Deux amies de longue date, dans la plénitude et la liberté de leur quarantaine assumée, entretiennent leur relation affective par de longs échanges réguliers et souvent égayés de plaisirs partagés. Les progrès des moyens de communication ont facilité et enrichi au fil du temps leurs conversations sans toutefois leur faire oublier le charme et le romantisme des messages écrits, attendus et lus. En toute sincérité, ces deux épistolières se confient leurs souvenirs, leurs espoirs et leurs rêves en s’abandonnant chacune à la loyauté de l’autre. Il arrive parfois que leurs fantasmes réciproques les entraînent hors de la raison.Cette fois-là, Chantal s’empressait de raconter à Aline une anecdote imprévue.________Bisous doux, Aline,J’arrive de Nice, je suis rentrée presque à l’instant. J’ai fait un peu de lèche-vitrine, mais j’y étais pour autre chose. Tu te souviens du cours de danse pour étudiantes que suivaient les puces quand elles étaient à Nice ? Eh bien, Bri m’a appelée l’autre jour. Elles étaient invitées pour l’avant-première d’un ballet hier après-midi, mais comme elles sont loin, Bri m’a demandé d’y aller à leur place si je pouvais.Oui, tu n’auras pas douté une seconde que j’ai accepté ! J’ai été accueillie à bras ouverts par leur ancienne prof, touchée qu’elles aient pensé à se faire représenter. La si gentille prof, si tu te souviens ? Laurence, c’est son prénom. Gentille et qui m’avait paru très libérée. Remarque, une danseuse c’est normal, la pudibonderie n’est pas vraiment de mise à la danse ! En tout cas, ça m’a fait plaisir qu’elle soit ravie de me revoir. Et moi j’ai vu de jolies choses, ma douce coquine ! Mais je ne pensais pas ne revenir que ce soir.Son ballet est très moderne. (Je ne sais plus de quel chorégraphe elle s’est inspirée.) C’est même assez osé pour le public habituel des lieux. Les danseuses étaient quasiment nues, figure-toi ! Enfin, elles avaient le buste nu et un collant chair pour le bas. Tu vas me dire que la coquine que je suis a dû épier les plis de l’entrejambe. Bien sûr ! Et je n’étais pas la seule : le moyen d’éviter que les fentes et les mottes ne se révèlent ?? Mais malgré tout, la générale s’est bien passée.Laurence m’a dit qu’elle avait eu un peu de mal pour que toutes les filles acceptent de danser seins nus, et que, normalement, elles auraient dû l’être entièrement. Mais là c’était impensable. Quoique, finalement, avec ces collants, même opaques, ce fût encore plus révélateur ! Pas de culotte évidemment, tu sais bien qu’elle tient à ce que ses danseuses n’en mettent pas.Sans string, tu vas penser que ça leur faisait des fentines toutes lisses ? Erreur ! Beaucoup ne s’étaient pas taillé le cresson et, outre de disgracieuses petites ombres noires à l’entrejambes pour les chattes foncées, on voyait surtout une épaisseur mal venue sous un collant qui aurait dû être bien ajusté. D’ailleurs, Laurence leur a demandé de se raser ou de couper très ras pour la dernière mise au point cette après-midi avant la « première », demain. Je me serais bien proposée pour aider !Je me doutais que Laurence connaissait mes goûts, même si je n’avais pas eu de moment tendre avec elle, la fois précédente. J’étais passée au cours avec Christine, mais je n’avais fait que l’apercevoir pendant qu’elle se changeait avec les filles. Elle avait été amusée que ce soit ma copine qui aide les puces à se mettre nues au milieu du vestiaire, et elle s’était ensuite enlevée avec grâce son académique sans se cacher de nous. Nous avions simplement échangé un regard et un sourire, quelques regards et sourires, pour être plus exacte !Elle le savait très bien, oui, mais ça ne l’a pas gênée du tout : elle m’a gentiment proposé de rester le soir, dès qu’elle m’a vue hier. Moi, je n’avais pas prévu cela et je n’avais pas de quoi me changer. Elle a insisté quand