Dans le premier épisode, nous vous avons raconté comment l’érotisme s’est invité dans une relation d’amitié entre deux couples. Voici la suite de cette histoire dans laquelle vous comprendrez comment le jeu peut faciliter certaines choses. Dans l’attente de la prochaine soiréeUne nouvelle fois, à peine la dernière soirée est-elle passée que nous convenons rapidement de la date de la suivante, environ un mois plus tard. Même si nos rendez-vous nous plaisent et que nous en redemandons tous, nous ne voulons pas en accélérer le rythme et précipiter les choses, l’abondance et l’excès risquant de tuer l’envie et le désir. C’est cela aussi l’érotisme, prendre son temps pour suivre ses émotions et avoir le temps de penser, de rêver, voire de fantasmer en imaginant les choses qui pourraient se passer.Avec Marc, nous discutons beaucoup de ce que nous appelons entre nous « nos petites soirées privées ». Nous apprécions discuter de ce qui s’est passé, de ce qu’en ont pensé nos femmes, d’en imaginer la suite. Pour Carole et Sophie, cela semble complètement différent. Pour en avoir parlé un peu avec Carole, je sais que lorsqu’elles sont toutes les deux, elles parlent de beaucoup de choses, mais se gardent bien de discuter de ce qui se passe lors de nos rencontres. Avec Marc, nous nous disons donc que nous ne pouvons pas compter sur elles pour être le moteur de nos soirées, et nous réfléchissons à ce que nous pourrions faire pour agrémenter un peu la prochaine rencontre.Assez vite, nous envisageons un petit jeu. En effet, nous sommes tous les deux d’accord pour dire que le jeu rime très bien avec érotisme, et qu’un jeu adéquat peut faire passer une très bonne soirée, tout en se révélant un moyen efficace pour aider chacun à se lâcher un petit peu. Je lui propose alors quelque chose de très simple que j’ai déjà expérimenté avec Carole au restaurant : je lui faisais tirer régulièrement un petit papier avec dessus une instruction ou une question. La soirée avait été très agréable. Pour ceux qui ont des enfants, c’est un peu « action chiche ou vérité » qui se joue dans les cours de récréation, mais pour adultes… consentants. Nous prévoyons donc un peu la même chose pour notre soirée. À chaque étape du repas, chacun devra tirer un petit papier avec soit une question soit une instruction.Le plus dur reste cependant à faire… mettre au point nos petits papiers pour que la soirée soit réussie. Nous sommes en effet tous les deux convaincus que, quoique nous puissions imaginer, cela ne pourra bien se passer que si les femmes sont dans de bonnes dispositions. Ce mois de répit est ainsi l’occasion pour nous de travailler à l’organisation de la soirée, tout en sachant pertinemment que « ce sont les femmes qui décident…», et que nous aurons beau imaginer tout ce que l’on veut, encore faudra-t-il qu’elles aient envie de nous suivre.Au cours de ce mois d’attente, diverses rencontres entre nous nous donnent également l’occasion d’approfondir un peu la complicité qui nous unit.Ainsi, alors que Carole est en déplacement depuis plusieurs jours, me sentant un peu seul en fin de journée, je rends plusieurs visites à nos voisins et amis. Un soir, au cours de l’apéritif, nous discutons un peu. Sophie porte une petite jupe qui ne demande qu’à remonter pour montrer un peu plus les jambes, et qui laisse voir le bas de ses fesses dès qu’elle se penche un peu pour faire le service sur la table basse :— J’aime bien ta jupe. Carole en a une très semblable, courte de forme trapèze. Mais quand nous sommes tous les deux, souvent, elle n’a pas de culotte en dessous.— Moi, je n’oserais jamais. J’aurais l’impression que tout le monde le sait.— Pourtant c’est très sympa. Et quand elle se baisse vers l’avant comme tu viens de le faire c’est très érotique. J’ai des photos sympas de ce style.— Peut-être, mais je ne pourrais pas. Remarque, la semaine dernière nous étions invités. Je portais des bottes, mes bas et pour la première fois pas de culotte. Mais la jupe était bien plus longue.— Alors, Marc ! Tu as aimé ?— Oui, c’était pas mal, commente-t-il sans plus de précisions.Cette sortie sans culotte pour se rendre à une invitation est quelque chose de complètement nouveau pour Sophie. C’est incontestablement l’une des évolutions liées directement à nos petites discussions.Ce même soir, Marc nous raconte le rêve qu’il a fait pendant la sieste – nous sommes en effet dans une région où c’est une habitude très répandue.