Étudiant dans une ville de province, je n’ai jamais vraiment eu un succès retentissant auprès de la gent féminine, ce qui ne comblait en rien mon appétit sexuel. Voici comment je me suis volontairement égaré dans les plaisirs du sexe rapide, et très souvent entre hommes voire parfois tarifé.Étudiant, cela veut dire soirées festives à volonté et autant de bonnes raisons de sortir et de rentrer tard dans la nuit. Cela tombe bien car cela permet de fréquenter les lieux de débauche à la sauvette, le plus souvent en extérieur mais pas toujours. Tout a commencé par un classique, le recours à une prostituée.Il est vingt-trois heures, je roule sur les grandes avenues, pas trop vite pour pouvoir guetter une silhouette aguichante au bord de la route. À cette heure-ci, il n’y a pas de hasard, ces silhouettes qui ondulent ou traînent dans un abri de bus sont au travail et attendent le client. Au bout de l’avenue je tourne à droite et m’engage sur les quais et je remarque une Opel Corsa verte, garée sur un trottoir qui fait un angle, portière ouverte avec une jambe gaînée et un escarpin qui dépassent, plafonnier éteint. J’y suis. À coup sûr, ce sera mon aventure du soir, peu importe le prix. Je passe une première fois devant cette voiture en roulant, mais je ne souhaite pas me faire remarquer en ralentissant le trafic, alors je passe et tourne encore à droite. Maintenant l’objectif c’est de repasser devant elle le plus vite possible pour éviter qu’un autre client ne s’intercale. M’y voilà , j’arrive à hauteur, en ayant pris soin d’être la dernière voiture de la file, personne derrière moi, je m’arrête à sa hauteur, baisse ma vitre :—  Bonsoir.—  Bonsoir.—  C’est combien ?—  40 la fellation et 60 l’amour mon cœur.Mon cœur ? Déjà sa voix me procure une érection, ses jambes soyeuses, ses escarpins vernis noirs, je remarque tous les détails le plus vite possible. J’ai envie d’elle.—  C’est OK, lui dis-je tout simplement.—  OK, alors suis-moi.Elle démarre, allume ses phares et descend du trottoir, et me voilà en train de suivre une prostituée pour trouver un coin, son coin tranquille, pour faire nos affaires. Nous n’irons pas bien loin, cinquante mètres à peine et nous tournons à gauche sur le pont qui enjambe le fleuve et après avoir longé le fleuve deux cents mètres, clignotant à gauche, elle s’engouffre dans ce qui semble être un parking, mais non c’est une voie sur berge, nous descendons sous les ponts, vingt mètres plus loin, elle s’immobilise, sous un pont, éteint ses phares. Elle m’attend.À mon tour je me gare le long du mur, sous le pont. J’éteins le moteur, les phares. Mon cœur s’emballe, mes mains sont tremblantes d’excitation. Je prends mon courage à deux mains et je me lance. Je déverrouille ma porte, descends et avance vers elle, côté passager. J’ouvre sa portière et m’assois à côté d’elle. Mon érection si tendue me donne déjà un plaisir incroyable. Bander me donne du plaisir, presque à en jouir. Mais la réalité revient très vite.—  Alors on fait quoi ? Fellation ou l’amour ?—  L’amour.—  OK alors c’est 60.Je paie en sortant mes billets. J’avais prévu beaucoup plus, j’étais tellement excité que je ne voulais surtout pas me retrouver privé de dessert pour quelques euros… Elle prend les billets, les range dans sa pochette. Elle ouvre son chemisier, laissant apparaître sa poitrine magnifique dans un soutien-gorge assez pigeonnant.