Comme souvent la gare était très fréquentée en ce dimanche de fin d’après-midi, mais étant habituée du trajet comme de l’horaire, elle avait pris soin de se positionner sur le quai de façon à ce que la porte de sa voiture se trouve précisément devant elle lorsque le train s’arrêta enfin dans un désagréable grincement métallique.Aussitôt la porte ouverte elle grimpa les quelques marches de la rame et traversa à pas rapides le couloir desservant les multiples compartiments. Un peu par hasard, elle rentra dans le deuxième, dont plusieurs places étaient encore libres. Elle salua poliment les personnes déjà présentes et prit place près de la fenêtre après avoir déposé son sac de voyage et son manteau dans le filet à bagages situé juste au-dessus des sièges des voyageurs.Les deux hommes et la femme déjà présents dans le compartiment avaient tout l’air de jeunes retraités de retour de week-end, peut-être des randonneurs. Ils parlaient à voix basse, visiblement soucieux de ne pas importuner cette jeune fille polie et discrète qui s’était plongée, à peine assise, dans la lecture d’un livre quelconque.Elle avait le charme ingénu qu’ont parfois les jeunes filles à leur corps défendant. La taille fine, qui soulignait la sensualité des hanches, tout comme la poitrine bien développée en faisaient déjà une femme, mais les contours encore enfantins du visage ne trompaient pas : elle était encore à la frontière ténue entre la fin de l’adolescence et le début de l’âge adulte.Elle n’était pas tout à fait belle, la faute sans doute à quelques légers déséquilibres dans l’harmonie de ses traits, sans qu’il soit facile de déterminer lesquels, mais sa peau pâle et ses grands yeux clairs respirant la maturité et l’intelligence avaient déjà semé le trouble à plusieurs reprises autour d’elle, et cela sans même qu’elle s’en aperçoive.Il faut dire que, d’un caractère introverti, elle était bien souvent sans prise directe avec son environnement. Son rapport au monde se faisait essentiellement par l’intermédiaire des livres, ce qui lui conférait une certaine expérience et compréhension intellectuelle de la vie, mais par procuration. Les émotions et sentiments humains, elle les avait sans doute tous déjà éprouvés au travers des personnages de fiction de ses auteurs préférés mais sans jamais, ou presque, les vivre réellement.Absorbée par sa lecture, elle ne redressa brièvement la tête qu’au moment même où, le train se remettant en marche, un homme fit son entrée et prit place à l’opposé d’elle, sur la banquette d’en face, juste à l’entrée du compartiment.Elle se replongea aussitôt dans son livre sans même remarquer qu’il était plutôt bel homme, vêtu d’un costume à la fois sobre et élégant, les manches de sa chemise blanche relevées jusqu’aux coudes découvraient des avant-bras bronzés, à la pilosité modérée. Ce dernier plia sa veste avec soin et la posa sur ses genoux. Il pouvait sans doute avoir deux fois l’âge de la jeune voyageuse.Le trajet se passait sans encombre et le groupe de randonneurs avait cessé de parler. Celui à sa gauche feuilletait une revue pendant que ses deux acolytes somnolaient. Seul l’homme ayant intégré le compartiment en dernier ne lisait ni ne dormait : il observait la jeune fille sans qu’elle ne s’en rende compte et semblait sous le charme.Le train marqua un premier arrêt sans aucun mouvement de voyageurs dans la rame, mais au suivant, le groupe de retraités quitta les lieux, laissant la jeune fille et l’inconnu seuls dans le compartiment. Ça n’est qu’à partir de ce moment qu’elle prit peu à peu conscience de cette présence masculine à ses côtés.Toujours plongée dans son livre, elle eut d’abord le curieux sentiment d’être observée et s’aperçut que c’était effectivement le cas. L’homme s’efforçait visiblement de ne pas la dévisager avec trop d’insistance, mais il était clair que sa tête orientée vers la fenêtre n’était qu’un prétexte pour mieux observer sa voisine à la dérobée.La sage voyageuse semblait imperméable au monde, plongée dans son roman. Son visage était concentré, imperturbable, l’inclinaison