◦◦◦ La reine de Lautrec◦◦◦◦◦◦ 0/8 : Brève prĂ©sentation ◦◦◦Universitaire de formation, j’ai aujourd’hui presque trente ans. CĂ©libataire convaincu, je suis d’une taille assez grande, avec des cheveux châtains coupĂ©s court et des yeux bleus mĂŞlĂ©s de traces de vert.Dans la vie j’ai plusieurs grandes passions : les sciences, l’histoire, les voyages, les grandes balades Ă pied, sans oublier les discussions autour d’un verre oĂą l’on peut facilement refaire le monde. Il faut bien sĂ»r y ajouter les femmes, de tous types, de tous âges, de toutes origines, de toutes professions, de toutes confessions… pourvu qu’elles soient belles, sensuelles… et accessibles. D’une manière gĂ©nĂ©rale, je les prĂ©fère plutĂ´t quadras, cultivĂ©es, dĂ©cidĂ©es, et sur le plan physique avec un peu plus qu’un peu moins.D’un point de vue professionnel, je travaille depuis presque cinq ans dans un grand groupe liĂ© Ă l’aĂ©ronautique, en tant qu’ingĂ©nieur de contrĂ´le « assurance-qualité » itinĂ©rant. Mon rĂ´le consiste Ă dĂ©barquer quasiment Ă l’improviste dans un service ou chez un sous-traitant pour vĂ©rifier la conformitĂ© aux règles internes : des procĂ©dures, des documents et de la programmation.Je vĂ©rifie dans les faits beaucoup plus les formes que le fond, dans des missions « flash » d’une durĂ©e de trois Ă quatre jours sur site… quand il n’y a pas de problèmes.◦◦◦ – 1 : RĂ©sumĂ© du rĂ©cit prĂ©cĂ©dent ◦◦◦(La jeune agricultrice « Label Rouge »)Le lundi 6 juillet 2009 au matin, le service qualitĂ© me demande de me tenir prĂŞt Ă aller inspecter, dès le lendemain, un sous-traitant dont l’usine est Ă Castres. Faute de place dans les hĂ´tels de la ville, je me retrouve Ă Castelnaudary, c’est-Ă -dire Ă plus d’une heure de voiture de mon lieu de travail.Le soir, je dĂ©couvre qu’un grand banquet a lieu dans mon hĂ´tel. Les industriels locaux reçoivent certaines associations participant Ă la grande fĂŞte du cassoulet de Castelnaudary qui se tient Ă la fin du mois d’aoĂ»t. Ayant liĂ© connaissance avec un ingĂ©nieur senior de l’agro-alimentaire, je parviens Ă m’y faire inviter.Ă€ cette occasion, je fais la connaissance de MĂ©lanie, la fille d’un agriculteur produisant de l’ail rose de Lautrec, un ail « Label Rouge ». Cette fille, tout juste majeure, sĂ©rieuse, du type première de la classe vient d’avoir son bac pro agricole avec la mention très bien (Ă un dixième de point des fĂ©licitations).MĂ©lanie est une fille très effrontĂ©e et, de surcroĂ®t, particulièrement bien bâtie. Elle me demande de lui faire une dĂ©monstration avancĂ©e de tableur, mais une fois dans la chambre, elle me dĂ©clare que c’est un prĂ©texte et qu’elle n’a jamais « embrassé » un Ă©tudiant en sciences.De fil en aiguille et après de très nombreuses pĂ©ripĂ©ties, montrant sa candeur, sa fraĂ®cheur, son innocence, mais aussi son impertinence et sa volontĂ© d’aller au bout de ses idĂ©es, nous passons la nuit ensemble.Comme MĂ©lanie habite Ă un quart d’heure en voiture de Castres, elle me propose de me loger chez elle, dans une chambre que ses parents ont fait construire dans un grand hangar, au-dessus des tracteurs.Elle souhaite en plus qu’on puisse passer le dĂ©but du week-end ensemble en se rendant dans un château du pays cathare. Je lui propose Peyrepertuse, qui est le plus haut et le plus beau, et je lui demande si c’est pour le visiter ou pour y faire des bĂŞtises. Elle me rĂ©pond sans hĂ©sitation :— Les deux, mais en faisant très attention au vide, car j’ai le vertige.