—  Mets-toi à l’aise aussi, descends ton pantalon.Je m’exécute et me retrouve la queue à l’air, bandant bien dur. Elle commence alors à me caresser les cuisses, puis me soupèse les couilles. Voyant que je bande déjà comme il faut, elle se redresse et sort un préservatif, et me le déroule avec ses mains d’experte. Elle plonge alors sur ma queue, je soupire de bonheur, de plaisir.Je ferme les yeux et me concentre sur la sensation de sa bouche qui aspire ma queue, sa langue qui tourne et son talent pour me gober entièrement. Ses mains me caressent toujours les cuisses, le torse. J’ouvre les yeux pour profiter aussi du spectacle visuel qu’elle m’offre. Je vois ses cheveux blonds et mi-longs qui cachent son visage, seules ses lèvres qui enroulent mon gland sont visibles. Je regarde ses mains sur mes cuisses. Des mains charpentées me dis-je, mais de jolis ongles façon french manucure. Je mate aussi ses jambes et j’essaye de remonter sa jupe pour caresser ses fesses. Mais à cette distance, et dans cette position, je ne peux que caresser le bas de son dos et admirer la naissance de sa raie.Elle s’interrompt un instant et me lance :—  Ça te plaît ?—  Oh que oui ! Je peux te caresser aussi ?—  Bien sûr si tu veux.Elle se redresse alors sur son siège, le recule pour s’éloigner du volant et abaisse le dossier pour s’allonger. Je plonge alors dans son décolleté et caresse ses seins à travers le soutien-gorge, puis je glisse mes doigts sur ses tétons, et je m’aventure à lui sucer les seins. Je crains alors sa réaction car ce n’est pas toujours toléré dans ce type de relation tarifée. Mais elle ne dit rien, bien au contraire, elle semble y prendre un certain plaisir et se cambre même un peu. Elle soupire et je m’enhardis avec mes baisers sur ses seins, je remonte même dans son cou, son oreille, je suis aux anges tellement ce moment est chaud.Je sens alors sa main dans mes cheveux, sur ma nuque, elle me tire à elle, et je n’hésite pas une seconde, je me jette sur sa bouche, nous mêlons nos langues dans un baiser langoureux et passionné. C’est à ce moment-là que je me décide à caresser ses jambes, remonter ses cuisses. Au stade où l’on en est, je peux me le permettre, nous avons transgressé tous les codes de la situation.J’empoigne alors ses fesses puis je repasse sur l’intérieur de ses cuisses, si douces, et je remonte sur son string rose fluo. Je ne suis même pas surpris, ni déçu ou choqué de sentir sa queue bien raide sous ce fin tissu. Visiblement, elle est aussi excitée que moi cette travestie. Elle a dû appréhender ce moment et ma réaction, mais voyant que je continue à alterner entre baiser ses seins et l’embrasser à pleine bouche, elle se laisse aller à bien écarter les jambes pour me donner un accès parfait à sa queue que je commence à carrément branler.Ce n’est pas la première fois que je branle une queue, mais là c’est différent. La douceur de sa peau, son parfum, ses bas, ses escarpins, tout n’est que féminité avec une queue bien raide et épilée pour compléter ce tableau idéal. Je sais que je vais y venir, elle le sent aussi et notre échange devient naturel :—  Je peux te sucer ?—  Bien sûr, vas-y.Je me redresse sur mon siège puis me penche sur le côté pour pomper cette queue si parfaite, si douce. La sensation est divine, je la sens se tendre, elle fait même quelques mouvements du bassin pour me baiser la bouche, j’adore ça. Je l’ai payée pour qu’elle me défonce la bouche avec sa queue, à bien y réfléchir c’est plutôt une mauvaise affaire, mais je ne vais pas le regretter.Après quelques minutes de dégustation de sa queue, elle me tire à nouveau vers elle et m’embrasse, me caresse les fesses et me branle à nouveau.—  Tu veux me baiser ou tu préfères que je te baise ?Je n’ai aucune hésitation dans ma tête, je veux qu’elle me prenne, mais oser le dire à voix haute, c’est autre chose. D’un ton hésitant et presque gêné, je lui réponds :—  Tu vas commencer par me baiser et je te prendrai après.Personne n’y croit une seule seconde. Elle et moi savons bien que ce premier rodéo va nous emmener à une jouissance puissante.