— J’ai fait un rêve curieux ce midi. Nous étions tous les quatre à la maison. J’avais préparé sur le lit plusieurs ensembles de lingerie sexy, et au cours du repas nous avons demandé à nos femmes d’aller se changer. Elles sont alors revenues quelques minutes plus tard toutes les deux dans une parure très sexy …Personne n’a posé ouvertement la question, mais on peut se demander si c’était un rêve prémonitoire.Quelques jours plus tard, Carole étant de retour, c’est au tour de Marc de partir en déplacement pour une petite semaine. Dans ses bagages, Carole a ramené quelques ouvrages, dont un recueil de nouvelles érotiques. Nous prêtons le livre à Sophie qui se sent bien seule ; elle nous avouera après coup que certaines nouvelles lui ont bien plu, et furent assez efficaces pour l’aider à patienter jusqu’au retour de son mari.Celui-ci rentre quelques jours plus tard. À l’instar de Carole, lui aussi a profité de son voyage pour remplir sa valise et il rapporte ainsi quelques cadeaux dont vous entendrez parler prochainement. Il faut dire qu’à San Gorasa, certaines choses ne sont vraiment pas faciles à trouver, et qu’au moindre voyage chacun en profite pour faire des emplettes.Avec Marc, nous profitons des derniers jours pour fignoler notre petit jeu sachant que c’est à moi que revient la tâche de la préparation finale. La limite à mettre dans la rédaction des instructions m’apparaît alors bien difficile à cerner. Il faut à la fois faire un jeu qui suscite de l’émotion, de l’érotisme, de l’excitation mais également qui reste conforme à ce que chacun est prêt à montrer de lui-même, tant au sens propre qu’au sens figuré d’ailleurs. Je m’applique donc du mieux possible, tout en sachant bien que ce ne sera qu’une fois la soirée passée que je saurais si j’ai réussi.~~ooOoo~~Le jeu fait une entrée remarquée dans nos soiréesCela y est ! Notre nouvelle soirée est enfin pour ce soir. Il y a néanmoins une incertitude de taille. Les femmes vont-elles vouloir jouer au jeu que nous leur avons préparé ? Auront-elles envie de se lâcher un peu ? Un excès de pudeur ne va-t-il pas contrarier nos plans ?Comme la fois précédente, nous avons prévu de faire dîner les enfants chez nous, et de les laisser se garder entre eux pendant que nous irions passer la soirée dans la maison de Marc et Sophie. Sophie amène donc ses enfants vers 19 h 30, et avec Carole nous les faisons dîner. Sophie repart chez elle pour se préparer tout en ayant vu la tenue de Carole : une robe noire assez longue nouée autour du cou avec un profond dos nu descendant presque jusqu’à la naissance des fesses. Cette robe je l’ai achetée, il y a quelques semaines en présence de Marc et Sophie, et je l’ai offerte à Carole à l’occasion de son anniversaire. C’est une robe bien sûr sexy, mais tout à fait correcte vis-à-vis des enfants qui ont assisté à notre préparation. Carole est bien entendue nue dessous lorsque nous quittons la maison pour rejoindre nos amis.À notre arrivée, Sophie n’a eu qu’à chercher dans sa garde-robe pour trouver sa tenue du jour. Elle porte une robe un peu semblable à celle de Carole, bien qu’un peu moins décolletée dans le dos. Dans l’après-midi, nous avons fait le nécessaire pour que le repas soit prêt et ne pas avoir grand-chose à faire pendant la soirée. Nous nous installons donc au salon pour boire le champagne, et commençons à discuter. Ce n’est qu’au bout d’une bonne demi-heure, la discussion prenant une tournure bien conventionnelle, que je me décide à sortir la boîte que j’ai préparée. Marc est au courant, les femmes me regardent, un sourire aux lèvres, se demandant certainement ce que renferme ma boîte. Nous nous sommes en effet bien gardés, au cours du mois passé, d’évoquer avec elles la préparation de notre soirée. Elles ne semblent cependant pas trop craintives, lorsque je leur explique la règle du jeu.Dans la boîte, il y a une bonne trentaine de papiers avec sur chacun une instruction : soit une question à laquelle il faut répondre, soit une action à réaliser. Il est prévu plusieurs tours au cours de la soirée ; avec à chaque nouveau tour un tirage au sort pour définir l’ordre de passage grâce à quatre cartes à jouer, chacun tirant son petit papier lorsque le joueur précédent a répondu à l’instruction. Par ailleurs, pour éviter un éventuel blocage, je précise que chacun a droit à un joker au cours de la soirée. Nos femmes sont à l’aise et semblent partantes ; nous engageons donc sans tarder le premier tour.Ton(a) partenaire te passe un glaçon sur le corps pendant une minuteCela ne plaît pas trop à Marc, qui pousse un cri d’effroi dès la lecture de l’instruction.