◦◦◦ 1/8 : En route vers Lautrec ◦◦◦(Mercredi 8 juillet 2009 : très tĂ´t le matin)Avant de quitter l’hĂ´tel, MĂ©lanie et moi passons en coup de vent par la salle du petit dĂ©jeuner. Un grand bol de cafĂ© et un croissant font l’affaire. Il est sept heures très prĂ©cisĂ©ment et nous montons dans ma voiture de location pour aller Ă Lautrec.Dans la voiture nous nous parlons peu. Il est visible que MĂ©lanie manque de sommeil, tout comme moi d’ailleurs. En me tournant vers MĂ©lanie, j’ai un gros regret : qu’elle porte un pantalon :— Avec ta manière de t’habiller, je ne peux mĂŞme pas caresser tes cuisses, lui dis-je sur un ton fataliste.— Tant mieux, car tu dois t’occuper de la route, rĂ©plique-t-elle aussi sec.— Eh bien, si tu le prends sur ce ton…Après une bonne demi-heure de route, MĂ©lanie tĂ©lĂ©phone Ă sa mère pour lui raconter une partie de la soirĂ©e d’hier et pour lui dire que je vais m’installer avec elle dans sa chambre. D’après les propos qu’elle tient, je sens qu’elle a l’air d’être très intime avec sa mère :— Tu racontes tout Ă ta mère ? lui demandĂ©-je, Ă©tonnĂ©.— Non, pas tout, mais beaucoup. Ma mère est très comprĂ©hensive, beaucoup plus que mon père.— Ils se sont connus jeunes, je crois ?— Ma mère, oui, elle avait Ă peine dix-sept ans ; mais mon père, il Ă©tait un peu plus âgĂ© que toi, me rĂ©pond-elle avec beaucoup de spontanĂ©itĂ©.— Ça frise le dĂ©tournement de mineure.— Tu exagères, Ă dix-sept ans on est une vraie femme. Moi, j’avais un copain depuis longtemps.Je retrouve la MĂ©lanie sĂ»re d’elle qui m’a affirmĂ© hier qu’elle avait vingt ans, alors qu’elle n’en a que dix-huit plus un mois. Bien que je ne connaisse pas cette fille depuis longtemps, bien qu’elle semble très dĂ©cidĂ©e et bien qu’elle sache partir Ă l’attaque quand il faut, elle ne doit pas avoir une expĂ©rience dĂ©mesurĂ©e. Elle fait beaucoup plus partie des jeunes filles candides et fraĂ®ches que des habituĂ©es des grandes parties de jambes en l’air. Je profite donc de sa dĂ©claration pour tâcher d’en savoir un peu plus sur elle :— Et c’est quoi sans indiscrĂ©tion ton « depuis longtemps » ? lui dis-je le sourire en coin.— Euh… en fait un peu moins d’un an. On s’est connu au dĂ©but de ma première… et lui il Ă©tait en terminale, me dit-elle après quelques instants de rĂ©flexion.— Et vous vous ĂŞtes quittĂ©s ?— Oui, il a changĂ© de ville après son bac.— Finalement, tu n’as pas connu beaucoup de garçons ?— Si, cinq ! Deux en vacances, deux au lycĂ©e et toi, me rĂ©pond-elle très sĂ»re d’elle.— C’est très raisonnable.Comme quoi avec MĂ©lanie, il faut savoir modĂ©rer le vocabulaire qu’elle emploie :— Et toi ? demande-t-elle Ă son tour.