L’histoire traditionnelle retient les règnes, les guerres ou les conquérants.En ce qui me concerne, j’ai envie de parler de femmes, qui, par leur pensée, leurs écrits, la liberté de leurs mœurs, ont été des précurseurs, en particulier en des temps où il leur fallait bien du courage pour choisir la liberté sexuelle. Certaines l’ont d’ailleurs payé très cher, de leur vie ou par la légende noire qui pèse souvent sur leur mémoire, l’histoire étant écrite par des hommes qui sont, bien souvent, misogynes. Ces femmes libres furent aussi, pour certaines, de grandes libertines, en employant un terme anachronique.Les femmes dont je veux parler dans ces récits ont eu des positions privilégiées. Certaines ont été reines, impératrices, princesses, écrivaines, poétesses, mais aussi artistes ou courtisanes. Il est également certain qu’à leur époque, jusqu’à une période récente, il ne pouvait être possible à une femme du peuple de les imiter. Les hommes, les religions, l’éducation y veillaient et gare à celles qui dérivaient.Ces femmes ont exercé de manière différente leur liberté sexuelle. Certaines se sont « contentées » d’être la favorite du prince. D’autres ont fait de leur beauté une arme dans leur volonté de pouvoir. D’autres ont été plus scandaleuses, ne dédaignant pas les amours saphiques, ou collectionnant un grand nombre d’amants, au point d’être qualifiées de nymphomanes.Je me propose aussi d’évoquer dans cette rubrique certains couples célèbres qui pratiquaient avant l’heure le candaulisme ou l’échangisme. Certaines de ces femmes sont particulièrement célèbres, comme Cléopâtre, Messaline, Isabeau de Bavière ou l’impératrice Joséphine. Les autres le sont moins, mais méritent que leur parcours soit raconté.Je remercie Revebebe de permettre la publication de tels récits, atypiques, loin des standards habituels des publications d’un site d’histoire érotiques. Dans ces textes, il n’y a pas de scènes de sexe torrides ou alors elles sont en filigrane, ce qui n’empêche pas certaines de ces femmes, comme Cléopâtre, Messaline, Théodora ou Isabeau de Bavière d’avoir eu une sexualité débridée et surtout des réputations sulfureuses. Il s’agit plus généralement de raconter des parcours et des scènes de vie. Un peu comme dans un poème de Guillaume Apollinaire, j’ai voulu que ces textes suggèrent plus qu’ils ne décrivent.Procédant de façon chronologique, je commencerai par la Grèce antique, en évoquant Sappho, la plus célèbre poétesse de l’Antiquité, ainsi que les hétaïres, ces courtisanes éduquées et de haut niveau social. Quel rapport entre Sappho et les hétaïres outre le fait que la poésie faisait partie de l’érudition des hétaïres ? Dès l’antiquité, certains ont voulu préserver la réputation de la poétesse et cacher les aspects les plus « scandaleux » de ses écrits en voulant faire croire qu’il y avait une autre Sappho, joueuse de lyre et courtisane parfois appelée « Sappho d’Érèse », lieu de naissance de la poétesse sur l’île de Lesbos.Nous avons peu de données certaines sur Sappho. Elle serait née vers 630 av. J.-C. à Mytilène, sur l’île de Lesbos et morte vers 580 av. J.-C. Qualifiée de « dixième muse » par le philosophe Platon, son œuvre poétique ne subsiste plus qu’à l’état de fragments, ses œuvres ayant été en grande partie brûlées sur instruction de l’église, à Rome comme à Constantinople.Son nom est à jamais associé à l’homosexualité féminine, à travers :– Le terme de lesbienne, qui désigne toujours et d’abord une habitante de l’île de Lesbos, mais qui désigne une femme qui aime une autre femme en remplacement du terme vieilli de tribade.