Avril. Jeudi soir, 23 heures. — Chéri, ne bouge plus.— Pourquoi ?— Tu vas me dire si tu sens quelque chose quand je serre mes muscles.— Vas-y.— Alors ?— Je sens vaguement que tu me presses le gland.— C’est tout ?— C’est très agréable.— Punaise, j’ai des progrès à faire. Si j’avais une chatte musclée, je pourrais te masturber avec mon vagin. Ça te plairait si j’arrivais à te tire-bouchonner la zigounette ?— Quel est l’homme qui refuserait une telle proposition ?— Je peux me muscler à deux conditions.— Oui ?— Premièrement, tu vas m’offrir ce dont j’ai besoin.— Quoi ?— Des boules de geisha et un œuf vaginal.— Un œuf vaginal ?— Oui, un œuf percé d’un petit trou. Je t’expliquerai.— Je t’achète tout ça demain. Et l’autre condition ?— Tu m’emmènes avec toi lors de ton prochain voyage à New York.— Je veux bien mais je te préviens que je travaille du matin au soir.— Je m’en fous. Tu te rends compte tout ce qu’il y a à faire là -bas ? Et puis le soir tu seras avec moi.— D’accord !— Alors, marché conclu. Si tu savais comme je suis contente. Huit jours à traîner dans New York. Embrasse-moi et fais-moi bien l’amour, mon gros loup, j’ai envie de toi… Oh, oui, comme ça, c’est bon… garde le rythme et surtout ne jouis pas tout de suite.— Karine, je t’aime.— Tu veux que je remonte un peu mes jambes ?— Oui, j’adore, je te sens mieux.— Alors, la totale. Je vais me caller les jambes sur tes épaules, question pénétration c’est le top.— J’aime cogner sur le fond de ton vagin. Comme ça…— Ouhhh… Ne me donne pas de coups de boutoir, tu sais que je n’aime pas ça.— Excuse-moi.— Tu te calles au fond et tu danses en frottant ton pubis sur ma vulve, c’est ça que j’aime.— Comme ça ?— Oui, continue… Tu me masses le clito, c’est génial… Je ne vais pas être longue… Moi aussi, je t’aime…Le lendemain, vendredi 19 heures. — Karine, qu’as-tu prévu pour dîner, ce soir ?— Pas grand-chose, je ferai des courses demain.— J’ai retenu une table dans ton restau préféré. Un plateau de fruits de mer, ça te va ?— Super ! En quel honneur ce dîner en amoureux ?— Pour ce que tu m’as annoncé hier.Je m’approche de mon mari pour lui faire un petit bisou de remerciement et je lui glisse dans l’oreille :— Tu m’as acheté mes trucs ?— Non, mais on va s’arrêter dans un sex-shop en y allant.— D’accord.Je dois me faire belle. Question de principe. Toute femme se doit de faire honneur à son homme, d’attirer le regard concupiscent des autres mâles présents et de leur faire se demander :— Pourquoi je traîne un cageot, alors qu’il existe des filles pareilles ?Alors, j’essaye. Je me dépêche.Je sors de la salle de bain toute pimpante, séchée, cheveux savamment ébouriffés, maquillée, parfumée.— Chéri, comment me trouves-tu ? (la question piège, je vous l’ai déjà expliqué)— Bandante, déclare-t-il en m’embrassant et en me mettant direct la main au panier.Remontant ma petite robe, il examine mes dessous et parait heureux de voir que je porte ce qu’il aime : bas autofixants et petite culotte en dentelle (surtout pas de collant ! Il déteste.).Acte 1 : Pigalle, samedi soir.Nous traversons Pigalle, un monde fou. Impossible de se garer.— Chérie, il y a une solution, c’est que je te dépose, mais tu ne vas jamais oser rentrer seule dans un sex-shop, me déclare-t-il d’un ton condescendant.— Tu ne m’en crois pas capable ? m’exclamé-je vexée.— Pour faire du shopping et acheter des fringues tu es très forte, mais pour choisir des boules de geisha… tu es bien trop timide, ajoute-t-il d’un sourire narquois.Mais il me prend pour une nunuche !