Je soupirais. Devant moi, il y avait encore quatre personnes qui attendaient pour passer au guichet de la Poste. Mes parents avaient eu la bonne idée de m’envoyer les deux pots de confiture et le pot de rillettes que j’avais oubliés de mettre dans mon sac à mon retour à la fac, pour cette nouvelle année universitaire 1986-1987. Seul un des 3 guichets était ouvert. Pour attendre, je lisais les publicités postales, je tentais de m’intéresser aux timbres et je détaillais les individus qui m’accompagnaient dans l’ennui de l’attente. Ils n’attiraient pas particulièrement mon œil ni ma libido.Encore 3 personnes … J’avisai dans un coin un kiosque télématique dont le ministre nous vantait les mérites à la radio il y a quelques temps : un minitel sur une petite table en formica et une chaise dont le rembourrage avait la même envie de fuir que le reste des occupants du bureau de poste. Dans un flash, je revis la publicité pour un serveur télématique pour « les mecs du nord » montrant un charmant jeune homme au sourire et aux muscles ravageurs. Je repensai à ce que m’avait dit mon jeune amant de cet été qui allait régulièrement sur ce genre de serveur pour y trouver sa dose de sexe. Cela faisait plus de deux mois que je n’avais des relations sexuelles qu’avec moi-même, mon sang commença à bouillir. Je ne sais pas trop combien cela coûte mais je pourrais peut-être me connecter et me trouver un petit mec sympathique pour passer une soirée, un nuit agréable, et … plus si affinités. Pour ne rien gâter, dans un souci de discrétion, l’écran du minitel était caché des personnes de la file d’attente et des employés de la Poste.Arriva enfin mon tour. Je fournis l’avis de passage et ma pièce d’identité à l’homme d’une cinquantaine d’années, couperosé et chauve, qui trônait derrière le guichet. Il se leva et chercha mon colis dans le fatras de paquets plus ou moins classés qui s’amoncelaient au fond de la pièce. Il revint en traînant les pieds avec l’objet de ma présence ici. Il remplit consciencieusement la paperasse, ignorant la dizaine de personnes qui se trouvaient derrière moi. Il me donna un papier et me désigna avec ton peu aimable et un regard torve la case dans laquelle je devais signer. J’hésitai un instant et je lui demandai de pouvoir accéder au minitel. Il soupira et me dit qu’il devait garder ma pièce d’identité en otage. Après avoir pris le morceau de carton fatigué avec ma photo, il tourna une clef et appuya sur une touche qui était hors de ma vue. D’un signe de la tête, il me désigna l’appareil et me dit que je devais revenir au guichet dès que j’aurais terminé, sans attendre dans la file.L’écran s’illumina et je composai le numéro du centre serveur. Après un long sifflement et des crachotements suraigus, l’invite de commandes apparut. Je donnai le code du serveur, un prénom masculin. Un dessin d’homme composé de gros carrés gris apparut. On me demanda mon pseudo et mon C.V. Je décidai de m’appeler Eric et dans la zone prévue, je tapai un texte très explicite : « jeune homme 20 ans, actif-passif, sur Lille ch jeune homme 18-30 ans, actif-passif sur Lille, folles, uro, sm, fist s’abstenir. » Alban, mon amant du mois d’août m’avait expliqué les us et les coutumes de ces nouveaux modes de communication. Il y avait une liste d’hommes connectés avec des pseudos évocateurs comme « H ch H efféminé », « Fée Lation », « suce de suite », « h soumis », « popaul20*7cm » … En tant que nouvelle et jeune proie, je fus rapidement contacté. Très vite, je m’aperçu que j’attirais une faune qui ne m’intéressait pas, voir qui m’effrayait un peu et je me demandai si j’avais eu raison de me connecter. Il y avait toute sorte d’hommes : des vieux dont l’insondable solitude me sautait au visage, des couples en mal de nouvelles sensations, des jeunes puceaux qui se sont esquivés dès que cela devenait sérieux, des obsédés qui ne s’intéressaient à vous que si vous aviez une verge de 20 cm au moins ou des bottes en caoutchouc, des hommes mariés « qui ne pouvaient recevoir » … Une sorte de foire-fouille du sexe.Finalement, j’eus un contact avec un homme de 27 ans qui habitait sur Lille et qui était près à me recevoir dès ce soir. Il dit être généreusement pourvu par la nature, être pas mal physiquement, actif et passif. Le programme de la soirée qu’il me proposa m’allécha et encombra mon pantalon. Il me donna rendez-vous dans un grand café de la grand place de Lille avec la description suivante : blouson rouge avec un A jaune sur le devant, jean, baskets blanches, blonds, yeux bleus. Il disait s’appeler Jean. Je me déconnectai ayant perdu toute notion du temps. Il n’y avait plus qu’une personne au guichet. Je m’approchai et je fis signe à l’employé que j’avais fini. Il nota quelque chose et l’écran du minitel s’éteignit. Quand il m’annonça le montant de la facture, j’eus un réflexe de déglutition. Le temps minitel c’est de l’argent ! Beaucoup d’argent ! Je n’irais pas au cinéma cette semaine ni la semaine prochaine. Je retournai impatient à la fac, encombré par le colis de mes parents. J’avais encore deux heures devant moi que j’occupai en partie à prendre une douche et à me pomponner, tout en essayant de ne pas calmer l’ardeur qui dardait dans mon bas-ventre.Mon second café était maintenant froid. « Jean » avait près d’une demi-heure de retard. J’étais furieux. J’essayais de tromper mon attente en regardant les passants qui défilaient de l’autre côté de la vitrine. À chaque fois qu’un client entrait je le regardai en espérant que ce soit lui. Comme je devais les détailler de bas en haut, certains me regardèrent avec un air suspicieux. Les tables n’étaient pas complètement occupées. Il y avait des couples, des groupes d’amis, deux ou trois esseulés qui ne prêtaient pas attention à moi. Le serveur me livra un troisième café d’un air narquois. Mon ennui devait se lire sur mon visage et je me demandai ce que je faisais là, à attendre un malotru qui ne viendrait pas. Histoire de passer le temps, j’aurais du ramener un livre ou un magasine, comme un jeune homme assis à quelques tables de là. Quand je repense à la facture de la Poste, cela fait cher la soirée, tout ça pour retrouver esseulé mon lit ! Enfin, un homme correspondant à la description de mon contact entra un peu essoufflé. Je le regardai intensément et lui fit un grand sourire un peu forcé. Il s’approcha de moi et me lança un « Eric ? ». J’acquiesçai et lui retourna la question.— Jean ?— Oui !— J’allais partir, dis-je— Je suis désolé, excuse moi un appel à la dernière minute. Quelqu’un qui m’a tenu la jambe, je n’arrivai pas à m’en dépêtrer. Ça va tout de même ?— Oui, je n’ai rien à faire ce soir, ce n’est pas grave mentis-je.Il commanda un café et il s’assit. Nous nous regardâmes à la recherche d’un désir réciproque. Il avait les cheveux bouclés, un peu longs, parsemés de fils d’argent. Il avait du charme sans être très beau. Il avait au moins 10 ans de plus que l’âge qu’il m’avait annoncé. Ses yeux bleus, brillants et rieurs, me firent oublier cette petite indélicatesse. Alban, mon amant de l’été, m’avait prévenu : beaucoup trichent, sur leur âge, sur leurs pratiques, sur la taille de leur sexe. J’espérai qu’il n’avait pas menti sur tout. Le serveur revint avec la commande de Jean. Maintenant, il était à la limite de s’esclaffer. Je me dis que ce grand café sur la place principale de Lille devait voir défiler beaucoup des couples éphémères et que le serveur nous avait repéré.