisses grandes ouvertes et qui appuie sur la tête d’Armelle pour qu’elle la lèche encore mieux. Pendant ce temps le bellâtre à côté de moi qui va s’installer derrière la croupe de ma pute d’épouse. Une croupe de chienne en chaleur que le dard de Roland transperce en arrachant des gémissements étouffés par les cuisses de la salope de copine. Et puis, Louis grand ordonnateur de ce scénario qui filme.Grands plans ! Plans rapprochés. Visage de sa vicieuse de femme qui sourit de contentement. Ah, ils font un sacré couple. Bien propre sur eux en ville, pervers, vicieux, dominateurs, sadiques en privé. Et puis la caméra posée. Louis qui va derrière le bellâtre et qui lui glisse sa grosse queue dans le cul après avoir juste ajouté un doigt de crème. Et le quatuor qui gronde. Les cris qui se synchronisent au rythme du meneur de revues. Louis qui encule avec une violence terrible. Roland qui couine comme une femelle et qui sous la poussée…C’est Roland, celui qui est à côté de moi, qui s’est approché et qui vient de poser une main sur ma cuisse. Je bande. Oui de me rappeler ce que j’ai visionné, ma femme dominée, soumise au bon plaisir de ce couple de prédateurs m’excite. Je devrais avoir honte. Mais que cela m’excite n’excuse pas l’infamie qui m’a été faite…La main s’empare de mon sexe. Elle me branle doucement. L’homme se rapproche. Il est tout près de moi. Sa bouche se pose sur mon torse. Il joue avec mes tétons. Il monte pour un baiser. Je tourne la tête.Non, pas de baiser, on n’accepte pas un baiser d’une pute. Je le repousse. Ma main dirige sa tête. Lentement je le guide vers mon sexe érigé. Je plie les jambes. J’écarte les cuisses. Je fais comme Maryse qui dirigeait ma femme. Moi, c’est le bellâtre, l’athlète que sa stature ne protège pas de son goût profond, au contraire, qui montre sa force pour mieux l’offrir à son amant. Louis, d’habitude… Moi, pour le moment…Il est entre mes cuisses. Je ne vois plus que ses cheveux coupés courts. Je ne vois plus son visage. Il me suce. Il me gobe. Par ces caresses, je me retrouve toutes ces années en arrière où je goûtais à ces plaisirs. À l’époque, j’étais plutôt le passif. C’est moi qui suçais, c’est moi qui me faisais défoncer. Aujourd’hui il n’en est pas question. Ma vengeance ne pourrait pas exister si c’est moi qui étais possédé.Merde, c’est bon ! Le salaud sait y faire. Je l’avais vu sur les vidéos, partageant parfois le dard de Louis avec ma femme dans un concours joyeux de qui le ferait cracher le premier.Il me gobe entièrement. Ses lèvres butent contre mes couilles, sa main les enveloppe, un doigt cherche mon anus. Je vais dire non, mais cela n’est pas crédible. Il me l’enfile et le fait bouger. Je retrouve des sensations comme lorsqu’Armelle me prend avec le gode-ceinture. Cela aussi ses complices doivent le savoir. Je me sens encore plus trahi de l’imaginer.Catastrophe. Je n’ai pas pensé à prendre des capotes. Il y en avait dans la table de nuit du couple, mais je n’ai pas y l’idée ! Reste l’espoir que Roland…— J’n’ai pas de capote sur moi. Et toi ?Il m’a entendu. Il abandonne ma verge gluante…— Non, pas dans mon short. À la maison, mais pas…Un silence où un ange châtré passe au-dessus de nous.— Mais j’ai encore fait des tests il y a quelques jours… En prévision de ma venue… J’étais clean. Mais toi ?— Moi, je n’ai pas fait de test. Pas besoin, ma femme est mon unique partenaire.Le salaud, je le vois sourire de ma remarque. Je peux suivre dans son regard et son sourire que je suis bien un mari crédule. Il sait, lui, que celle que je considère comme une femme fidèle se fait baiser par d’autres que moi. Mais aussi que le quatuor doit veiller à ce qu’ils soient clean, car je n’ai jamais remarqué de capotes dans leurs jeux…— Alors, on n’a pas besoin…Oh que non, dans ces conditions. Au contraire cela me laisse libre de…Je me relève. Je le guide. C’est fou comme cette caricature de Mâle se laisse guider. Louis et sa garce d’épouse en ont fait, comme ma femme, une marionnette prête à se laisser diriger.C’est comme un autel. Ce rocher plat aurait été parfait pour les religions païennes, autel où on sacrifie animaux et humains pour des divinités austères et exigeantes.Moi, je ne fais qu’exécuter ma vengeance. L’offrande n’est pas une vierge ni un adversaire vaincu. Pas question de faire couler le sang pour laver mon honneur. La croupe qui m’est offerte, oui offerte, car Roland s’est bien volontiers placé pour me la proposer, n’a rien à envier à celle d’une femelle. Les fesses sont fermes, bronzées. Les hanches étroites, de celles qu’une femme n’ayant pas enfanté peut montrer.Il est vrai qu’à la place des lèvres plus ou moins charnues, plus ou moins bombées et proéminentes, on voit les bourses et une tige qui pend. Mais cela