même, et à propos de mes scrupules de culotte, elle a ri en me chuchotant à l’oreille « vous n’avez qu’à l’enlever maintenant, comme ça elle sera propre quand vous rentrerez ».Je lui ai dit ce que tu aurais dit : « chiche ! Mais je ne veux pas vous déranger » (je savais qu’elle a un petit appart). Et pour lui montrer que j’étais touchée de son offre, j’ai glissé mon slip devant elle dans le petit casier qu’elle m’a indiqué, avant d’aller assister à son spectacle.Tu sais, après les générales, il y a toujours un petit cocktail pour les amis, les sponsors, etc. Tu as eu l’occasion d’aller à un de ces trucs, toi ? Moi, ça ne branche pas trop, ces mondanités, et il y a plein de choses à faire après le spectacle. J’ai donné un coup de main à Laurence en m’en occupant. Elle a pu aller faire ses devoirs auprès des invités l’esprit libre, même si, comme elle m’a soufflé : « c’est chiant ! »J’étais bien d’accord. Alors, autant rester pour ranger les tenues, vérifier, mettre de l’ordre dans le vestiaire, et tout ça. Pas plus compliqué que ranger chez soi, au fond, et puisqu’il fallait que ce soit une femme pour respecter la bienséance vis-à-vis de ces demoiselles… (Et tant pis si cette femme est une gouine plutôt lubrique et coquine, tu me diras ? Mais une gouine qui sait se tenir en public, Madame, et qui avait pris ses précautions pour ne pas tacher sa propre culotte. Na !)Et puis, en rangeant les justaucorps, rien n’empêche de renifler aussi de tendres senteurs. Très, très douces senteurs, je t’assure ! Les parfums de chacune, différents mais aussi troublants les uns que les autres… un peu de sueur, un peu d’émotion intime… Divin ! Bref, je n’ai rejoint le cocktail que sur la fin, après avoir mis de côté les deux ou trois collants qui réclamaient le lavage.La représentation était à 20 heures, mais avec le cocktail après, il était assez tard quand tout a été terminé. Doublement invitée, donc, j’ai accompagné Laurence chez elle après la fin des festivités. Elle a un T2 dans le quartier derrière la gare de Nice, c’est assez calme. Son appartement est petit en effet, mais l’ensemble est sympa.Je suppose que tu te demandes si, une fois arrivées, nous avons été sages ? Tout dépend de comment tu l’entends. Nous n’avons pas fait les folles avec nos corps, enfin, pas dans tous les coins ! Non, sans rire, j’avais vaguement pensé qu’elle avait un clic-clac, mais dans un T2, tu as la chambre et le salon-salle à manger cuisine, un point c’est tout ! Résultat, quand tu constates que le seul endroit où dormir est dans le même lit que ton hôtesse, tu peux te demander si elle n’avait pas une idée derrière la tête en t’invitant.Si en plus elle te dit avec un grand sourire : « ça ne vous ennuie pas de dormir nue ? » et qu’elle t’assure ne pas avoir de long tee-shirt à te prêter puisqu’elle n’en met jamais pour dormir, que faire ? Elle a un petit côté germanique, Laurence : dormir à poil, et une couette quand il fait froid. Moi, ça ne me gêne pas outre mesure. Je n’allais pas dormir en chemisier, de toute façon.Mais bon, tu peux éviter de t’effleurer, toi, quand tu es à deux dans le même lit ? Surtout avec une adorable fille qui sait que tu es amatrice de filles et qui sait que tu sais qu’elle sait… Hé bien, jolie comme elle, ou passable comme moi… quand on est toutes les deux allongées côte à côte… sans autre voile que le drap… et dans un lit qui ne fait que 120… On se regarde ! Et éventuellement, on se frôle.Elle est bien faite, Laurence, ça c’est sûr : de longues jambes, des mollets bien dessinés et des cuisses musclées, un superbe fessier, rond et ferme, une taille étroite, des épaules arrondies, le cou bien dégagé et la nuque fine, un port superbe évidemment, et une frimousse ovale et rieuse. Voilà : la comparaison est toute en sa faveur ! Alors, je n’allais pas me plaindre de l’absence