Quelques mots pour me présenter : je m’appelle Chloé, la quarantaine, plus proche de la cinquantaine, d’ailleurs. Je suis mariée avec Simon. Nous exerçons la même profession, ou presque, ce qui explique une certaine égalité dans notre couple, même si, comme beaucoup de femmes, je suis plus impliquée, et plus efficace, dans le quotidien de notre famille. Nous avons trois grands enfants. Ce qui fait l’originalité de notre couple, c’est le fait que nous sommes ensemble depuis plus de vingt ans, et que tout va bien. Toujours amoureux, pas de coup de canif dans le contrat. Quelques hauts et bas, bien entendu, mais rien de signifiant.J’étais sa deuxième relation, il était ma deuxième relation. Nous avons les mêmes valeurs, y compris dans notre couple.L’été dernier, nous étions dans la résidence secondaire de mes parents, à la campagne, dans une maison isolée. Rustique, mais tranquille. Les enfants étaient dans la maison principale, à côté, où vivent et dorment mes parents pendant l’été. Ils sont autonomes, donc avec mon mari, on est bien, à la fois un peu isolés, mais à proximité de nos « petits ». On en profite encore, avant qu’ils ne s’envolent.Un matin, je me réveille assez tôt, vers 6 h. Sans doute à cause de la chaleur. Nous avons l’habitude de dormir nus, été comme hiver, c’est très agréable, pour le contact des corps. Simon se réveille à son tour. Je me déplace légèrement, et je pose ma tête sur sa poitrine. Ma main, comme souvent le matin, l’attrape. Il est dur. Comme j’aime. Pas besoin de le câliner. J’ai souvent un doute, savoir si le fait qu’il bande, c’est juste physique, ou bien si c’est pour moi. Mais peu importe, ce matin. Il est raide. Il est doux.Le matin, au réveil, je suis parfois câline, tendre, douce, mais pour prendre du plaisir, j’ai besoin d’être réveillée. Souvent, donc, après le petit-déjeuner, j’aime faire l’amour, et jouir. Mais là, il est trop tôt, pour moi. Mais il est aussi trop tôt pour se lever.Alors, je m’enhardis. Enfin, façon de parler. J’aime sucer. Enfin, le sucer. Sucer Simon. Le seul que j’aie jamais sucé. Mon premier petit copain, finalement, n’était pas très porté sur le sexe. Certes, il m’a dépucelée, mais le plaisir, et mon plaisir en particulier, n’était pas au cœur de ses préoccupations. Alors que Simon adore me faire jouir. Beaucoup avec ses doigts.Ce matin, je descends, et je le prends en bouche. Je le suce. Doucement. Tranquillement. Ma langue le caresse. Mes doigts le caressent. Quand j’ai sa queue dans ma bouche, mon esprit s’évade. Peut-être un souvenir de mon pouce, quand j’étais enfant. Mais là, c’est vraiment un plaisir d’adulte. Donc je suce. C’est bon. Et tout à coup, une idée.Simon, parfois, souvent, quand il me masturbe, avec sa main droite, me met son majeur gauche dans l’anus. Ce n’est pas désagréable. C’est même parfois agréable, même si, la plupart du temps, j’oublie son doigt, car je me consacre sur mon plaisir, et je n’ai pas la tête à dissocier le pourquoi du comment. Je ne pense qu’à jouir. Fort. Je sais qu’avec son doigt, il sent ma jouissance. Et pour moi, son doigt dans mon cul, c’est un moyen de lui offrir mon orgasme.On a essayé quelques fois la sodomie, mais on n’est jamais allé jusqu’au bout. En plus de vingt ans de vie commune ! Pourquoi pas aujourd’hui ? Tout ceci dans mes pensées…Je reviens à la réalité, je le suce de plus belle. Je m’arrête. Je m’écarte. Je me couche sur le ventre. Et je lui dis « viens ».Visiblement, il est un peu surpris. Agréablement. Il