— Arrête-toi, je descends. Reprends-moi dans dix minutes, déclaré-je piquée au vif.Remontée à bloc, je sors en claquant la portière.Mon cher mari, tu as tout faux. Je suis un peu introvertie, c’est vrai, c’est mon caractère, mais cela n’a rien à voir avec de la timidité. Tu devrais te souvenir que mon grand jeu avant de te connaître c’était d’allumer les mecs dans les soirées. Tu parles d’une timide ! Tu vas voir ce que je te réserve ce soir. J’ai une folle envie de m’amuser à tes dépens.Donc, pour brosser le tableau, en tenue très glamour, maquillée, embijoutée, parfumée, je pousse le rideau de la boutique. Atmosphère feutrée. Je jette un coup d’œil circulaire. Pas une seule femme ! Que des hommes qui farfouillent dans les rayons de DVD pornos et qui me zieutent en se demandant ce que je vais bien pouvoir acheter. Une nana seule dans un endroit pareil, ce ne peut être qu’une super salope.À la caisse trône un petit asiatique. Normal, ces gadgets doivent venir du fin fond de la Chine, réalisé-je. Comme je n’ai guère de temps, je m’adresse direct à l’homme aux yeux bridés.— Bonsoir Monsieur. Vous avez des boules de geisha ?Le mec n’esquisse pas le moindre sourire et répond très professionnellement :— Bien sûr, plusieurs sortes. Venez, je vais vous montrer.Je le suis vers le rayon des sexy-toys avec l’impression de jouer un rôle dans une pièce de théâtre. Tous les clients me regardent en coin et du coup pour ne pas les décevoir, je marche en balançant les hanches et en dandinant du croupion.Quelques minutes plus tard, je ressors du magasin, contente de moi, avec un grand sourire aux lèvres. Pierre m’attend en double file.— Tu en as mis du temps, constate-t-il en m’ouvrant galamment la portière.— Je n’ai pas trouvé l’œuf dont j’ai besoin, mais pour les boules il y avait plusieurs modèles et j’ai demandé toutes les explications voulues. Finalement, j’ai acheté les plus chères, le dernier modèle en silicone et ultra-silencieuses, des vrais bijoux.— Montre-les-moi.— Impossible. Je les ai mises.— Dans la boutique ? s’étrangle-t-il.— Oui. À la caisse après avoir payé.— Tu me racontes une salade, ce n’est pas possible, proteste-t-il, pas devant tous les clients !— Rassure-toi, je n’ai pas montré mes fesses, j’ai juste soulevé un coin de ma jupe pour passer ma main dans ma petite culotte.Faux, bien sûr. Il y avait une cabine d’essayage pour la lingerie coquine et j’ai utilisé ma salive…Pierre, décontenancé, me regarde d’un drôle d’air. J’ajoute un petit commentaire pour enfoncer le clou :— C’est rentré tout seul tellement j’étais excitée.Très contente de ce premier acte, je referme la portière.— Alors quel effet ça te fait ? s’enquiert-il en démarrant.— Bizarre. L’impression d’avoir un méga tampon. Où m’emmènes-tu dîner ?Acte 2 : Dans un restaurant branché du quartier latin, bondé, attablés devant un plateau de fruits de mer et une bouteille de sancerre blanc.L’idée m’est venue dans la boutique, en me souvenant d’une scène culte d’un vieux film « Quand Harry rencontre Sally », où Meg Ryan…Dès l’attaque des bigorneaux, je me trémousse sur la chaise en poussant de temps à autre un petit soupir suggestif, les yeux mi-clos comme sous l’effet d’une montée de plaisir.— Karine, tu ne te sens pas bien ? s’inquiète-t-il.