A perte de vue, le paysage déroule son tapis de dunes, écrasées par l’intense chaleur du Sahara. De là où je suis, mais où suis-je réellement, au milieu de nulle part, le prochain oasis est à deux jours de marche et le prochain puits à plus d’une journée. Seul sur ma monture, une magnifique chamelle blonde, accompagnée d’une monture de bât, j’avance dans cette immensité, heureux de profiter de cette solitude, de ce silence et de ces lieux.Pour ménager ma chamelle, je gravis toutes les dunes à pied, la tenant par la bride et souvent, au grand galop, nous glissons ensuite sur la pente.Le sable sous mes pieds est brûlant, le soleil écrasant.Une nouvelle fois, je descends du dos de mon vaisseau du désert pour attaquer une pente raide, sablonneuse où chaque pas fait en avant vous fait redescendre d’un autre. Etrange sensation de faire de temps en temps du sur place. Intense effort aussi pour gravir quelques dizaines de mètres d’un talus mouvant, balayé en permanence par un vent chaud qui efface vos empruntes au fur et à mesure de votre chevauchée et peut vous faire perdre confiance dans votre sens de l’orientation si vous n’y prenez garde.Enfin, non sans encombre, j’arrive en haut du monticule. Le souffle court, les yeux rougis par la réverbération, irrités par les fins grains de sable qui s’immiscent partout, et par les coulées de sueur qui vous collent les paupières, je marque une nouvelle pause et contemple le paysage devant moi.Monotone.Moutonnier et monotone, malgré des couleurs et des contrastes extraordinaires. Une lumière crue. La chaleur fait danser devant moi le relief.Enfin, finies les dunes, jusqu’aux prochaines. À mes pieds, une vaste plaine caillouteuse. Suis-je sur la lune maintenant ? Telle est la question saugrenue qui me vient à l’esprit.J’estime qu’il me faudra bien toute la matinée pour arriver au bout de cette plaine et sans plus m’attarder, je fais baraquer ma belle chamelle blonde, au regard noir, aux étranges paupières lourdes et bordées de grands cils bruns, à la lippe toujours dédaigneuse et nous plongeons vers notre destinée.La plaine est avalée à petit trot, pressée d’aller trouver, là -bas, tout là -bas, un abri contre cette chaleur de plus en plus écrasante. Alors, la chamelle ne marque aucun temps d’arrêt. Tandis que le soleil commence à peine à décliner, les hauts rocs noirs montrent leurs splendeurs et leurs détails dans le couchant. Pas le temps de s’attarder à contempler leur majesté dans le soleil couchant.Vite trouver un endroit, autant que faire se peut, accueillant pour dresser un bivouac sommaire, faire un peu de feu, entraver les animaux et se préparer à manger.Toutes ces menues tâches effectuées, je m’apprête à m’atteler à ma tambouille quand, le vent du soir couchant m’apporte un écho de musique classique.Etonné, l’oreille aux aguets, juste pour vérifier que je n’ai ni la berlue ni des hallucinations, mon oreille me confirme bien que non loin de moi, une musique est diffusée.Face à cette immensité, où les ombres commencent à s’allonger, où la solitude est reine, plusieurs sentiments m’envahissent. Celui de surprise. Quel voyageur peut bien être caché par les amoncellements de rochers et qui écoute, à tue-tête, de la musique classique ? Mais aussi un sentiment de colère égoïste. Comment peut-on oser troubler le calme et le silence d’un tel paysage avec de la musique ? C’est vrai, quoi ! Un sentiment de frustration aussi. Comment, moi qui me croyais seul, me voilà obligé de voisiner avec un trublion ! Enfin, indicible, un vague sentiment de peur. Le voyageur solitaire que je suis, même et surtout parce qu’il est seul, peut ne pas avoir à craindre d’affronter cette solitude, les affres de la chaleur, de la soif, mais il peut avoir peur de rencontrer quelqu’un d’autre ! Mais le temps des interrogations et surtout de mes réactions est trop long pour me laisser la possibilité de partir en