Hélène 11 : La machine , première partieUne autre séance !J’avais demandé une autre séance, mon vu allait être réalisé.Hier vendredi, mon chéri m’avait montré le carton d’invitation à une « party »Cette nuit, j’ai mal dormi, surexcitée.Ce samedi, j’ai fermé ma boutique un peu plus tôt, j’ai fait une petite sieste. Puis Pierre m’a préparée.Je suis nue, propre de toute part, assise, devant ma coiffeuse. Mon seigneur brosse mes cheveux, les tire en arrière, et les divise en trois parties, qu’il entrelace en une longue natte, puis il la remonte en chignon pour dégager ma nuque et mes épaules. Pas de maquillage. Sans un mot, il me relève et me passe mon corset fétiche, celui de ma performance. Il boucle ma taille en me serrant modérément, juste assez pour me cambrer. Je m’appuie sur le dossier de mon fauteuil, il se met à mes genoux, je tends une jambe, il fait glisser un de mes cervinhos sur mon mollet, puis le lisse sur ma cuisse. Il fixe mes jarretelles. Je sens son souffle sur mon vison, qui a repoussé. Il passe à l’autre jambe.Il s’agenouille et me chausse de mes talons, Je lui donne deux boucles d’oreilles à pendentifs, et il les accroche à mes anneaux intimes.Il se redresse et me fait tourner sur moi-même, il ne semble pas satisfait. D’une main douce il replace mes deux seins dans le balconnet du corsetJ’adore ce rituel dont je suis la reine. Il me lâche, je me colle à lui, je l’embrasse, ou plutôt je lui roule un patin d’enfer. Nous restons joints par les lèvres. Nous nous séparons, il me passe mon collier, et accroche ma laisse. L’Evoque vole à travers la nuit jusqu’au portail d’une vaste propriété.Pierre laisse glisser le 4X4 jusqu’au poteau supportant le portier automatique. Il présente le carton d’invitation informatisé, au lecteur qui actionne le portail.Le tout-terrain s’engage dans une allée gravillonnée.Hélène grelotte, mais pas de froid. Elle se retourne et voit les battants se refermer. Une pensée la traverse « Voilà, c’est parti, pas de demi-tour possible, je suis en route pour l’enfer ou le paradis ».A sa gauche, son seigneur est impassible, son visage est fermé, tendu.La voiture se gare devant le perron de cette grande maison illuminée dans la nuit.La main un peu tremblante de la belle soumise se pose sur la cuisse de son amant. Celui-ci se retourne vers elle, un léger sourire éclaire son visage.– Tu trembles, Chérie, tu as froid.– Oui, non, j’ai un peu peur.– Tu es belle mon amour, tu sais.– Embrasse-moi.Leurs bouches se soudent, leurs langues se nouent. Le temps s’arrête.Puis ils se séparent. Ils mettent leurs masques, ornés, pour elle, d’une légère plume rouge, et pour lui, d’un nez crochu démesuré.Il prend ses mains et les glisse dans son dos, il verrouille les menottes.La belle attend que son amant lui ouvre la portière. Galamment, il la soutient pour sortir. Elle est enveloppée d’une grande cape de soie lourde. Au moment où elle descend, le vêtement s’entrebâille dévoilant sa presque nudité. Il attrape la laisse. La bride n’est pas attachée à son collier de soumise, elle disparait entre les plis de son manteau.Ils gravissent le perron et passent ensemble le sas d’entrée.Ils sont accueillis par une hôtesse et un steward, vêtus à l’identique d’un pantalon et d’une veste noire, avec un col officier rouge pour les identifier, Des petites lunettes noires façon Matrix, cachent leurs yeux. De même, leurs mains sont gantées de cuir.