Le début de ce petit texte est inspiré d’une expérience vécue par une autre personne que l’auteur.Cependant, la suite écrite ici diverge de ce vécu.Bonne lecture :)Je me souviens de cette anecdote, survenue dans les années quatre-vingt, avant l’apparition du téléphone portable, détail qui a son importance.Contrairement à mon habitude, aujourd’hui, je suis rentré du travail beaucoup plus tôt que prévu, car un gros client s’est désisté à la dernière minute, préférant reporter notre rendez-vous à plus tard. C’est rare, mais ça arrive. Alors que je viens d’arriver, je ne m’attends pas à ce qu’il y ait quelqu’un à la maison, c’est pour cela que je suis surpris d’entendre à l’étage un bruit de douche.Annette, ma blondinette de femme serait-elle déjà de retour ? Je pensais qu’elle était encore au bureau. Peut-être est-elle rentrée plus tôt, elle aussi. Pour m’en assurer, je monte lentement l’escalier, sans bruit. Je suis déjà tout excité à l’idée de surprendre ma mignonne petite femme sous la douche, et faire avec elle divers câlins aquatiques…L’occasion fait le larron ! D’autant que ça va faire un certain temps que je n’ai pas lutiné de la sorte avec ma femme. La vie quotidienne n’est pas toujours propice aux élans du sexe…Arrivé silencieusement sur le palier, je me dirige à pas feutrés vers la salle de bain. La porte est entrouverte, et je peux voir distinctement la douche italienne translucide que nous avons installée l’année dernière. C’est alors que je me fige : ma femme est sous la douche avec Bénédicte, sa meilleure amie, nues toutes les deux, en train de s’embrasser goulûment !Et je vous prie de croire que ça me fait un sacré choc !Qu’Annette et Bénédicte soient très amies depuis de longues années, depuis l’école primaire si je ne me trompe pas, soit. Qu’elles soient proches l’une de l’autre depuis tout ce temps, ayant traversé les années et les épreuves, soit. Qu’elles soient très proches pour diverses raisons, soit. Mais qu’elles soient si proches que ça, là , je tique !Je constate que ma femme semble s’abandonner, se laissant faire, les yeux fermés. C’est visiblement son amie qui prend les initiatives, en baladant ses mains couvertes de mousse sur le corps d’Annette, sur toutes ses courbes, tandis que ma femme gémit doucement sous ses caresses sensuelles…Depuis que je connais Bénédicte, j’ai toujours un peu fantasmé sur elle, même si je suis toujours resté fidèle à ma femme. Bénédicte aux longs cheveux d’ébène possède un magnifique corps, à la poitrine très développée, et au bassin qui l’est tout autant. Une Latine bien en chair, dont les décolletés débordent parfois, et dont le popotin attire irrésistiblement le regard !Comparativement, ma femme est plus standard, dirons-nous. Elle a aussi de belles petites courbes, mais c’est moins abondant, moins charnel, moins un appel au vice. Ce qui n’est pas plus mal, car je sais que, de son côté, Bénédicte collectionne allègrement les amants, une caractéristique que je refuse que ma femme adopte !En découvrant ces deux magnifiques corps nus et mouillés qui se frottent impudiquement l’un contre l’autre, deux splendides femmes en train de de câliner, deux superbes femelles qui s’embrassent, je devrais être excité et bander comme un âne !Non, pas du tout, je me sens plutôt trahi.Accablé, je constate aussi sans équivoque que leurs tétons tendus sont sans doute ultra-durs, et que, plus bas, leurs deux fentes glabres sont légèrement entrouvertes, signe évident de leur excitation mutuelle. Les bras m’en tombent. Dans pareil cas, dans tous les films, dans tous les romans, l’homme, qui surprend deux femmes en train de gougnoter, s’invite aussitôt sous la douche, et c’est parti pour une séance torride entre trois corps en folie !Mais là , mes moyens sont coupés, complètement… Je me sens inutile, dépassé…Alors que cette paradisiaque vision de deux femmes qui s’enlacent aurait pu être un souvenir qui me comble de béatitude jusqu’à la fin de ma vie, je regrette amèrement d’avoir été tenu à l’écart. Pourtant, j’aurais su être un simple voyeur à les regarder faire, sans forcément participer. J’aurais peut-être aimé qu’un jour ma femme m’offre ce cadeau inestimable, mais ce ne sera pas le cas, ce ne sera plus jamais