exploration et savoir d’où vient cette musique. Alors, je m’endors, à la belle étoile, calé contre les flancs de ma chamelle, à l’abri du vent et au contact de sa douce chaleur animale. C’est qu’ici, si la chaleur de la journée avoisine les 60°, les nuits sont glaciales et le thermomètre descend souvent nettement en dessous de zéro degré.Aux premiers rayons de soleil, mon barda rechargé, la musique et mes affres oubliées, je reprends la piste.Dans la fraîcheur du matin naissant, j’avance. Je dois contourner d’immenses blocs de pierre pour me trouver au bout de quelques temps, nez à nez avec un campement.Une simple et minuscule toile de tente rouge, un chameau entravé, un reste de feu de camp à l’abri naturel de la haute paroi.Surpris, les notes de musique me reviennent tout de suite en mémoire. Mais le silence qui règne là maintenant, m’incite à penser que l’habitant des lieux continue à sommeiller. J’arrête ma monture, en descend et appelle. Pas de réponse. Seuls les animaux blatèrent entre eux.Intrigué par ce silence, cette absence, mes craintes de la veille envolées, évaporées au chaud soleil qui monte vers son zénith, je m’approche du campement. Quelques affaires traînent là . Mais rien qui ne donne une indication sur le ou les habitants. Heureusement, qu’un cri de ma chamelle, un peu plus fort, répercuté par les hautes falaises noires, semblent monter vers le ciel quand j’entends, une voix venue d’en haut m’interpeller :— Hello ! Je suis là …Surpris, je cherche à localiser la voix.Je scrute tant bien que mal la falaise d’où vient la voix et distingue, accrochée au milieu de la verticale, un corps, suspendu dans le vide.Mon effroi et ma surprise sont à la proportion de ma découverte.Imaginez-vous, à plus de soixante, soixante-dix mètres d’un vertigineux mur lisse, un varappeur qui me fait de grands signes. Mais je n’ai pas le temps de revenir de ma surprise qu’un long sifflement cingle mes oreilles et qu’en quelques bonds, le montagnard se révèle être « une » alpiniste. Beauté blonde, nue, en dehors d’une paire de chaussures de varappe et d’un baudrier d’escalade.Blonde comme les blés, les cheveux flottent au vent, la peau est tannée, toute dorée de soleil.Ma vision, d’en bas ne me laisse voir que les jambes, les fesses et le dos.Mazette ! Quelle musculature… Des jambes fines, nerveuses. Des fesses voluptueusement charnues. Un dos, droit, musclé. Quant à l’entrejambe, je ne distingue qu’éphémèrement un sillon profond et mystérieux.Bref, la rencontre avec… un ange, descendu du ciel… enfin de la falaise !La blondeur des cheveux, décolorés par le soleil, virevolte autour de deux yeux d’un bleu lavande et d’un grand sourire éclatant. Le buste, enserré dans le baudrier, révèle une poitrine opulente, ferme, aux couleurs de briques rouges, avec des aréoles très brunes et des tétons bien cylindriques.— Salut ! m’interpelle la blonde grimpeuse, enfin descendeuse.— Salut.Le temps qu’elle se libère de son harnachement, et tranquillement elle rejoint, sans aucune inquiétude ni pudeur, sa toile de tente, où elle disparaît un instant. J’en profite pour entraver mes bestioles et me rapproche d’un auvent naturel de rochers pour l’attendre un peu abrité du soleil qui commence à darder ses rayons.Elle réapparaît quelques minutes plus tard, ceinte d’un large chapeau de brousse, mais toujours dans le plus simple appareil, les mains chargées d’une théière fumante et d’un plateau.