Variations sur la chanson : Trois orfèvresTroisième CoupletLes orfèvres non contents de çaMontèr’nt sur le toit pour baiser minetteLes orfèvres non contents de çaMontèr’nt sur le toit pour baiser le chat« Aïe ! Petit chat, aïe ! Tu m’égratignesPetit polisson tu m’égratignes les roustons… »Marc rentre au salon. Odile et Ingrid baisent à qui mieux mieux sous le regard éteint de Martine et d’André.— Laquelle piner maintenant ? Difficile de les interrompre tous tant qu’ils y sont. Faut attendre qu’il y en ait un qui finisse.Il part à la découverte de l’appartement. Jean a pris le dessus dans le combat qu’il livre à Ingrid. Il maintient la fille sur le tapis et l’écrase de tout son poids. Elle ne lui en tient pas rigueur et l’enserre de ses bras.— Ouii ! Vas-y ! Montre-moi que je me suis pas trompée en te choisissant.Ces paroles décuplent l’énergie du garçon. Sur le grand canapé, Luc a placé les cuisses d’Odile sur ses épaules et perfore sans relâche la jeune femme. Celle-ci a abandonné son coussin et peut librement exprimer sa reconnaissance.— Ouiii !… Encore… Perce-moi de ta lance, mon beau chevalier… plus profond… Oui !… Il y a longtemps que je n’ai pas autant joui… Plus fort… Aah ! Je pars… Ouiiii !Luc ralentit la cadence pour permettre à Odile de souffler un peu après cet orgasme violent. La jeune femme craint qu’ils ne se séparent et noue les talons sur les fesses de son partenaire, manifestant clairement son intention de continuer.— Elle est comme ça, maman, avec toi ? interroge Martine.André soupire. Non, il n’arrive plus à arracher à sa femme ne serait-ce que le dixième de la jouissance qu’elle manifeste. Ah ! S’il pouvait remonter le temps revenir à leurs premières années de mariage, quand ils savaient si bien faire l’amour. Puis, la colère le gagne. Sa femme n’a donc aucune pudeur pour se livrer ainsi devant lui et leur fille ? Et ces garnements ! Débarquer ainsi chez un honnête citoyen et débaucher une famille entière ! Il faut que cela cesse !André se lève d’un seul coup à la surprise de Martine qui allait reposer sa tête contre son épaule. Debout au milieu de la pièce, il se demande quoi faire ? Comment interrompre les deux couples qui forniquent dans le salon ? Le cul de Jean, tout proche de lui, danse devant ses yeux. Oui, c’est ça ! il va l’enculer ! Il s’approche, la pine en main. Non, ce n’est pas commode, il est trop bas. Puis il a peur d’Ingrid. Il se tourne vers l’autre couple. Il va enculer Luc ! Bien meilleure idée, juste retour des choses et douce vengeance. Il se poste derrière le garçon.Soit qu’il ait senti la présence ou voulant jouir d’Odile dans une autre position, Luc se retourne brutalement pour se retrouver sous sa cavalière. De voir André qui s’avance ne l’émeut pas. Qu’il attende son tour, il ne cèdera pas sa place. Un instant décontenancé par la volte-face du couple, l’avocat s’avance à nouveau. Il ne peut plus se venger de Luc ? Tant pis ! C’est sur sa femme qu’il va se soulager. Cette garce qui fornique sous ses yeux et ceux de sa fille ! Ce n’est pas facile. Si seulement le couple voulait ralentir. Odile n’en prend pas le chemin, dopée par les attouchements sur ses fesses. Luc, qui a compris où André veut en venir, tente de calmer la jeune femme. André pointe sa queue et par chance place le gland sur l’anus juste au moment où Odile, sous l’emprise de la jouissance, fait un bond en arrière.— Aoouuh !… Qu’est-ce que tu me fais ?— Je crois que ton mari t’encule pendant que je te baise.— Oh ! Il n’oserait pas. Il n’en a pas le courage.— Euh… m’est avis que cette fois, il l’a trouvé, le courage.André pénètre à fond d’un violent coup de reins.— Aoouuh !… Attention !— Ça t’apprendra… Han !… à baiser comme… Han !