de sa tête découvrant une partie de son cou. Sa poitrine oscillait imperceptiblement au gré de sa respiration, mise en valeur par le chemisier clair à travers lequel on pouvait deviner la présence d’un sous-vêtement enserrant deux seins qui n’auraient vraisemblablement pas eu besoin d’être maintenus de la sorte.Ses jambes fines et recouvertes de collants sombres étaient croisées sous une jupe sage, du même ton, qui prenait fin juste au-dessus des genoux. L’ensemble était quelque peu strict, mais contribuait sans nul doute au potentiel érotique de la jeune fille bien davantage que si elle avait arboré une tenue plus provocante.Enfin, le tableau était également sublimé par le paysage qui défilait au second plan à travers la vitre, le soleil déclinant teintant la composition de nuances changeantes, rouge orangé.Sans paraître se distraire de sa lecture, elle prenait peu à peu conscience d’être observée par l’inconnu et en éprouvait une certaine curiosité. La lumière du compartiment était suffisante pour lire sans toutefois être très vive, et il lui sembla soudainement que son compagnon de voyage était positionné d’une étrange façon.Son visage était toujours orienté vers la vitre extérieure, et il continuait de toute évidence à la dévisager, mais il avait lui aussi croisé ses jambes et semblait tourner l’ensemble de son corps à l’opposé de la jeune fille.Non sans poursuivre sa lecture, elle aussi jetait maintenant à la dérobée des coups d’œil curieux et discret à cet homme. Elle s’aperçut bientôt que sa veste, toujours pliée sur ses genoux, semblait bouger légèrement par intermittence. Son cœur se mit à battre fortement dans sa poitrine lorsqu’elle réalisa que la main droite de l’inconnu était dissimulée sous ladite veste. Il était désormais clair que ce dernier se caressait le plus discrètement possible en observant sa jeune voisine.Sa réaction aurait pu être le dégoût, ou la colère, mais il n’en fut rien. Le cœur toujours battant, elle avait désormais complètement décroché de son livre. Un mélange de curiosité et de fascination la saisissait face à cette scène improbable qui aurait tout aussi bien pu s’avérer traumatisante.L’homme poursuivait son manège avec régularité, son visage viril et sûr de lui restait impassible. Lui était désormais certain qu’elle avait pris conscience de la situation car depuis de longues minutes elle ne tournait plus les pages de son livre, dont elle feignait pourtant de poursuivre la lecture. Son excitation en était décuplée, et s’accentua encore lorsqu’il vit à plusieurs reprises les regards dissimulés qu’elle lui jetait, visiblement attirée par la scène.Et en effet, cette situation qu’elle n’avait ni imaginée auparavant ni désirée lui plaisait et l’excitait à son tour. Elle sentait son bas-ventre s’échauffer et s’humidifier intensément, et il lui semblait désormais que sa poitrine se soulevait en saccades, sa respiration étant de plus en plus marquée.Le visage de la jeune fille s’empourprait de façon évidente et il n’était plus permis de douter qu’elle était hypnotisée par cet acte d’exhibition. C’est alors que, le train ralentissant à l’approche du prochain arrêt, l’homme fit pivoter son corps et découvrit de sous la veste son sexe qu’il tenait fermement dans sa main.Elle continuait à regarder avec attention, son livre désormais inutilement ouvert sur ses genoux. C’était le premier pénis qu’elle voyait en vrai, le gland luisant et gonflé l’impressionnait et l’attirait plus que la taille du membre. À cet instant précis elle aurait voulu le sentir s’enfoncer profondément en elle, pénétrer sans difficulté ni douleur ses chairs intimes encore inexplorées.Le train continuait à décélérer pendant qu’à l’inverse, l’inconnu accentuait le rythme de ses va-et-vient, jusqu’à ce qu’il éjacule en plusieurs jets puissants et épais sur son avant-bras nu, toujours sous le regard captivé de la jeune fille. Le train stoppa enfin sa course dans son caractéristique crissement d’acier.En quelques secondes, et sans qu’elle ne réalise encore pleinement ce qui s’était passé sous ses