Chapitre 12Où Camille se révèle une bien mauvaise joueuse et réclame à Jean-Baptiste une preuve de sa victoire, qui le force à être encore plus imaginatif.Quand j’apportai la culotte de Clémence à Camille, cette dernière m’accusa de l’avoir volée tant l’idée même que j’ai pu réussir à dévier la vertu de sa cousine lui était inconcevable. Elle exigea des photos. Je la trouvai bien mauvaise joueuse, mais ne me laissai pas démonter et mis en place un stratagème qui devait m’ouvrir l’accès à son petit trou.Sans le dire à Marie, je chapardais le double des clefs de l’appartement de Camille et y installai dans la chambre un petit caméscope entre deux livres de son étagère. Je vérifiai la batterie et le cadrage avant de dissimuler la télécommande de l’appareil. J’allais me faire Clémence dans la propre chambre de sa cousine. Une idée plus audacieuse me vint, mais j’avais besoin de demander à Nicole son aide.J’empruntais à Hélène un de ses bustiers dégageant les tétons et y ajoutais et une petite nuisette affriolante à laquelle j’ajoutais une petite note.On m’a enfin prêté un lit assez grand pour que je t’aime comme tu le mérites. Viens habillée avec ce que tu trouveras dans la boîte et garde tes mi-bas.Rendez-vous sur le palier du dessus à 23 heures.PS : Inutile de porter ta culotteÀ l’heure dite, Clémence attendait, excitée et tremblante dans le noir, craignant l’arrivée d’un ascenseur ou le passage d’un locataire. Je l’épiais une minute de plus et lui ouvrit la porte. Elle était sublime, et le fait de l’imaginer nue sous la nuisette couleur prune me faisait douloureusement bander. Sans dire un mot, nous nous embrassâmes longuement, d’abord debout, puis à moitié allongés, rampant lentement vers la chambre de Camille. Clémence me déshabilla, me prit dans sa bouche sur le seuil de la pièce. Pendant qu’elle me suçait, elle m’avoua que le tissu satiné de la nuisette qui lui caressait la pointe de ses petits seins chaque fois qu’elle se penchait pour me sucer la faisait défaillir. Cet aveu faillit me faire exploser dans sa bouche sur le champ. Je la pris par les cheveux et sortis de sa bouche. D’un geste, je fis taire sa protestation et l’amenai vers le lit. J’allumai la lampe couverte d’un voile et mis discrètement en marche le caméscope.Clémence me reprit dans sa bouche malgré mes protestations. Décidément, elle aimait sucer, et cette fois-ci, inutile d’espérer lui échapper. J’éclatai dans sa bouche rapidement, lui envoyant de longs jets de sperme au fond de la gorge. Elle avala tout consciencieusement, se léchant finalement les lèvres en riant doucement. Elle était adorable.Je sortis de dessous le lit deux verres et une bouteille de vodka. Clémence ne buvait pas et rapidement, je sentis sa volonté s’amollir dès le premier verre. Elle riait pour un rien, ses mouvements devenaient maladroits, dolents. Malgré ses protestations, je lui en servis un second et rapidement, je sus que je pourrais en faire ce que je voulais.— J’ai envie de t’attacher, Clémence.— Attache-moi, mais tu sais, je ne m’enfuirai pas.— Vraiment ?— Oh oui, surtout si ta main va bien là où je crois qu’elle va.Je sortis deux foulards et attachai Clémence aux montants du lit. Avec un troisième, je lui bandai les yeux. C’est à ce moment-là que Nicole sortit de derrière la porte. Je lui fis signe d’avancer et de disposer de la jolie Clémence comme bon lui semblerait. Je lui pétrissais les seins pendant qu’elle léchait Clémence, qui couinait comme une perdue, riant et gémissant à chaque coup de langue de Nicole. De mon côté, je mis ma queue dans la chatte de Nicole et la pris doucement, calquant le rythme de ma bite sur celui de sa langue. J’avais l’impression de prendre Clémence moi-même.— Tu aimes, ma jolie ?— Oh oui [elle rit]. Ta bouche est si douce, tu me fais tellement de bieeeenn [nouveau rire] !!! J’aime bien quand tu descends plus bas.