— Les boules me travaillent, expliqué-je en excuse. Tu ne vas pas peiner à me faire jouir quand on va rentrer, mon amour.Totalement faux, bien sûr. Toutes celles qui ont essayé d’en porter le savent. Assise sans bouger, les boules se font complètement oublier. Mon époux me rend un sourire complice. Il est tout heureux de la chaude soirée qui s’annonce. Il me fait du pied sous la table, me dévore des yeux. Je lui retourne des regards langoureux.— Sais-tu, chéri, que les huîtres sont aphrodisiaques ? Si tu veux, je t’échange les miennes contre ton crabe, tu vas en avoir besoin… Non ? Tu ne veux pas ? Tant pis ! Ressers-moi un peu de sancerre, s’il te plaît.Nouveaux soupirs plus rapprochés et de plus en plus intenses en me mordant la lèvre. Mon chéri commence à être inquiet— Karine, tu es sûre que ça va ? me demande-t-il en me voyant me dandiner sur ma chaise.— C’est dingue l’effet que me font ces boules, chéri.Lui faisant signe d’approcher comme si j’avais une confidence à lui faire, je lui glisse dans le creux de l’oreille.— Chéri, j’ai commencé ma gym sexuelle hier matin.— Ah ? Tu as fait ça quand ?— Dans le bus… et puis à la banque entre deux clients… et puis en grignotant à l’heure du déjeuner… tout le temps, quoi !— Mais… tu fais quoi exactement ?— Ne fais pas cette tête, cela ne se voit pas. Je contracte mes muscles pelviens, ceux qui servent à se retenir quand on fait pipi. J’ai commencé par 25, j’en suis à 50 et dans deux-trois jours, j’en serai à 100… Et je les maintiens plusieurs secondes, ajouté-je fièrement.Je replonge dans mon assiette pour pousser quelques instants plus tard un gloussement de plaisir audible à deux tables à la ronde.— Karine, s’il te plaît, me tance mon cher époux qui commence à être gêné.— C’est dingue, ces boules, chéri. Ma culotte est trempée. À cette allure, je vais tacher ma robe. Tu crois que je peux la relever et m’asseoir direct sur la chaise ?— ??? (Mon cher époux commence à être sérieusement déstabilisé)— Oh, et puis si nos voisins voient mes bas et mes cuisses, quelle importance ? conclue-je en me relevant et en remontant ma robe pour me rasseoir les fesses à même la chaise.Je continue de décortiquer mon crabe comme si de rien n’était (pas question d’en perdre une miette) et arrivée au bout de la dernière pince…— Chéri, je m’exerce aussi à faire jouer mes muscles à toute allure…— Ah ?— Tu verras dans quelques jours. Tu t’activeras dans un vagin tonique, bien serré, que tu peineras à écarter et qui va te papillonner la zigounette.— Tu es en train de me faire bander, chérie.— Pour la suite de mes exercices, il faut absolument que tu me trouves mon œuf.— Oui, je sais mais à quoi il va te servir ?— Je vais me l’enfiler bien sûr… pour apprendre à faire jouer mes muscles séparément.— Oui, mais que… Comment ?— Je vais m’exercer à le faire bouger dans tous les sens dans mon vagin. Monter, descendre de plus en plus vite… Tu vois le truc ? C’est indispensable si je veux pouvoir te branler en vague de la racine jusqu’au bout du gland.— Et le trou dans l’œuf il sert à quoi ?— Tu es lourd ! Il faut tout t’expliquer. C’est pour attacher un poids. Il y a des femmes qui arrivent à soulever jusqu’à 5 kg ! Tu te rends compte des muscles ! Quand j’en serai là , je serai capable de te la couper à la racine, ajouté-je avec un éclat de rire qui se transforme en un nouveau feulement suggestif en fermant les yeux avec un air extasié.Nos voisins commencent à se retourner et mon chéri qui était déjà au paradis retombe dans l’angoisse.