— J’ai horreur de cela.— Moi, je vais adorer cela. Mets-toi debout, lui demande Sophie en rigolant et en attrapant un glaçon.Elle lui passe alors les mains sous la chemise et fait glisser le glaçon d’abord dans le dos puis sur le ventre. Marc semble détester cela, et se dandine dans tous les sens en poussant des jurons, impossible à reproduire ici, à l’encontre de son épouse. Loin de la déstabiliser, cela a plutôt tendance à la motiver, et elle conclut l’épreuve en insérant la main chargée du glaçon à l’intérieur du pantalon. Marc a un cri de surprise, et cela met fin à son supplice.La soirée ne pouvait pas mieux démarrer ; cela semble avoir bien plu tant à Sophie en tant qu’actrice qu’à Carole en tant que simple spectatrice. Marc a pour sa part un peu moins apprécié la chose, mais prend tout cela avec le sourire, se disant certainement que la soirée lui offrira l’occasion de prendre sa vengeance.Carole tire à son tour un papier.Raconte une chose que tu as faite, et qui pourrait surprendre ou choquer beaucoup de gens s’ils l’apprenaient.À ce moment, je me demande ce qu’elle va pouvoir nous dévoiler. Elle est en effet plutôt pudique sur les mots, et j’attends avec curiosité, m’attendant à quelque chose de plutôt gentillet. Carole fait un peu la moue en accompagnant sa réflexion d’un :— Je ne vais quand même pas vous raconter cela.En moi-même, je comprends à ce stade que sa décision est déjà prise, mais qu’elle a besoin d’un petit soutien pour se lancer. Finalement, sous nos encouragements, elle entreprend son récit que nous écoutons sans l’interrompre.— Voilà, c’est quand je suis allée en France, il y a deux semaines, pour mon séminaire. J’ai passé trois jours à l’hôtel, et ensuite je suis retournée en voiture à l’aéroport. Mon avion n’était qu’en fin de soirée, et j’avais quelques heures à attendre. Bref, je ne sais pas pourquoi, mais toujours est-il que j’avais envie. Je suis donc allée dans les toilettes. Je ne me voyais pas faire cela assise sur la cuvette. J’ai donc baissé mon collant et ma culotte à mi-cuisse. Je me suis appuyée contre la porte, et là je me suis caressée. J’en avais tellement envie que c’est venu très vite.Elle n’entre pas beaucoup dans les détails, mais l’information en elle-même suffit à me faire comprendre que je me suis trompé, et me surprend agréablement. Je suis en effet de ceux qui pensent que, notamment pour une femme, l’usage de la masturbation est une ouverture vers une sexualité plus riche et plus épanouie. J’incite donc Carole, dès que j’en ai l’occasion, à se laisser aller à ses envies. Si, au début de notre relation, elle avait une légère tendance à culpabiliser à ce sujet, elle est maintenant complètement libérée là-dessus, n’hésitant plus à me faire partager ces moments-là. Je suis donc doublement heureux avec la confession de Carole ; heureux qu’elle éprouve ainsi l’envie subite de se caresser, heureux qu’elle ose ainsi nous le raconter.Je ne suis pas, semble-t-il, le seul à penser cela, et avec Marc et Sophie nous approuvons tous son geste pour s’être ainsi donné du plaisir dans un endroit plutôt insolite. Quelques jours plus tard, alors que je lui reparle de cet épisode qui m’a bien plu, j’en apprendrai même un peu plus. Alors qu’elle était en route pour l’aéroport, soit un trajet de plus de deux heures d’autoroute, elle a en effet profité de la monotonie du voyage et du peu de circulation pour se caresser tout en conduisant. Elle ne nous avait donc pas tout raconté, et l’épisode de l’aéroport était en fait la suite de celui-ci.Pour tous, un slow est diffusé. Chaque couple danse dans le noir le temps d’un titre choisi par toi.Depuis le début de la soirée, nous sommes dans une ambiance musicale, et Sophie se dirige vers l’ordinateur pour sélectionner un classique des slows. Les lumières sont éteintes et les couples se forment. Nous profitons de la pénombre pour nous laisser un peu aller. Il y a bien longtemps que nous n’avions pas flirté en dansant sur une musique langoureuse. Je tire donc profit de la légèreté de la robe de Carole pour contourner le tissu et lui caresser les fesses et les seins. Elle répond à mes caresses tandis que nous nous embrassons fougueusement, nos deux corps collés l’un à l’autre. À côté, Marc et Sophie donnent également l’impression d’apprécier la séance, et les mains de Marc sont tout aussi entreprenantes que les miennes. C’est la première fois où nous échangeons des caresses aussi intimes en présence de tiers, et nous vivons là un moment très excitant. La musique finie, nous faisons preuve d’une surprenante discipline, et nous nous séparons tous pour reprendre notre place sur les canapés.Pose une question d’ordre érotique à la personne de ton choix.Je réfléchis un court instant, et décide d’interroger Sophie.