– L’adjectif « saphique », qui qualifie lui aussi des relations amoureuses entre femmes.Si Sappho fut la plus célèbre poétesse de l’antiquité, elle a aussi été la première à célébrer les passions humaines et à chanter l’amour, en particulier entre femmes.***On sait peu de choses sur la famille de Sappho, dont on pense qu’elle est issue d’une famille aristocratique. Sappho parle cependant dans certains textes de deux de ses frères : Charaxos, son frère aîné, qui était marchand de vin en Égypte et un autre frère, Larichos, qui était échanson officiel dans les cérémonies publiques de Mytilène.Il est probable qu’elle ait été mariée à un certain Kerkôlas, marchand, et qu’elle ait eu de cette union une petite fille, Cléis. Toutefois, si elle écrit un poème à sa fille, elle ne parle jamais de son mari. On en retient qu’elle aurait été veuve assez rapidement.Elle aurait été exilée en Sicile, pour des motifs qu’on ignore. C’est à son retour à Mytilène qu’elle aurait fondé et dirigé un cercle de jeunes filles d’origine aristocratique, où elle enseignait la poésie, la danse et la musique aux jeunes filles prêtes à marier. Prêtresse d’Aphrodite, elle faisait découvrir à ces jeunes filles les secrets de la déesse de l’Amour. C’est dans ce cadre que furent prêtées à Sappho des relations intimes avec certaines de ses élèves.Son amour pour le navigateur Phaon est également célèbre. La légende veut qu’ayant abandonné par son bien-aimé, Sappho ait tenté de mettre fin à ses jours en sautant du haut d’une des falaises de l’île de Leucade. Le poète romain Ovide, qui vécut sous le règne de l’empereur Auguste, mentionne ce destin contesté dans ses « Héroïdes », son recueil de poèmes élégiaques, composé pendant son exil à Tomis.***Sappho était-elle lesbienne ? À l’évidence, oui, à la façon dont elle a immortalisé l’amour entre femmes dans les fragments de poésie qui nous sont parvenus. C’est sans doute pour cette raison que beaucoup de ses poèmes furent détruits par les scribes chrétiens médiévaux.Le personnage de Sappho et la question de sa sexualité ont fait l’objet au cours des siècles de différentes interprétations, souvent liées aux évolutions sociales et culturelles.L’homosexualité est une pratique normale dans le milieu aristocratique de la Grèce archaïque, et n’exclut pas les relations hétérosexuelles, notamment dans le cadre du mariage. Il n’est donc pas étonnant que Sappho, qui appartient à ce milieu, ait été homosexuelle, ou plutôt bisexuelle, puisqu’elle a été mariée.Son amour des jeunes filles s’exprime clairement dans ses poèmes. Si cela n’a rien de choquant dans la Mytilène de l’époque, en revanche le fait que ce soit une femme qui affirme son homosexualité reste exceptionnel. Cette liberté aristocratique n’est rapidement plus comprise, et les poètes comiques d’Athènes sont les premiers à se moquer de Sappho.Durant l’Antiquité, le lesbianisme n’est pas perçu comme une déviance ou une maladie, mais on en parle très peu. Sur les vases et autres céramiques grecques, les femmes entre elles sont souvent représentées lascives, sensuelles, se caressant. Mais les hommes, qu’ils soient romains ou grecs, n’acceptent guère l’idée que des femmes puissent se donner du plaisir entre elles, et donc, sans la présence de l’homme.S’agissant de Sappho, on a cherché à dissimuler l’homosexualité de la poétesse, en faisant d’elle une sorte de Socrate au féminin. Dans la littérature romaine, les références aux relations sexuelles entre femmes étaient peu fréquentes. Dans « L’art d’aimer », Ovide considère le saphisme, que les Romains appelaient le tribadisme, comme « un désir inconnu de tous, bizarre… parmi tous les animaux, aucune femelle n’est saisie par le désir pour une femelle. »Ovide et les Romains pensent qu’un acte sexuel requiert un partenaire actif ou dominant qui est phallique. Les écrivains de