— Partageons un verre de thé ! Moi, je suis Kristel, je viens de Dortmund.Bien sûr, je ne suis pas un sauvage et je me présente, accepte le thé et nous voilà installés pour ce cérémonial si particulier au monde du désert.Elle m’explique qu’elle aime ces lieux et l’escalade libre et qu’ici, elle a trouvé tout son bonheur. Elle m’avoue aussi être adepte du naturisme. Ce que j’avais remarqué.Durant tout le temps de cette conversation, je ne cesse de la fixer avec attention. Ses yeux rieurs s’aperçoivent vite de cette curiosité et à différents moments, elle n’hésite pas à changer de position pour que je puisse admirer et me repaître de la vision de son sculptural corps.La vue de près est encore plus excitante et malgré la chaleur ambiante, et la relative fraîcheur de l’abri, j’ai la tête et le ventre en feu. C’est qu’à moins d’un mètre, elle m’offre en gros plan, une vision parfaite sur son intimité. Epilée, brune, les lèvres charnues, un peu pendantes, le sillon de son sexe, s’ouvre vers le bas et laisse voir quelques gouttes d’humidité qui ne sont pas de la transpiration. Et pour un meilleur confort, elle s’est appuyée sur ses coudes, rejetant en avant sa poitrine et jambes écartées, je peux admirer, tout mon saoul, cette intimité, nue et ruisselante.Après quelques phrases sur la beauté des lieux, elle comprend qu’en l’état actuel des choses, c’est plutôt sa beauté à elle qui m’attire. Et sans autre forme de cérémonie, elle bouge, s’approche de moi et nos visages vont à la rencontre l’un de l’autre.Nos lèvres se cherchent un instant, je sens leur douceur, nimbées de produits hydratants et protecteurs. Puis le contact lisse des dents et la fraîcheur de sa bouche m’envoie une longue et puissante décharge électrique dans tout le corps.Nos langues fouillent nos bouches, se croisent, se mêlent, s’emmêlent. Le baiser est long, langoureux.Ici, le temps s’est arrêté depuis longtemps et les montres ne servent à rien. L’éternité nous entoure. Et nous en faisons partie intégrante.Alors, on prend son temps.De temps en temps, nos lèvres se décollent pour reprendre un peu d’air chaud. Mais c’est pour mieux se recoller les unes aux autres. Les dents s’entrechoquent. Les langues vont et viennent. La sienne est pointue, nerveuses, fouilleuse et fouineuse. Elle titille la mienne, vient lécher l’intérieur de mon palais et finit par le chatouiller avec délice, provoquant des sensations étranges qui se traduisent par de multitudes picotements dans ma colonne vertébrale.Nos mains, mutuellement, cherchent le passage vers nos corps.Pour les miennes, sa nudité naturelle est une aubaine. Sous mes mains, je sens palpiter le désir de ses seins. Leur volume sous mes doigts se raffermit. Les aréoles se plissent et font pointer les tétons qui durcissent dès le premier frôlement du bout de mes doigts. Doucement, je les pétris, les palpes, les empaume, en vrille les pointes, je les agace. Et Kristel émet de longs soupirs qui appellent à prolonger ces caresses. Alors j’accentue, doucement et crescendo ma pression sur ses seins. Et plus ma caresse se prolonge, se fait insistante, plus les soupirs de Kristel sont forts.Au début, ils étaient intermittents, maintenant, ils sont émis dans un long souffle, ininterrompu. Comme les caresses que je lui applique à pleines mains sur sa poitrine, ils s’amplifient, deviennent rauques et se transforment en cris de plaisir.Sa main, qui est parti en exploration de mon corps, ne cesse de jouer sur ma peau avec la douceur de la caresse et la pointe de ses ongles courts. Ses mains rugueuses, calleuses, frottent mon buste, m’arrachent mes vêtements, couches de protections contre le chaud et la brûlure du soleil. Sans quitter ma bouche, sans cesser de geindre de plaisir, elle m’arrache vêtement après vêtement. Et dans son cri de plaisir, je me retrouve nu, au contact de la pierre chaude et inconfortable, le corps caressé par les mains de Kristel et le souffle du vent qui projette sur moi des milliers de particules piquantes des grains de sable.Pesant de tout son poids sur mes épaules, elle me fait basculer en arrière et s’arrache à ma bouche. Ses longs cheveux fins brossent mon torse, ses doigts courent mon corps et électrisent ma peau, rendue sensible par le bombardement des grains de sable. Ses lèvres descendent vers mes tétons. Une zone que je croyais insensible mais qui, sous les mordillements