Je suis une voyeuse ! Ce n’est ni ma gloire, ni mon espérance, ni mon espoir, mais c’est ma réalité !Vocation tardive ? Je n’en sais rien, car aucun souvenir de mon enfance ne me rappelle cette particularité de ma personne.L’année de mes dix-huit ans, jeune bachelière bien sage (et vierge, bien sûr, car j’étais plus encline à rester chez moi pour potasser mes cours plutôt qu’à sortir avec des garçons !), en vacances sur la côte du Médoc, nous sommes tombées, en me promenant avec ma cousine, sur un couple dans les dunes. Ils étaient nus tous les deux, allongés, et s’enlaçaient étroitement. En surprenant la scène, je suis restée paralysée par mes émotions et, silencieusement, figée, troublée, je suis restée de longues minutes à les observer, tandis que ma cousine commençait à glousser et entreprenait de plonger une main dans son short. Quand ils ont commencé à se remuer, à s’emmêler, à se nouer et à se rouler en prenant diverses positions, mon émotion crût et, alors que ma cousine se tortillait de plus en plus en poussant de petits gémissements, une étrange chaleur envahissait mon ventre, qui m’amena à pousser un petit cri, révélant notre présence aux deux amants et nous obligeant à nous enfuir, ma cousine, hilare, toute rouge, et moi, tout aussi rouge, mais honteuse.Sur le chemin du retour, ma cousine me demanda pourquoi je ne m’étais pas donné un peu de plaisir, comme elle l’avait fait, et je dus lui avouer que si, grâce aux cours de SVT, je savais comment les humains se reproduisaient, je lui avouai ma totale ignorance des moyens de prendre et donner du plaisir, tout en reconnaissant la troublante émotion que m’avait procurée le spectacle auquel nous avions assisté. Stupéfaite par mon ignorance crasse des choses du sexe :— Tu ne t’es jamais caressé le minou ? Vraiment ? C’est pas possible, quelle courge tu fais…Puis elle entreprit, tout au long de notre retour, de me faire un cours de sexologie pour les nulles, en l’illustrant de quelques vagues exemples glanés je ne sais où, car une jeune fille, future fiancée, future mariée, ne pouvait pas, même devant sa cousine, reconnaître trop de turpitudes… De retour à la maison, nous nous enfermâmes dans la chambre que nous partagions et elle reproduisit, devant moi, les attouchements auxquels elle s’était livrée. J’entrepris de l’imiter et, après quelques maladresses, je parvins à éprouver une sensation plus intense, qui me fit haleter. Après plusieurs répétitions de ce qu’elle me montrait, nous nous mîmes à gémir à l’unisson, puis à étouffer de petits cris, afin de ne pas effrayer nos parents. Désormais, je savais me branler !Et le temps passa… Je suis devenue une accorte trentenaire brune, qui fait se retourner les hommes sur mon passage et suscite bien des compliments, qui ne relèvent pas tous de La Pléiade… Je suis mariée depuis presque cinq ans avec Baudouin, PDG de l’entreprise qu’il a héritée de son père, gentil mari attentionné, mais un peu routinier, avec qui je ne jouis pas chaque fois que nous… Par égard envers sa fortune et son statut de mari, je réponds toujours « présente » à ses demandes et à ses attentes, ce qui ne me demande pas trop d’efforts, car je suis pragmatique : « On sait ce qu’on a, mais… ».Cependant, depuis un certain temps, je le sentais s’éloigner de moi, de mon corps. Peu à peu, il affichait moins de vitalité (sic) et me laissait trop souvent m’endormir sans me faire gros câlin… Bref, j’étais inquiète… Avais-je une rivale gourmande ?Un jour, Baudouin m’annonça que des siens collègues, Carla et Paco, nous invitaient à déjeuner le dimanche suivant. Pourquoi pas ? Ça nous ferait connaître du monde…Le dimanche vint et le repas se déroula, mais je remarquai du