Résumé de l’épisode précédent : Abandonnée par son mari pendant ses vacances, une femme décide de profiter des joies du camping.Jour 5 (Mercredi)Réveil agréable contre le corps chaud d’un homme. Il est contre mon dos et semble encore dormir. Je colle mes fesses contre lui et me frotte tout doucement. Cela fait son effet, je le sens durcir contre moi. Il me glisse à l’oreille :— Bonjour, quel doux réveil !Il m’embrasse dans le cou et passe une main sur mes seins, une fois de plus, je mouille. Sa main descend vers mon sexe et me caresse. Je relève un peu une jambe, pour permettre à son sexe de venir en moi. Pendant qu’il me pénètre, sa main continue de caresser mon clitoris, et cela me rappelle quand mes deux petits jeunes m’ont prise en sandwich. Il m’amène ainsi jusqu’à l’orgasme. Réalisant que l’on ne s’est pas protégés, je décide de lui faire confiance ainsi qu’à ma pilule et le rassure :— T’inquiète pas, tu peux venir en moi !— Tu es un amour.Reprenant ses va-et-vient, il jouit rapidement en moi.Après une douche et un petit-déj, on s’échange nos numéros en prévoyant de se retrouver dans l’après-midi à la piscine. Tout en le regardant s’éloigner, je me dis que j’ai bien envie de profiter de cette amourette de vacances.La matinée passe très vite. Je m’installe pour la sieste et mon espionnage quotidien de mes voisins, mais il n’y a aucun bruit, ils ont dû aller se promener. Tant pis pour aujourd’hui.Comme convenu, je retrouve mon nouvel amant à la piscine. On passe un bon après-midi en alternant les séances de bronzage et les baignades. Les baignades sont agrémentées de pelotages et de quelques roulages de pelle qui sont loin d’être désagréables. On discute un peu et il finit par m’avouer alors qu’il est en train d’étaler de la crème sur mon dos, qu’il n’est pas en vacances avec des amis, mais avec ses deux sœurs. Il avait honte de me l’avouer lors de notre rencontre. Je me moque un peu de lui, chaperonné par ses deux petites sœurs. Après une ultime baignade, on se quitte et il me donne rendez-vous à son mobil-home ce soir pour prendre l’apéro et pour qu’il me présente ses sœurs.De retour à mon emplacement, j’enchaîne douche, gommage, épilation… la totale. Ça fait du bien de prendre soin de soi. Une notification sur mon téléphone me fait revenir sur terre, mon mari essaye de renouer contact. C’est mort pour lui, il me dégoûte et même si j’ai fait plein de folies ces derniers jours, c’est quand même lui qui a commencé.Arrivant à son emplacement, mon amant me présente ses deux petites sœurs, vingt-six et trente-trois ans. Autour d’un verre, ils me racontent que tous les trois ans, ils font une escapade entre frère et sœurs sans femme, mari, ni enfants. J’apprends ainsi que mon amant est divorcé depuis quelques années, sans enfant, et que ses deux sœurs ont chacune un mari et chacune deux jeunes enfants.La soirée se poursuit autour de plusieurs verres et de quoi grignoter. Ses deux sœurs sont très à l’aise, on parle de tout et de rien, on rigole, elles taquinent énormément mon amant.— Au fait, on a une question à te poser avec ma sœur. Par hasard, sais-tu où notre frère a passé la dernière nuit ?— Arrêtez les filles, ne l’embêtez pas.— OK, OK, promis, on ne touche pas à ta petite protégée. On n’a rien contre toi, mais depuis le temps, on ne savait pas si notre frère savait encore y faire avec les femmes.— Certainement que je sais encore m’y prendre et tu ne sais pas tout de ma vie… je n’ai peut-être pas une vie aussi bien rangée que vous.J’écoute attentivement, ça m’amuse de les voir se taquiner à leur âge et ça m’en apprend un peu plus sur mon amant.— Sache, cher frère, que mon homme m’honore tous les dimanches matin après avoir déposé les enfants au sport.— Ah oui, moi, c’est plutôt le samedi soir, quand les enfants sont au lit.— Ravi d’apprendre que vous êtes satisfaites sexuellement, mais ça sent la routine tout ça… ça me rappelle mon ex-femme.La discussion prend une drôle de tournure, je me fais toute petite.