de Kristel, réagissent avec une rapidité et une puissance qui m’était totalement inconnue. Je les perçois durs, pointus, redressés, sensibles, hypersensibles même. Ils déclenchent de longues vagues de désir dans mon ventre et font tressaillir ma verge, monstrueusement droite, qui se dresse telle une flèche de cadran solaire.Ses doigts déjà en entourent la base.Et sa bouche, descend toujours plus bas, plus gourmande, plus goulue. Ses cheveux balaient mon pubis. Sa joue touche mon sexe. Puis ce sont les lèvres qui viennent faire un doux anneau autour de moi, m’aspirent, m’emprisonnent, m’avalent. Coulissement chaud et contact de la langue sur mon sexe. Cette sensation me fait lever les fesses pour me projeter plus loin dans sa gorge. Elle entame un lent va-et-vient, accompagné de bruits de gourmet s’acharnant sur un os à moelle. Et le rythme s’accélère, augmente, fait monter dans mon ventre, dans mon sexe le désir et le plaisir. Elle s’applique à l’intensifier. De ses doigts, elle caresse mes bourses, joue avec mes testicules et rapidement, un doigt fouineur, raide et indiscret m’ouvre les fesses, s’aventure sur mon anus dont il fait le tour avant de se vriller dedans, entamant de légers allers et retours, qui décuplent mon plaisir, tendent mon sexe et déclenchent de longs spasmes de bonheur.Kristel se barbouille les lèvres, le menton, le bout du nez de moi, de mon plaisir. D’une langue friande, elle nettoie sa bouche en venant m’appliquer un long baiser chaud et humide, légèrement suret. Elle use de sa langue comme d’un pénis et me pénètre par petits coups rapides, tantôt profonds, tantôt à la surface de mes lèvres. Son doigt, toujours planté en moi, continue à me fouiller, répondant au rythme de sa langue dans ma bouche, avec pour conséquence de rendre la rigidité à mon sexe.En quelques secondes, me voilà revigoré, prêt à éclater une nouvelle fois. Mais Kristel, fine mouche, enfin, femme quoi, interrompt cette remontée de mon excitation et je peux aller à mon tour lui procurer de longues minutes de plaisir.Durant tout le temps où elle s’occupe de moi, je ne lui lâche pas les seins. Jouant avec eux, à la limite de la maltraitance. Sous mes paumes de mains, ils sont durs comme les rocs qui nous accueillent. Leurs pointes, presque acérées, sont devenues hypersensibles et dès que mes doigts viennent les effleurer, Kristel émet de longs soupirs de désirs.Maintenant, elle est allongée sur le dos et sa laisse caresser.Mes doigts abandonnent sa poitrine et descendent vers son ventre, vers son intimité chaude, aussi brûlante que le soleil.Sa peau du ventre est satinée, douce. Elle se prolonge par un pubis nu, sans une ombre de poils naissants. Mes doigts remercient l’épilation de cette zone et trouvent instantanément le chemin vers son clitoris qui se cache dans les faibles replis de son sexe. Petit bouton ultrasensible, érigé, dur et humide. Sa forme, ronde et lisse, réagit instinctivement à la caresse de mon ongle et Kristel émet un long gémissement à mon contact. Du bout du doigt, je vais en faire le tour, l’exciter, le gratter. Et à chaque frôlement, les gémissements se font plus forts, la respiration plus courte. Pour m’inviter à prolonger cette caresse, elle ouvre largement ses jambes et me permet d’accéder à son intimité ruisselante de plaisir.Douceur du contact, velouté de la peau légèrement plissée, chaude, humide. Ma bouche a vite fait de remplacer là mes doigts. J’y darde ma langue, pointue, aussi fouilleuse que je le peux. Et de temps en temps, les cuisses de Kristel viennent enserrer ma tête pour bloquer la montée de son plaisir. Un plaisir qui m’inonde la bouche, mouille mes lèvres, coule sur mon menton. Il part en forme de jets puissants qui m’abreuvent. Je le bois. Je l’aspire. Je l’assèche. Ses fesses montent et son ventre se creuse au rythme de mes aspirations, de mes pénétrations et de sa jouissance. Les lèvres