— Moi c’est beaucoup moins raisonnable… mais c’est normal, j’ai bientĂ´t trente ans, affirmĂ©-je comme si j’étais un vieux patriarche.— Et ta première fille, tu l’as connue Ă quel âge ?— À quinze ans, j’étais comme toi en première… mais ce n’était pas une fille, c’était une femme…— Une femme ? s’étonne-t-elle ?— Oui, c’était une jeune collègue de ma mère Ă qui j’avais fait de beaux tableaux avec Excel pour son boulot… et elle m’a remerciĂ© en me faisant dĂ©couvrir ce qu’était une femme.— Et ça s’est bien passĂ©Â ?— Pour moi sĂ»rement, pour elle j’ai des doutes.— Des doutes ?— Eh oui… un garçon quand il fait ça la première fois, il n’est pas forcĂ©ment superman.— Tu as sans doute raison.MĂ©lanie me pose alors de nombreuses questions sur mes dĂ©buts en informatique. Je lui explique que j’ai Ă©tĂ© initiĂ© Ă cette technique quand j’étais en sixième par le frère cadet de mon père qui Ă©tait un sorcier dans cette spĂ©cialitĂ©. Ă€ quinze ans j’avais dĂ©jĂ presque cinq ans de pratique, ce qui m’a beaucoup aidĂ© dans la vie et accessoirement auprès des femmes avec le tableur et le traitement de texte. Pour mon bac, en juin 1996, je maĂ®trisais parfaitement les principaux programmes de Microsoft dont leur base de donnĂ©es.— C’est peut-ĂŞtre trop mathĂ©matique pour moi, m’affirme MĂ©lanie, mais je pense que ma mère va ĂŞtre intĂ©ressĂ©e. Elle a beaucoup de stats Ă faire sur notre production d’ail rose.— Label Rouge ? complĂ©tĂ©-je ironiquement.— Philippe, arrĂŞte de plaisanter avec ça, on s’est donnĂ© suffisamment de mal pour rĂ©ussir.Un silence s’installe entre nous, car nous ne sommes pas encore au sommet de notre forme. Soudain alors que je ne m’y attendais pas, MĂ©lanie s’exclame :— Ça y est, Philippe on est presque arrivĂ©. Première Ă gauche puis première Ă droite et c’est tout au bout.ArrivĂ©e dans la ferme nous sommes accueillis par un magnifique chien de berger :— N’aie pas peur, me dit tout de suite MĂ©lanie, avec moi tu ne risques rien. Tu verras, il est très gentil.— Euh, il est de quelle race ?— Oh, c’est un Tervuren… un berger belge… c’est comme un berger allemand, mais avec des poils très longs.— C’est vrai qu’il est très beau.— Regarde il a une queue en panache.— …— Au fait, cette nuit Ă l’hĂ´tel, tu voulais me donner une fessĂ©e ? eh bien devant lui, tu ne pourrais pas le faire.— Sinon je serais dĂ©vorĂ©Â ?— Exactement !MĂ©lanie est chez elle. Son attitude change du tout au tout. Elle est parfaitement Ă l’aise.— Allez, viens, on va voir mes parents.Je regarde machinalement mon tĂ©lĂ©phone pour connaĂ®tre l’heure ; il n’est que huit heures moins dix. Finalement nous avons roulĂ© un peu plus vite que prĂ©vu.MĂ©lanie pousse une porte de plain-pied, bousculĂ©e par son chien qui veut passer en premier. Une fois entrĂ© dans la pièce, une grande cuisine salle Ă manger campagnarde, j’ai une immense surprise. Ă€ la diffĂ©rence d’âge près, MĂ©lanie et sa mère sont comme deux sĹ“urs jumelles. Je ne peux m’empĂŞcher de dĂ©clarer d’entrĂ©e Ă cette magnifique femme qu’on ne m’a pas encore prĂ©sentĂ©e :— Madame, vous ressemblez comme deux gouttes d’eau Ă votre fille.