cette époque imaginent que, lors des relations homosexuelles féminines, une des femmes utilise un godemichet ou dispose d’un clitoris exceptionnellement grand pour la pénétration, et que c’est elle qui a du plaisir.L’Église, triomphant à partir du règne de Constantin, condamne l’homosexualité, en particulier entre femmes. Les conciles de Paris et de Rouen en 1212 et 1214 vont jusqu’à interdire aux religieuses de dormir ensemble. Elles doivent désormais dormir seules et ne pas rester dans l’obscurité, afin de surveiller leurs actes. Il faut dire que quelques années avant, dans une lettre écrite à son époux Abélard, Héloïse, qui a pris le voile, écrit : « Pour perdre une femme, il n’est pas d’arme plus sûre que les cajoleries féminines. Et la corruption rampe jusqu’à son cœur sous des caresses plus insinuantes. »Des lesbiennes étaient excisées ou on mutilait leurs seins si elles étaient surprises. Au Moyen-âge, les lesbiennes doivent se faire discrètes, sous peine d’être noyées, pendues ou brûlées.Il faudra attendre la Reine Christine de Suède (1626-1689), près de deux mille ans après Sappho, pour voir une nouvelle femme célèbre assumer, sinon revendiquer sa bisexualité : la fille de Gustave-Adolphe s’habillait en homme, refusait de se marier et couchait aussi bien avec des hommes que des femmes.***Je terminerai cette évocation de Sappho par son magnifique poème, « Ode à une Femme aimée » :L’homme fortuné qu’enivre ta présenceMe semble l’égal des dieux, car il entendRuisseler ton rire et rêver ton silence,Et moi, sanglotant,Je frissonne toute et ma langue est brisée :Subtile, une flamme a traversé ma chairEt ma sueur coule ainsi que la roséeÂpre de la mer ;Un bourdonnement remplit de bruits d’orageMes oreilles, car je sombre sous l’effort,Plus pâle que l’herbe, et je vois ton visageÀ travers la mort… »Si la Grèce antique a été la patrie de la plus grande poétesse de l’antiquité, elle a connu une autre spécificité : les hétaïres, des courtisanes de luxe. La prostitution est une activité importante dans l’ancienne Grèce, composante de la vie de la cité. À Athènes, on attribue même au législateur légendaire Solon la création de lupanars étatiques à prix modérés. Dans ce monde, les hétaïres occupaient une place particulière.Une hétaïre est une femme éduquée et de haut niveau social qui offre compagnie et services sexuels. De manière littérale, le mot signifiait « bonne amie ». Elles possèdent généralement une éducation soignée et sont capables de prendre part à des conversations entre gens cultivés, par exemple lors des banquets. Seules entre toutes les femmes de Grèce, Spartiates exceptées, elles sont indépendantes et peuvent gérer leurs biens.Il reste pourtant difficile de toujours distinguer les hétaïres, les « hetaira » des simples prostituées, « pornē » : dans les deux cas, la femme peut être libre, esclave, ou protégée par un souteneur. Il n’en reste pas moins vrai que beaucoup de ces courtisanes ont bénéficié d’une éducation plus libre et plus large que les Athéniennes, notamment en ce qui concerne la musique, le chant et la danse.Certaines de ces hétaïres sont restées dans l’histoire. L’une d’entre elles, l’Athénienne Thaïs, est restée célèbre pour avoir poussé Alexandre le Grand à incendier Persépolis !De tout temps, cela n’a jamais plu que des femmes exerçant une telle activité se soient ainsi élevées, par leur érudition autant que par leur beauté et leurs talents amoureux. La Grèce antique et Athènes n’y ont pas échappé.Je m’attarderai sur le destin de trois de ces hétaïres célèbres pour leur beauté ainsi que pour les attaques et les procès dont elles ont été la cible : Aspasie de Milet, Phryné et Nééra.