… une chienne.Odile est trop abasourdie pour éprouver de la douleur. Jamais elle n’aurait cru son mari capable d’un tel coup de force : lui faire subir une double pénétration ! Les deux verges dilatent son bas-ventre, mais elle est tout étonnée de le supporter. Elle aurait cru avoir beaucoup plus mal et commence à ressentir la montée du plaisir.Luc profondément fiché dans le vagin remue à peine, juste pour maintenir l’excitation. Ça lui fait drôle de sentir dans le conduit voisin la queue frotter contre la sienne, comme une masturbation, pense-t-il.Malgré la colère qui l’aiguillonne, ou peut-être à cause de cette colère, l’avocat ne maîtrise pas la montée du sperme. Quelques coups de reins suffisent à provoquer l’éjaculation et il s’écroule sur le tapis, le sexe en berne. De se sentir libérée déclenche la jouissance d’Odile qui reprend sa danse interrompue sur les cuisses de Luc. Ses seins volumineux ballottent et le garçon tente à chaque passage d’en happer le bout.L’intermède n’a pas déconcentré Jean et Ingrid. Elle a réussi à retourner la situation et chevauche le garçon un peu fatigué qui la laisse se dépenser tout en soutenant ses seins. Ils bousculent André. Il se lève péniblement et retourne s’asseoir à côté de sa fille. Il est effondré, même son coup de force se retourne contre lui.OooOOOoooMarc dans la cuisine trouve une boîte de pâté et se fait une tartine. Les bruits qui parviennent du salon le renseignent sur l’évolution de la situation.— Y n’ont pas encore fini ! C’est que j’ai besoin de me vider les couilles moi ! Je vais quand même pas me masturber.Il referme le réfrigérateur en maugréant.— Tiens, qu’est-ce que tu fais là , toi ?Une chatte se frotte, câline, contre ses jambes. Il la prend dans ses bras et la caresse. Elle ronronne.— Hein que tu aimes les caresses ! Tu es comme tes patronnes !Le contact soyeux de la fourrure lui fait perdre la tête.— Si j’osais… non !Il repose l’animal qui continue à se frotter contre ses jambes…OooOOOoooDans le salon les halètements s’amplifient. Les paroles deviennent indistinctes, chacun ne s’exprime plus que par onomatopées : Aah !… Ouii !… Meuh !… Siii !… Aargh ! Tout à coup Odile pousse un cri strident :Sous la surprise les deux autres participants suspendent leurs efforts.— Ouiii !… Je pars !… Ooooh !… Hiiii !… Que c’est bon !Son exemple entraîne Ingrid.— Aaaah ! Moi aussi ! Ça vient… Ouiii ! Continue !…André, à qui ces manifestations de jouissance font mal, serre la main de sa fille. Ce n’est pas lui qui les ferait bramer de la sorte !Satisfaits d’avoir comblé leurs partenaires, Luc et Jean succombent ensemble et donnent leurs derniers coups de reins.— Ouiii ! Je sens ton foutre m’envahir ! Que c’est bon ! gémit Odile.— Ma chatte est pleine. Tu es un gros chou, remercie Ingrid.À ce moment un vacarme, des miaulements, des cris retentissent à la cuisine. Ils se précipitent tous. La chatte leur file entre les jambes et disparaît vers l’étage. Ils découvrent Marc à terre, les deux mains protégeant son sexe.— Qu’est-ce qui s’est passé ? interroge Odile.Luc et Jean éclatent de rire.— Le con ! Il a voulu baiser le chat !— C’est pas vrai ? s’indigne Odile.— Mais non ! réplique Marc. Je ne suis pas taré quand même ! Je me suis accroupi pour la caresser et la sale bête a voulu s’amuser avec mes bijoux de famille. J’ai fait un mouvement brusque et elle m’a griffé !— Bien fait pour tes couilles ! s’amuse Luc.Ingrid, compatissante, s’approche.— Faites voir… Ah oui ! Elle vous a pas loupé. Je vais vous désinfecter.Elle sort de la cuisine pour revenir avec du coton et une bouteille d’alcool.— Asseyez-vous… écartez les jambes… Attention ça va piquer…— Ouille !Luc entraîne les autres.— Laissons-le se plaindre. Il n’a que ce qu’il mérite. Retournons au salon.Martine s’assied à côté de sa mère.— Dis Maman… Il t’a fait mal Papa ?— Oh oui !… euh… enfin pas trop… Qu’est-ce qu’il lui a pris ?— Euh… C’est ma faute…— Comment ça ta faute ?— Ou… oui… sans le faire exprès, je l’ai vexé. Alors il s’est levé brusquement et s’est vengé sur toi.— Mais non, ma chérie, ne culpabilise pas. Je n’en suis pas morte. T’as vu, ça ne m’a pas empêché de continuer quand il est parti.Martine sourit au souvenir de la sarabande menée par Odile.— T’étais belle, maman, pendant que tu faisais l’amour.— Tais-toi ! Ça me remplit de honte.— Pourquoi ? C’était pas bien ? Luc fait pas bien l’amour ?— Si, mais c’est la première fois que je trompe ton père comme ça.— Tu l’as pas trompé, il était là .Luc et Jean terminent de s’habiller.— Lorsque notre collègue aura terminé de se faire soigner, nous vous quitterons. J’espère que vous ne nous en voulez pas d’avoir perturbé votre soirée.Odile n’ose les remercier devant son mari. C’est Martine qui s’en charge.