Il y a bien longtemps maintenant que je me livre à des jeux solitaires. J’aime ça. Je déambule dans la campagne en quête d’endroits propices à ces jeux finalement bien innocents. J’ai fini par très bien connaître les forêts qui entourent la ville où j’habite. Je m’y dirige les yeux fermés.A chaque fois, je gare ma voiture à l’abri des regards et je me déshabille. Pour corser le jeu, je laisse mes vêtements dans le coffre ainsi, je ne peux pas changer d’avis. Je ne garde qu’un petit sac à dos contenant quelques accessoires bien utiles et m’enfonce alors dans la forêt. Je me promène alors entre les arbres, guettant le moindre signe de présence. La peur de me faire surprendre, nu comme un ver, par des promeneurs m’excite beaucoup. C’est arrivé quelques fois, ils ne manquèrent pas de voir mon membre tendu d’excitation, mais à chaque fois je dû rebrousser chemin, parfois sous les quolibets. Car à chaque fois ma réaction instinctive est la même : je bande. Pour parfaire cette sensation de nudité totale, je m’épile entièrement. Je sens alors parfaitement le souffle du vent sur ma peau, sur ma verge. Mon corps n’est plus que plaisir. Je ne cherche pas particulièrement à être vu. Mais si cela arrive, cela ne me dérange pas au contraire.Inutile de vous préciser que ce genre d’activité nécessite une météo clémente et dieu merci j’habite une région dont le climat est idéal.Ce que j’aime par dessus tout c’est sentir la transformation qui s’opère en moi. Je me sens redevenir animal. Mes sens sont en éveil. Je n’obéis plus qu’à un instinct étrange, celui de satisfaire mon désir. Rassurez vous tout de suite, je ne suis absolument pas dangereux. C’est un » travail » personnel de création de fantasmes, mon esprit divague, crée des histoires, des images excitantes.Je n’ai que rarement rencontré d’autres personnes durant ces promenades mais c’est arrivé. Et une de ces rencontres m’a laissé un souvenir impérissable.Après une marche assez longue, je trouvais l’endroit que je cherchais. J’avais vu sur ma carte (je suis très bien équipé) qu’une rivière serpentait dans cette forêt. Et j’arrivais enfin sur une berge. Par chance, elle était large, sans arbre, il y avait même un peu d’herbe et le soleil arrivait à chauffer la place. L’eau coulait paisiblement en faisant entendre un petit bruit. Je posais mon sac à terre et déballais tout ce que j’avais amené : trois magnifiques godes dont un dong, très long, flexible (celui avec lequel une femme habituée peut connaître les joies de la double pénétration), quelques revues pornographiques. Je posais mon attirail sur la petite couverture que j’avais aussi pris soin d’amener. Je regardais la rivière avec envie. L’eau, sans doute froide, retarderait mon plaisir et puis quel bonheur de se baigner dans un tel cadre.J’entrais dans l’eau claire tout doucement. Elle était fraîche mais cela allait quand même. Je me laissais aller dans le faible courant. Je me mis sur le dos pour pouvoir admirer ma bite encore dressée. Je ne sais combien de temps je suis resté dans l’eau, mais quand je décidais finalement de sortir, je dus remonter le courant assez longtemps pour regagner l’emplacement. Quand je sortis de l’eau caché par les grands roseaux, j’aperçus à travers eux, une silhouette qui se tenait à côté de mes affaires.C’était une femme. Elle tenait en main une des revues.Subitement, mon sexe se redressa. Elle semblait complètement absorbée par cette revue. Je sortis de ma cachette en faisant volontairement du bruit. Elle sursauta à peine.— Elle vous plaît ? Demandais-je.— Quoi ?— La revue, elle vous plait ?— Ah ! Oui, très bien, je croyais que vous parliez d’autre chose.Elle avait une voix un peu rauque qui contrastait avec son physique si délicat.Elle me détallait de la tête aux pieds en s’attardant sur mon membre tendu.— Vous n’avez pas peur de moi ? demandais-je.