de tee !Ah, et pour l’âge, le milieu de la trentaine. J’aurais regretté qu’un vêtement, même de nuit, me dissimule une parcelle de son corps. Elle m’a regardée me dévêtir, ce qui a été rapide, en tout cas pour le bas, puisque dès la chute de la jupe, elle a pu avoir une vision nette de mes hanches et du reste. Une anatomie de femme mûre qu’elle n’a pas eu d’hésitation à détailler.Je suis restée debout de l’autre côté du lit pendant qu’elle retirait son pantalon, son haut, et sa culotte. Elle n’avait pas de soutien-gorge, juste un mignon Tanga rose, et une chatte presque nue, pas très bombée, mais avec une longue fente. Des lèvres fines, sans nymphe qui dépasse, une amande de jeune fille, sauf qu’elle cache un petit secret. Un secret qui se voit d’ailleurs dès qu’elle entrouvre les cuisses.Non, pas un joli piercing, coquine ! Oh, ça lui irait bien, en effet (je le lui dirai). Non, la surprise c’est son clicli : il est assez long, on voit son petit nez dès que la fente est à peine ouverte. Son capuchon est court, rançon de sa longue fente, peut-être. J’ai pensé à une chirurgie, sur le moment, car pour avoir des nymphes si petites… Mais non, il n’y a pas eu d’intervention traumatisante.Ma chérie, nous nous sommes regardées de face de profil et de dos et examinées comme des collégiennes ! Elle m’a complimentée sur la taille élégante de mon buisson, preuve qu’elle était intéressée par mon bas ventre. Assez intéressée, d’ailleurs, pour s’inquiéter de savoir si je serais gênée de mieux lui montrer ma coupe de touffe. Sans doute que mes formes devaient la changer des abricots de ses jouvencelles.Elle a fini par me demander franchement de m’allonger au milieu du lit et si elle pouvait s’installer entre mes genoux, avec une petite rougeur d’oser cette impudicité. Mais c’était demandé si gentiment, et presque si naturellement, que je n’ai pas refusé. Et je me suis laissée regarder, en exigeant la contrepartie, évidemment.Tu sais combien c’est délicieux quand une femme comme elle te dit avec une petite voix : « je peux ? » en avançant la main. Elle m’a examiné le minou, très délicatement, en dépliant mes longues nymphes, en retroussant mon capuchon, étonnée comme les autres de ma petite perle rose. J’ai pensé que c’était peut-être la première fois qu’elle observait d’aussi près une femme plus vieille qu’elle. (Je crois que c’était vrai parce qu’elle m’a avoué ce matin qu’elle y pensait depuis que nous avions fait connaissance.)En tout cas, les papillons voletaient dans mon ventre. J’en soupirais de plaisir ! Elle a pu contempler, et donc sans doute découvrir sur une femme de mon âge, l’évolution de la rosée sur des lèvres déjà bien luisantes. Luisantes et parfumées, ça va sans dire. Dans ces moments-là, je préfère comme toi un minou qui ne sente pas l’Eau de Cologne et laisser agir sa chaleur naturelle plutôt que le rafraîchir par des soins superflus.Mon désir d’elle, le trouble de son regard, le plaisir simplement de lui donner ce qu’elle souhaitait, m’ont bouleversée au point d’avoir un petit orgasme très doux sous son exploration timide et tendre. C’était encore plus émouvant pour elle, surtout quand je lui ai dit « tu es très douce, c’est bon » et que j’ai interrompu son hésitant « je vous trouve si » en lui disant de me tutoyer aussi, parce que le « vous » dans les relations sexuelles me gênait. J’ai profité de son émotion pour ajouter « à mon tour ! ». Du coup, elle n’a pas osé refuser le même examen !Je l’ai ouverte avec douceur, comme une fleur fragile. J’ai caressé ses lèvres, je les ai un peu écartées pour révéler les pétales des nymphes. (C’est pour ça que je peux te dire qu’elles sont intactes : pas de réduction chirurgicale !) Elles étaient déjà toutes enflées et prêtes à éclore avec un petit bruit de décollement humide. Une petite orchidée à deux pétales, et