— Ah non, jeune homme ! me rĂ©pond-elle avec un sourire ironique, vous faites erreur, c’est ma fille qui me ressemble.— C’est franchement saisissant.MĂ©lanie me dĂ©clare que sa mère s’appelle Odette, puis me prĂ©sente son père qui est un homme assez rĂ©servĂ©. C’est visiblement sa femme qui porte le pantalon. La mère de MĂ©lanie me demande de m’asseoir et me propose du cafĂ©, du pain grillĂ© et de la confiture de reine-claude, faite maison :— Nos arbres ne sont pas traitĂ©s, c’est le vrai goĂ»t du fruit, m’affirme-t-elle.— Maman est une trop bonne cuisinière, prĂ©cise MĂ©lanie, elle sait tout faire.Alors que le petit dĂ©jeuner presque pris sur le pouce est bientĂ´t terminĂ©, la mère de MĂ©lanie me questionne sur un point très concret.— Ma fille m’a dit que vous Ă©tiez le spĂ©cialiste du tableur ?— Disons que je me dĂ©brouille pas mal.— J’aurais sĂ»rement des choses Ă vous demander. Ici tout le monde s’y est mis puisque notre ail rose est Label Rouge… On a bien un logiciel, mais il manque de souplesse.— Avec plaisir.— Vous serez de retour vers quelle heure ce soir ? me demande-t-elle, alors que je suis sur le point de me lever.— Vers six heures et demie, je pense.— C’est parfait ! Ici nous mangeons Ă sept heures prĂ©cises.— Eh bien au revoir Ă tous, dis-je en partant.— Passez une bonne journĂ©e et Ă ce soir, me dit en retour la mère de MĂ©lanie.◦◦◦ 2/8 : La chambre au-dessus des tracteurs ◦◦◦(Mercredi 8 juillet 2009 : tĂ´t le matin)MĂ©lanie me prend par la main pour que je prenne ma valise qui est restĂ©e dans la voiture. Je pense qu’il me reste peu de temps pour la dĂ©poser dans sa chambre.Le hangar Ă tracteurs est tout au bout de la cour. C’est un bâtiment ancien en pierre dont un cĂ´tĂ© a Ă©tĂ© rĂ©novĂ© pour construire la fameuse chambre de MĂ©lanie. Le magnifique berger Ă poils longs ne lâche pas sa maĂ®tresse d’une semelle. Avec un tel animal, il ne peut visiblement rien lui arriver. Parvenue au pied de l’escalier en bois qui permet d’atteindre la chambre situĂ©e en hauteur dans les combles, MĂ©lanie me dĂ©clare :— Regarde comme c’est beau, tout est en bois, c’est un ami de papa qui est Compagnon du Tour de France qui a tout fait.— Ta chambre, pas le hangar.— Bien sĂ»r que non, le hangar, il existe depuis longtemps, il est du siècle dernier… du dĂ©but du siècle dernier.Nous montons dans la chambre qui est en fait un immense studio. L’ensemble a beaucoup de cachet. Le chien reste sur le petit palier :— Je ne le fais pas rentrer, me dĂ©clare MĂ©lanie, sinon il met des poils partout.J’explique Ă MĂ©lanie que je regarderai l’ensemble en dĂ©tail ce soir, mais pas maintenant car il se fait tard et que je vais bientĂ´t partir travailler.— Tu n’as mĂŞme pas le temps de m’embrasser dans ma chambre ! s’insurge MĂ©lanie.