— Ne t’inquiète pas, mon amour. Ça va très, très bien, si tu vois ce que je veux dire, avoué-je avec un grand sourire heureux. J’ai une folle envie de faire l’amour. Si nous allions dans les toilettes ?Pierre me regarde avec effarement. Je me déchausse et j’envoie un pied baladeur sous la table presser son entrejambe.— Dis donc, c’est vrai que tu bandes ! Tu es un hypocrite, tu en as autant envie que moi, clamé-je tout haut d’un ton fâché.— Karine, arrête ton cirque, on nous regarde.— Chéri, pourquoi tu ne veux pas ? Qu’est-ce qu’on en a à foutre que tout le restaurant sache que l’on baise dans les toilettes ?— Karine, tu as trop bu, tiens-toi bien.— Bon ! Si on ne peut pas s’amuser, je vais faire un peu de gym juste pour voir ce que ça fait avec les boules… ne t’inquiète pas, cela ne se remarque pas, tu vois, je contracte mes muscles… 10… 20… oh, la vache, cela me fait un effet ! (Je me dandine sur ma chaise)… 30… 40… Oh, punaise… Chéri, je crois que je vais jouir.Panique dans les yeux de mon cher époux qui sait que je ne peux m’empêcher de baisser le son à chaque orgasme.— Karine, retiens-toi, je t’en prie. Tout le monde nous regarde.— Je ne peux pas… Aaah !!!… Aaaaah !!!…Je me cambre sur ma chaise, la tête en arrière, la bouche ouverte, les yeux dans le vague…— Aaaaahhh !… Parfait !Autour de nous, les conversations se sont tues, tous les clients ont les yeux braqués sur moi, certains se lèvent pour mieux m’apercevoir. Pierre est livide. Je reste quelques secondes avec l’air hébété puis je replonge dans mon assiette comme si de rien n’était.— Ah, punaise, c’était fort, expliqué-je, à mon cher époux avec un sourire béat. Chéri, ces boules sont géniales, je sens que je peux repartir dans pas longtemps.Mon mari, affolé, répond ce que j’avais prévu.— Va vite les enlever aux toilettes, m’ordonne-t-il.— Tu as raison, dis-je en me levant et en traversant le restau suivie du regard comme une bête curieuse par la totalité de la salle.Quelques instants plus tard, je ressors toute souriante et je me rassieds avec un grand sourire en lui tendant les deux boules au-dessus de son assiette.— Chéri, tiens, tu voulais les voir.— Karine… tu es complètement pétée, grince-t-il en enfouissant les boules dans sa poche.— Attends, ma petite culotte était tellement mouillée que je ne l’ai pas remise, tiens, prends-la aussi, ajouté-je en dépliant devant son nez une chose trempée à tordre vu que je viens d’en passer l’entrejambe sous l’eau au lavabo des WC.Inutile de vous dire que je fais le spectacle. Un vrai scandale ! Autour de nous les conversations se sont tues, les femmes sont offusquées, les hommes franchement amusés. Un serveur s’approche l’air pas commode du tout.Pierre rouge de honte, se lève et annonce :— Karine, on s’en va, je vais payer à la caisse.Acte 3  : L’ascenseur.L’atmosphère est lourde. Parking de l’immeuble, ascenseur. Il est temps de changer le climat. Alors que la cabine démarre, je le regarde droit dans les yeux avec un sourire triomphant.— Alors, mon chéri, suis-je si timide que ça ?— Karine, tu… tu simulais ? réalise-t-il furieux, puis en éclatant de rire.— Tu as déjà vu une femme qui arrive à jouir toute seule sans rien faire ?— J’ai vraiment été con !— Tu n’as pas été le seul, si cela peut te consoler.— J’y ai cru parce que j’ai marché à fond dans ton histoire de gym sexuelle.