un long pistil qui pointe au-dessus. Un joli pistil rose vif et une longue traînée de rosée d’émoi qui filtraient entre les pétales jusqu’à la commissure des belles valves gonflées qui palpitaient sous la pression de mes doigts.J’ai massé les valves et les pétales du bout de mes index englués de rosée. Elle a rougi très fort quand j’ai pressé la base de son bourgeon durci entre deux doigts en V, la paume posée sur son mont de Vénus. La mignonne m’a demandé avec une petite voix « vous… tu…. il… tu le trouves trop long ? ». La pauvre chérie avait, et a encore j’en suis sûre, un complexe parce qu’elle pensait que son clitounet dépassait trop !Je lui ai dit qu’il était adorable, et j’ai fait un petit bisou pour le lui prouver très vite. Juste une caresse fugitive de ma bouche, sans même la pointe de ma langue, mais j’ai senti sa contraction, un mouvement de recul. Je pense qu’elle a toujours eu le désir d’un cunni féminin mais qu’elle était encore un peu hésitante. J’ai compris son appréhension. Je l’ai seulement massée gentiment, en pétrissant doucement sa vulve, sans la gougnotter, ni la doigter. Je la voyais frissonner et frémir. Elle ne savait pas quoi faire de ses mains qui hésitaient près des miennes, se rapprochant ou s’éloignant. Elle n’osait même pas prendre ses seins. Je lui ai murmuré « chut ma chérie, ferme les yeux, laisse-toi aller », et j’ai continué mon massage de gamine jusqu’à ce qu’elle jouisse dans un petit râle charmant.Je l’ai laissée se détendre. Je me suis allongée contre elle et je l’ai câlinée, avec de petits bisous sur ses joues, son cou, ses épaules, sa bouche et ses tétins, pour la calmer, pour la rassurer. Je lui ai demandé si elle voulait bien que je me caresse à côté d’elle. Elle m’a aussi embrassée de la même façon, et m’a regardée me masturber, sa joue contre mon sein.Moi qui la croyait gouinette confirmée… hé non ! Pas de gouinette confirmée ! Juste une jeune femme très attirée par l’amour au féminin et troublée de se caresser tous les soirs après les cours de danse. Une timide un poil perverse pour m’avoir attirée mine de rien dans ses filets, mais gentille et confiante. C’est au réveil qu’elle m’a avoué ses petites coquineries solitaires, à la fois gênée et excitée de me les confesser.Crois-tu que j’ai été plus entreprenante en les apprenant ? Non, ma chérie. Nous avons pris la douche ensemble, je l’ai câlinée, elle m’a rendu mes câlins. Nous avons lavé les collants en riant comme deux gamines. J’ai flatté ses fesses et bisouillé ses seins. Je lui ai offert les miennes et les miens, et me suis masturbée à nouveau. Mais cette fois, elle aussi s’est caressée, à côté de moi. Nous avons joui, pas en même temps, mais côte à côte, nos bras se touchant. Voilà !Il faisait beau, ce matin. Je l’ai aidée à rincer et sécher les deux ou trois collants que nous avions rapportés. Nous avons pris une légère collation avant de retourner au cours à 14 heures. Les élèves étaient déjà là, bien ponctuelles, impatientes et très dissipées. Laurence les a un peu calmées en procédant tout de suite à une inspection des récalcitrantes au rasage de la veille. Tu imagines leur embarras à se déculotter pour montrer leur chatte en présence d’une étrangère qu’elles voyaient pour la première fois.Dans l’ensemble, ces demoiselles avaient suivi les prescriptions de leur professeure, mais deux d’entre elles n’avaient pas obéi, figure-toi ! Pour l’une, une blondinette, ça pouvait passer, effectivement elle est très peu fournie. Mais pour l’autre, une brune typée avec buisson noir dru et bouclé, impossible pour Laurence de l’en dispenser. Elle l’a menacée d’une épilation publique en punition. Une jolie mounine, entre nous, une fois nue… cette figuette-là était bien charnue, une fois débarrassée de sa touffe !Mais ça ne s’est pas fait aussi facilement, parce que, si