— Quand je te lèche ton petit trou, coquine ?— Ouiiii ! Mon petit trou, c’est ça.— Je vais durcir ma langue et comme ça, je t’enculerai avec, tu veux ?— Oh oui, encule-moi avec ta langue toute dure. Après tu mettras ta queue… et tu m’enculeras comme hier ! Au moins avec ta langue je pourrais m’asseoir demain matin [rire]…— Je t’ai fait mal hier ?— Un peu au début, mais après, c’était… c’était comme… je ne sais pas, c’était gé-nial ! Je ne sais pas pourquoi la sodomie est un pêché, c’est tellement bon. Si j’avais su, j’aurais essayé… avant. Ohhohh ! hmmmhohhhh… OHHHHH ! OH MON DIEU !!! MmmmMMMpPPF… ta langue c’est comme une petite bite qui… AhhHHHHhhH [elle soufflait bruyamment] Oh ! Oh ! Oh ! j’ai envie de me toucher la chatte, détache-moi, pitié !— Pas question, je m’en occupe !Et j’envoyais une claque sur les fesses de Nicole qui me fit un clin d’œil en commençant à caresser la petite chatte lisse de Clémence.— Comme ça ?— C’est parfait. Tu connais tellement bien les besoins féminins, on dirait que tu es à moitié une femme.— Vraiment ? Tu aimerais qu’une femme te fasse ça ?— Oh ! mais ce serait un autre… de toute façon c’est inutile, aucune femme ne pourrait faire ça mieux.Pour récompenser Nicole, je lui enfonçais l’index entre les fesses. Elle poussa un petit cri de surprise.— Jean-Baptiste ? Tu as entendu ?— Je ne sais pas.— On aurait dit une voix de femme.— Tu délires, ou bien tu prends ton désir pour la réalité. Je suis sûr que tu aimerais lécher une chatte à ton tour, avoue-le.— Mmmm ! Ouhhh ! Mmmpf, ah ! Aah ! Aaaah! Non, je ne veux pas jouir encore, arrête, enlève ta main… Mais continue avec ta langue, par contre.— Allez, dis-le-moi, tu voudrais bien qu’une autre fille nous rejoigne, non ?— Eh bien, si elle a autant d’expérience que toi… je ne sais pas, peut-être.— Tu lui lécherais la chatte ?— Et le petit trou ! dit-elle en se mordant les lèvres.— Alors, imagine qu’une femme soit là, imagine-le fort, imagine qu’elle présente sa chatte devant ton visage…— Hihihi, d’accord !— Imagine, elle aurait des gros seins…— Des seins énormes, et je les lécherais et elle frotterait les bouts sur ma chatte aussi !Cet enthousiasme et cette imagination nous étonnèrent, Nicole et moi. Elle gloussa et je lui fis signe d’accéder aux désirs secrets de Clémence. Elle se coucha au-dessus d’elle et frotta ses gros nichons sur son visage.— Ohh, Jean-Baptiste, c’est un rêve, on dirait qu’on me frotte le visage avec des seins. Mmmm, ils sont groooos, énormes. Regarde, je les lèche comme une petite salope. Ça te plaît ?— Ne t’arrête pas, je m’occupe de toi.Et je mis un oreiller sous ses fesses avant de lui écarter les jambes, d’y frotter un des godemichés de Camille contre sa raie et de le placer contre son œillet. Nicole s’était tournée et collait sa chatte sur le joli minois de Clémence, qui se mit à laper comme un petit chien.— Mmmm, c’est un peu désordonné mais pas désagréable, continuez jeune fille, mettez-y tout votre cœur, je m’occupe de vous.Et Nicole plongea entre ses jambes pour reprendre le cunnilingus qu’elle avait entamé auparavant. De mon côté, je godais Clémence avant de l’enculer moi-même. Puis j’alternais entre la bouche de Nicole et le cul de Clémence, qui dans l’intervalle avait joui en couinant doucement. J’allai exploser et lui proposai de jouir sur elle.Inerte, alors que Nicole venait à son tour de se laisser tomber sur Clémence, crucifiée par l’orgasme, je me levai et les arrosai toutes les deux de mon foutre. Elles se l’étalèrent sur le corps, se léchèrent les doigts, et la langue. Enfin, Nicole enleva le bandeau de Clémence.