collées à son intimité, comme des ventouses, je m’efforce de suivre ses mouvements pour ne rien perdre de sa jouissance, de ne pas l’interrompre. Elle explose une nouvelle fois. Elle m’inonde de son plaisir qui s’évapore aussi vite qu’il vient. Il est là , et déjà parti. Et mes lèvres brûlent du résidu de sels qu’elle y dépose naturellement.Puis ma bouche descend encore plus bas, les fesses montent encore un peu plus, et ses reins se cambrent, invitation à aller visiter son petit trou.Ma langue, aux muscles fatigués, tétanisés, se tend pour aller cueillir ses odeurs aigrelettes, intimes. Sous la pointe de ma langue, asséchée, j’effleure les multiples petits plis qui forment son anneau, qui se serre et s’ouvre à mon contact. Les deux mains sur les fesses, écartées par elle-même, je peux aller fouiller loin et pénétrer son muscle. Le plaisir que je déclenche par petites vagues ininterrompues, m’inonde le visage et sèche plus vite encore, ma laissant sur la peau une sorte de pellicule brûlante. Enfin, dans un vaste coup de rein, Kristel a un soubresaut qui semble paralyser ses muscles et lui fait faire un magnifique pont de chair, tendant tout son être aux rayons ardents du soleil.Trempé de sueur, les muscles de la mâchoire tiraillés dans tous les sens, la langue bouffie de soif d’eau et plaisir, les lèvres gonflées, nous roulons l’un dans l’autre et mon pénis trouve le chemin de son sexe.Dans une douce poussée, profonde et lente, j’envahis son intimité, gonflée de plaisir, étroite et humide. J’ai l’impression de rentrer dans une forge. Son sexe m’avale, me serre, me masse sur toute la longueur. Je bute dans le fond et par de simples contractions de ses muscles du ventre, elle nous mène au plaisir. Un plaisir, une jouissance qu’elle exprime en criant. Son cri de plaisir se répercute longuement sur les parois des falaises qui surplombent, faisant juste tourner la tête de nos montures. Ses cheveux blonds sont agités dans tous les sens, avant d’entamer une sorte de dodelinement puis de se calmer. Imperceptiblement, mes doigts envahissent son petit trou et tout en progressant en elle, j’imprime de nouveaux va-et-vient qui redémarre une nouvelle montée vers le plaisir et finit en cris encore plus forts, toujours répercutés par l’univers minéral dans lequel nous nous aimons.Exténuée, hors d’haleine, Kristel bouge ses hanches et je me retrouve littéralement éjecté de son sexe. Elle écarte encore plus les jambes, soulève de nouveau ses fesses et présente à mon pénis son petit trou. Il ne me faut qu’un simple mouvement des reins pour être absorbé par ses entrailles et l’écarter sans brutalité. Une main sur son clitoris, une main sur un sein, torturant la pointe avec une certaine méchanceté, se mordant les lèvres avant d’ouvrir la bouche à la recherche d’un peu d’air, Kristel repart dans son plaisir et son étroitesse, fait monter notre plaisir. J’explose en elle, en même temps qu’elle atteint sa jouissance. De nombreux soubresauts agitent mon pénis et j’ai l’impression que mon gland va exploser, s’ouvrir pour en laisser passer encore plus.Epuisés, nous restons un grand moment, emboîtés l’un dans l’autre, sans oser bouger, sans oser le moindre mouvement, le moindre souffle.Mais la chaleur ambiante, la piqûre du soleil, maintenant haut dans le ciel, nous force à changer de coin, à avancer un peu plus vers l’ombre de cet abri de fortune. Mais il m’est impossible de m’asseoir sur mes fesses, tant elles me font mal.Kristel examine la situation et part d’un grand éclat de rire.