le cas.Je ne reproche pas à ma femme de s’abandonner à des plaisirs lesbiens, je lui reproche surtout de le faire dans mon dos, sans m’en parler, comme si je n’existais pas.Les deux femmes sont ailleurs, comme transportées dans un autre univers, loin, très loin. Jouant toujours l’active, Bénédicte glisse un doigt à l’orée de la fente de ma femme, un doigt qui disparaît dans son intimité, un doigt qui visiblement lui procure à présent bien du plaisir !Là , je craque, je me toussote bruyamment.Aussitôt, leurs visages se tournent vers moi, leurs yeux complètement écarquillés. Retour sur terre en quatrième vitesse, atterrissage difficile.— G… Guillaume !?— Bonjour Chérie, et bonjour Bénédicte…Avec un petit cri, Bénédicte essaye de cacher ses lourds appas de ses mains, mais j’ai déjà tout vu depuis un certain temps. Je reconnais qu’elle a un corps magnifique à faire fantasmer bien des mâles. De son côté, Annette reste figée, interdite, pétrifiée. Elle finit par ouvrir la bouche :— Mais… mais… tu fais quoi ici ?— Je suis rentré plus tôt, parce qu’un client a reporté à la dernière minute. Et toi, pourquoi es-tu déjà là  ?La question qui tue. Elle répond comme elle peut :— Euh… je… j’ai pris mon après-midi…— Ah bon, depuis quand ? Et sans m’en avertir ?— Ça… ça s’est décidé ce matin…— Et comme par hasard, Bénédicte était dans les parages ?S’étant enveloppée dans une serviette, son amie vient à sa rescousse :— C’est moi qui l’ai incitée prendre son après-midi pour qu’on puisse faire causette à deux.— Je vois le genre de causette…— Ce n’était pas prémédité, Guillaume. Mais vois-tu, on a un peu forcé sur le rhum-coca…Pour vérifier cette excuse véridique ou improvisée, je m’approche un peu de ma femme. Effectivement, elle sent le rhum, et pas qu’un peu, son amie aussi. Est-ce une justification ? Certains diront oui, d’autres diront non.Toujours nue et ruisselante, ma femme s’explique :— Euh, oui, on a commencé à parler de tout et de rien, et puis l’alcool aidant, nous en sommes arrivées à parler de sexe. Tu sais, on parle aussi de sexe entre filles…— C’est ce que j’ai cru comprendre…— On a aussi causé du sexe entre filles, de ce que ça pouvait être, de ce qu’elles pouvaient ressentir, et… euh… enfin…Bénédicte prend la parole :— Je vais le dire à ta place, Annette. J’aime les femmes comme les hommes, en clair, je suis bi. Et ta femme était très curieuse de savoir. Alors j’ai commencé à lui raconter comment ça se passait, et de fil en aiguille…— Et de fil en aiguille, vous êtes passées de la parole à l’acte…Ma femme se défend pauvrement :— Je… j’étais pompette…Je me tourne vers Bénédicte :— Toi aussi, je suppose ?— Oui… un peu… beaucoup…— C’est la première fois ?Toujours trempée et nue, ma femme s’approche de moi :— Oui, je te le jure, Guillaume, c’est la première fois ! Je ne t’ai jamais trompé, Guillaume, il faut me croire !Étonné, je n’ai jamais vu cet air sur le visage d’Annette. Troublé, je le regarde attentivement, je la scrute, puis, m’étant fait une conviction, je réponds calmement :— Je te crois, Annette.— Merci, merci de me croire !Je suis convaincu que ma femme me dit la vérité, je dirai même que c’est écrit sur son visage, dans ses yeux, dans le ton de sa voix. En soupirant, je me tourne vers son amie :— Bénédicte, tu as de la chance d’être une femme…— Ah bon ? Pourquoi ?— Tu m’as évité un homicide. Si tu avais été un homme, je t’aurais purement et simplement massacrée !À ces mots, elle s’exclame :— À ce point ?— Oui, j’aurais tellement été furieux que… oui, je t’aurais vraiment massacrée.— Et en ce qui concerne ta femme, tu aurais fait quoi, Guillaume ?— La même chose que maintenant, c’est-à -dire rien. Je tiens trop à elle pour lui faire subir quoique ce fût.Ma femme me regarde étrangement, comme si elle me découvrait pour la première fois alors que nous sommes mariés depuis quelques années. Elle finit par lâcher :— Tu… tu tiens trop à … à moi ?