— Si j’ai bien compris quelques discussions que j’ai pu avoir avec ton mari, tu sembles apprécier les charmes féminins. Est-ce que tu peux nous en dire plus à ce sujet ?— Je ne sais pas ce qu’il t’a raconté, mais c’est un peu excessif de dire cela.— C’est-à-dire ? Je croyais que tu avais déjà eu quelques expériences avec des femmes.— Oui, peut-être, mais ce n’est jamais allé très loin. La vérité, c’est que je n’ai pas d’attirance particulière pour les femmes. Cependant il est vrai que, dans le feu de l’action, si je me sens bien, il a pu m’arriver d’échanger quelques caresses un peu plus poussées avec une autre femme.— Tu n’as donc jamais réellement fait l’amour avec une femme ?— Non.— Et tu en as envie ?— Pas particulièrement.Je suis un peu déçu. Curieux et, comme beaucoup d’hommes, un peu excité par la bisexualité féminine – lequel d’entre nous n’a pas au moins une fois rêvé de se trouver au lit avec deux femmes pour un corps à corps endiablé – je m’attendais à quelques détails un peu plus croustillants. Je la remercie néanmoins pour la franchise de sa réponse.Ce premier tour nous a mis immédiatement dans l’ambiance et s’avère prometteur pour la suite, aussi passons-nous à table. Après l’entrée – une terrine de poisson que j’ai préparée et dont Marc raffole –, nous partons pour le second tour du jeu. Ce détail a peu d’importance pour le récit de la soirée, mais de bons mets et de bons vins (sans trop d’abus) sont des éléments importants pour la réussite d’une telle soirée. Sophie est la première à entrer en lice.Décris ta position sexuelle préférée, et mime-la avec la personne de ton choix.Elle nous explique une position où la femme, allongée sur le dos, légèrement sur le côté, pose ses jambes sur la hanche de son partenaire. Cependant Carole et moi ne comprenons pas grand-chose à son explication, et nous lui demandons de nous montrer de quoi il s’agit. Elle s’exécute avec l’aide de Marc. Que les âmes sensibles se rassurent : ils prennent la pose mais sans se déshabiller et sans passage à l’acte. C’est cependant suffisant pour nous, et nous comprenons tout de suite mieux. Après quelques recherches documentaires, il semble que cela s’appelle dans le Kama-Sutra « l’union du boa ».Embrasse les participants de la soirée sur la partie du corps que chacun souhaite.Pour commencer, Sophie me demande chastement de lui faire un baiser sur l’épaule. Ce gage fait bien rire Marc, et il me demande de l’embrasser sur la fesse gauche. Jouant le jeu, je m’exécute sans broncher, même si cette perspective ne figurait pas dans mes rêves concernant un déroulement idéal de la soirée. Pour finir, Carole me déçoit un peu par son manque d’audace, et me demande également un baiser sur l’épaule. Bref, c’est un peu un coup pour rien, heureusement que Marc nous a bien fait rire avec l’incongruité de sa demande.Caresse les jambes de ton(a) partenaire depuis les pieds jusqu’à la ceinture pendant une minute.Marc s’empresse de rejoindre Sophie pour cette épreuve plutôt agréable. Il l’aide à se mettre debout, et tandis qu’il est à ses genoux, ses mains se dirigent vers les chevilles. Il ne s’attarde cependant pas trop à cet endroit. Ses mains font ensuite un passage éclair par les genoux, puis s’égarent rapidement sous le tissu de la robe. Elles vont ainsi curieusement passer plus de temps sous le tissu de la courte robe plutôt qu’au niveau des pieds. Les mains étant dissimulées par la robe, nous ne pouvons que deviner ses caresses. Nous suivons cependant facilement le trajet de ses doigts sur la peau de Sophie qui semble apprécier la chose et se prête docilement à l’exercice ; elle va jusqu’à fermer les yeux lorsqu’une main se pose sur son sexe et que les doigts de Marc semblent s’y attarder. C’est avec regret que nous leur signifions la fin de la minute même si nous leur laissons quelques secondes supplémentaires.Raconte ton plus récent souvenir sexuel.Carole doit un peu chercher pour le retrouver et je dois même l’aider un peu, étant entendu que je suis un peu concerné par la question.