Keiko (Un soir d’Orage)
La chaleur moite du soir d’été, un orage qui se profile et puis ce rêve érotique qui s’immisce au cœur d’une belle endormie qui ne trouve pas le sommeil. C’est le récit de Sylvia, la brune et douce violoniste de l’orchestre dont je ne soupçonnais pas la sensualité.
Proposée le 20/09/2021 par maximilien7 Votre note pour cette histoire érotiqueNous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Couple, passionPersonnages: FFHLieu: A la maison, intimeType: Histoire vraie
Ce soir, la chaleur me paraît insupportable, les draps me collent à la peau et s’enveloppent autour de mes jambes, je tourne et me retourne sur ma couche en essayant de ne pas déranger Marc qui dort comme un ange. La clim à fait faux bond et pour cause, il n’y a plus de courant, seuls les chiffres verts du réveil jettent une lumière fantomatique dans la pièce. Au loin, un orage s’agite, l’atmosphère gronde, des éclairs strient le ciel et l’homme nu à côté de moi soudain se teint en bleu. Me voilà, avec un personnage d’Avatar dans mon lit, ce qui dans mon esprit active aussitôt d’improbables vagabondages érotiques, comme si le moment était propice aux élucubrations charnelles.Mais comme d’avoir mangé ne préviens pas l’envie, le problème des régimes se pose aussi au lit, et là, comme je n’ai rien d’autre à me mettre sous la dent, mes doigts suivent les recommandations de ma raison et cherchent à calmer cette faim là. L’orage se rapproche, je me fais des idées de plus en plus érotiques, ce petit jeu licencieux est agréable donc je fais ce que je préfère depuis toujours. Je câline mes cuisses pour me perdre effrontément sur mes grandes lèvres, jouer et caresser les poils du pubis, il faut oublier l’heure et chercher le plaisir physique qui généralement vous apporte la paix. J’y arrive doucement, sous mes doigts le bouton rose grossit et s’active je mouille abondamment, l’œil rivé sur la petite chose qui se cache honteusement à portée de main, juste là dans sa couronne de poil. Pauvre Marc…, je la trouve bien moins fière sa bite, que lorsqu’elle entrait en moi tout à l’heure, me jetant après quelques assauts dans les plus hautes cimes de l’extase, elle s’était montrée belliqueuse et je dirais même farouche, ce qui n’était pas pour me déplaire. Mon homme me reproche souvent d’être gourmande, mais il ne refuse pas non plus mes sucreries, quelle qu’en soit l’heure du jour ou de la nuit. Il suffit d’un rien pour me voir balancer sur l’accoudoir du canapé ou provoquée à la débauche par des attouchements aux endroits les plus improbables avec le risque de nous voir découvert, mais s’il faut du sel, il faut aussi du poivre n’est-ce pas ? Là, je sombre par intermittence dans une semi-inconscience et je me dis un peu agacée, que le sommeil finira bien par arriver. C’est une chose étrange qu’un rêve, on bascule en un clic de la réalité à la fiction, de l’envie aux fantasmes et sans s’en rendre compte on vit une aventure insolite. Ce soir, l’orage est bien plus proche, les flashs bleus se succèdent et soudain, je bascule dans un délire dont il me faudra plusieurs jours pour m’en remettre.L’imprévu et l’étrange se confondent en un roman qui pourtant vous paraît bien réel, trop réel au point d’en subir les imparables effets physiques, et ils sont bien sirupeux, mais … c’est bon, trop bon…, évidement les résultats ne se remarquent qu’au lever et ça, c’est très gênant, très humide aussi !
Le réveil indique 03:00, on sonne à la porte, une fois, puis deux fois, on insiste, décidément je ne dormirais jamais cette nuit !
– Marc on sonne en bas, réveille-toi ! Marc, putain réveille-toi…Marc….
Décidément, il n’y a rien à faire, mon homme ne répond pas, alors il ne me reste plus qu’à aller vérifier par moi-même, un peignoir fera l’affaire, sous mes pieds nus l’escalier est froid, un ombre se révèle éclairée à contre-jour derrière la porte d’entrée, alors prudente, je n’ouvre qu’à peine et la surprise est totale !- Keiko, qu’est-ce que tu fais là, tu es trempée vient entre, mais purée !…, qu’est-ce qui t’arrive ? Pour une surprise, s’en est une…, et elle est de taille ! ‘’Keiko’’, la violoniste Starr de notre orchestre est devant notre porte à trois heure du matin ! Elle tient dans sa main droite, le coffret qui contient son seul amour, le dit Stradivarius, l’âme de cette fille, son unique raison de vivre. Keiko est l’égérie érotique de Marc, celle aussi tous les mâles du groupe, femmes comprises d’ailleurs. Keiko c’est la chimère sexuelle japonaise par excellence, le fantasme incontesté qu’on associe au bondage, et autres jeux sexuels nippons, le temple de l’érotisme scénarisé.