— Tu viens d’attraper un magistral coup de soleil sur tes fesses blanches ! s’exclame-t-elle.Moi, je ne trouve pas ça drôle du tout. J’ai mal au cul. Très mal même. Et je sais qu’il me faut rejoindre le puits pour ce soir, au plus tard demain et après demain, l’oasis où se termine ma randonnée et où je suis attendu. Mais comment faire pour monter à chameau, le cul pelé ?C’est sans compter sur les ressources de Kristel.Elle dispose non seulement d’une pharmacie appropriée mais surtout d’une radio. Elle avertit l’oasis de mon arrêt dans son bivouac et m’installe sur le ventre.D’une douce main, elle étale une forte couche d’un produit traitant, et en profite pour me vriller en riant deux doigts entre les fesses. Immédiatement, mon sexe réagit à cette intrusion. Et tandis que sa main continue à me sodomiser, écartant largement mes fesses, sa bouche s’approche de mon pénis qui a déjà retrouvé sa raideur et l’aspire longuement et profondément. Bien qu’ayant mal à la peau des fesses, malgré l’inconfort de la situation et surtout un certain épuisement, Kristel ne me lâche pas. Elle m’aspire avec des lèvres friandes, entame un lent et insidieux va-et-vient qui me met le feu au ventre, me fait oublier mon mal. Ses doigts me vrillent et me pistonnent de plus en plus vite, de plus en plus loin et provoquent une longue explosion. Et Kristel continue.J’ai l’impression qu’elle veut me vider, m’épuiser. Je tiens sa tête entre mes mains, imprime un rythme soutenu à sa bouche et à sa succion. Et mon sexe, loin de calmer ses ardeurs, continue à rester dur, tendu, excité.Délicatement, malgré la douleur cuisante, elle m’allonge sur le dos et vient s’empaler doucement pour mener une longue chevauchée qui nous conduit inévitablement vers le plaisir qu’elle crie.Sous mes yeux, ses seins ballottent et j’ai une vue imprenable et très excitante sur son intimité largement écartée, que mon sexe ouvre et pénètre. Ses grandes lèvres, humides, nues, formant une enveloppe érotisante et puissamment excitante autour de ma hampe qui glisse entre elles. Juste au-dessus, le clitoris pointe largement, mis en relief par l’écartement de la vulve qui montre une couleur rose, tendre et humide.La vue, la position, le rythme, la chaleur de nos corps… il ne nous faut pas longtemps pour rejoindre une félicité commune et jouir de nos corps. En de courts et puissants jets, je me repends en Kristel pendant qu’elle martyrise la pointe de ses seins, mord ses lèvres et fait virevolter sa tête dans tous les sens. Enfin, elle cesse de gigoter, calme ses allers et venues, finit par immobiliser ses hanches. Mais avec d’imperceptibles mouvements de ses muscles, sortes de spasmes extatiques, elle masse ma hampe, enfoncée au plus profond de son ventre et comme si elle était en train de me traire, pour en extraire les dernières gouttes de semence.Alors et seulement alors, elle s’abat sur mon tronc, hors d’haleine, le corps trempé de sueur et je l’enserre dans mes bras, nous n’osons ni bouger et presque pas respirer, avant de nous endormir d’un sommeil… de plomb, comme le soleil qui inonde le paysage désertique aux alentours.En évitant de nouvelles expositions dangereuses pour mon épiderme fessier, avec plusieurs massages de pommade par jours, dont les séances se terminent toutes en fantasia amoureuse mémorable, je peux remonter sur ma chamelle, deux jours après. Douloureusement, j’arrive à l’oasis où je rends ma monture et dors durant deux jours d’affilée, sur le ventre, dans un lit digne de ce nom. Mes rêves sont hantés par des positions acrobatiques de copulations fantastiques, au milieu d’une falaise, avec un soleil de plomb qui cuit mon postérieur.De ce magnifique voyage, je ramène d’extraordinaires souvenirs, visions de paysages, vision de Kristel mais surtout un souvenir très… personnel, celui de ne pas pouvoir supporter un quelconque slip et encore moins le moindre pantalon de costume.Je n’ai pas encore revu Kristel, mais nous nous sommes promis de partir ensemble, aux prochaines vacances, dans le Sahara. Elle m’a dit qu’il lui reste à grimper de nombreuses parois et pics vierges et elle m’a avoué qu’elle voulait faire l’amour sur le plus haut sommet du Hoggar… Peut-être que sera l’objet d’une autre histoire, si je ne suis pas cuit avant !