***Femme d’influence, belle et intellectuelle, la compagne de Périclès, Aspasie de Milet, est née vers -470 et décédée vers -400.Les écrits de Platon, Aristophane et Xénophon attestent de son influence sur la politique et la société athénienne. L’historien Plutarque indique qu’elle tient une maison close de haut vol, formant de jeunes courtisanes au métier et attirant chez elle, grâce à sa grande culture, hommes politiques et philosophes. En société, Aspasie est réputée pour sa conversation et les conseils qu’elle prodigue, pas uniquement pour ses attraits physiques.Vers -450, elle rencontre le célèbre Périclès, qui dirige Athènes, alors à son apogée. Elle devient sa maîtresse. Aspasie étant étrangère, elle ne pouvait épouser Périclès et resta sa concubine. Les adversaires politiques de Périclès dénoncèrent l’influence d’Aspasie sur Périclès. Le poète Aristophane l’a ainsi rendu responsable du déclenchement de la désastreuse guerre du Péloponnèse entre Athènes et Sparte. On l’a aussi accusé de procurer des jeunes filles à Périclès, comme le fera au XVIIIe siècle la Marquise de Pompadour pour Louis XV.Plutarque, lui, souligne l’amour qui unit l’aristocrate à la courtisane : « chaque jour, dit-on, en quittant la maison puis en y revenant, au sortir de l’agora, il la prenait dans ses bras, en la couvrant de baisers ».Quand, avec les premiers revers de la guerre contre Sparte, la position de Périclès fut affaiblie, ses ennemis cherchèrent à l’atteindre à travers Aspasie, accusant celle-ci d’impiété, visant les conversations philosophiques qui se tenaient dans sa maison. Périclès devra user de toute son influence pour la faire acquitter.Après la mort de Périclès en -429, Aspasie devint la compagne d’un marchand, Lysiclès.***Au IVe siècle, Phryné fut considérée comme la plus belle femme de Grèce. Après avoir grandi en Béotie, elle fit « carrière » à Athènes. Elle servit de modèle pour la célèbre sculpture de Praxitèle, l’Aphrodite de Cnide. Phryné fréquente les puissants, les artistes, des riches citoyens d’Athènes, et elle les fait payer très cher.Comme Aspasie ou le philosophe Socrate avant elle, Phryné est accusée d’impiété. Elle est défendue par l’orateur Hypéride, un de ses amants. Phryné se retrouve en très grande difficulté, convaincue de n’avoir respecté ni les rites ni les dieux d’Athènes. Socrate, sur ces motifs, avait été condamné à mort et obligé de s’empoisonner en avalant de la ciguë.Son défenseur va la sauver in extremis en mettant en avant sa beauté. Il s’approche de Phryné et déchire sa tunique, exhibant aux juges les seins de l’accusée. À la vue de la poitrine de la belle hétaïre, cette dernière fut acquittée et conduite jusqu’au temple d’Aphrodite, la déesse de l’amour !***Nééra fut une contemporaine de Phryné. Elle a commencé dans la « maison » de Nicarète de Corinthe, une proxénète qui tenait un établissement « supérieur » à Corinthe, ville renommée dans l’Antiquité pour sa florissante économie de la prostitution.Nééra est rachetée par différents souteneurs, dont un dénommé Phrynion, qu’elle suit à Athènes, où ils vécurent en couple. Phrynion emmenait Nééra régulièrement dans ses débauches. Il aurait même eu des rapports sexuels en public avec Nééra, ce qui était inhabituel et choquant dans la Grèce antique. Il est ainsi rapporté en détail une beuverie à la fin de l’été 374 chez le stratège athénien Chabrias, à l’occasion de sa victoire aux Jeux pythiques. Pendant la fête, Nééra se serait enivrée à mort, si bien qu’elle se serait offerte à de nombreux hôtes, et même des esclaves auraient abusé d’elle.En -373, Nééra quitte Phrynion, qui l’avait maltraitée. Elle ne supporte plus la vie qu’elle mène, épuisée par le nombre d’amants et la cadence des passes qui lui sont imposées. Elle