C’est un luxe qu’elle peut s’offrir, je la verrais bien, suspendue à un crochet et saucissonnée, avec une cordelette qui disparaît dans la fente ruisselante de cyprine d’une foufoune rougie par l’excitation. Je la verrais bien pleurnicher comme le veut la tradition en recevant le fouet d’un japonais sans pitié.
Elle bénéficie des formes de son instrument, la belle exhibe une peau ivoire immaculée, une poitrine de tous les diable, c’est une princesse du soleil levant aux yeux en amandes et au sourire dévastateur. Bref elle est canon et joue de son instrument comme elle doit faire l’amour, en faisant vibrer l’air qui l’entoure dès qu’elle porte son archet. Je me dilue dans un coulis de bien-être quand je la vois là, vêtue comme une enfant, ayant l’air d’une écolière devant sa prof, dégoulinante par l’averse et ses œuvres pernicieuses. Alors je tente de comprendre le problème, pourquoi est-elle ici, face à moi ? Elle ne répond pas, décidément ce soir chacun brille par son silence, je retire sa veste bleue marine, la chemisette blanche révèle des seins magnifiques et les gouttes de pluies tracent un sensuel petit ruisseau qui s’évanouit entre les mamelons puis disparaît plus bas aux frontière d’un ventre ultra plat ceint de la petite culotte rose avec en son milieu, un joli papillon de soie. Elle est totalement trempée et ne répond toujours pas à mes questions, je décide de continuer mon déshabillage sur le tapis de l’entrée avec la sensuelle impression de déballer une œuvre d’art.
– Keiko, je vais te déshabiller, puis je vais chercher une sortie de bain et ça ira, pour le reste, on en parlera demain, ce soir tu dors chez nous, d’accord ?
Elle hoche la tête, je dégrafe sa robe, retire sa chemisette puis je l’entraîne dans le salon afin de sécher cette peau douce où se reflètent les brefs éclairs qui se projettent dans la pénombre de la pièce. Sur l’accoudoir du fauteuil je trouve posée là sur le dossier du canapé, ma nuisette bleue. Que fait-t-elle là ? Je ne supporte pas de voir traîner quoi que ce soit dans cette maison et encore moins une pièce de lingerie aussi intime que celle-là ! Ce serait un mensonge que de ne pas l’avouer, mais je mouille fortement quand je fais glisser de deux doigts circonspects le fin sous-vêtement le long de ses jambes de cire. Elle les soulève alternativement afin que je la retirer, et de pouvoir m’offrir cette perspective, est purement incroyable, alors, je me trouve face un arbrisseau de poils ébène brillants, qui se dissipent en bouquet sur un pubis rebondit, il couronne merveilleusement un bas ventre excessivement séduisant. Alors plus rien ne me semble indécent et l’envie l’emporte sur la morale, je passe mes doigts dans le subtil pelage et Keiko soupire. C’est un soupir qui traverse toutes les cellules de mon corps, ses yeux noirs s’incrustent dans les miens, je vois ce qui se passe dans sa tête, alors je me lève, me sentant captive d’une convoitise qui m’est inconnue.
Je n’ose croire qu’elle puisse prendre une telle initiative, les boutons du peignoir s’ouvrent comme par enchantement, puis le vêtement glisse sur mes épaules pour tomber au sol. L’imaginaire finit par induire mes sens en erreur ils échappent à mon contrôle, je dois rêver…, ou peut-être pas ? Mon sexe signale une intrusion, et ma tête traduit aussitôt, je bascule sur le canapé, entre mes cuisses ses yeux sombres me fixent, je vibre et mon cul se soulève, puis je suis happée par la bouche de Keiko, par cette langue qui s’introduit sans attendre. Elle lape et contraint le clitoris, puis joue une farandole de dingue dans mon vagin, alors je crie une première fois.
C’est un crescendo de sensations, avec leurs silence, leurs legato, leurs forte et ses incroyables changements de rythme que je ne supporte plus que par la contrainte qu’elle m’impose. Quatre doigts s’incrustent entre mes grandes lèvres, je halète et supplie sans trop savoir ce qu’il y aurait à espérer, puis on me pénètre, puissamment amoureusement, ma voix résonne dans ma tête et j’en veux encore, encore et encore… Je me sens labourée en mon centre, vague par vagues je grimpe aux nues, j’exulte, puis je pleure avec passion car on vient d’accéder à mon âme, alors je perds conscience….A bout de souffle je rouvre les yeux, et je n’y comprends plus rien, c’est Marc qui percute mon bas ventre, se sont ses geignements roques qui me surprennent tant ils sont animal, ça gicle vigoureusement au fond de moi et mon vagin pétille. L’orgasme fouette encore, je projette mon cul en l’air en l’entraînant avec moi. Nous basculons de côté et Marc s’enfonce plus encore, alors je braille par la puissante volupté qui suit ce coït sans fin. Je disparais mentalement, qu’elle est donc cette folie ?, qu’elle est cette hystérie qui ensuite me fait perdre la raison ? Marc tente de me calmer, il me faut des heures avant que je ne retrouve mes esprits ne sachant plus comment faire la part des choses….
L’orage est passé…..et je suis épuisée.© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle.
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