— alors comme cela, t’es étudiant ?— oui c’est ma seconde année de DEUG de mathématiques— c’est la première fois que tu venais sur ce serveur ?— oui, c’est la première fois. Ici, je vis dans une piaule, je n’ai pas de minitel à disposition. J’étais à la Poste mais ce n’est pas donné » expliquai-je— oui c’est vrai que ce n’est pas donné, ils se sucrent bien sur notre dos » bougonna-t-il. « Mais c’est bien pratique, ça permet de faire des rencontres discrètement » en me faisant un clin d’oeil charmant.— sans douteIl avala son café d’un trait. « Bon, tu viens baiser ? » dit-il tout de go en me faisant à nouveau un clin d’oeil. « C’est la chose la plus romantique qu’on m’ait dite » répliquai-je, en rougissant. J’avais l’impression que tout le café était maintenant au courant. Je vidai rapidement ma tasse et laissait l’argent nécessaire pour payer nos consommations. Jean ne fit même pas un geste de protestation ou même de remerciement. Nous nous levâmes, je remis mon manteau et nous sortîmes du café. Il faisait froid maintenant, je relevai mon col. « Bon, on va où ? » demandai-je ? « Bah, chez moi ce n’est pas très loin » dit-il en me souriant. « C’est par là » dit-il en me désignant la rue adjacente. Nous marchâmes en silence. J’avais un peu d’appréhension car je suivais un homme que je ne connaissais pas et qui pouvait m’entraîner dans un piège, soit pour me voler soit pour me violer avec 2 ou 3 autres hommes. Cela ne faisait pas partie de mes envies ! Après 10 minutes de marche, nous arrivâmes devant une maison typique de Lille : étroite, en briques rouges, 3 étages, de grandes fenêtres, des embellissements flamands. La porte avait oublié d’être vernis depuis quelques siècles. Jean introduisit une clef et fit jouer la serrure. Nous pénétrâmes dans un petit couloir dallé de carrelages colorés, éclairé par une faible ampoule et une porte vitrée au fond qui semblait donner sur une cour. Il y avait un vélo posé contre le mur à côté d’une autre porte qui devait donner sur l’appartement du rez-de-chaussée. Un étroit escalier permettait d’accéder aux étages. Cela sentait un peu le moisi et le vieux chou. « Ce n’est plus très long, c’est au premier ». L’escalier grinça. Les marches étaient un peu tordues et petites. J’avais peur de glisser et de tomber. Bientôt arrivé, Jean déverrouilla une porte qui portait les traces évidentes d’effraction. Il tourna un commutateur et une lumière jaune et poussiéreuse éclaira un vestibule encombré de vestes, de chaussures et de cartons.Un peu inquiet, je pénétrai dans les lieux. Il me désigna un des quatre portes qui s’offraient à ma vue. Une des portes comportait une vitre dépolie et les deux autres était fermées. C’était la chambre. Très petite, éclairée par une grande fenêtre qui donnait sur la cour, elle était encombrée par un lit à deux places, une grosse armoire avec un miroir et deux tables de nuit. Le lit était fait et recouvert d’une couette d’un vert salade uniforme. Je m’assieds au bord du lit. Il retira son blouson et s’assit à côté de moi. Il plongea ses yeux dans les miens et me dit en souriant « il faut te mettre à l’aise maintenant ». Il déposa sur mes lèvres un baiser très doux. Il se leva et fit glisser son pull et son tee-shirt. Sa ceinture défaite, son jean tomba sur le sol. Il ne portait pas de sous-vêtement. Il n’avait pas un corps d’athlète mais il était costaud et un peu musclé. Un peu de duvet grisonnant recouvrait son torse. Sa toison blonde encadrait un sexe aux proportions respectables et généreuses. Il avait les hanches larges et les fesses rebondies. « alors ? » me dit-il … Je me levai et j’enlevai à mon tour mes vêtements que je posais dans un coin. Nous étions nus face à face, prêts à se donner le plaisir que nos sexes à peine tendus promettaient.Jean s’approcha de moi pour m’enlacer. Je me perdais dans le bleu de ses yeux et il m’embrassa très délicatement. Je lui rendis son baiser. Puis il m’embrassa plus longuement et plus passionnément. Sa langue toucha la mienne. Je sentis la petite décharge électrique familière sur le bout de mon sexe que je sentis enfler immédiatement. Il me caressa les hanches et le dos, pendant que notre baiser se faisait de plus en plus sauvage et que je malaxai ses fesses. Son sexe se tendait un peu plus et je le sentis se cogner contre le mien. Nos bouches s’avalaient l’une l’autre tellement rapidement qu’il poussa un petit grognement de plaisir. Il me plaqua contre lui et nos mains pétrirent nos corps, déployant des vagues de plaisir qui nous faisaient frissonner.Il se mit à genoux et sans attendre, il empoigna mon sexe et l’enfourna directement. Ses mouvements de va-et-vient avec sa bouche et sa main étaient rapides. Je fermai les yeux pour laisser la volupté envahir mon corps et mon esprit. Il me pétrit les testicules, sa langue s’enroulait autour de mon gland, ses lèvres aspiraient mon chibre. S’il continuait ainsi, j’allais jouir immédiatement alors je pris sa tête par les mains et je lui fis un signe de se relever.Il m’enlaça de ses bras musclés et m’embrassa fougueusement. Ses mains pétrirent mon dos et mes fesses. Moi, j’étais accroché à ses larges épaules noueuses. Nos sexes cognaient l’un contre l’autre. Puis il me poussa sur le lit et je tombai sur le dos, les jambes écartées. Il rampa sur le lit, m’embrassant les pieds puis remonta avec sa langue me dispensant des ondes de plaisir vers mon sexe fièrement bandé. Il couvrit de baiser mon chibre en massant mes testicules. Il continua sa reptation et s’allongea complètement sur moi. Il recommença à m’embrasser, son sexe bataillant dans mon bas-ventre.Il se releva et s’assit sur mon torse pour me présenter sa verge. Sa taille était plus que respectable : épaisse et assez longue. Il n’était pas circoncis. Son blond pubis était très odorant. Je pris son sexe dans la main, je le décalottai et je commençai à lui lécher le bout du gland. Puis ma langue caressa son frein et son rebord. Il donna un coup de rein et j’enfournai complètement sa verge. Il balança son bassin et son sexe entra et sortit de ma bouche à une cadence assez lente. Je pris ses fesses dans mes mains pour accompagner le mouvement. Il allait et venait dans ma bouche. J’aspirai goulûment en enserrant fortement mes lèvres alors que je lui massai ses fesses. Après quelques minutes, j’empoignai son sexe d’une main tandis je lui malaxai ses testicules de l’autre. Ma langue parcourut son gland rapidement puis je l’aspirai à nouveau tout en le branlant. Il respira bruyamment et augmenta la cadence de son bassin. Il me cria « attention ! » et il s’éloigna de ma bouche. Son sperme jaillit sur mon visage par jets abondants et successifs. Je laissai couler sa semence sur mon front, mon nez et ma bouche. D’un coup de langue, j’y goûtai avec délice et je nettoyai son gland. Il se coucha sur moi et lapa son sperme pour me nettoyer le visage. Il m’embrassa fougueusement et sa langue me pénétra me faisant goûter à nouveau à son sperme.Ses mains caressèrent mon corps alors que j’écartai les cuisses. Son sexe n’avait presque pas débandé. Ses baisers descendirent sur ma gorge puis atteignirent mes tétons. Tandis qu’il me masturbait avec une main, sa bouche et ses dents me mordillait un téton, et l’autre main me tripotait