— Vous êtes si belle, lui dit-elle en prenant ses deux gros seins dans ses mains.Et elle s’endormit sur la poitrine de Nicole.Cette dernière se dégagea quelques minutes plus tard, attendrie par le spectacle de la jeune fille endormie sur ses impressionnants nichons. Je dois avouer que ce spectacle m’émut moi aussi. Puis Nicole glissa un oreiller sous la tête de Clémence et regagna ses appartements en me remerciant. J’allai vérifier la bande vidéo de mon côté. Je réveillai Clémence et la portai dans mes bras jusque sur le palier des C. J’avais gagné mon pari avec Camille mais le prix qui m’attendait m’intéressait moins que je ne l’aurais cru.Clémence me troublait de plus en plus.Chapitre 13Où Jean-Baptiste réclame son dû à Camille qui lui accorde d’excellente grâce, et où il découvre à cette occasion que Clémence a pris dans son cœur une place plus grande que dans son lit.Je déposai le lendemain matin la bande vidéo dans la boîte aux lettres de Camille. J’imaginais sa tête en découvrant que j’avais baisé Clémence dans sa propre chambre, et avec l’aide de Nicole en plus.Le soir, je découvris une enveloppe glissée sous ma porte. À l’intérieur, un mot de Camille m’informant que je pouvais passer « prendre » (le mot était souligné) possession de mon cadeau ce soir à 23 heures.À l’heure dite, je poussai la porte entrouverte de son appartement. L’intérieur était illuminé par des bougies et Camille m’attendait dans l’entrée, à quatre pattes par terre, les coudes à plat sur le sol. Elle ne portait que des bas, un bustier en cuir noir trop petit et de longs gants sombres qui remontaient haut sur ses avant-bras.Cambrée au maximum, elle avait un collier de chien autour du cou d’où pendait une chaîne métallique, et un grand ruban rouge autour de la taille. Elle m’offrait son cul en cadeau, attendant que je la sodomise en remuant les hanches, un grand sourire sur les lèvres.— Il y a une cravache sur la console me dit-elle d’une voix rauque.— Tu as quelque chose à te faire pardonner ?— J’ai été vilaine.— Vilaine ?— Très vilaine.— Tu mérites une punition dans ce cas, dis-je la cravache dans une main et la chaîne de la laisse dans l’autre.Je fis faire un tour complet à Camille, comme pour la jauger. Du bout de la cravache, je lui désignai ses fesses.— Écarte-les avec tes mains.— Tout ce que vous voudrez…Ce vouvoiement servile m’électrisait. Bien que n’étant pas spécialement amateur de SM, l’ambiance que Camille avait installée me plaisait beaucoup.Je glissai la pointe de la cravache dans sa raie ouverte et m’arrêtai sur son petit trou, poussant légèrement.— Mmmm… oui, j’ai été très vilaine, il faut me punir.Je sortis la cravache et la fis claquer sur la fesse droite qui se marqua légèrement de rouge.— Ah ! oh oui, punissez-moi comme je le mérite.Sans un mot de plus, je lui fis faire un tour de l’appartement à quatre pattes. Arrivés dans la kitchenette, je la fis monter à quatre pattes sur la table et sortis ma bite de mon pantalon.— Suce, et suce bien !— Mmm, une belle queue comme ça, ça ne se refuse pas. Bien longue, bien dure…— Comme tu les aimes ? lui fis-je remarquer, me souvenant de cette première nuit où je l’avais entendue formuler cette remarque, collé à sa porte tandis qu’elle se faisait prendre violemment en levrette de l’autre côté.— Comme je les aime, concéda-t-elle en souriant.Pour me sucer, elle devait se pencher assez bas et ses seins pendaient et ballottaient à chaque fois que ma queue rentrait et sortait de sa bouche. Quand elle sentit que j’allais venir, elle se recula et tira la langue, prête à recevoir mon foutre dans sa bouche. Mais j’eus une meilleure idée. Je me reculai et, du bout de la cravache, lui ordonnai :— Baisse la tête ! Tu veux qu’on te traite comme une chienne, tu seras traitée comme une chienne !Sans que Camille ne puisse voir ce que je faisais, j’attrapai un bol qui séchait sur l’égouttoir et finis de me branler dedans. Je mélangeai le sperme à un peu d’eau et tirai sur la laisse pour faire descendre Camille de la table. De retour dans l’entrée, je posai le bol par terre et le désignai du bout de la cravache. La langue sortie, amusée Camille vint laper mon foutre. Elle n’en laissa pas une goutte dans le bol.