— Visiblement, tu veux tous savoir, mais on ne te racontera pas tout, tes oreilles ne le supporteraient pas. Mais pour te donner une image de ce que l’on peut faire d’un peu plus fun, pendant une période, avec mon mari, nous avions convenu qu’il me fasse l’amour à l’endroit où j’étais quand il rentrait le dimanche matin. En fonction de ce que je faisais, rangement, ménage… toutes les pièces y sont passées, la cuisine, la salle de bain, le salon et même le jardin.— Très bien, très bien. OK, je ne me moquerais plus de toi sur ce point. Et surtout, je ferais en sorte de ne pas te déranger le dimanche matin.La soirée se poursuit tranquillement.La fatigue venant, je ne sais pas si j’ai envie que mon amant m’accompagne. Ma tête me dit que je suis fatiguée, mais mon entrejambe me dit qu’il ne serait pas contre un petit coup avant.— Je commence à fatiguer, je vais rentrer.Mon amant saute sur l’occasion.— Je te raccompagne ?— Si tu veux.Les deux sœurs se disent quelque chose à l’oreille et pouffent de rire comme deux adolescentes.Le retour au mobil-home est sans surprise, mais très bon. Il me déshabille, me fait l’amour, et on finit par s’endormir enlacés.Jour 6 (Jeudi) :Au réveil, je suis seule dans le lit, mais une douce odeur de café emplit le mobil-home. Je passe à la douche pour être un peu plus présentable et rejoindre mon amant qui m’a préparé un bon petit-déjeuner.On discute de la soirée d’hier et il s’excuse pour le comportement de ses sœurs.— Elles sont toujours comme ça quand on est tous les trois.Il m’aide à ranger, à faire la vaisselle, et retourne à son emplacement. J’imagine très bien l’interrogatoire qu’il va subir en rentrant.La journée se poursuit tranquillement, je fais tout pour éviter les questions qui trottent dans ma tête. Dois-je répondre à celui qui est toujours mon mari, ai-je envie de divorcer, que faire de ma relation avec mon amant ?Je mets tout ça de côté et m’installe pour la sieste en espérant que mes voisins me divertissent.Juste le temps de lire quelques pages de mon roman que cela s’agite à côté et visiblement, madame est toujours chaude comme la braise.— Allez, viens là , ramène ta queue.— Hey, tu as encore le feu…Il s’enchaîne rapidement, des bruits de succion, de vêtements, des gémissements, principalement de madame, un lit qui grince, des corps qui claquent puis le calme.— Que c’est bon, mon amour, mais que c’est dur de faire ça en silence.Mon espionnage est interrompu par un appel. Encore mon mari, je décide de lui répondre, au moins pour lui confirmer que je vais bien.Il est dans un triste état et me raconte tout avec l’espoir que je lui pardonne. J’ai le droit à tous les détails de ses différents écarts, comme il dit. Je tombe un peu de haut, j’imaginais bien qu’il allait voir ailleurs de temps en temps, mais je ne pensais pas autant et pas depuis si longtemps. Il est prêt à tout pour que je le pardonne, c’est loupé, je suis encore plus remontée contre lui, et moi qui avais tendance à culpabiliser pour mon attitude de ces derniers jours, je n’ai plus aucun regret d’avoir accueilli autant de monde entre mes cuisses.Il veut me rejoindre, je refuse. Je temporise en lui disant que j’ai besoin de réfléchir et que l’on se verra à mon retour.J’hésitais, c’est décidé, je ne veux plus de lui…Pour faire passer tout ça – on n’oublie quand même pas plusieurs années de mariages en deux minutes – direction la piscine pour me relaxer.Le début de soirée est morose, je repense à tout ce qu’il m’a dit, je me sens conne… et je n’ai pas eu de nouvelles de mon amant.Une petite promenade sur la plage me fera le plus grand bien. Après une bonne demi-heure de marche au clair de lune, ce coin de plage est désert, c’est l’endroit idéal pour s’asseoir et méditer. J’ai le blues, j’admire le ciel, les étoiles, allongée dans le sable.Ma méditation est interrompue par deux personnes arrivant presque en courant. Ils ne m’ont probablement pas vu.