— Bien sĂ»r que si, je ne suis pas un goujat.Nous ne sommes plus dans une chambre d’hĂ´tel, mais dans la chambre de MĂ©lanie. La diffĂ©rence se voit tout de suite : avant, elle Ă©tait mon invitĂ©e, et maintenant je suis le sien.Je jette un coup d’œil de prĂ©caution sur mon tĂ©lĂ©phone ; il n’est que huit heures dix. On a pris notre petit dĂ©jeuner en moins d’un quart d’heure. Ă€ force de se presser, on finit par ĂŞtre en avance. Comme il me faut une vingtaine de minutes pour aller Ă l’usine, il me reste une demi-heure pour faire quelque chose d’un peu Ă©laborĂ© avec MĂ©lanie, ce qui n’est dĂ©jĂ pas si mal.Par jeu, je vais essayer de dĂ©stabiliser quelque peu ma belle agricultrice. Depuis qu’elle est chez elle, et dans sa chambre en particulier, elle me paraĂ®t beaucoup trop sĂ»re d’elle, voire beaucoup trop arrogante :— Avant de t’embrasser, j’aimerais jeter un coup d’œil sur tes cuisses et sur tes fesses, dis-je sur un ton volontairement autoritaire.— Mais pourquoi tu me dis ça ?— Pour que tu enlèves ton pantalon et ta petite culotte.— Tu veux faire l’amour avant de partir ? me demande-t-elle un peu innocemment.— Tu es beaucoup trop curieuse, tu verras bien.MĂ©lanie ne sait pas très bien sur quel pied danser. Elle dĂ©fait ses chaussures, puis enlève son pantalon un peu gauchement. Après l’avoir posĂ© sur une chaise, elle me demande avec la mĂŞme innocence :— Tu ne veux pas que j’enlève ma chemisette aussi ?Et je rĂ©ponds très sèchement :— Si, mets tes seins Ă l’air s’il te plaĂ®t !Pour je rajoute de suite après :— C’est vrai qu’ils valent aussi un bon coup d’œil.Une fois MĂ©lanie entièrement dĂ©shabillĂ©e, je continue mon petit jeu et lui intime sur un ton toujours très ferme :— Ta chemisette, tu me la donnes s’il te plaĂ®t !— Mais pour quoi faire ?— Approche-toi, tu verras.Je commence Ă ĂŞtre très satisfait de moi. Avec sa chemisette, je lui bande les yeux. DĂ©stabiliser MĂ©lanie dans sa propre chambre est un vrai rĂ©gal. Je ne la touche pas, je ne l’embrasse pas. Au bout de quelques secondes qui doivent lui paraĂ®tre une Ă©ternitĂ©, elle me demande :— Tu veux me faire mal ?— Tiens, ce n’est pas une mauvaise idĂ©e.MĂ©lanie semble surprise par ma rĂ©ponse, c’est pourquoi je poursuis en lui disant :— Je vais te donner une bonne claque sur chacune de tes fesses.— Mais pas trop fort s’il te plaĂ®t, me rĂ©pond-elle avec une certaine inquiĂ©tude.J’aime bien le « s’il te plaĂ®t » : il fait partie de l’ambiance. Je m’approche de MĂ©lanie le visage rayonnant, un peu comme un gamin qui va faire une bĂŞtise. Je lui donne alors une première claque forte sur la fesse, mais sans exagĂ©ration. Je contemple mon Ĺ“uvre. Ă€ l’emplacement de ma main, la fesse est lĂ©gèrement rosie :— C’était supportable ? demandĂ©-je sur un ton quelque peu espiègle.— Je n’avais pas le choix.Je donne ensuite ma deuxième claque sur l’autre fesse, moins fort mais quand mĂŞme, « marquante ». MĂ©lanie se contracte un peu mais ne dit rien. Le rose est une couleur qui lui va Ă merveille et que j’apprĂ©cie tout particulièrement, surtout sur ses fesses, les fesses d’une jeune fille particulièrement « bien bâtie ».La première partie de ce jeu terminĂ©e, les yeux de MĂ©lanie Ă©tant toujours bandĂ©s, je prends sa main et je la guide vers son lit :— Assieds-toi avec ton gros coussin dans le dos, lui dis-je.