— Bon chien, c’est bien, fis-je remarquer en souriant.— Je sais être le meilleur ami de l’homme, murmura-t-elle en ronronnant.Et elle vint frotter sa tête contre ma jambe.— Tu peux te lever maintenant, Camille, tu te remettras à quatre pattes plus tard.— Merci, mes genoux commencent à me faire vachement mal, dit-elle en se relevant péniblement.Je tirai la laisse et l’attirai contre moi dans un cliquetis métallique. Nous nous embrassâmes longtemps.— Ce que tu as fait à Clémence est diabolique, je n’ai pas reconnu ma cousine.— Elle est vraiment… elle est formidable je trouve.— Attention, tu es en train de tomber amoureux d’une grenouille de bénitier. Une jolie grenouille d’accord, mais…— Non, c’est plus compliqué que ça. Et puis, son côté ridiculement prude mélangé à ce goût naissant pour la débauche, ça m’excite à un point inouï.— Je vois ce que tu veux dire. Moi-même, je me suis branlé trois fois en regardant ton film. Tu devrais le mettre sur le Net.— Hors de question.— Tu es un gros égoïste, minauda-t-elle.— On ne me vouvoie plus ? dis-je en faisant claquer la cravache sur son cul.— Aïe ! pardon, décidément, je les accumule.— Tu aggraves ton cas, c’est sûr, petite garce.— Pardonnez-moi, je vais me reprendre.— Je vais TE reprendre !— Ainsi soit-il… dit-elle les mains jointes et le menton levé en simulant une prière. Bénissez-moi mon père parce que j’ai pêché, rajouta-t-elle en s’agenouillant.Je m’assis et lui fis enlever son bustier. Puis je l’attirai à moi et collai ma queue entre ses seins. Elle lui fit bon accueil et l’enferma entre ses nichons avant d’entamer un va-et-vient qui allait crescendo. Je faisais des mouvements plus profonds de temps en temps pour qu’elle puisse prendre mon gland dans sa bouche.— Mmmm, votre queue semble être faite pour cette pratique.— Tes nichons me semblent eux aussi naturellement faits pour ça, ma jolie.— Tu vas… pardon, « vous » allez me jouir dessus cette fois-ci ?— Je vais te gicler sur le visage si tu veux. Et tu peux me tutoyer maintenant.Je me reculai et elle présenta sa tête en attendant, les yeux fermés et la langue dehors que j’éclate sur son beau visage. Elle en avait plein les cheveux, un peu sur le front et sur la pommette droite.Épuisé, je me laissais tomber sur le fauteuil.— Fatigué ?— Tu m’as vidé, cette fois !— Dommage, le prix final du concours n’est valable que ce soir…— On ne peut pas remettre ça à demain ? Parce que ça fait déjà deux fois et je ne suis pas un surhomme.Constatant la mollesse de ma queue de sa main, elle me dit :— Viens, j’ai une idée pour te redonner des forces.Elle m’entraîna dans sa chambre et s’assit à quatre pattes sur le lit, ne portant plus que ses bas et ses gants, sans oublier la chaîne autour du cou. Elle remua son derrière et se mit à me supplier.— Jean-Baptiste, enculez-moi maintenant, ça fait si longtemps que j’en rêve, prenez-moi les fesses avec votre grosse queue. Vous voyez mon petit cul comme il vous appelle ? Mettez-la-moi, prenez-moi comme une chienne, dit-elle en me tendant la laisse.— Tu sais te montrer… motivante, Camille, dis-je en me positionnant derrière elle.Je frottais ma queue contre sa raie et repris un peu de vigueur.— Mmm, voilà, je la sens bien. Dans quelques minutes elle sera bien dure et vous pourrez me la mettre dans le cul. En attendant, vous pouvez préparer le terrain.— Tu as du gel ?