— J’ai cru que l’on n’arrivait jamais à s’éclipser de ce dîner.— Mes parents adorent faire durer ce genre de repas de famille.— La prochaine fois, dis-leur de raccourcir, que ta petite copine a sa petite culotte toute mouillée et qu’elle a besoin de leur gentil fils pour calmer ses ardeurs.— Coincés comme ils sont, ils tomberaient de leur chaise ou feraient un malaise… et c’est faux, ta culotte n’est pas mouillée, elle est détrempée. C’est moi qui te fais tant d’effet ?Je suis partagée, dois-je partir, attendre qu’ils s’éloignent ou continuer à les espionner ?J’avoue que j’aimerais bien connaître la suite, ils ont l’air mignons ces deux petits jeunes et en plus, ils sont pile-poil dans l’alignement de la lune, je les vois super bien. Je découvre mon côté voyeur…Ils sont enlacés, s’embrassent goulûment, et le garçon a remonté la robe de sa partenaire pour lui caresser l’entrejambe. Elle lui retire son tee-shirt, pose sa main sur son short et d’un coup s’arrête.— T’es sûr que personne ne peut nous voir ?— Non, t’inquiète, il n’y a rien par ici, pas de maison et les campings sont beaucoup plus loin.Je me fais toute petite, j’ai un peu peur de leur réaction s’ils me trouvent.Pour la convaincre, il l’embrasse et reprend l’exploration de sa culotte. Elle cède et gémit, il a probablement mis un doigt en elle. Il fait glisser les bretelles de sa robe et la descends sur ces chevilles, visiblement elle est adepte de la mode actuelle du sans soutif. La suite va très vite, ils quittent le peu de vêtements qu’ils leur restent et courent vers la mer. Ils sont trop loin pour que je puisse les voir.Une idée me traverse la tête : et si je leur piquais leurs fringues ? Non, je ne peux pas faire ça, c’est méchant… ou alors qu’une partie, juste pour leur faire comprendre que je les ai matés ? Dans l’idée de leur prendre quelque chose qui n’est pas indispensable, je m’approche rapidement de leurs vêtements. Je saisis la culotte de la fille qui est sur le dessus. À la recherche du caleçon, je crois entendre un bruit. Prise de panique, je lâche tout et pars en courant. Ayant parcouru une cinquantaine de mètres, je me retourne et observe. Il n’y avait probablement personne et le bruit provenait sûrement de la mer. J’ai l’impression d’être une enfant qui a essayé de voler des bonbons, mais cette petite montée d’adrénaline est plutôt agréable. Et après réflexion, j’ai bien fait de tout leur laisser, car je ne sais pas ce que j’aurais fait d’une culotte détrempée et d’un caleçon probablement dans un drôle d’état.Cette petite escapade m’a changé l’esprit et je suis de bien meilleure humeur. De retour au camping, je décide de passer voir mon amant… Personne. Dépitée, retour à mon mobil-home. Je m’installe dans le noir sur mon transat préféré avec un verre, seule, abandonnée. Je me dis que ce sera bientôt mon quotidien en tant que future divorcée et que c’est probablement pour ce genre de situation qu’ils ont inventé les sex-toys. Il va falloir que je m’y mette, ça ne m’a jamais attiré même avec mon mari. On a juste essayé une fois, il y a très longtemps, un anneau vibrant que l’on avait eu dans une boîte de préservatifs et, de mémoire, je n’avais pas trouvé ça top. En même temps, je n’ai jamais été adepte non plus de la masturbation. Va peut-être falloir que je m’y mette aussi. On peut commencer à quarante ans passés ? Est-ce que ça existe le livre « la masturbation pour les nulles » ? On dit que toutes les filles prennent du plaisir avec le pommeau de douche, j’ai peut-être loupé ça aussi… ah oui, tiens, une douche me fera le plus grand bien.Arrivée devant la toute petite cabine du mobil-home, je me dis que ce n’est pas dans cette douche que j’arriverais à me donner du plaisir.Je m’installe au lit avec mon livre que j’ai bien du mal à avancer et finis par m’endormir.