— C’est rien de très original. C’était le week-end dernier. J’ai fait un rêve érotique dans la nuit, et au matin je me suis réveillée tout excitée. Malheureusement, ce n’était pas la bonne période pour moi. J’étais cependant en forme et j’ai commencé à caresser Pierre. Cela ne m’arrive pas souvent d’être si entreprenante au réveil et il était tout excité. Finalement, je l’ai sucé, et après je me suis fait jouir avec les doigts pendant que Pierre me léchait et caressait les seins.C’est la fin du second tour de jeu, et nous passons au plat de résistance : un plat de langoustes très bien préparé par Marc. Vous avez ainsi la confirmation que nous savons très bien combiner les plaisirs de la table à ceux de la chair. Après avoir dégusté ce délicieux plat, nous débarrassons la table.Avant de passer à la suite, je sors de mon sac une petite robe en dentelle que nous avons achetée avec Carole quelques jours plus tôt. C’est une robe très courte tout en dentelle laissant le dos complètement nu avec une sorte de bandeau partant de la taille et faisant le tour du cou pour couvrir et maintenir les seins. Un seul bémol sur cette robe : elle est doublée, ce qui fait que l’effet de transparence dû à la dentelle est fortement atténué. Le résultat est néanmoins assez sexy.Nous proposons aux femmes d’aller se changer pour la fin de la soirée. Carole revient dans sa petite robe très courte, laquelle malgré la doublure est légèrement transparente au niveau des seins et laisse deviner les aréoles. Sophie revient avec une robe en dentelle un peu semblable à celle de Carole, mais beaucoup plus ajourée ; cependant, à notre grande surprise, alors qu’elle ne portait rien sous sa robe précédente, trouvant sa nouvelle tenue trop transparente elle a passé un string. Nous manifestons notre déception face à ce sursaut de pudeur, guère surprenant toutefois par rapport à ce que l’on sait de Sophie depuis quelques mois. Sans avoir prévu une telle situation, il y a néanmoins ce qu’il faut dans les petits papiers, et je commente ainsi le retour de Sophie :— Dans les petits papiers qui restent, il y en a un sur lequel il est écrit « enlève un vêtement à qui tu veux ». Je sais déjà ce que je vais demander si je tombe dessus.Ensuite, avant de passer au dessert, nous entamons le troisième tour du jeu, et Marc commence.Raconte ton plus vieux souvenir sexuel.C’est le pendant de la question précédente de Carole. Contrairement à Carole, il n’a pas à chercher car il s’en souvient très bien même si, finalement, il en garde très peu de souvenirs.— J’avais environ 16 ans. C’était à une soirée où j’avais pas mal bu. Et en fait le lendemain matin, je me suis réveillé à côté d’une fille, et c’est elle qui m’a appris que j’avais été dépucelé dans la nuit. À part cela, je n’en ai aucun souvenir.Le récit de Marc est donc assez bref, à l’image des souvenirs épars qui lui restent. Nous nous permettons de le charrier un peu sur son expérience somme toute peu glorieuse.Ton(a) partenaire t’inflige une fessée de cinq claques sur les fesses nues.Nous avons déjà plusieurs fois discuté du sujet avec Marc et Sophie. Sachant que ce sont des adeptes réguliers de cette pratique, j’ai glissé une instruction de ce type. Carole et moi n’ayant jamais expérimenté cela, ce n’est donc pas sans un certain plaisir que je me prépare à essayer quelque chose de nouveau pour nous. Carole vient docilement se positionner près de moi. Je l’allonge en travers de mes cuisses et lui remonte sa robe. Tandis que je lui inflige sa punition, Sophie, assise à mes côtés, a une vue directe sur le postérieur nu, mais aussi, j’imagine, sur les lèvres épilées de près. En effet, depuis quelque temps, d’abord sur ma demande, et ensuite parce qu’elle y a pris goût, Carole se fait épiler régulièrement, ne conservant qu’un petit triangle de poils bien taillé au-dessus du sexe. Quelques jours après, j’apprendrai de la bouche de Marc que Sophie a beaucoup apprécié ce passage de la soirée. Je ne sais cependant pas trop ce qui lui a plu dans cette scène : voir son amie ainsi offerte sans défense, découvrir une partie de son anatomie qu’elle ne connaît pas encore, entendre ses petits cris à chaque claque… Avec le recul, je regrette de ne pas avoir profité de la situation pour alterner un peu plus claques et caresses, et ne pas avoir délivré d’habiles caresses sur l’intimité de Carole.Raconte ton pire souvenir sexuelJe dois réfléchir un peu pour trouver l’inspiration, il est en effet plus aisé de se souvenir des bons moments que des flops. Je choisis de raconter un épisode peu glorieux pour moi. C’est une anecdote racontée un peu plus longuement dans le chapitre 4 de notre texte « une éducation conjugale ».