— Suis-je sotte, non ! mentit-elle. Il va falloir utiliser votre don pour les langues…Je me mis à lui lécher la raie et ma queue grossit encore un peu, atteignant des proportions raisonnables. Quand ma langue pénétra son petit anus, je sentis que j’étais prêt. Après une minute de ce traitement, je me redressai et pris la selle dans une main. Camille me positionna dans l’axe et je poussais. Le gland passa d’un coup, et le reste de ma pine rentra lentement entre ses fesses.Je la ramonais pendant dix bonnes minutes et sentis l’orgasme pointer timidement deux fois sans éclater. Camille tourna la tête et me dit, la télécommande de sa télé dans la main :— Il faut quelque chose de motivant, je crois.Et soudain, la télé se mit en marche. À l’écran, le film tourné au même endroit la veille avec Clémence et Nicole. Camille me regardait, mon foutre encore dans les cheveux. Je me mis alors à la prendre plus sauvagement, plantant mes ongles dans son ravissant petit cul bronzé, les yeux sur l’écran.Je n’enculais plus Camille, j’étais en train de sodomiser Clémence comme hier. Je me mis à souffler bruyamment.— Prends ça, salope, tu la sens ma queue.— Oh oui, je la sens, elle grossit encore !— Je vais t’éclater les fesses, tu vas voir.— DÉFONCE-MOI LE CUL ! Oh oui, comme ça !Je tirais sur la laisse, la faisant se cambrer en même temps que je la bourrais furieusement. Je pris deux longues mèches blondes dans mes mains et lâchai la chaîne, me servant désormais de ses cheveux pour guider mes assauts de plus en plus furieux. Je vis le visage de Clémence devant moi et j’éclatais, remplissant le cul de Camille d’une quantité insoupçonnable de foutre. Elle se finit en se caressant la chatte, ma queue toujours dans son cul et, une minute plus tard éclata d’un râle bestial avant de devenir toute molle dans mes bras.Je détachai le collier et me couchai contre le corps chaud de Camille. Mais je m’endormis avec le nom de Clémence sur les lèvres.ÉpilogueJ’ai épousé Clémence environ un an plus tard.Le soir de notre nuit de noces, elle m’avoua, fébrile, qu’elle m’avait menti depuis le début : elle n’était pas plus vierge quand elle m’avait rencontré qu’aujourd’hui. Mais elle voulait être sûre de mon engagement, certaine que si j’étais prêt à l’épouser pour avoir sa virginité c’est que j’étais soit un pervers sans nom, soit amoureux d’elle. Je lui fis remarquer que son stratagème n’excluait pas la première possibilité, ce à quoi elle répondit en m’embrassant qu’elle espérait bien que j’étais aussi amoureux que pervers.Aujourd’hui, nous vivons en Vendée dans une vieille maison que nous retapons lentement. Nous voyons aussi peu que possible ma belle-famille, qui n’a pas été spécialement ravie de notre mariage, et préférons nous occuper de nos deux magnifiques enfants. Notre vie sexuelle reste formidable, malgré l’installation d’une légère routine que nous combattons de nos imaginations conjuguées. Je n’ai jamais trompé Clémence et chaque fois que j’ai envie d’une autre femme, je lui en parle et lui demande son avis. À deux reprises, nous sommes même tombés d’accord pour l’essayer ensemble.Hélène, aujourd’hui ma tante par alliance, est toujours mariée mais elle rend de fréquentes visites à sa voisine Nicole, qui m’a avoué l’avoir présenté à certains de ses amis livreurs.En revanche, son dessin n’a pas progressé.Camille est toujours très occupée, même si elle vient de se fiancer à un homme de quarante-cinq ans, « parce qu’il a du fric, une grosse bite et qu’en plus il s’appelle Gérard » m’a-t-elle avoué dans une carte postale envoyée du Mexique l’an dernier.Marie vient d’être reçue à Polytechnique. Je regretterai toujours de ne pas avoir doublé la photo que j’avais prise d’elle à l’époque où elle arrondissait ses fins de mois à la main. Thibaut, quant à lui, n’a jamais compris pourquoi du jour au lendemain elle lui a fermé sa porte. C’est un imbécile qui n’a jamais compris que le plaisir se partage paradoxalement mieux à deux que tout seul.Monsieur C. enfin fait toujours la navette entre Paris et Bruxelles, petit personnage aussi terne qu’indispensable à ces chroniques, qui lui sont bien entendu dédiées.