la gamine tenait à participer au ballet, elle n’était pas vraiment disposée à sacrifier son tapis. Avant de le lui imposer ou d’interdire à la contrevenante de participer à la représentation, Laurence a préféré en parler avec la mère de la jeune fille qu’elle connaît bien, et qui avait d’ailleurs averti sa fille du risque encouru. Tu penses bien qu’elles sont tombées d’accord pour l’épilation.Heureusement que j’étais là, car Laurence a eu des questions de dernière minute à régler, comme toujours dans ces circonstances. Elle cherchait partout au téléphone un complément de « coques » pour demain. Tu sais ce que c’est ? J’avais lu que certaines en utilisaient pour se mettre en valeur. Eh bien non, ce n’est pas fait pour ça ! Et d’ailleurs, je vois mal ce qu’elles en retirent (sauf à masquer une figue trop imposante, peut-être ?).Pour les garçons, on appelle ça des coquilles, je crois. Là, ce sont des formes plus petites, très légères, à usage unique, qui donnent un dessin de vulve stylisée et surtout toutes identiques. Laurence n’en avait pas assez. Elle a demandé à d’autres collègues de lui en prêter. J’ai vu ce que donnent ces coques, effectivement, c’est plus correct qu’elles y soient. Oh oui ! Sinon, avec toutes ces jeunes silhouettes nues à part un fin collant moulant leur intimité, certaines spectatrices auraient mouillé leur culotte ! (Sans parler des vieux libidineux…)Bref, Laurence, trop occupée, a exigé de sa donzelle désobéissante qu’elle se rase, sinon elle ferait tapisserie. Eh oui ! Rasage intégral du coup, que ladite donzelle ne savait pas se faire, bien sûr ! (Parfois, on se demande si ces jeunettes sont aussi évoluées qu’elles le disent ?) En désespoir de cause, Laurence m’a demandé de m’en occuper, si je voulais bien. Je n’aurais pas fait cette proposition alléchante de mon propre chef, tu me connais, mais pour aider une professeure aussi perfectionniste, je me suis dévouée. J’avoue que j’étais assez heureuse de l’opportunité…(Tu crois que j’ai été un peu coquine, que j’ai fait plus que le rasage ? Pas devant toutes ses copines, quand même ! Certaines auraient pu être jalouses, qui sait ??!)De fait, toutes ces élèves étaient nouvelles pour moi. La plupart des étudiantes doivent changer de résidence après un an ou deux, d’autres ne poursuivent pas le cours. Donc pas de gouinettes avérées comme j’avais pu en connaître lors de ma première visite, et je n’avais pas eu assez de temps après la générale, hier soir, pour me faire une idée. J’avais tout de même noté deux ou trois filles qui sont restées nues plus que nécessaire en « traînant » avec nous dans le vestiaire. À leur âge, on est toujours plus ou moins sur la bascule et Laurence m’a confirmé ensuite qu’elle avait les mêmes doutes.Donc, pour dépiauter consciencieusement cette jeune founette, j’ai été très douce, très maternelle, et la plus détachée possible (ne souris pas !), mais bien sûr à l’affût du moindre poil rebelle… Nous nous sommes installées dans un coin de la salle de répétition sans pouvoir éviter les regards en coin de ses copines qui mataient l’opération en faisant leurs exercices d’échauffement.Ma patiente avait un joli petit tablier, assez conséquent, même ! Le rasoir jetable n’y a pas survécu. Des poils crépus, en outre, ce qui justifiait que la demande de Laurence soit aussi insistante. Hier, ça se voyait vraiment trop, à nu sous le collant, et sans le rasage la coque aurait fait une protubérance encore plus visible. Une fois débarrassée de sa pelisse, la mounine a eu meilleure apparence, avec de belles lèvres bien formées et un mont de Vénus discret.