Encore mal réveillée de sa longue et douce nuit, les yeux clos, enfouie sous sa couette, Marie sentait son âme encore un peu à la dérive, voguant dans sa barque nocturne entre rêve et réalité. Pourtant, mille idées fourmillaient déjà dans son cerveau, mais une seule retint suffisamment son attention. C’était samedi matin, et son corps, dont le désir avait été relégué au second plan tout au long d’une semaine prenante, réclamait son lot de caresses. Alors, ses mains partirent à l’assaut de son corps qu’elles connaissaient pourtant si bien. D’abord ses seins, qu’elles caressèrent presque amoureusement. Marie aimait bien sa poitrine. Elle était consciente d’avoir une poitrine de taille moyenne, mais sa fermeté, son contour joliment dessiné et ses aréoles roses assez larges et légèrement granuleuses compensaient de fort belle manière son petit manque de volume. Puis, tandis que sa main gauche s’occupait d’un téton qui durcissait de plus en plus et pointait fièrement vers le ciel, l’autre main délaissa sa caresse mammaire et continua la descente vertigineuse de son corps. Elle glissa sur son ventre, plat et d’une douceur incomparable, façonné, comme d’ailleurs le reste de son corps, par des années de pratique régulière de sports en tous genres, ce qui n’est guère anormal pour une professeur d’EPS. Elle s’attarda quelque peu sur ce ventre encore chaud de la nuit qui s’achevait. Puis elle descendit encore, rencontra une étoffe, bifurqua sur le côté pour retrouver la douceur de la peau, caressa l’intérieur d’une cuisse, en fit le tour, en caressa le dessous, puis remonta… encore ce maudit tissu, obstacle à sa main gourmande. Cette fois-ci, elle ne l’évita pas, parvint à se frayer un passage entre sa petite culotte en coton et sa peau et se saisit à pleine main de sa fesse d’une fermeté rare ; le sport a vraiment des vertus inégalables ! Pendant ce temps, l’autre main n’en finissait pas d’agacer son téton, et commençait à lui arracher ses premiers soupirs.Marie n’avait aucun mal à s’exciter, elle connaissait son corps par coeur. Elle pouvait se faire jouir en quelques minutes à peine si elle le voulait. Mais elle mettait en général beaucoup plus de temps : ces moments étaient trop rares pour ne pas en profiter au maximum. Surtout ne rien brusquer ; elle sait que le temps joue en sa faveur : en plus de prendre plus longtemps du plaisir, sa jouissance n’en sera que plus forte !La main dévolue à son sein gauche changea de camp, à la recherche d’un autre téton à dresser. Après avoir traversé la vallée de sa poitrine, elle le trouva, et s’employa à le rendre aussi dur et pointu que le premier. Aucune difficulté dans cette mission, ce n’était que de la routine, juste une question de secondes ! Après tant d’années à répéter les mêmes gestes, elle ne se lassait jamais de ce petit jeu et faisait rouler son téton entre ses doigts avec frénésie, constatant avec toujours autant de bonheur que les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets, et que si son téton réagissait positivement à sa caresse, le reste de son corps n’était pas en reste et se tendait lui aussi petit à petit.Pendant ce temps, son autre main retrouva le recto de son corps et vint effleurer son entrejambe à travers sa culotte qu’elle sentait déjà quelque peu humide. Elle ne s’en émut guère : à vingt-six ans passés, cela faisait quelques années déjà qu’elle savait que son sexe ne lésinait pas pour manifester son plaisir en un abondant flot de cyprine. Ses doigts se faisaient plus insistants, sa culotte épousait de plus en plus fidèlement les courbes complexes de son sexe, s’humidifiant encore davantage à chaque pression de sa main.Marie avait de plus en plus chaud ; alors, d’un geste de la jambe bien maîtrisé, elle repoussa la couette qui l’enveloppait jusque-là, et qui retomba au pied de son lit. Elle s’offrit