vient contre moi. Il me caresse. Le dos. Ce n’est pas ce que je veux. Je répète alors « viens ».Ah, j’ai l’impression qu’il a compris. C’est parfois long à comprendre, un homme. Mon homme. Il se place derrière moi, à genoux, et passe ses doigts, entre mes cuisses, à la recherche de ma chatte. Il essaie de me faire me mettre sur les genoux, en me soulevant les hanches, sans doute pour me prendre en levrette.Je tente alors le tout pour le tout, et je mise sur son intelligence. Je lui dis « pas par-là ».Ses doigts s’arrêtent deux secondes, puis remontent alors dans ma raie. Tiens, on dirait qu’il a compris. Il me caresse, de haut en bas, il repasse plusieurs fois. Je soupire pour lui montrer qu’il brûle, qu’il a enfin trouvé. Là, visiblement, il ne veut pas laisser passer sa chance. Depuis le temps qu’il m’en parle. Je ne lui ai jamais vraiment fermé la porte, mais jusqu’à présent, nous ne sommes jamais allés jusqu’au bout, si j’ose dire. Je sais qu’il en a envie. Pour ne pas dire qu’il en rêve. Je le sens fébrile. Je m’efforce d’être aussi détenue que possible. Ne pas le stresser.Il s’approche. Enfin, il se met encore plus près de moi. Quelques bises sur les fesses. Il se redresse.Je sens sa queue se rapprocher de ma raie. De mon anus. De mon cul, pour parler clair. Il appuie. Je suis un peu mouillée, j’ai l’impression. Peut-être la pipe m’a-t-elle excitée ? Ou la chaleur ? Peu importe, seul le résultat compte. Je sens sa queue qui s’introduit dans mon conduit, comme on dit dans les livres. Je le préviens aussitôt « doucement ». Il sait qu’il doit m’écouter s’il veut y arriver. Donc je le sens se contenir, ralentir. Il mesure sa chance, il n’en rêvait même pas, sans doute, aujourd’hui. Dans mon cul, je sens que sa queue bute maintenant sur un obstacle. Je lui dis « attends ».Je respire doucement, je m’efforce de me détendre, je me calme. Il ne bouge pas. Il attend mes consignes. J’ai confiance. Allez, je lui dis « vas-y, doucement ». Il avance un peu, je sens que ça s’ouvre un peu à l’intérieur. « Doucement ». Il s’enfonce. Lentement. Il me demande « Ça va, tu aimes ?». Bon faut quand même pas exagérer, donc je me contente de soupirer un peu, et de reculer mes fesses, pour l’encourager. Finalement, mon mari est intelligent, même quand il me baise, donc il avance. Et il franchit l’obstacle, je pousse un « Ouh », je le sens se crisper, je le rassure « Non, ça va ». Et je repose ma tête sur l’oreiller. J’ajoute « Vas-y, c’est passé ». Je relève encore un peu les fesses. Je relève la tête aussi.Il m’attrape les hanches, comme quand il me prend en levrette. Ce n’est pas ma position préférée, mais de temps en temps, j’aime. Je pousse quelques petits « oui », et ça y est, il trouve son rythme. Je n’ai plus mal. Je le sens bien. Toujours prévenant, c’est mon homme, assez rapidement, il m’interroge « Je peux jouir ? ». Je le rassure « Vas-y, prends ton plaisir ». Je remets ma tête sur l’oreiller, et j’essaie de sentir sa queue grossir. Et là, il explose. Je le sens un peu. Quelques saccades. Il reprend sa respiration. Il écarte mes cheveux, je tourne un peu la tête, je lui souris. Il s’allonge sur moi, et m’embrasse dans le cou. J’adore quand il redevient tendre, après la bestialité du coït. Il me demande, je sens qu’il sourit « Tu as aimé ? ». Je lui dis, en riant, « N’exagère tout de même pas trop ». « On recommencera ? » « On verra ! »Je le sens débander. Je suis une enculée. On l’a fait. Je l’ai fait. Je suis bien.