À la vérité, c’était une très belle chatoune. À tel point que le soupçon que Laurence aurait eu des vues sur elle et désire un minou moins fourni m’a traversé l’esprit. Mais elle aurait été très perspicace, parce que la gamine était toute honteuse d’ouvrir sa tire-lire devant moi. Je me suis souvenu que, la veille, elle s’était rhabillée en vitesse, de dos, et était partie très vite rejoindre sa maman. Donc, non, ce n’était pas une petite allumeuse mais une grande pudique, peut-être même pucelle, si ça se trouve ! (Non, ma chérie, je ne suis pas allée jusqu’à vérifier.)D’accord, j’aurais pu être vicieuse et profiter de la situation. Je ne te cache pas – tu ne me croirais pas – que j’en ai eu envie, pourtant ! Si elle m’avait encouragée du regard, je me serais laissée tenter. Son désarroi, au contraire, m’a apitoyée. Je l’avais fait asseoir sur un petit tabouret, toute nue évidemment. Entre femmes, n’est-ce pas ! Elle n’osait pas ouvrir ses cuisses, de peur d’en montrer trop à ses camarades. C’était touchant, il me fallait la rassurer.Je me suis placée devant elle et je me suis accroupie après avoir remonté ma jupe. Sans la culotte que je n’avais toujours pas remise, elle avait une chance d’apercevoir mon sexe entre mes genoux écartés. Une sorte d’échange de confidences en quelque sorte, et mon dos masquait ce qu’elle voulait cacher. Pour mieux l’en persuader, je lui ai chuchoté que si elle me permettait d’avancer tout près de son minou, personne ne pourrait voir ce que je lui ferai.J’ai obtenu un petit hochement de tête et un pauvre sourire, en remerciement. Dans la foulée, elle n’a pas refusé que je repousse gentiment ses cuisses en me rapprochant. Elle a rougi très fort en comprenant que sa fente s’entrouvrait. Une fine entaille rose à peine visible sous l’enchevêtrement de broussaille et légèrement odorante. Je lui ai souri plus largement pour qu’elle comprenne que ça n’avait aucune importance, avant de l’avertir que j’allais couvrir tout son pubis de mousse à raser.Elle m’a laissé faire, heureuse que la couche blanche dissimule son intimité. Ce qui ne pouvait pas durer, évidemment. Elle s’en est vite rendu compte quand j’ai pris le rasoir en lui chuchotant : « je serai obligée de te toucher, pour tendre la peau, tu veux bien ? » J’ai eu droit au même timide acquiescement muet dont je l’ai remercié en lui exprimant ma reconnaissance pour la confiance qu’elle m’accordait. Le mot l’a étonnée. Elle ne s’y attendait pas et s’est détendue. J’ai pu jouer du rasoir et des doigts sans l’offusquer.Il m’a quand même fallu refaire un passage. « Tu avais trop de poils, tu comprends ? » m’en suis-je excusé. Cette fois, c’est un petit « oui, Madame » qui m’a répondu. Je lui ai demandé comment elle appelait sa professeure de danse, et c’est par son prénom, bien sûr. Quand j’ai suggéré qu’elle pouvait faire de même avec moi, me dire simplement « Chantal » par exemple, son visage s’est éclairé, et elle a ajouté « moi, c’est Marie ». Je commençais à l’apprivoiser. Les prénoms, ça rapproche, que veux-tu ! (Remarque, j’étais contente moi aussi, cet échange de petits noms me faisait paraître moins vieille.)Notre conversation à voix basse et ce début de complicité lui avaient changé les idées en dissipant ses scrupules de pudeur. Elle ne se préoccupait plus de ce que le rasoir me dévoilait d’elle, passe après passe. Les poils disparaissaient peu à peu et la mousse aussi par conséquent. Ses lèvres apparaissaient dans leur nudité nouvelle, la peau toute rose et frissonnante d’émotion. Chaque fois que je devais la tendre pour ne pas risquer une coupure, je sentais battre les veines sous la pression de mes doigts.Inévitablement, mes gestes, pour aussi discrets qu’ils puissent être, étiraient parfois la fente d’un côté ou de l’autre. Au début, Marie, puisque Marie il y avait, réagissait par une vive crispation en prenant conscience de l’exposition de ses nymphes. Je m’abstenais alors de la regarder, me concentrant sur ma tâche, et sur le mignon tableau offert à ma vue. Pendant le contre rasage, ce furent plutôt