– Bienvenue, Madame. Bienvenue, Monsieur, voulez-vous nous confier vos sacs. Nous vous prions de laisser ici vos portables, ou tout équipement de prise de vue.Pierre laisse son manteau. Il dénoue le cordon autour du cou de sa soumise, Hélène respire un bon coup et ondule. Le tissu glisse sur ses épaules nues, rattrapé au vol par le steward. Ses mains menottées dans son dos la cambrent, mettant en valeur l’abondance de sa poitrine. Entre ses cuisses, des pendentifs accrochent la lumière.Elle se sent belle, provocante dans ses formes opulentes. Menée par le lien croché sur les anneaux de ses grandes lèvres, elle suit son seigneur si cruel et s’avance dans un grand hall.Autour d’eux, une vingtaine de participants se promènent : des hommes sobrement habillés de noir, comme son amant, des femmes dans toutes les tenues, robes longues, façon histoire d’O, en dessous, jupes courtes, corsets, déguisements d’écolières, mais toujours les seins, les fesses, ou le sexe accessibles. Tout ce petit monde est masqué.Visiblement, pas de jeunes filles, uniquement des femmes à partir de la trentaine, en allant jusqu’à des matures, on voit aussi quelques hommes tenus enchainés par des maitresses.L’assemblée est traversée de serveurs, disposant sur les dessertes des plateaux de petits fours, et de coupes de champagne.Récit d’HélèneUne longue silhouette féminine, de noir vêtue, avec un masque décoré de brillants rouges ondule vers nous.– Bonjour Pierre.– Bonjour Béatrice, comment vas-tu.– Bien, puis se tournant vers moi, C’est ta soumise.– Mieux, Hélène est mon amante chérie. Répond mon seigneur, en serrant mes mains liées dans mon dos.– Vous avez de la chance Madame. Et en plus vous êtes superbe, et délicieusement pulpeuse. J’aimerai vous recevoir, dans un cercle plus intime.– .– Pierre, n’oublie pas ma proposition, je la ferai souffrir divinement. Fait-elle avant de s’éloigner.– Tu la connais ? Fais-je en lui broyant les doigts– Ça me semble évident.– Comment a-t-elle fait pour te reconnaitre.– Je suis inoubliable.– Vantard.Shlac .Une claque sur la fesse me rappelle le respect que je dois au seigneur que je me suis librement choisie. Des sanglots étouffés nous attirent vers une pièce dont la porte est ouverte à deux battants.Une forte jeune femme est suspendue, les poignets écartés sur une barre accrochée à un palan. De même, ses jambes sont maintenues disjointes par un appareillage comparable.Malgré sa corpulence, son corps reste harmonieux, ses attaches, chevilles et genoux sont fines, ses cuisses pleines ne sont pas marquées par la cellulite.Ces fesses sont imposantes, mais rondes, bien formées et lisses, elles ne sont pas envahies par la graisse.Son ventre un peu fort met en valeur sa taille bien marquée. Elle est dotée d’une très belle poitrine en proportion avec son cul. Ses seins sont présentés dans un bustier balconnet qui les exposent et leur éviter de balloter.C’est d’ailleurs son seul vêtement, avec une paire de talons.Une abondante chevelure rousse, rassemblée par une pince lui balaie le dos au rythme de ses soubresauts. Bref, ce qu’on appelle une belle grosse. Je m’approche, mon maitre lâche ma laisse.Tout à l’heure, j’ai trébuché, Pierre m’a retenue de justesse. Il a, alors, délié mes menottes pour que je puisse me rattraper. Mais je garde mes mains dans le dos.Sentant notre présence, le bourreau s’arrête et se retourne.Je contourne le couple, et je peux la voir de face. Elle doit avoir un beau visage, mais des mèches échappées de sa coiffure cache une partie de ses traits. Sa bouche carminée est forcée par un mors, son rimmel a coulé, laissant des trainées grisâtres.Elle laisse échapper un borborygme dans lequel je crois reconnaitre le mot soif.Sur une desserte, ont