— Cela se passait un jour de semaine début septembre, alors que les enfants étaient à l’école, et nous encore en congés. Nous avons profité de notre tranquillité pour aller nous promener en ville. Carole portait une robe très légère toute en mousseline. Assez vite elle a fini nue sous sa robe après avoir ôté sa culotte dans la voiture puis son soutien-gorge dans le photomaton d’un grand magasin. J’aime la finesse du tissu de cette robe. Alors que nous marchions dans la rue, ma main posée sur ses hanches, j’avais vraiment l’impression de sentir la peau nue sous mes doigts. Ce n’était pas encore l’époque du numérique, mais nous étions déjà amateurs de photos coquines. Nous nous sommes donc dirigés vers le parc public du centre-ville, dans lequel nous avons fait quelques photos. Ignorant les promeneurs, Carole m’a offert un festival de poses sexy qui ont vite rempli ma pellicule 36 poses. Tous ces petits jeux nous ont énormément excités, et se sont ensuite poursuivis par quelques attouchements dans la voiture alors que nous regagnions notre maison. Lorsque nous sommes arrivés chez nous, nous n’avions bien entendu qu’une idée en tête. Malheureusement, après nous être littéralement jetés l’un sur l’autre, j’ai joui au bout de quelques secondes, laissant Carole totalement insatisfaite. Elle était tellement déçue qu’elle a dit que c’était l’heure de récupérer les enfants, et elle ne m’a même pas laissé le temps de la satisfaire avec les doigts. C’est une bien triste fin pour une journée si agréable, et un bien piètre souvenir pour ma virilité.Lèche tendrement les lobes de l’oreille de ton(a) partenaire pendant une minute.Cela plaît beaucoup à Sophie, d’autant plus qu’elle sait que Marc déteste cette caresse. Après le glaçon, il a donc droit à un nouveau supplice. Elle prend un malin plaisir à lui titiller les oreilles, insensible à ses plaintes. Carole et moi nous assistons à ce spectacle très sensuel : Sophie usant de sa bouche et de sa langue avec malice.C’est la fin du troisième tour et nous passons au dessert, léger pour conclure ce bon repas : ananas frais et glace maison. Ensuite, pour le quatrième tour c’est Carole qui ouvre le bal.Ton(a) partenaire te caresse la poitrine pendant une minute.Avant la réalisation de cette instruction, nos amis nous proposent, pour plus de confort, de repasser au salon. Je m’installe donc sur un des canapés, Carole à mes côtés. Marc et Sophie prennent place sur un autre canapé. C’est la première fois que je vais me livrer à une telle caresse en présence de spectateurs, même si nous avions un peu ébauché cela devant l’ordinateur lors de notre soirée précédente. Je commence doucement et lui caresse les seins par-dessus le tissu de sa robe. Assez rapidement, mes doigts contournent l’obstacle et se glissent par le décolleté sous la dentelle de sa robe. Carole joue l’indifférence, mais ses tétons réagissant sous mes caresses contredisent son attitude. J’alterne alors les mouvements entre ma main malaxant ses seins généreux et mes doigts triturant les pointes dressés. Carole s’installe plus confortablement dans le canapé, et ses jambes s’ouvrent naturellement. Nul doute qu’à ce moment-là elle serait partante pour des caresses plus précises. Il n’est cependant pas question de déroger à l’instruction. Marc et Sophie nous regardent en souriant, et lorsqu’ils me signalent la fin du jeu, les tétons de Carole forment un relief révélateur sous le fin tissu.Raconte un de tes phantasmes.Je ne fais pas preuve d’une très grande originalité avec le récit d’un phantasme récurrent dans la gent masculine et que j’ai d’ailleurs déjà évoqué plus tôt dans mon récit :— Cela se passe un soir alors que nous avons prévu une soirée en amoureux. J’ai la surprise de voir Carole arriver accompagnée d’une de ses amies à laquelle elle a proposé de se joindre à nous. Je suis surpris voire un peu déçu, même si celle-ci est d’un physique plutôt agréable ; cependant je ne fais pas de commentaires. La soirée commence calmement autour d’un verre, et je fais progressivement connaissance avec cette amie de Carole que je ne connaissais pas. Ce n’est que progressivement au cours du repas que certaines allusions de l’une ou de l’autre me laissent imaginer que cette soirée sortira peut-être de l’ordinaire. Il me faudra attendre la fin du repas pour que les choses s’accélèrent et que mes impressions