— Pas du tout, nous avons été très heureux de votre visite. N’est-ce pas, Papa ?Non, l’avocat n’est pas content. Sa femme et sa fille se font baiser sous ses yeux, sa fille au pair le rabaisse en public et ce n’est pas le plaisir ressenti dans son cul qui le console. Néanmoins il n’ose exprimer son ressentiment.— Viens t’asseoir à côté de nous, Papa.André les rejoint sur le canapé.— Vous voyez, continue Martine, tout le monde est content.Luc ramasse les affaires de Marc.— Ne vous dérangez pas, nous trouverons la sortie. Au revoir.— Au revoir ! répond Martine.Dans la cuisine, Ingrid termine les soins par une fellation experte.— Aah !… Euh… Ouiii !… Aaaaah !— Ça va ? C’est terminé ? demande Luc.— Oui, très bien.— Rhabille-toi, on s’en va.— Vous reviendrez, n’est-ce pas ? interroge Ingrid pendant que Marc enfile son slip en grimaçant.— Qui sait ?… Alors tu viens ?— Tout de suite.Ils dévalent l’escalier. Ingrid attend que la porte se referme pour rejoindre ses maîtres au salon. Sur le seuil, elle s’arrête, amusée : André repose, genoux écartés. Odile, un peu honteuse de ce qui s’est passé, cajole son époux. Sa main glisse de la poitrine au ventre puis plus bas à la recherche du sexe ratatiné. L’avocat aperçoit la fille au pair. Il rougit et referme ses cuisses sur la main indiscrète.— Ils sont partis ?… Bon, ben je crois qu’il est temps de se coucher, tout le monde est fatigué.— Parle pour toi, mon gros nounours, moi, je ne serais pas contre un petit câlin, qu’est-ce que t’en dis, Odile ?Celle-ci après un regard désolé sur la virilité défaillante de son époux, se lève. Les deux femmes quittent le salon en se tenant par la taille sous l’œil éteint d’André.— Et moi ? s’insurge Martine.— Viens avec nous.André soupire. Il fixe la porte par laquelle les trois femmes ont disparu. Il ne s’est pas montré à son avantage pendant la soirée et, fatigué comme il est, il serait incapable de répondre aux désirs de son épouse, sans parler de ceux d’Ingrid…Rel’vez belles, votre blanc juponQu’on vous voie le cul, qu’on vous voie les fesses,Rel’vez belles, votre blanc juponQu’on vous voie le cul, qu’on vous voie le con…Luc, Marc et Jean se retrouvent sur le trottoir. La foule est moins dense. Ils se mêlent aux passants et sourient de les entendre refaire le match.Ils s’écartent brusquement. L’auto pile.— Mais ce sont nos jeunes noceurs de tout à l’heure !— Et vous, les jeunes automobilistes à la tenue suggestive ! Nous sommes libres maintenant.— On voit, on voit, mais serez-vous à la hauteur de nos attentes ?— Nous sommes impatients de vous le prouver, affirme Luc en sautant par-dessus la portière pour atterrir sur le siège arrière.— On accepte l’essai, affirme la première fille en le rejoignant.Jean entraîne la deuxième sur la banquette arrière pendant que Marc s’installe sur le siège avant. Il espère que le temps d’arriver à destination il aura retrouvé suffisamment de forces.— Comment vous appelez-vous ? Moi, c’est Luc, voici Jean et Marc à côté de la conductrice.— Elle s’appelle Chantal, moi, c’est Francine et ma copine Ginette.L’auto démarre dans un concert de klaxon.— J’espère que vous n’avez pas eu de problème, demande Marc. La dernière fois que je vous ai aperçues, vous étiez importunées par un groupe de garçons.— Nous avons pu nous en débarrasser.— Sans changer de tenue ?— Vous voulez contrôler ? sourit Chantal.Sans hésiter, Marc soulève la jupe et découvre le ventre nu.— Satisfait ?— Entièrement, affirme Luc qui vient avec Jean de contrôler sur leur partenaire.— Il n’est pas juste que nous soyons à votre merci et vous, soigneusement calfeutrés, déclare Francine.— Vous avez raison.Luc ouvre sa braguette et sort un sexe vigoureux.— C’est comme ça que j’aime qu’on me parle ! dit la jeune fille qui se place à califourchon sur ses cuisses.— Aaah !— Aaah ! répond Ginette qui l’imite.Marc pose la main sur la cuisse de la conductrice et remonte vers le ventre.— Non ! Attendez que nous soyons à destination. Un accident est si vite arrivé.Marc se cale contre son siège.— Vos désirs sont des ordres.Il n’est pas mécontent. Il aura tout le temps de se refaire une santé pendant le trajet.FIN