— …— Maintenant replie tes jambes et Ă©carte-les.MĂ©lanie s’exĂ©cute. Elle s’inquiète de savoir si je vais me dĂ©shabiller et ce que je vais lui faire. Je ne rĂ©ponds plus. Je m’approche silencieusement d’elle, je prends ses genoux avec mes deux mains et je lui demande ensuite sèchement :— J’ai besoin que tu prĂ©pares ta belle chatte toi-mĂŞme.— …— Écarte bien tes lèvres, je veux que tout soit grand ouvert.— …— Caresse aussi ton clito… ça ne peut pas te faire de mal.C’est Ă ce moment que MĂ©lanie rĂ©agit :— Mais Philippe, tu veux que je me… que je me…— Tu cherches tes mots, ma belle MĂ©lanie ? Oui, je veux que tu te branles… que tu te branles bien… et devant moi.— Mais mes copains ne m’ont jamais demandĂ© de faire des trucs comme ça devant eux.— Tes copains… tes copains… tes ex, tu veux dire ?— Euh, oui !— Moi je ne suis pas un ex, c’est pour ça que je te demande de le faire.Comme MĂ©lanie semble encore un peu hĂ©sitante, je rajoute :— Allez, au boulot, dĂ©pĂŞche-toi ! Dans moins de vingt minutes je dois partir Ă l’usine.Et je poursuis en souriant franchement, mais elle ne peut pas le voir, ni mĂŞme le deviner compte tenu de son bandeau :— Je n’aurai mĂŞme pas le temps de te donner une vraie bonne fessĂ©e, pour que tes fesses soient bien rouges et bien chaudes… et pourtant ton chien n’est pas dans la pièce.MĂ©lanie met quelques secondes Ă rĂ©pondre, mais avec une fraĂ®cheur retrouvĂ©e qui m’étonne :— Je veux bien me caresser devant toi, mais pas avec un bandeau sur les yeux.— Dans ce cas, je vais te l’enlever. Tes dĂ©sirs sont des ordres.J’enlève la chemisette-bandeau de MĂ©lanie qui est maintenant beaucoup plus dĂ©contractĂ©e. Elle commence consciencieusement son merveilleux travail de caresse, d’écartement et de pĂ©nĂ©tration. Je suis Ă©merveillĂ© par l’agilitĂ© des doigts d’une femme qui veut se donner du plaisir. Le raffinement est un cran au-dessus quand elle se sent observĂ©e.J’aime bien jouer ce rĂ´le de « voyeur-donneur d’ordres » ; c’est une vraie satisfaction intĂ©rieure. Pendant qu’elle se caresse, j’en profite pour faire glisser mes mains le long de ses cuisses, de son ventre et de ses seins. Mais en aucun cas je ne m’approche de son « centre opĂ©rationnel de plaisir ». Alors que le dĂ©licieux travail suit son cours, j’entends une MĂ©lanie quasi suppliante me demander :— Tu m’embrasseras quand j’aurais joui ?— Si tu as un bel orgasme : oui ; sinon on attendra ce soir.— Tu es un monstre de me dire tout ça.Si un tel spectacle prend toujours son temps pour bien dĂ©marrer, arrivĂ© Ă mi-parcours cela devient un enchantement, et MĂ©lanie n’échappe pas Ă la règle.L’intensitĂ© Ă©motionnelle monte d’un cran quand le bas de son ventre devient l’objet de petits tremblements annonciateurs. C’est ce moment que je choisis pour faire rouler la pointe de ses seins entre mes doigts.MĂ©lanie veut allonger ses jambes ; je l’en empĂŞche pendant quelques instants, puis je lui rends sa libertĂ©. Alors qu’elle s’occupait de son clitoris d’une main et que de l’autre elle caressait l’intĂ©rieur de ses cuisses, tout Ă coup ses deux mains sont devenues indispensables Ă sa montĂ©e du plaisir. Avec sa main droite, elle gère l’intensitĂ© des caresses qu’elle prodigue Ă son clitoris. Avec sa main gauche, elle caresse l’entrĂ©e immĂ©diate de sa chatte, pour se pĂ©nĂ©trer de suite après avec deux ou trois doigts, le plus profondĂ©ment possible.