ainsi avec une impudeur totale à la vue de n’importe qui. Pourtant, bien à l’abri dans sa chambre à coucher, elle n’eut pas besoin d’ouvrir les yeux pour savoir que personne ne la regardait. Alors, elle continua ses attouchements mais, lassée de caresser un morceau de coton, même humide, sa main droite plongea sans plus tarder dans la petite culotte. Très vite, elle rencontra au niveau de son pubis quelques poils, rares et très fins, mais ne s’arrêta pas. Elle continua sa plongée enivrante, devina son clitoris bien enflé et déjà très sensible, mais l’ignora pour le moment. Ses doigts dévalèrent les renflements maintenant abondamment mouillés de sa vulve. Le contact du liquide, fruit de son plaisir, la grisa. Ses doigts chatouillèrent avec délicatesse ses fines lèvres lisses et glabres. Elle appréciait de sentir son sexe ainsi dégarni, c’est d’ailleurs uniquement pour savourer ces instants de masturbation solitaire, bien plus que pour satisfaire d’éventuels amants, de toute façon rares ces temps-ci, qu’elle consentait à un entretien aussi régulier. Après quelques caresses sur ses lèvres et le contour de son sexe, elle noya son majeur dans son antre moite et surchauffé. Frisson garanti ! Un gémissement plaintif se perdit dans la pièce. Bien calé au fond de son vagin, le doigt fripon remuait légèrement et grattait les parois de sa prison dorée, électrisant par là-même le corps entier de Marie. La paume de sa main s’appuyait de temps en temps involontairement sur son clitoris, tandis que ses doigts restés libres prenaient appui sur ses lèvres gonflées. Quant à l’autre main, elle semblait nouer avec son téton une complicité à toute épreuve.Marie resta ainsi quelques minutes : tandis que sa main gauche virevoltait d’un sein à l’autre avec toujours autant de virtuosité, son doigt inquisiteur provoquait des coulées de cyprine de plus en plus fortes. Elle se sentait fondre de l’intérieur et elle aimait ça. Une goutte échappée vint chatouiller son anus, elle la sentit doucement couler le long de ses fesses, avant de finir probablement son chemin absorbé par le tissu de sa culotte déjà abondamment inondée. Amusée, elle laissa poindre un léger sourire au coin des lèvres. Cette goutte lui donna une envie. Alors, sans plus attendre, elle retira son doigt et le porta à ses lèvres. Ce goût lui était familier, mais elle s’en délectait pourtant avec toujours autant de plaisir. Le fait de sucer et lécher avec lenteur et application son doigt couvert de sa mouille la fit se sentir totalement impudique, et ça l’excita encore plus. En un éclair, elle retira alors sa culotte poisseuse (déjà en sursis…) et la catapulta à travers la chambre, se retrouvant alors totalement nue.Son doigt n’en continua pas moins ses allées et venues entre son sexe et sa bouche pour étancher sa soif soudaine. Elle se dit qu’elle avait de la chance de mouiller autant, car cette dégustation valait bien les petits désagréments que ça pouvait engendrer, lorsque son excitation devenait parfois trop importante en public. C’est aussi dans ces moments de dégustation lubrique que ses envies lesbiennes étaient les plus fortes, que son envie de sexe féminin était la plus pressante, et qu’elle se disait qu’il faudrait bien qu’elle essaye un jour, juste pour voir…Après de longues succions buccales et léchouilles linguales sur son doigt, elle décida de replonger son majeur dans son vagin et de l’y laisser, accompagné cette fois par son acolyte l’index. Ils formaient un duo de premier ordre et elle n’avait jamais eu à se plaindre de leurs services. Cette fois-ci, ses deux doigts imprimèrent quelques mouvements de va-et-vient, comme l’aurait fait un phallus de taille modeste mais cependant tout à fait à son goût. « Ces deux petits doigts de rien du tout me donnent plus de plaisir que certains mecs avec leur grosse bite », se surprit-elle à penser en un sourire et en se remémorant quelques expériences malheureuses.Sans doute lassée de n’avoir que deux tétons à se mettre sous la phalange, sa main gauche, quant à elle, se laissa à son tour glisser le long du corps fiévreux, et se retrouva, après quelques batifolages, au niveau de son entrejambe. Découvrant un autre organe érectile, elle s’en occupa à son tour, bien que celui-ci soit déjà dressé à son maximum. À la première caresse de sa main sur son clitoris, Marie poussa un long soupir de contentement : ça valait la peine de le délaisser pendant de si longues minutes, la fin de cette attente n’en était que plus plaisante et plus libératrice !Ce premier choc émotionnel passé, le rythme, d’abord lent, se fit de plus en plus insistant : son clitoris était ballotté tous azimuts, tandis que son vagin recevait les assauts de plus en plus rapprochés de ses doigts. Sa respiration était de plus en plus forte et saccadée ; ses gémissements, quoique encore timides, étaient de plus en plus prononcés et rapprochés dans le temps. Sentant monter son excitation, elle ralentit un peu le rythme de ses activités « doigtesques », prit le temps de ressentir et d’apprécier comme il se doit son corps rempli de plaisir, et joua à retarder sa jouissance ultime qu’elle savait pourtant inéluctable.Après encore quelques minutes à flirter avec l’orgasme, elle succomba à son appel et se jeta enfin à corps perdu dans ses bras si accueillants. Agitant ses doigts avec frénésie, elle eut tôt fait de sentir son corps envahi par une violente vague de plaisir qui la fit s’arc-bouter sur son lit et gémir sans plus aucune retenue. Après quelques secondes où son bassin se tint suspendu à quelques centimètres de son lit… et son esprit en sustentation beaucoup plus haut dans les airs, elle retomba brusquement en poussant un long soupir en forme de plainte jubilatoire.Elle reprit alors peu à peu ses esprits et, toujours les yeux clos, écouta son corps. À l’extérieur, l’apaisement : encore ravagé par cette vague de plaisir, son corps se sentait incapable d’esquisser le moindre geste et de répondre aux sollicitations cérébrales timides de son esprit. Seule sa respiration troublait le silence et l’immobilité de son corps. Sa main gauche était toujours posée contre son pubis et son clitoris ; quant aux deux doigts fureteurs de sa main droite, ils étaient toujours emprisonnés dans son vagin dont les muscles se détendaient cependant lentement.A l’intérieur pourtant, ça bouillonnait et ça s’agitait : son coeur résonnait jusqu’au fin fond de sa chair, le sang coulait à flots jusque dans le moindre minuscule petit vaisseau, ses poumons s’employaient à satisfaire les demandes en oxygène qui affluaient de toutes parts, des tonnes d’hormones grouillaient et s’agitaient en parcourant un chemin dont elles seules connaissaient l’itinéraire, d’abondantes giclées d’endorphines, gage de l’intensité de son orgasme, se diffusaient dans son corps en vue de l’apaiser…Petit à petit, l’esprit reprit cependant le contrôle du corps et l’assujettissement du corps par le cerveau recommença, comme à chaque fois : elle décida de retirer ses doigts de son vagin, alors ses doigts se retirèrent ; elle décida de les sucer une dernière fois, alors ses doigts se dirigèrent vers sa bouche ; elle décida d’écarter son autre main de son sexe devenu trop sensible, alors sa main vint se poser sur son ventre ; elle se sentait bien, comme apaisée, rien ne venait troubler sa béatitude. Cette petite séance du samedi matin était devenue un rituel dont elle ne pouvait plus se passer, même si certains autres jours ressemblaient étrangement à un samedi matin…Pourtant, elle interrompit sa douce rêverie et fila à la salle de bains pour se préparer, avant d’aller déjeuner comme convenu avec Stéphanie, sa meilleure amie…A suivre…