part pour Mégare, un centre de prostitution comme Corinthe. Le riche Athénien Stéphanos la rencontre à Mégare. Nééra accepte de le suivre à Athènes. Stephanos est devenu son compagnon et son protecteur.Phrynion, quand il apprend la présence à Athènes de Nééra, enlève celle-ci de chez Stéphanos, avec l’aide de plusieurs amis. Il prétend faire valoir des droits qu’un maître a sur son esclave. À la suite d’un arbitrage, les deux hommes se mirent d’accord. Nééra était reconnue comme affranchie mais devait rester à la disposition des deux hommes au même titre, sur le plan sexuel ! Pendant plusieurs années, Nééra se partage entre les deux hommes.Stéphanos était très impliqué dans la vie politique d’Athènes. Il avait fait condamner un dénommé Apollodore parce que celui-ci était l’auteur d’un décret illégal. Apollodore décide de se venger en attaquant Stéphanos à travers Nééra. Selon lui, cette ancienne courtisane a usurpé la qualité d’Athénienne. Si l’accusation était reconnue fondée, Nééra devait être vendue comme esclave, ses enfants déclarés étrangers, et Stéphanos serait privé de ses droits civiques.L’acte d’accusation contre Nééra en dit long sur Athènes, en particulier sur la culture, la famille et le mariage, ainsi que sur la prostitution et le métier d’hétaïre dans la Grèce antique. L’accusation soutenue par Apollodore devant le tribunal nous a été transmise par un discours du grand orateur Démosthène (384-322), l’adversaire de Philippe II de Macédoine, qui était un proche d’Apollodore sur le plan politique.Nééra n’eut pas le droit de participer au procès ni comme accusée ni comme témoin, pas même comme spectatrice, conformément aux habitudes de la société athénienne, bien qu’une condamnation eût signifié pour elle le retour à l’esclavage. Les sources qui nous sont parvenues ne contiennent que le discours du plaignant et pas le destin ultérieur des principaux protagonistes.***Femmes libres de mœurs, cultivées et en même temps ramenées à leur condition de prostituées, les hétaïres furent souvent des cibles, avec pour objectif d’atteindre leurs compagnons. Elles étaient des femmes courageuses, libres, qui l’ont souvent payé cher et ont vu leur mémoire maudite dans un monde où le pouvoir appartient aux hommes et où ce sont eux qui écrivent l’histoire. Précurseurs, tant au niveau de l’éducation, de la culture et de la sexualité, les hétaïres n’en étaient pas moins en marge de la cité et la loi des hommes, toujours prête à les condamner.***Pour ceux et celles qui souhaitent aller plus loin, je leur recommande la lecture :1. Au sujet de Sappho et de l’homosexualité féminine sous l’Antiquité :– L’ouvrage de l’historienne Sandra Boehringer : « L’Homosexualité féminine dans l’Antiquité grecque et romaine » (Éditions Les belles Lettres 2021)– Un recueil des fragments retrouvés de la poétesse grecque établi par Aurore Guillemette et Aurélien Clause : « Sapphô, La dixième muse » (Editions Belladone EDS, 2017),– « Sappho, poétesse lyrique » : https://histoireparlesfemmes.com/2012/11/27/sappho/– « Voyage à Lesbos » : http://www.oiseau-libre.net/Voyages/Lesbos/Informations/Sappho.html– Sappho, la poétesse qui aimait les femmes : https://www.caminteresse.fr/histoire/sappho-la-poetesse-qui-aimait-les-femmes-11136026/– Sappho de Lesbos, biographie d’une femme réduite au silence : https://nospensees.fr/sappho-de-lesbos-biographie-dune-femme-reduite-au-silence/2. Au sujet des hétaïres :– Le livre de Christian-Georges Schwentzel « Le nombril d’Aphrodite, une histoire érotique de l’antiquité » (Editions Payot, 2019)– je renvoie aussi au lien suivant, qui contient « l’acte d’accusation » d’Apollodore contre Nééra : http://remacle.org/bloodwolf/orateurs/demosthene/neera.htm