des soupirs de moins en moins discrets qui m’avertissaient de sa réaction. J’ai fini par relever la tête, pour rencontrer des yeux fixés sur mes mains et brillants d’une lueur où la pudeur m’a semblé secondaire.Pour terminer, j’ai rincé soigneusement tout son pubis devenu impeccablement glabre. Bien sûr, pour que l’eau enlève partout les restes de mousse, je n’ai pu faire autrement que de passer la main dans les aines, au bord des lèvres, sur les lèvres elles-mêmes, le mont de Vénus et – comment l’éviter – le clitoris. Mon « excuse-moi, Marie » ne l’a pas empêchée de se raidir quand, uniquement par acquit de conscience, tu t’en doutes, j’ai écarté sa chatoune au cas où un résidu de crème à raser s’y cacherait.Il n’y en avait pas – preuve de ma précise efficacité (autant s’envoyer des fleurs soi-même !) de barbière – et la seule humidité qui s’y trouvait rendait honneur à la nature. Deux fortes nymphes, courtes mais charnues, s’exposaient et leur séparation avait libéré une fine suée translucide qui moirait leur corail. Tu imagines la confusion que provoque la révélation impromptue d’un tel émoi chez une âme innocente (?) comme le désir qu’il inspire à celle qui le contemple.J’aurais bien fait disparaître d’un coup de langue ce témoin d’un bouleversement intime, mais c’eut été incongru. J’ai préféré m’attaquer à l’effet plutôt qu’à la cause en soufflant « c’est normal, Marie, ça ne me gêne pas du tout », sans succès cependant. Les yeux qui me fuyaient étaient au bord des larmes. Heureusement, m’enquérir d’une éventuelle agression du feu du rasoir m’a fourni un dérivatif opportun. La réponse est venue après une longue inspiration sous la forme d’un « ça brûle un peu… Chantal » qui, quoique timide, atténuait la honte de l’excitation.Je l’ai assurée qu’il y avait un remède à cette irritation. Il suffisait qu’elle attende un instant mon retour. Toute seule sur son tabouret, elle n’a pas osé se lever pour aller se couvrir. Si Laurence prenait garde à ne pas lui prêter attention, les autres filles ne s’en privaient pas. J’ai rapporté un miroir à main avec le pot d’onguent destiné à calmer les rougeurs et son paquet de mouchoirs jetables. Ma petite Marie n’avait pas bougé, les jambes toujours peureusement serrées. Touchante, je te dis !Elle a quand même souri en me revoyant. Je suppose qu’elle était soulagée de n’avoir à s’exhiber qu’à mon seul regard, parce qu’elle a écarté ses genoux dès que je me suis réinstallée entre elle et les voyeuses. Je lui ai expliqué que ce serait plus simple si elle me donnait la permission d’étaler le calmant sur les endroits où elle avait cette sensation de chaleur. L’ingénuité de sa réponse spontanée, « partout ! », m’a amusée.Je l’ai taquinée en lui disant que cela aussi était normal, mais que je me contenterai de mettre de la crème autour de ses lèvres et pas entre. Elle s’est d’abord troublée en réalisant ce qu’elle venait d’évoquer, puis, en comprenant qu’il n’y avait ni malice ni réprobation dans ma remarque, elle a étouffé un petit rire. J’ai répondu à son « Oups ! Désolée » par un clin d’œil complice qui l’a complètement rassérénée.Elle s’est offerte sans plus d’hésitation pour que je tartine de calmant son pubis nu et que je le masse assez longtemps pour que le produit pénètre. Quand mes doigts passaient près de ses lèvres, un léger mouvement de son bassin en recherchait le contact. J’ai fait mine de pas m’en apercevoir, laissant la chose arriver comme par inadvertance. Une coïncidence qui s’est reproduite souvent, n’amenant d’autres conséquences que des soupirs d’aise d’un côté ou des frémissements intimes de l’autre, et le regret partagé de devoir cesser le massage.Je lui ai tendu un mouchoir en papier dont elle a vite saisi la raison. Elle a jeté un coup d’œil alentour avant de l’utiliser en me demandant d’une voix basse et