— Chéri, ce n’est pas du pipeau, je vais réellement me muscler la chatte… pour toi, embrasse-moi… pour te faire encore mieux l’amour… Non, pas ici, pas dans l’ascenseur !Mes protestations de pure forme restent vaines, il baisse son pantalon, libère son sexe, remonte ma robe alors qu’arrivée à l’étage la cabine stoppe et que la lumière s’éteint.— Une femme sans culotte se prend n’importe où, grommelle-t-il dans le noir en glissant son sexe le long de ma fente.— Dis donc, tu as gagné une taille ! Ce sont les huîtres ?— J’ai bandé toute la soirée en rêvant d’être une de tes boules de geisha.— Tu es grave. Agrippe-moi les fesses.Je m’accroche à son cou et en le ceinturant des deux jambes.— Attention, j’ai trouvé le chemin…— Doucement… rentre tout doucement… j’adore…— Han !— Aaahhhh ! Salaud ! J’avais dis doucement.— J’en avais trop envie ! Han !— Aahhh !Oh, punaise, c’est bon aussi comme ça, à la hussarde…J’ai l’impression que la cabine saute avec nous…— Ooohh… Karine… Ma Karine… Je t’aime… Merde !La lumière vient de se rallumer et la cabine commence à redescendre.Panique et poussée d’adrénaline.— Rhabille-toi, remonte ton pantalon. Vite !Je l’aide tant bien que mal. Un bout de son sexe tout dressé dépasse de l’élastique du slip. Pas grave, le pantalon par-dessus pour cacher le truc… La ceinture, vite… la boucle… Trop tard. La cabine stoppe au rez-de-chaussée, la porte s’ouvre.— Bonsoir. (avec un grand sourire crispé)— Bonsoir, répondent en chœur nos voisins du dessous.Pierre galamment me laisse sortir la première et leur tient la porte. Punaise, il a un bout de chemise qui sort de sa braguette ! Nos voisins, comme si de rien n’était, s’engouffrent dans l’ascenseur qui remonte aussitôt. Nous pouffons de rire. Je le regarde d’un œil interrogateur pour la suite des événements.— Viens dans l’escalier, me chuchote Pierre.— On ne serait pas mieux dans notre lit ?— Non, dans l’escalier sur le palier du premier.— Comme quand tu raccompagnais ta petite copine chez ses parents ?— Exactement, dit-il en s’asseyant sur la dernière marche. Viens sur moi.— Dis plutôt : viens t’empaler sur mon énorme bite, je te connais, c’est ce que tu penses, non ? Si je te tournais le dos, pour changer ? C’est pratique d’être sans culotte. Je n’ai qu’à écarter les jambes et ça rentre tout seul…— Tu n’en mettras jamais plus pour sortir le soir.— Tu vois comme je descends lentement sur ta grosse queue ? Prends-en de la graine. Tu ne sais pas te faire apprécier. Toi, tout de suite c’est je te la mets à donf, je t’ouvre en deux, je te défonce la moule, je te bourre la chatte à t’en décoller la rétine…— Karine, arrête de dire des bêtises et bouge. Moi je ne peux rien faire, dit-il en me tenant par les hanches.— Ce n’est pas mal, comme position. Je te sens vachement bien… On devrait faire comme ça plus souvent.— Vas-y, bouge ! Et tais-toi. Si on fait trop de bruit, on va réveiller tout le palier.J’entame une petite danse du ventre sur un rythme lent.— Oui, Karine, comme ça, c’est génial.— Pour toi. Moi, mon clito crie famine. Je vais me caresser en même temps, cela ne te dérange pas ?— Fais-le vite, car à ce rythme je ne vais pas tenir longtemps.Je glisse ma main dans mon entrejambe pour me masser le clito entre deux doigts.— Chéri, attends un peu… moi d’abord.— Je ne garantis rien, répond-t-il en soulevant son pubis synchrone avec mes ondulations.Punaise, c’est bien aussi quand c’est moi qui dirige… Je choisis le bon rythme…— Oh, Chéri… je… je viens… Aahhhh.— Oh, Karine…