— Oh oui, ça vient, dit-elle en accĂ©lĂ©rant considĂ©rablement le mouvement.Le regard de MĂ©lanie se fait plus vague, ses yeux se ferment, puis se rouvrent peu de temps après. Visiblement son esprit est ailleurs. Puis le grand moment arrive, le feu d’artifice final, quand le corps se contracte, quand la respiration devient très saccadĂ©e, quand la chatte de MĂ©lanie est en eau. MĂ©lanie est bruyante, elle ne cherche pas Ă cacher la venue de son plaisir. Comme je l’avais remarquĂ© hier, son orgasme est puissant, mais rapide. En quelques minutes MĂ©lanie reprend ses esprits :— J’aurais prĂ©fĂ©rĂ© que ça soit toi qui me caresses, me dit-elle.Je ne lui rĂ©ponds pas et me contente de lui sourire :— Dis-moi si ça t’a plu, poursuit-elle.C’est alors que je peux lui sortir la phrase que j’avais dĂ©jĂ prĂ©parĂ©e dans ma tĂŞte :— Pour une première fois ce n’est pas mal, mais tu as encore des progrès Ă faire. Rome ne s’est pas faite en un jour.— Alors tu veux bien m’embrasser maintenant ?— C’est curieux, c’est exactement ce que j’allais te proposer. Mais auparavant lève-toi, je suis tout habillĂ©.MĂ©lanie se lève ; je la trouve encore plus belle après cette sĂ©ance. Je la prends dans mes bras. Je trouve très pervers d’être habillĂ©, prĂŞt Ă partir et de serrer un corps nu, un corps brĂ»lant, un corps qui vient d’avoir du plaisir. En vivant cette scène, je pense un peu au tableau de Manet, Le dĂ©jeuner sur l’herbe qui avait choquĂ© tant de bourgeois Ă l’époque.MĂ©lanie m’embrasse avec passion ; elle semble bien mordue, et pourtant on ne se connaĂ®t que depuis une douzaine d’heures environ. Nous nous sĂ©parons, et juste au moment de passer la porte, elle me fait une longue dĂ©claration :— N’arrive pas en retard Ă l’usine… Toi, je ne t’ai rien fait, tu es restĂ© « en plan »… Ce soir je te ferai l’amour top, top comme personne ne te l’a jamais fait.— Ne te vante pas, MĂ©lanie, je jugerai sur pièces.Quelques secondes plus tard, je me retrouve face au chien qui est assis devant la porte. Visiblement, il ne fait pas partie de ceux qui laissent rentrer mais ne laissent plus sortir, sinon MĂ©lanie m’aurait prĂ©venu. Je peux donc quitter la ferme en toute tranquillitĂ©.◦◦◦ 3/8 : De retour Ă Castres ◦◦◦ (Mercredi 8 juillet 2009 : du matin Ă l’après-midi)J’arrive vers neuf heures Ă l’usine de Castres, ce qui est l’heure habituelle des informaticiens. Mais lĂ , je constate qu’à cette heure-lĂ , l’usine est en pleine activitĂ©, et visiblement depuis longtemps.Je me dirige vers le bureau du patron. Je le salue et lui fais un rapide Ă©tat des lieux. Je lui prĂ©cise que d’une manière gĂ©nĂ©rale tout est en conformitĂ©. Je n’ai jusqu’à prĂ©sent dĂ©couvert que deux « manquements » très mineurs qui peuvent ĂŞtre rĂ©glĂ©s sur place en deux jours environ. Il me donne son accord sans problème ; je vais donc passer le long week-end du 14 juillet dans la rĂ©gion.Je parle au patron de mon heure d’arrivĂ©e qui, bien