l’autre téton. La douleur que je ressentis se transforma rapidement en plaisir intense. La volupté montait au creux de mes reins et mon corps entier vibrait sous ses caresses. Il s’enleva d’entre mes cuisses et sa main chercha mon anus dans mes replis secrets. Je soulevai une jambe pour lui permettre de l’atteindre. Sans plus de ménagement, il introduisit un doigt dans ma rondelle. Il continua à me triturer les tétons et son doigt me limait furieusement. Il quitta ma poitrine pour se rendre vers mon pubis. Ma verge gonflée de volupté fut avalée complètement. Jean commença un va-et-vient avec sa bouche et une main, sans cesser de me doigter. Je me tortillai sous le plaisir qu’il me procurait. Il aspirait goulûment mon sexe et un second doigt vint rejoindre le premier. La jouissance monta alors en moi comme une éruption que je ne pus contenir. J’explosai avec fracas. Jean avala sans sourciller mon foutre et il ralentit sa masturbation.Je rassemblai les parcelles de ma conscience et il s’allongea à côté de moi. Il me dit « alors ca t’a plu ». Je lui répondis très doucement par l’affirmative. Il sourit et puis il me dit « cool. Je ne voudrais pas te presser mais j’ai à faire ». Je le regardai un peu éberlué. « déjà ? » demandai-je. « désolé, mais il se fait tard » répliqua-t-il. « ah bon » dis-je en haussant les épaules. Je me levai à la recherche des mes affaires quand la porte de la chambre s’ouvrit violemment.Un jeune homme à peu près de mon âge apparut visiblement furieux et énervé. Je l’avais déjà vu quelque part mais j’étais trop choqué pour me rappeler où. « Tu n’as pu t’empêcher, espèce de salopard !» éructa-t-il. Il se jeta sur Jean pour le bourrer de coups de poing. Je restai complètement atterré parce qu’il se passait, ne sachant comment réagir. L’intrus criait d’une voix aigu et pleurait à la fois tandis que Jean bredouillait doucement « ce n’est pas grave, ce n’est rien, je n’aime que toi, c’était juste pour me distraire » tout en essayant de contenir les coups de ce qui devait être son amant. Je n’osai pas faire un pas en dehors de la chambre. J’avais récupéré mes vêtements mais j’avais peur de prendre un coup. « salaud ! salaud ! » cria le jeune homme visiblement très efféminé et ils roulèrent en bas du lit à mes pieds. J’avais peur qu’ils se blessent et surtout d’être entraîné dans une sale histoire. Je me voyais déjà au poste, avec mes parents qui venait me chercher.Ils se battirent encore un peu mais Jean, plus costaud eut rapidement le dessus. Le jeune homme pleurait et Jean était sur lui, jurant son amour, lui caressant les cheveux et le couvrant de baisers. Le jeune homme se rasséréna et ils s’embrassèrent à pleine bouche ne prêtant plus attention à moi. Jean lui défit la chemise et fit glisser son pantalon. Cela commençait à devenir vraiment glauque. Il le tripotait et je vis le caleçon descendre également. Après une masturbation rapide, Jean descendit et emboucha le sexe du jeune homme qui ne tarda pas à gémir sous sa langue et ses gestes experts. Je ne savais que faire. Ils étaient entre moi et la porte de sortie. En plus, à ma grande honte, je sentis mon sexe se gonfler d’excitation par la scène qui se déroulait devant mes yeux ébahis. Jean se leva et prit son amant par la main. Celui-ci se mis complètement nu et s’allongea sur le dos, au bord du lit. Jean lui releva les jambes et sa langue alla lui lécher l’anus pendant que ses mains s’occupaient de son chibre. Après un moment, Il contempla mon érection que j’avais du mal à contenir et il demanda à son amant « Tu veux qu’il vienne ?», « oui » répondit-il dans un souffle. « Tu veux venir ?» me demanda-il, me faisant un clin d’oeil. Je