yeux, l’homme avait déjà rangé son sexe et était sorti du compartiment, et du train sans doute, la veste pliée sur son avant-bras pour en dissimuler les souillures.Elle resta prostrée, tremblante d’excitation inassouvie, avec la sensation moite et collante de son sexe trempé, imbibant sa culotte de coton.Lorsqu’elle descendit du train à l’arrêt suivant, sa maman l’attendait déjà depuis au moins dix minutes comme à son habitude sur le parking de la gare. Le trajet automobile qui les séparait du domicile familial se fit en silence, entrecoupé de quelques brefs échanges assez quelconques sur leur week-end respectif et le programme de la semaine à venir.Une fois rentrée, profitant de la demi-heure la séparant du dîner, elle prétexta une migraine pour monter dans sa chambre qu’elle prit soin de verrouiller. Déballant son sac de voyage, elle sortit en tremblant sa trousse de toilette pour en extraire sa brosse à cheveux. Cette idée à laquelle elle n’avait jamais songé précédemment lui était venue dans le train peu après le départ de l’inconnu, alors que l’excitation lui dévorait les entrailles.La lumière éteinte, elle s’approcha de son lit, remonta sa jupe sur son ventre et s’allongea sur le dos. Prenant appui sur ses pieds tout en cambrant le dos, elle déroula prestement ses collants jusqu’à mi-cuisse.Conservant ses jambes pliées sur son ventre, sa main gauche passa derrière sa cuisse et écarta la culotte afin de libérer sa chatte. Se faisant, elle a senti l’étoffe se décoller littéralement de son sexe trempé, et pu effleurer du bout des doigts la substance huileuse qui suintait d’entre ses lèvres charnues. Ses poils sombres et épais, qu’elle n’avait encore jamais pris la peine de dompter, en étaient imbibés, et elle devina que le liquide devait sans doute perler également sur le pourtour de son œillet. Jamais encore elle n’avait ressenti dans ses chairs un tel niveau d’excitation. Elle, d’habitude si cérébrale et qui n’avait que brièvement exploré son entrejambe, se limitant à quelques brèves caresses ciblées sur son clitoris sans réellement en éprouver un plaisir significatif, se sentait désormais telle une femelle n’ayant d’autre envie que celle d’être prise.Toujours sous l’emprise de la pulsion animale qui la travaillait au corps depuis plus d’une heure maintenant, elle saisit la brosse à cheveux et en introduisit le manche au plus profond d’elle-même sans précaution particulière.Les yeux fermés, les jambes toujours repliées sur son ventre, elle allait et venait sans retenir ses coups, les dents serrées pour mieux contenir ses gémissements. Elle ruisselait, et, haletante, pouvait sentir l’odeur suave et forte de son sexe désormais bien ouvert, pilonné par le mouvement rectiligne du cylindre galbé de la brosse.Son imagination la transportait, elle n’était plus seule dans sa chambre mais de retour dans ce train, dans ce même compartiment, avachie sur la banquette, les cuisses écartées, et en lieu et place de cette pièce de plastique c’était désormais le sexe chaud et dur de l’inconnu qui remplissait sa chatte dont les entrailles étaient explorées pour la première fois.Sans même qu’elle ne s’en rende compte, la main gauche qui maintenait l’étoffe s’était rapprochée de son anus et elle y enfonça son majeur. L’effet ne se fit pas attendre, le plaisir déjà présent en fût décuplé tant est si bien qu’elle finit par introduire son gode improvisé entre ses fesses, avec à peine plus de précautions que lorsqu’elle avait pénétré sa chatte les minutes précédentes.Sentir laisser la part belle à ses instincts les plus primitifs la surprenait tout en renforçant son excitation. Lorsqu’elle sentit l’orgasme venir à elle, elle extirpa le manche de son cul dilaté pour mieux le renfoncer dans sa chatte, et en trois coups appuyés elle jouit en geignant, tournant et enfonçant sa tête dans son oreiller pour en atténuer le son.Au plus fort de l’orgasme, elle crut même sentir gicler au plus profond d’elle les traits puissants de sperme blanc et chaud qu’elle avait vu atterrir sur l’avant-bras bronzé de l’étranger du train.