inquiète de ne pas m’éloigner. J’ai donc protégé des regards indiscrets l’essuyage de sa fente, heureuse d’y assister et ravie qu’elle ait oublié toute honte à me livrer ses trésors secrets, voire qu’elle y prenne plaisir. Quand j’ai récupéré son mouchoir pour le joindre à celui qui avait servi à me nettoyer les mains, en disant « direct poubelle ! », son sourire clair ne mentait pas.Elle n’a par contre pas compris tout de suite l’intérêt du miroir que je lui présentais. Je lui ai expliqué que j’avais besoin de son appréciation de mon travail, « comme chez la coiffeuse ! ». Elle a ri de ma petite plaisanterie, puis, profitant de l’abri de cet écran, elle a découvert la nouvelle apparence de son minou. Je me suis reculée, la laissant balancer entre stupeur et émerveillement, pour poser mes fesses au sol, pas fâchée de prendre enfin du repos.Assise face à elle, les genoux hauts sur mes jambes écartées, position qui n’avait d’autre but apparent que de délasser la tension de mes mollets et de mes cuisses, j’attendais qu’elle me fasse part de son verdict. Si elle n’était pas myope, elle pourrait observer que ma chatte n’avait rien à envier aux émois de la sienne. Une juste compensation pour la contraignante exposition à laquelle elle venait de consentir, n’est-ce pas ?Petite déception, Marie paraissait surtout se préoccuper maintenant de bénéficier de son droit à la coque et d’enfiler son collant pour rejoindre au plus vite ses camarades. Bien sûr, elle m’a remercié de lui avoir évité l’exclusion, elle m’a exprimé sa reconnaissance pour ma délicatesse, elle a même poussé la politesse jusqu’à déclarer qu’elle trouvait sa minette plus jolie, mais la petite futée a attendu que nous soyons debout toutes les deux pour me confirmer qu’elle avait une bonne vue.Laurence a été surprise de l’entendre me demander pourquoi je n’étais pas (« Vous, Chantal… ») toute rasée. Nous avons échangé un sourire avant que je réponde à Marie que, n’étant pas une danseuse, l’épilation des lèvres me suffisait, et que je lui confie ensuite à l’oreille : « j’ai une bonne amie qui me rend ce service, mais elle va un peu plus loin que je l’ai fait pour toi ». Ma douce vengeance a été de la voir rougir en imaginant les sous-entendus.Bien entendu, tout cela s’est passé en moins de temps qu’il n’a fallu pour l’écrire et guère plus qu’il ne faut pour le lire. Mais c’est tellement agréable de faire participer une chère coquine aux impressions tendres que l’on a éprouvées, que je n’ai pas résisté au plaisir de les décrire. J’espère lui susciter les mêmes papillons que ceux qui volettent encore dans mon ventre quand je respire un certain mouchoir en papier… Eh oui ! Je l’ai gardé !J’ai dû quitter Laurence et ses élèves peu après de crainte de manquer le train du retour. Elle m’avait proposé ce matin de revenir autant que je voudrais dès que je le pourrais. Elle me l’a répété en nous séparant, elle a ajouté dans un baiser qu’elle l’espérait de tout son cœur, pour l’aider, bien sûr… Est-ce une aide pour l’assister dans son cours, ou pour l’encourager dans sa conversion ? Je ne sais pas.L’aventure était charmante en tout cas, et doublement imprévue. Déjà, j’aurais cru que Laurence était bien plus délurée. Ce fut une adorable surprise que de me voir élevée au rang d’initiatrice. Ensuite, je ne me connaissais pas des dons aussi précieux dans les soins esthétiques aux jeunes danseuses. De quoi être fière de soi, non ?Je ne suis pas très loin de Nice : une heure par la route, un peu plus s’il y a de la circulation, ou je peux y aller par le train, comme hier. Ce serait peut-être une bonne chose pour moi d’y retourner. J’ai du temps, ça me distrairait, et je peux me rendre utile. Tu me diras ce que tu en penses, tu veux bien ?Je t’embrasse affectueusement, Aline chérie.Bisous doux partout.Ta Chantal qui t’aime