ne me fis pas prier.Je m’assis sur le jeune homme et je lui présentai ma verge. Il ouvrit la bouche et happa le gland. D’un coup de rein, je lui pénétrai la bouche et je commençai un va-et-vient. Ses lèvres enserraient fermement mon chibre qui était prisonnier de ce cocon humide, chaud et palpitant. Derrière moi, je vis Jean qui lui léchait copieusement l’anus tandis que son amant se masturbait. Je me retournai et je me couchai sur lui. Le jeune homme continua à me sucer et il happa mes testicules. Un de ses doigts me pénétra. Moi, j’embouchai son sexe qui était long et fin. Nous étions dans un 69 torride alors que je voyais Jean lui pénétrer son anus avec sa langue. De temps en temps, il remontait vers les testicules et m’embrassait me transmettant le goût un peu âcre de ses caresses anales. Le jeune homme râlait de plaisir. Dans le miroir, je nous voyais nous donner et recevoir du plaisir. Cela m’excita d’avantage. Jean se leva et me présenta sa verge. Je changeai pour le sucer tout en branlant son amant. Après quelques minutes de va-et-vient, Jean pénétra d’un coup sec son compagnon qui poussa un petit cri. Je repris son sexe dans la bouche pendant que Jean le pénétrait rapidement, alors qu’il continuait à me dispenser du plaisir sur mon bas-ventre. Cocu mais comblé ! Je vis la grosse verge de Jean entre et sortir rapidement alors que je malaxai les testicules du jeune homme avec la langue et que mes mains le masturbait.J’eus envie d’avoir ma part. Je descendis du lit. Je cherchai fébrilement un préservatif dans mon pantalon et je l’enfilai sur mon sexe. Je poussai un peu Jean. Je pris sa place dans les fesses de son amant qui poussa un petit cri de satisfaction. Je le soulevai un peu plus et je le pilonnai un peu furieusement. Il se masturba à la même cadence que mon chibre entrait et sortait. Jean chercha quelque chose. Puis je sentis sa verge épaisse et vraisemblablement caoutchouté me caresser les fesses. Il me prit sans ménagement alors que je limais le jeune homme. Pris en sandwich, j’étais dans une tempête de plaisir et je râlai à chacun de mes coups de boutoir. Jean accéléra imprimant à mon mouvement le même rythme. Il accéléra encore et nous criions tous les trois en même temps. Je me laissai emporter et j’hurlai presque quand je jouis dans les fesses du jeune homme qui m’arrosa le ventre, et le visage. Jean se tendit et cria également.Nous nous écroulâmes sur le lit après s’être tous les deux retirés. Je restai un moment un peu dans le vague en essayant de reprendre mes esprits. Jean et son amant s’embrassaient tendrement, ne faisant plus attention à moi. Je me levai puis me rhabillait rapidement non sans avoir nettoyé le sperme du jeune homme. Les capotes pleines allèrent rejoindre une petite poubelle se trouvant au pied du lit. Comme ils avaient l’air fortement occupé, je balançai un « salut » auquel ils ne répondirent pas. Je sortis de la chambre et vit un livre posé sur le minitel de l’entrée. Je reconnus le livre et surtout je me rappelai le jeune homme assis au fond du café. Donc il savait que son amant avait un rendez-vous. Peut-être même, qu’ils l’avaient fait exprès et qu’ils avaient joué cette scène vaudevillesque. J’avais été un jouet sexuel entre leurs mains. Dégoûté, je quittais rapidement leur appartement et de leur maison. J’aurais pu faire un scandale. J’aurais du peut-être. Je me suis dit qu’il fallait une sacrée complicité pour faire cela. Enfin, cela ne me regardait pas, ma libido était rassasiée pour un certain temps, c’est ce qui comptait. J’aurais aimé être au courant tout de même.Il drachait. Je me pressai vers le métro et je regagnai ma piaule d’étudiant en courant.