— Bien sûr que je tiens énormément à toi ! Je ne me suis pas marié avec toi pour des prunes !Après m’être tourné vers Annette, j’avance d’un pas vers elle, agrippant fermement ses bras avec mes mains, sans toutefois lui faire du mal, malgré ma poigne :— Je sais, je ne le montre pas toujours, je n’ai jamais été très habile en paroles ni en actes. Je sais, ça fait longtemps que je ne t’ai pas offert un bouquet de fleurs, mais je tiens énormément à toi.Ma femme et moi sommes face à face. Derrière moi, Bénédicte s’éloigne vers la porte, lâchant au passage un ironique :— Bon, eh bien, comme je sens que je suis de trop, je m’éclipse…Sans lâcher ma femme, je tourne la tête vers l’amie de ma femme :— Bénédicte, j’en viendrais presque à te remercier…— Ah ça, c’est mon côté altruiste…— N’en fais quand même pas trop, ma chère… En tout cas, la prochaine fois, évitez toutes les deux de vous rencontrer en cachette.C’est Annette qui réagit :— Tu acceptes que je continue de voir Béné ?— Pourquoi je te l’interdirais ? C’est ta plus grande amie, à tel point que vous pouvez devenir très, très intimes ! L’alcool aidant, je te l’accorde. On va donc mettre ça sur le compte d’un dérapage éthylique hors contrôle.C’est au tour de Bénédicte de réagir :— Tu es bon et généreux… Je peux te poser une question, pendant que tu es dans de bonnes dispositions ?— Vas-y, je t’écoute…— Quand tu nous as surprises, ça ne te disait pas de venir te joindre à nous sous la douche ?Je serre ma femme contre moi, tant pis si ma chemise est maintenant trempée :— Tu es une belle femme, une très belle femme, Bénédicte, tu es même un fantasme vivant. Je comprends encore mieux, t’ayant vue toute nue, pourquoi tu collectionnes les amants sans problème. Mais vois-tu, je suis foncièrement monogame et pas très partageur.— Ah, un homme fidèle, ça devient une denrée rare…Un peu perplexe, je demande :— C’est sincère ou c’est ironique ?— Je suis contente pour ma copine que tu sois un mari fidèle. Donc c’est sincère.— Merci, Bénédicte. Maintenant, excuse-moi si je ne te raccompagne pas, mais j’ai à causer avec ma femme.— OK, OK…— Mais avant que tu ne partes, j’ai une précision à apporter. Nous allons tous les trois nous faire un plaisir d’oublier cet… incident aquatique. Bien entendu, tu restes la meilleure copine de ma femme.— Ça me convient…Je me tourne vers ma femme :— Et toi, ça te convient ?— Oui, moi aussi, ça me convient.Bénédicte quitte la salle de bain, nous laissant Annette et moi en tête à tête. Je continue de la serrer contre moi, je suis tout trempé. Elle murmure faiblement :— Pardonne-moi…— N’en parlons plus, ma chérie. Il faut parfois ce genre d’événement pour réaliser certaines choses…Elle ne dit rien, elle frissonne. Je la questionne :— Tu as froid ?— Pas vraiment… mais toi, tu vas attraper un rhume à rester trempé ainsi.— Tu as raison.Je la relâche momentanément, puis je me déshabille illico, sous l’œil étonné d’Annette. Elle constate que je suis en pleine forme du côté de mon bas-ventre. Elle sourit.Je l’entraîne dans la cabine de douche, faisant couler l’eau sur nous. Puis je l’embrasse, bien décidé à lui faire l’amour, ici, sur place. Tandis que ses mains comme les miennes caressent nos corps luisants, ma femme murmure à mon oreille :— Finalement, ça t’a excité, n’est-ce pas ?— Oui et non, c’est surtout le fait de te perdre… et puis… quelque part, ça m’a permis de redécouvrir ton corps autrement…— Ah bon ? Pourtant, depuis le temps, tu dois le connaître par cœur…— On ne connaît jamais quoi que ce fût, par cœur, même pas soi-même…— Tu es bien philosophique, mon amour…Je ne réponds rien, car je suis trop occupé à croquer ses petits seins. Ils ne sont pas du même acabit que ceux de sa copine ni du même gabarit, mais au moins, j’arrive à les mettre partiellement dans ma bouche. J’ai sans doute un instinct cannibale inassouvi !En tout cas, je me délecte à dévorer ainsi le sein de ma femme. Avec quelques gloussements, elle se laisse faire. Curieuse, mais excitante sensation que d’avoir un sein complètement en bouche. Y aurais-je pensé en temps normal ? M’aurait-elle laissé faire ? Je ne sais pas, mais j’en profite allègrement et c’est ça qui est divin !Je mastique un peu cette chair molle et mouillée, avant de la libérer. Quand je relâche mon emprise, Annette soupire de soulagement. Un peu inquiet, je lui demande :— Je t’ai fait mal ?