coin de l’œil que Baudouin regardait Carla d’une façon ambiguë, très ambiguë même…Quand Paco se proposa de faire la vaisselle et me proposa de l’aider, je n’y vis pas malice. Paco ne cessait de me parler, ce qui m’intrigua : en me retournant, je vis que Baudouin et Clara avaient franchi un grand pas : Baudouin, de sa main droite, pressait le visage de Clara contre le sien, comme pour souder davantage leurs lèvres pour le profond baiser qu’ils échangeaient, pendant que sa main gauche plongeait dans le corsage de sa voisine et, soutien-gorge soulevé, prenait possession de ses seins, qui ballottaient librement devant lui. Je me sentais bête : Paco faisait partie du complot et j’en étais l’enjeu : en récompense pour sa complaisance, Baudouin avait cédé à Paco le libre accès à mon corps ! Moi, qui avais toujours été d’une fidélité monacale (et ce, malgré de nombreuses offres de service de la part de ses meilleurs amis), voilà que mon mari me traitait comme un vulgaire bien échangeable… Mon amour-propre en prenait un sacré coup… Quel salaud ! Il ne me voyait juste bonne pour « passer à la casserole », sans autre égard pour moi !J’étais sur le point de jeter l’assiette que je tenais en main quand, jetant un dernier coup d’œil avant de partir, le trouble ressenti en Médoc renaquit… J’étais fascinée par le couple, maintenant debout, toujours enlacé, qui s’embrassait à pleines bouches, Baudouin, la braguette ouverte, dont les mains ne cessaient de pétrir les seins nus de Clara… J’avais l’impression qu’ils faisaient l’amour devant moi, et je les imaginais enlacés, nus, l’un sur l’autre, l’un derrière l’autre, l’un dans l’autre… De petits frissons commençaient à agiter mon ventre.« Merde… voilà qu’ils m’échauffent les sens… Ma fille, tu es une voyeuse bien perverse ! », puis à très nettement m’exciter. Je posai l’assiette et, reproduisant ce que m’avait montré ma cousine, je mis ma main dans mon jean qui, franchissant l’obstacle de mon slip, se posa sur mon clitoris, et me procura un plaisir surprenant par son intensité…Ils quittèrent la table et se dirigèrent vers la chambre, en se tenant par la taille, Clara torse quasiment nu, les seins en figures de proue… Troublée, mais néanmoins un peu vexée d’être mise en mesure de jeter ma chatte, sans m’avoir consulté, sur la bite de Paco, je les arrêtai et provoquai Baudouin :— Tu veux vraiment que Paco me baise ? Je suis d’accord ! À tout de suite, cher époux !Quand nous les rejoignîmes, après nous être déshabillés, Baudouin terminait de jouir, devant nous, en poussant un grand cri rauque. Frustrée, mais reprenant son souffle, Clara restait allongée sur lui, pendant que mon mari lui suçait les seins, pour se faire pardonner de l’avoir laissée sur le carreau. Les avoir vus baiser, même si rapidement, m’avait bien remuée, et ma main s’était bien employée sur et dans mon pubis. J’étais encore agitée de frissons et sur le point de jouir quand Paco vint se coller contre mon dos et me pénétra. Il crut que mon cri de plaisir était un hommage à sa queue et accéléra ses mouvements en moi pour me procurer un nouvel orgasme. Compatissante, je lui donnai satisfaction en simulant un plaisir intense, tout en prononçant quelques mots de remerciement, ce qui l’encouragea à défoncer ma chatte encore plus énergiquement. Ce n’était pas désagréable, mais il ne voyait pas que ma main sur mon pubis, et ma tête dans l’évocation de la scène précédente, me faisaient plus d’effets que ses mains et sa bite.Pendant un certain temps, Baudouin abandonne l’idée d’amours échangistes. Je suis sûre qu’il est toujours l’amant de Clara, mais moi, après avoir, deux ou trois fois, discrètement retrouvé Paco chez lui (en l’absence de