— Non, je devrais ?— Non surtout pas, je suis pacifique.— Vous faites cela souvent ?— Le plus souvent possible.Tout en lui parlant, je la dévisageais de la tête aux pieds. Elle était ravissante. Sa robe d’été, très légère collait à sa peau. Sous le fin tissu pointaient ses tétons.— Vous êtes exhibitionniste ?— J’aurais du mal à affirmer le contraire, n’est ce pas ?— C’est vrai. On s’assied ? Demanda-t-elle.— Oui. Bien sûr.Elle prit place sur la couverture. Elle avait toujours la revue en main. J’observais son corps que la robe mettait parfaitement en valeur. Elle était bronzée. Ses longues cuisses m’apparaissaient presque entièrement. Cela ne semblait pas la déranger, cela semblait tout simplement naturel. Ses seins semblaient assez gros, ronds et généreux. Je pris place en face d’elle et posais mes mains derrière moi. Je fis tout mon possible pour exhiber ma virilité triomphante. Elle contemplait les photos de la revue porno et ne semblait pas choquée, mais tout simplement curieuse.Elle tournait les pages lentement. Je l’observais.— Tu aimes te montrer, me dit-elle brusquement.— Oui, j’adore.— Tu aimes prendre ton plaisir devant quelqu’un.— Oui, mais il est rare de trouver des inconnus disposer à me regarder.— Moi, je le suis.Elle avait posé la revue et saisit un des godes et en appréciait les dimensions en le massant doucement.— Il est gros.— Oui, c’est le plus gros que j’ai.— Tu joues souvent avec ?— Oui.— Je n’ai jamais vu faire cela, tu vas me montrer ?— Si tu veux.Je lui pris le gode des mains. Tout en la regardant dans les yeux, je pris dans ma bouche et administrais une fellation torride à ce membre froid. Elle souriait en me regardant faire. Elle se redressa pour me laisser plus de place sur la couverture. Je me mis d’abord à quatre pattes sur la couverture, lui présentant mes fesses. Je me cambrais le plus possible pour être excitant tout en tournant la tête vers elle. Je ne voulais pas manquer ses yeux braqués sur moi. Elle regardait mon oeillet que je tiens toujours bien rasé. Cette exhibition totale me plaisait au plus haut point, inutile de le dire. Pour une fois quelqu’un ne criait pas au fou en me voyant.Je crachais dans mes doigts et les posais entre mes fesses pour préparer mon corps à ce qui allait suivre. Je glissais mon majeur dans mon orifice et le plantait tout au fond. Je continuais à sucer le gode en prenant soin d’y laisser le maximum de salive pour que sa pénétration soit complète. Elle guettait chacun de mes gestes. Sentant mon corps parfaitement réagir à cette manipulation, j’enfonçais encore un autre doigt, puis un troisième. Me baiser comme cela devant elle me rendait fou de désir. Je sentais les verrous de la morale sauter les uns après les autres. J’étais prêt à lui offrir tout ce qu’elle me demanderait. Elle ne demanda rien et semblait me laisser carte blanche.Je sortis mes doigts de mon anus. Je sentais parfaitement mon oeillet ouvert. Son regard se fit encore plus incisif. Puis mon autre main, prolongée par ce membre factice, passa derrière ma croupe et je posais le gland rond, mouillé de ma salive sur mon entrée. Je suis habitué à ces pratiques et rapidement, je poussais l’objet dans ma gaine. Elle ne perdait rien du spectacle. Je jouissais de ses regards sur l’intimité de mon corps, de la façon dénuée de jugement avec laquelle elle m’observait.— Tu as l’air d’aimer ça ?— Oui, dis-je, tout en continuant à me sodomiser.Une fois le gode planté en moi, je me redressais. J’étais maintenant à genoux, empalé sur cette bite. Je me baisais avec des variations de rythme, dilatant mon orifice le plus possible. Parfois je le poussais tout au fond de ma gaine, mes fesses touchant presque la couverture. Ma bite coulait de plaisir. Je la pris en main pour la masser doucement. Je posais l’index de mon autre main sur le méat pour recueillir le liquide et le portais à ma bouche. Elle ouvrit des yeux étonnés mais cela lui plut.