—  OK, tourne-toi, recule ton siège au maximum, et mets-toi à genoux dessus, en regardant vers l’arrière, comme ça j’aurai la place de passer derrière toi.Sans tarder, je m’exécute. Je repousse ce siège au maximum et me mets à genoux en cambrant le dos au maximum, une vraie chienne prête à se faire défoncer, qui n’attend que ça, une bonne queue en moi.Je l’observe qui se redresse et sort une autre capote et la déroule sur sa queue qui me paraît maintenant bien épaisse, une queue trapue. Je la dévore des yeux et elle le voit bien, cela la fait même sourire. Elle enjambe le levier de vitesses pour se positionner derrière moi et me lance un :—  Allez c’est parti.Je sens le gel froid sur ma raie qui dégouline, elle vient de me vider un sachet sur le haut des fesses et s’applique à me l’étaler sur la rondelle avec sa queue.—  Détends-toi, laisse-toi aller. Tu vas voir, on va s’éclater.Je me cambre encore, et commence même à reculer pour aller chercher son gland, le sentir frotter entre mes fesses, sur ma rondelle. J’en meurs d’envie et elle se présente à l’entrée, avec tout ce gel, cela glisse un peu, mais à la deuxième tentative, je m’ouvre sans forcer, et elle rentre en moi. Une douleur me déchire, elle s’immobilise, puis reprend sa progression, je sens ses mains sur mes hanches. Je me fais baiser et je bande comme un fou tellement j’aime ça.Elle commence alors à aller et venir, doucement, puis avec une amplitude plus grande, sans ressortir de moi. C’est incroyable comme c’est bon, je sens que je m’abandonne à elle, mon cul est à elle, elle va me le baiser autant qu’elle veut. Je deviens même une chienne qui réclame.—  Vas-y, encore. Oui, baise-moi.—  Ça te plaît mon cœur, hein ? Tu as un joli petit cul, bien étroit, hum, c’est trop bon de te prendre.J’y suis. Exactement là où je voulais être. En train de partir, de m’égarer, de m’embuer dans un épais brouillard, plus rien n’existe, je me concentre sur mes sensations, ses coups de boutoir en moi, je commence à haleter, à gémir de plaisir. C’est ce moment qu’elle choisit pour branler ma queue tout ne me pistonnant de plus belle. Elle redevient virile, sa masculinité refait surface dans mon fondement. Je jouis sous les va-et-vient combinés à sa branlette d’enfer, et je ne me retiens pas. Bien au contraire, je jouis sans retenue dans ma capote, de longs jets, une jouissance qui m’était inconnue jusqu’ici. Je m’exprime en râlant de plaisir, en la suppliant de continuer. Je me vide sous ses assauts et je sens ce délassement monter en moi. Mais ce n’est pas fini.Madame n’a pas joui et continue à accélérer ses mouvements. Elle est penchée sur moi et je sens sa bouche sur ma nuque, elle est en train de me défoncer à pleine vitesse, elle va jouir, je l’encourage encore.—  Vas-y, baise-moi encore, viens en moi, je veux voir ton foutre. Vas-y bien à fond.Ces dernières paroles ont raison d’elle. Je perçois sa jouissance. Contraction totale, apnée, puis elle reprend pour se vider complètement en moi en quelques va-et-vient supplémentaires.Quel pied. Nous avons joui comme des fous, ou comme des folles. Elle se retire et repart sur son siège, et effectue sa routine de fin de passe, nettoyage, nouer les préservatifs, sortir un plastique pour tout jeter. Je fais de même, et elle m’essuie l’entrejambe de l’excédent de gel. Nous nous réajustons sans parler. La buée a recouvert toutes les vitres, nous sommes dans notre brouillard, toujours seuls avec notre secret désormais.Je suis épuisé, sans voix et sans volonté. J’ai envie de rester là sans rien dire encore un moment pour savourer et réaliser ce que je viens de vivre. Le plus bel orgasme de ma vie. Avec une prostituée, un travesti, en me faisant baiser. Je n’avais pas imaginé atteindre ce nirvana en partant à l’aventure ce soir.Elle me sourit et je comprends qu’il faut partir. Son travail l’attend. Je regarde ma montre, nous avons passé une heure ensemble. Je n’ai pas vu le temps passer, mais ce souvenir va perdurer dans ma mémoire.J’ouvre la portière et lance un « au-revoir » en la regardant une dernière fois. Elle me le rend avec un clin d’œil. Je repars vers ma voiture, le froid me saisit, je remonte en voiture, je la vois partir. La parenthèse est refermée, il me faut partir aussi, ce coin n’est pas rassurant, je démarre et je rentre.Quelle virée. C’est sûr je recommencerai.