n’enlève rien à ce qui m’intéresse. Le petit trou est sombre, mais lisse. Les plis de la corolle semblent s’aligner pour en montrer le centre.Mon sexe est gluant. L’homme y a abandonné beaucoup de salive devinant ce qui allait se produire. Je me guide par deux doigts pour ne pas perturber l’harmonie de la couche brillante.Le gland appuie. La porte s’ouvre et déjà le sphincter moule ce qui le pénètre. Je voulais l’enfiler d’un coup, comme on baise une pute, une chienne, un soumis, comme je l’ai vu faire par Louis qui ne se privait pas de le bourrer sans égard, sachant pertinemment que ce traitement plaisait à son soumis ou sa soumise… ma femme…Mais je ne le fais pas. Je regarde. Je profite. Je vois son muscle qui m’étreint, qui se moule dans le sillon séparant gland et hampe, s’élargir pour s’adapter à ce qui avance jusque ce que mon ventre touche les fesses.— Tu es gros et très dur. C’est bon, dit la femelle en bougeant son cul comme le font les femmes prises en levrette.Oui, je sais. La nature m’a gâté. Mon sexe est de bonne taille et surtout mes érections sont toujours très fermes. Pas comme Louis qui, s’il est taillé normal, semble avoir des érections plus « souples ». Comment a-t-elle été attirée par lui ? Je dis par lui, car dans les vidéos, toi Roland, on te voit apparaître plus tard, après les vacances de l’année dernière. Vacances où… La domination n’est apparue qu’au fil des vidéos. Ce n’est manifestement pas la première fois que ma salope de femme me trompait avec Louis, mais peut-être la première fois où je peux voir son emprise sur elle. Justement il y a un an, les vacances de l’année dernière…Je suis gros et je t’encule. C’est ma vengeance, enfin une partie. J’attendrai le bon moment pour te dire que c’est le mari qui t’enfile. Mais en y réfléchissant, peut-être que tu n’en garderas qu’un bon souvenir alors que si… plus tard.Je m’active. En toute conscience, je dois reconnaître que ce n’est pas désagréable. Il est ouvert, mais pas trop. Son fondement n’est pas dilaté comme peut l’être ceux ou celles qui cherchent la performance.Je le baise. Maintenant je ne me retiens plus. Mieux chaque fois que je me retire, juste avant de replonger je le claque sur les deux fesses. Il gémit. Je m’accroche à ses hanches pour mieux l’enfiler profond. Putain que c’est bon ! Ses fesses… ses gémissements… sa voix est différente, plus aiguë… mais je me retire:Pas besoin de répéter. Il est face à moi. Je saisis ses deux chevilles pour les soulever comme on soulève les jambes d’une femme pour l’ouvrir à notre désir. Mon sexe trouve le chemin tout seul. Cette fois-ci, c’est d’une poussée que je le possède. Je vois son visage. Je le domine, moi le mari, moi le cocu.Il bande. Son sexe paraît petit dans sa main, mais c’est une impression. Des mains qui doivent avoir l’habitude de soulever de la fonte, des battoirs dont les veines en soulignent la force.Il se branle. Je l’enfile. Mes couilles se balancent et claquent ses fesses. Je connais la puissance de ce contact, autant pour l’avoir subi avec des hommes que de le faire avec Arlette lorsque je la baise ainsi.Il jouit. Son foutre jaillit et inonde son torse, puis les jets suivants tracent des coulures jusqu’à son pubis. Moi, mon plaisir est différent. Son propre foutre est une déjà une trace de ma vengeance. La suite arrive. Je suis résistant et ce n’est pas la moindre de mes qualités. Voilà une raison qui me fait furieux de l’infidélité de ma femme. Je pensais la satisfaire totalement. Ce que je ne savais pas, c’est que d’autres lui proposaient des jeux différents.J’y mets toute ma puissance. Le corps de la pute bouge sous mes assauts. Elle couine. Je sens que je viens.Je quitte la chaleur du cul brûlant. Je libère les jambes. Je fais les deux pas qui me font contourner Roland.C’est ma bite que je porte au bord de ses lèvres. Des lèvres qu’il entrouvre et où je glisse mon gland. Je me branle. Je le regarde dans les yeux. Oui, je vais te cracher dans la bouche. Tu vas recevoir le foutre du mari de ta maîtresse. Je sais que cela t’est déjà arrivé et que tu ne rechignes pas, mais moi lorsque je te dirai plus tard pourquoi, tu comprendras la force de ma vengeance.Je jouis. Il accepte mon cadeau. Aucune goutte n’est perdue.Je le libère. Mais avec mes doigts, je récupère le foutre sur son corps et lui donne en guise de dessert.Je t’ai baisé. Je t’humilie. Quel dommage que personne ne puisse te voir ainsi, petite pute. Tu rebandes déjà. Tu me montres que tu aimerais que je te suce à mon tour. Et puis quoi encore, que je te laisse m’enculer ?— On n’a pas le temps. Je dois discuter avec le chef de chantier.Belle excuse. J’ai d’autres choses sur le feu. L’eau qui coule à côté de nous vient de me donner une idée. Géniale…À suivre