Clara), je me suis éloignée de lui, parce que je me suis rendu compte que ce qui me met vraiment dans tous mes états, davantage que baiser, c’est de regarder baiser… « Voyeuse une fois, voyeuse toujours ? ».Puis un jour, Baudouin se met à évoquer à nouveau des amours multiples, mais cette fois, avec des inconnus, pour remettre un peu d’épices dans notre sexualité conjugale… Pour réaliser son nouveau fantasme, il a manifestement, à nouveau, l’intention de se servir de moi comme monnaie d’échange, sans même, une fois de plus, me demander mon avis. Le goujat ! Si je le pouvais, je le quitterais, mais avec lui, j’ai une vie facile et, si je le quitte, ma situation financière deviendra plus difficile… Un soir de pleine lune (sic), il me propose de me baiser debout, contre le bord de la fenêtre ouverte, pour me faire goûter au plaisir de l’exhibitionnisme.Ouais… Moyen…Résignée, je lui en donne pour son argent, en lui cédant mon orifice avec une apparente bonne volonté. Satisfait par ma docilité, Baudouin, quelques jours plus tard, me parle d’un sauna, le présente comme un lieu sympathique, ouvert, dont « on » lui avait dit beaucoup de bien… Après qu’il a eu insisté, plus ou moins lourdement, j’accepte, « pour voir ». La semaine suivante, tout excité, Baudoin m’annonce que, le lendemain, samedi soir, il m’emmènera au sauna.Et me voilà , aujourd’hui, devant l’entrée du « fameux » sauna. Nous y entrons et, après le « check-in », je suis surprise de ne pas trouver de cabine pour me déshabiller et revêtir le paréo fourni par la maison. « Bof… À quoi bon s’en offusquer, puisque, de toute façon, quand on s’enfilera en couronne (air connu), on sera tous à poil… »Nous pénétrons dans un sauna sec, où se trouvent déjà deux autres couples. L’un des hommes est assis sur la banquette supérieure, et sa compagne, à quatre pattes, tient son sexe dans sa bouche. Pendant ce temps, l’autre homme, assis au même étage, fouille consciencieusement entre les cuisses de la dame, pendant que sa propre compagne le branle négligemment, comme si de rien n’était…En découvrant ce spectacle, je me sens excitée, mais je baisse les yeux pour regarder mes pieds et cacher mon émotion. Quand je me risque à les relever pour quêter l’aide de mon mari, je vois que Baudouin a choisi de participer à la fête et qu’il s’est enhardi, timidement, à poser sa main sur la cuisse de sa voisine, les yeux obnubilés par sa lourde poitrine, plus grosse que la mienne. « Tiens, je ne savais pas qu’il aimait les gros nichons… » Je regarde la main de mon époux qui poursuit l’exploration du corps de sa voisine, plongeant dans son sexe, puis cette femme qui lâche le sexe de son compagnon pour le membre de mon mari, en maîtresse possessive, exigeante. C’est excitant, mais en même temps déprimant, parce que je suis exclue de la scène…Alors, je me lève discrètement et sors, sans regarder personne, remettant mon peignoir. Je le retire à nouveau pour entrer dans le hammam, plongé dans la pénombre, et m’assieds sur la banquette. Quand mes yeux s’habituent à la quasi-obscurité, je retiens un juron : un homme, assis à côté de moi, gémit doucement, une femme à genoux entre ses jambes écartées appuyant sa tête contre son ventre en effectuant de très indiscrets bruits de succion, pendant qu’une autre femme, assise sur ses genoux, offre ses petits seins à sa bouche et à ses mains.Narquoise, je lui demande :Interloqué, l’homme met quelques secondes à réagir :— Oui, oui, elle suce bien, mais je suis sûr que vous sucez encore mieux qu’elle… Vous venez vous joindre à elles ?— Dans vos rêves…Et sous ses yeux éperdus, je porte mes doigts à ma chatte et, tout en le regardant bien dans les yeux, je me fais jouir…