soient confirmées. Je passe alors une soirée de rêve avec deux femmes dans mon lit. Deux femmes s’occupent de moi, ensuite je prends plaisir à les contempler toutes les deux se donner mutuellement du plaisir.Enlève le vêtement de ton choix à qui tu veux.L’instruction que nous attendions depuis le changement de tenue de Sophie arrive enfin. Ce n’est pas moi qui tombe dessus ; mais Marc est sur la même longueur d’onde que moi. Il demande donc à son épouse de se mettre debout. Il passe délicatement les mains sous sa robe pour lui ôter son string. Elle revient donc à égalité avec Carole. Cependant cela nous permet juste d’avoir la confirmation que, malgré la transparence apparente de la robe, on n’aperçoit pas grand-chose de sa nudité.Pour le reste de la soirée, lorsque tu es assis(e), tu dois l’être les fesses nues au contact du siège.Après avoir perdu son string, le sort s’acharne donc sur Sophie. Elle se voit maintenant obligée de remonter sa robe pour mettre ses fesses au contact direct du canapé. Elle s’exécute docilement, un sourire coquin au coin des lèvres… cela ne lui déplaît donc pas tant que cela. Marc, assis à ses côtés, est chargé par nous de vérifier qu’elle respecte bien la consigne jusqu’à la fin de soirée.C’est la fin du quatrième tour. Chacun est très à l’aise et semble apprécier l’ambiance bien coquine de la soirée. La conversation reprend alors autour d’une dernière coupe de champagne. C’est Marc qui prend la parole :— Carole, je t’ai ramené un petit cadeau de mon voyage en France. Pour commencer, nous allons te masquer les yeux.— Qu’est-ce qui va se passer encore ?Carole apprécie moyennement les surprises et elle semble un peu craintive de ce qui l’attend. Amusé, je me lève et passe un bandeau sur ses yeux, tandis que Marc se dirige vers sa chambre. Il nous rejoint rapidement avec un objet qu’il place entre les mains de Carole.— À ton avis, de quoi s’agit-il ?— C’est doux, c’est une forme que je connais… cela ressemble à un sexe d’homme.— Gagné ! Tu peux retirer ton bandeau. Sophie a le même et tu verras qu’il est très efficace.Lors d’une précédente discussion, nous avions en effet évoqué le sujet des sex-toys en précisant que Carole n’avait pas l’habitude d’utiliser de godemiché, pour la simple raison qu’elle n’en avait pas dans sa table de chevet. Marc a donc comblé ce vide en lui offrant un modèle de taille raisonnable, dans une matière très agréable au toucher. Sa forme est très évocatrice puisqu’elle représente ce que l’on pourrait appeler un service complet. Cela lui permet d’ailleurs de tenir droit, fièrement dressé semblant dans l’attente du sexe féminin qui viendra s’empaler dessus. Il va ainsi passer le reste de la soirée sur la table du salon. J’espère en moi-même que Carole voudra l’essayer très rapidement.Il commence à être tard, et pour finir, nous décidons de faire un dernier tour de jeu avant de nous quitter.Ouvre tous les boutons et fermetures de ta tenue.Ce n’est une épreuve pas trop difficile pour moi, et je m’exécute sans broncher. J’ouvre donc les boutons de ma chemisette ainsi que ceux de mon pantalon.Enlève un vêtement.Pour Marc également, ce n’est pas trop difficile et il choisit d’enlever sa chemise. Nous aurions préféré que ce soit une des femmes, chacune uniquement habillée de sa légère robe, qui tire ce papier… aurait-elle joué le jeu ou choisit d’utiliser son joker ? Malheureusement le sort en a décidé autrement, et nous n’aurons pas de réponse à cette question.Les yeux bandés, tu dois reconnaître ton(a) partenaire uniquement avec la boucheNous nous mettons debout et masquons les yeux de Sophie. Pour compliquer la chose, je me mets torse nu et Marc passe ma chemisette. Sophie se rapproche de chacun de nous. Elle reconnaît vite Carole lorsque son visage atteint sa poitrine. Avec Marc nous avons un système pileux sur le torse plutôt différent, et Sophie reconnaît son mari assez facilement, en usant d’ailleurs plus de son nez que de sa bouche. Nous nous rasseyons donc rapidement en surveillant bien que Sophie respecte sa consigne concernant la manière de s’asseoir. Et nous passons au dernier papier de la soirée.Tu as gagné le droit de lancer un défi à une ou plusieurs personnes de l’assistance. Défi à réaliser maintenant ou dans les jours qui suivent.Carole, fidèle à elle-même lorsqu’il s’agit de faire preuve d’imagination dans un laps de temps assez réduit, a un peu de difficulté à trouver une idée. Je l’aide donc un petit peu, et voilà ce que nous leur demandons : pour le réveillon du jour de l’an, nous passons la soirée chez Marc et Sophie en compagnie d’une bonne vingtaine de convives. Tous d’eux devront trouver un moment pour s’éclipser, et aller faire l’amour dans un endroit de leur choix. À leur retour, ils devront nous annoncer qu’ils ont réalisé leur défi. Marc s’empresse de dire « facile ! Pas de problème ». Sophie a juste un commentaire en précisant que c’est un vrai défi. Nous saurons bientôt s’ils le remplissent.Ce dernier papier marque la fin de la soirée. Vous remarquerez que personne n’a fait usage de son joker. Ce serait d’ailleurs plutôt le contraire, car à deux ou trois reprises, Carole ou Sophie ont changé leur papier, la question à laquelle elles devaient répondre leur semblant trop sage.Avant d’aller chercher leurs enfants chez nous, Sophie nous quitte pour aller se changer. Elle ôte sa robe en quittant la pièce, et nous offre ainsi une belle vision dénudée de dos. Tandis que Marc range un peu la pièce, j’embrasse Carole et glisse une main entre ses cuisses ; elle semble avoir bien apprécié la soirée. Elle va ensuite remettre la robe dans laquelle elle est arrivée pour rentrer à la maison.Une fois chez nous, Marc et Sophie récupèrent leurs enfants. Avant de se quitter, tout le monde se souhaite une bonne nuit en disant que la soirée a été très bonne. Après avoir couché les enfants, nous nous installons au lit. Spontanément, Carole essaye d’entrée de jeu son cadeau et s’aperçoit qu’il s’enfouit sans effort dans son intimité. Elle fait alors aller et venir l’instrument entre ses lèvres tout en se caressant le clitoris. Elle est très excitée, et j’adore la voir dans une telle position. Je la regarderais bien se donner ainsi du plaisir jusqu’à la jouissance, mais elle semble avoir envie d’autre chose. Elle se sent au bord de l’orgasme, et sans un mot elle m’attire vers elle pour que je remplace son nouveau jouet. La soirée se finit ainsi très agréablement, bien que très rapidement compte tenu de l’excitation accumulée les heures précédentes.~~ooOoo~~Les jours suivant cette soirée, nous nous sommes revus à maintes reprises, et avons ainsi pu échanger nos impressions. Chacun a beaucoup apprécié et s’est bien amusé. Avec Marc, nous avons notamment discuté en nous disant qu’il serait bien que pour la prochaine fois les femmes préparent leurs papiers à notre attention, tandis que nous nous occuperons des papiers destinés aux femmes. Nous avons profité d’un repas en commun pour dire tout cela aux femmes en leur demandant de faire fonctionner leur imagination d’ici notre prochaine soirée. Toutes les deux se sont dites d’accord, et elles se concerteront pour accomplir leur mission.Il est bien connu que les hommes, ces gros cochons, sont toujours prêts à tout pour satisfaire leur lubricité et pour que leurs femmes les suivent dans leurs excès. En revanche, du côté des femmes, c’est beaucoup plus difficile de savoir ce qu’elles ont en tête. Or, la prochaine fois, si elles veulent que le jeu se poursuive, elles devront s’impliquer et ne pourront se cacher derrière l’alibi qu’elles ne sont que des instruments aux mains de leur conjoint. C’est donc une sorte de quitte ou double qui se prépare. D’une part, nous verrons si elles sont capables de faire preuve d’un peu d’inventivité et de nous surprendre ; d’autre part, la nature de leurs instructions devrait nous en apprendre un peu plus sur leurs intentions et attentes en ce qui concerne cette amitié bien particulière.Avec Marc, nous nous concertons à plusieurs reprises pour la préparation du jeu. De plus, nous profitons de chaque occasion pour rappeler à nos femmes leurs obligations en la matière, Marc étant sceptique sur leur capacité à s’impliquer dans la rédaction d’instructions un peu coquines. À plusieurs reprises, nous avons néanmoins la confirmation qu’elles en parlent toutes les deux, et qu’elles travaillent de leur côté à la préparation de la soirée. Aurons-nous de bonnes surprises ?Avec la dernière soirée spécifiquement orientée sur le jeu, une étape a réellement été franchie dans notre relation. Nous avons en effet atteint un niveau d’intimité que nous n’avions encore jamais connu avec un quelconque autre couple. Nous ne sommes cependant pas allés très loin dans le domaine du visuel et de l’exhibition, et les échanges physiques ont été plutôt limités et très sages. Voudrons-nous, oserons-nous aller plus loin ?Il nous faudra attendre la prochaine soirée pour avoir les réponses à ces questions.