été déposées des verres de champagne. Je libère ses mâchoires. Je porte une flute à ses lèvres. Est-ce dû à ma maladresse, elle s’étouffe et tousse.Je pivote vers mon seigneur, et je lui emprunte sa pochette jaune, pour essuyer la commissure de la pauvre victime, j’en profite pour nettoyer le maquillage souillé.Je me saisis d’une autre coupe, je relève mon masque, j’adresse un sourire à mon amant qui acquiesce, et je rempli mes joues du breuvage. J’embrasse la jeune femme et je déverse le liquide dans son gosier.Nous nous désunissons.– Encore, fait-elle.Je l’abreuve encore deux fois. Elle profite de la dernière embrassade pour me pénétrer de sa langue et m’offrir un délicat baiser lesbien.Nous fixons notre regard dans les yeux de l’autre.– Hélène…– Marianne– Ces deux-là ont l’air de bien s’aimer. Vous voulez attacher votre femme à la mienne.La vulgarité de cet homme me choque, mais la belle soumise me tente. D’un clignement des paupières, j’envoie mon accord à mon sultan. Il me lie face à cette beauté plantureuse. L’autre s’approche de moi avec un bâillon. Je lance un regard désespéré à mon chéri.– Non, je veux l’entendre. Fait Pierre en l’arrêtant.– Bonne idée, elles vont chanter ensemble.– Limite douze coups. Décide mon bourreau adoré.– Petit joueur, ma grosse pute peut en encaisser beaucoup plus. Lui renvoie l’Autre.D’un seul coup, je déteste ce type, sa cruauté stupide, et sa grossièreté.Et pourtant je me livre à lui pour le plaisir de mon roi.– On échange ? Propose mon maitre.Les deux bourreaux inversent leurs places, je profite de cette courte pause pour rouler un patin d’enfer à ma compagne d’infortune.Puis la sarabande commence.Mon bourreau ne dispose que de douze coups. Il frappe avec méthode, voir même avec réflexion, entre chaque cinglée. Il ajuste chaque fouettée pour qu’elle touche à chaque fois une zone vierge et une déjà touchée. Il fait coup double à chaque fois. Je serre les dents.Pierre, de son coté, fouette Marianne en alternant ses cinglées avec celle de l’autre. Ma poitrine se frotte à celle de la belle victime. Mes tétons s’érigentAu sixième impact, mon cul est déjà quadrillé. Je ne plus me retenir, je me cabre à chaque coup. Je me projette sur le corps pulpeux de Marianne. Nos seins se bousculent. Nos ventres se frottent. Je couleNous dansons toutes les deux au rythme bien réglé de nos deux bourreaux. Douze. Je vais souffler, enfin.Trois autres ! Propose le dominant de Marianne.D’accord ! Accepte mon Chéri. Ça fera un compte.Le fouet s’abat en rafale, sur mon pauvre cul. Je m’écroule, le visage dans les seins plantureux de ma compagne d’infortune. Elle aussi est en sueur, mais elle sent divinement bon, comme si son odeur corporelle amplifiait les fragrances de son parfum déjà musquéTout s’arrête. Je me redresse, en poussant sur mes jambes et en m’appuyant sur ma belle grosse.Un murmure à mon oreille.– Merci.Je lui chuchote en retour, le nez dans son cou.– De quoi.– Ton homme a été presque doux avec moi.– Je crois que c’était le but, je voulais t’offrir un répit.– Pourquoi ?– Je te trouve belle.Mon seigneur me détache. Je me frotte une dernière fois à la poitrine opulente de la sacrifiée.Pierre nous sépare, nous nous dirigeons vers la porte. Je tourne mon regard vers elle. Elle est encore suspendue à sa barre de supplice. Son maitre arme son bras. Je détourne les yeux.Un hurlement résonne quand nous passons la porte de la salle. Accrochée au bras de mon amant, je remonte un couloir, à l’éclairage tamisé.Mon chéri m’entraine dans une grande salle.Sur une estrade, la machine m’attend