— Non, non, mais mon nichon était vraiment très comprimé dans ta bouche !Nichon ? Je ne me rappelle pas l’avoir entendu dire ce genre de mot. Ou bien, c’est nouveau, ou bien ça va faire un bon bout de temps que je ne fais plus attention à ma femme !L’eau chaude ruisselle toujours sur nous. J’ai une envie furieuse de me faire ma femme. Tant pis pour les préliminaires ! Alors je lui ordonne :— Penche-toi, ma chérie, je vais te prendre par derrière !— Pas dans le cul, j’espère !— Non, dans la chatte !Docilement, elle se penche, me présentant son adorable cul aux fesses toutes lisses. Je caresse longuement ces deux belles sphères, avant de m’emparer de ses hanches. J’en trop envie de plonger en elle, j’ai trop envie de la pistonner à fond, j’ai trop envie de jouir en elle, de lui en mettre plein le vagin, qu’il déborde, qu’il ruisselle. Et tant pis pour le romantisme !Elle pousse un petit cri quand je m’enfonce en elle sans l’avertir. Je suis si bien en elle. Je la pistonne deux-trois fois pour occuper la place, puis je lui ordonne à nouveau :— Masturbe-toi pendant que je te tringle ! Je veux que tu jouisses avant que je te remplisse de mon foutre !— Oh oh ! Tu joues les gros machos, dis-moi !— Peu importe, je veux que tu jouisses, et moi aussi.— Ça ne se commande pas comme ça, tu sais…— Alors, mets-y du tien avec tes doigts. Durant ce temps, ma bite va s’occuper à fond de toi.Elle ne répond rien, mais n’en pense pas moins. Néanmoins, ses doigts commencent à s’agiter entre ses jambes, je sens parfois distinctement ses ongles contre ma peau. Je la félicite :— Très bien, ma chérie ! Continue comme ça pendant que je te fais sentir ma grosse bite !— Ta grosse bite ? Tu te lâches aujourd’hui !— Pas plus que toi avec tes nichons, le terme que tu as utilisé tout à l’heure.— Ça m’a échappé…— Moi aussi, ça m’a échappé, mon adorable salope à moi !— Comment qu’c’est que tu m’traites !Mais ce n’est pas pour autant qu’elle se dégage. Je dirais même qu’elle se prête encore plus au jeu en s’incurvant plus encore, afin que je puisse complètement m’égarer en elle. Je sens que cette situation ne va pas être facile à gérer, j’ai trop envie d’elle, mais j’ai dit que je voulais la faire jouir avant moi. Peut-être que je me suis trop avancé…Alors, sous l’eau chaude qui ruisselle sur nous, je serre les dents tout en pistonnant joyeusement ma femme qui se masturbe frénétiquement.L’eau coule toujours sur nos corps, Annette pousse complaisamment ses fesses contre mon bas-ventre, désirant que j’aille au plus profond. Puis elle tourne la tête vers moi, j’aime son vicieux regard de braise qui me fixe droit dans les yeux, ses mains en appui sur le carrelage, tandis que je pilonne sans cesse.Puis elle détourne le regard, penchant à nouveau sa tête vers le sol détrempé…Soudain, après quelques bons coups de reins bien appuyés, j’entends un premier râle sortir de sa bouche. Je tente de tenir encore un peu, je veux l’entendre jouir, je veux entendre ses cris de plaisir, je veux la sentir se tordre autour de ma queue sous l’effet de sa jouissance !— Ah oui ! Ah oui ! Oh ouiii !Elle s’agite, tremble, vibre. Elle remplit la salle de bain de ses mille petits cris désarticulés. Ruisselant d’eau chaude, béat, je suis fier de moi. Alors, je cède, je me laisse aller. Tel un barrage qui craque, j’envoie des puissants jets au fin fond de sa vallée afin de l’inonder, de la noyer, de la submerger !— Aaah ! Dieu qu’c’est bon !Je m’envole, je décolle, je pars plus haut que les nuages, que les nuées, que l’atmosphère, loin, très loin, ailleurs. J’adore cette sensation quand je fais l’amour, quand je jouis, cet état à la fois de puissance et d’altitude.Puis tout devient blanc, laiteux, éthéré…Nous referons souvent l’amour sous la douche, parfois tendrement, parfois de façon plus violente, dans l’urgence. Et depuis ce fameux jour, je m’occupe autrement de ma femme, car cette double douche fut l’élément déclencheur qui m’a fait prendre conscience que mon couple s’enlisait un peu.Si, à cette époque, j’avais eu un téléphone portable, j’aurais donné un coup de fil pour avertir de mon retour prématuré. Mais ça n’existait pas encore. Peut-être que je n’aurais pas redécouvert ma femme. Peut-être serions-nous divorcés…Mais ce que je sais, c’est qu’il y a dans nos existences des moments où tout peut basculer en bien ou en mal, et que rien n’est jamais acquis…