— Tu aimes ton sperme ?— Oui, je le bois souvent.— Après tu me montreras.— Si tu veux.J’étais tellement excité que je ne demandais qu’à lui obéir.Elle rassit alors en face de moi en tailleur. Je pus voir enfin apercevoir son entrejambe caché par une petite culotte en coton blanc. Le tissu était un peu plus foncé devant son intimité.— Je veux voir ta semence couler dans ta bouche, tu vas faire ça pour moi ?— Bien sûr, je ferai tout ce que tu voudras.— Merci.Que ce ton était délicieux. Il trahissait l’absence totale de réprobation. Elle ne jugeait pas. Elle acceptait mon plaisir. Aucun sourire moqueur, rien que de la curiosité teintée de complicité.Je ne pouvais qu’accéder à cette demande. Je fis sortir de moi le gode et rapidement m’allongeais sur le dos, je fis passer mes jambes par-dessus moi. Je m’efforçais de garder les cuisses bien écartées pour qu’elle puisse parfaitement voir mes fesses et surtout ouvrir le sillon qui les sépare. Je suis assez souple et suffisamment habitué pour que ce genre de figure ne me pose pas de problème. Elle s’agenouilla près de ma tête. Je vis ses yeux se poser sur mes attributs. Je saisis ma bite en main et commençais à me branler. Mon membre était dirigé vers ma bouche s’il avait été un peu plus long. Le liquide translucide était si abondant qu’une grosse goutte tomba à la verticale, sur mes lèvres. Je passais ma langue sur elles pour recueillir le précieux et délicieux liquide.Je jouais avec mon membre comme d’habitude, le serrait très fort pour faire saillir toutes les veines, tirait sur la peau le plus possible pour faire saillir le gland. Parfois aussi, je me caressais les bourses si sensibles.Ma main branlait ma bite à toute vitesse et enfin, je sentis mes entrailles bouillir. La vague avait pris naissance dans mon bas ventre et je la sentis très bien circuler en moi. Le sperme arriva au bout de ma verge. Il sortit à pleine puissance et tomba sur mon visage.— Dans la bouche, dans la bouche ! dit-elle.Je reçus ma semence comme elle le voulait. Dans ma bouche grande ouverte. Elle ne quittait pas l’endroit du regard. Je me vidais en plusieurs jets épais. Plusieurs jets atterrirent sur mes lèvres, d’autres directement dans ma bouche. Mon orgasme avait été très fort et mes sécrétions très abondantes.— Avale, dit-elle à voix basse.Je fermais la bouche et avalais mon jus en lui trouvant cette fois un goût vraiment rare.Puis docilement, je récupérais tout le sperme qui mouillait mes lèvres avec ma langue.Alors il y eut le premier contact. Elle tendit son doigt vers une goutte que ma langue ne pouvait atteindre et la ramena vers ma bouche. Je suçais son doigt avec application.Je repris une position plus normale, allongé sur la couverture. J’étais encore tout essoufflé par la violence de mon orgasme. Elle me regardait.— Je peux m’allonger à côté de toi ?— Bien sûr, répondis-je, en lui faisant de la place.Elle se blottit contre moi. Nous restâmes silencieux. Soudain, je sentis sa respiration s’apaiser. Je tournais doucement la tête vers elle. Elle dormait. J’hésitais un instant à en profiter pour caresser ce corps. Mais je ne voulus pas trahir sa confiance. Finalement, je finis par somnoler aussi. Le soleil était chaud. Nous étions bien.Soudain, je me réveillais en sursaut. Elle n’était plus là . Je me levais pour voir si elle n’était pas un peu à l’écart. Non, j’étais seul, elle était partie. J’eus un chagrin immense.Je décidais alors de rebrousser chemin. Je ramassais mes affaires. Je souris en constatant alors qu’il me manquait un gode. Puis j’aperçus un petit papier glissé entre les pages de la revue. Dessus était écrit un mot : Merci.Je ne l’ai jamais revue. Cet endroit reste pour moi comme un paradis. Je n’y suis jamais retourné pour ne pas troubler ce souvenir si intense.