qu’habituelle dans de nombreux secteurs, ne semble pas correspondre Ă ce qui se fait ici. Il me rĂ©pond que les ouvrières travaillent de 7 h 30 Ă 11 h 30 et de 12 h 30 Ă 16 h 30, car elles sont nombreuses Ă participer aux travaux agricoles après leur travail en usine.La maĂ®trise et les cadres arrivent un peu plus tĂ´t pour ouvrir l’atelier et lancer les machines, et partent un quart d’heure plus tard, le temps de fermer l’atelier.Quand il y a des problèmes, du travail en retard ou la prĂ©sence de visiteurs, ils quittent l’usine vers 18 h.Comprenant immĂ©diatement que je suis une gĂŞne avec mes horaires parisiens, j’annonce au patron que dès demain je me mettrai aux horaires de tout le monde et que je serai lĂ Ă 7 h 30. C’est Ă moi de me mettre aux habitudes de l’usine et non l’inverse. Le patron est ravi. Il n’avait pas osĂ© me le demander, car je ne suis pas hiĂ©rarchiquement parlant dĂ©pendant de lui. Il pourra reprendre ses habitudes.Je lui dĂ©clare aussi que j’habite dĂ©sormais Ă Lautrec dans un gĂ®te rural fort sympathique et non plus Ă l’hĂ´tel Ă Castelnaudary, car cette ville est trop Ă©loignĂ©e de Castres. Avec mon nouveau système, je gagne une heure et demie de temps de transport.La matinĂ©e se dĂ©roule Ă l’identique de l’après-midi d’hier. Mes investigations « qualité » ne donnent rien, ou plutĂ´t elles montrent que l’usine est très bien tenue. Je mets quand mĂŞme de cĂ´tĂ© tous les « manquements » mineurs que je peux rencontrer, pour les utiliser au cas oĂą.La rĂ©gion est jolie, les villes et les villages sont jolis, le climat est agrĂ©able, on mange bien, et les femmes ont l’accent et sont fort sympathiques. ĂŠtre prĂ©voyant est une conduite de vie. Mais tout ceci, je ne vais pas le crier sur tous les toits.Un peu avant midi, le patron m’indique qu’il ne pourra pas manger avec moi, mais qu’il a confiĂ© cette tâche Ă son Ă©pouse Bernadette. Depuis que je travaille dans ce groupe industriel et que j’exerce mes missions de contrĂ´le, c’est la première fois qu’un chef d’établissement ne dĂ©jeune pas avec moi, ni le jour de mon arrivĂ©e, ni le jour suivant. Je pense immĂ©diatement que cela doit cacher des secrets plus intimes, ou en termes plus concrets des histoires de fesses. Dans une usine oĂą la majoritĂ© du personnel et de l’encadrement est fĂ©minin, on est en droit de se poser certaines questions.Son Ă©pouse Bernadette faisant partie des femmes dont j’apprĂ©cie beaucoup la compagnie, je ne me permettrais pas de faire la moindre remarque, voire la moindre allusion Ă l’aspect quelque peu Ă©trange de cette situation.Le patron, très sĂ»r de lui, poursuit sur sa lancĂ©e en m’affirmant que sa femme trouve ma compagnie très agrĂ©able :— Bernadette vous a parlĂ© de l’histoire de la ville et de la rĂ©gion ?— Oui.— À vous seul vous avez Ă©tĂ© un bon auditoire ?— Je pense.— Alors vous vous en ĂŞtes fait une excellente amie, m’affirme-t-il pour clore la discussion.Je pars de l’usine dans la voiture de Bernadette Ă midi prĂ©cis. Elle me demande si je connais bien Castres. Je lui rĂ©ponds que cela fait plusieurs annĂ©es que je ne suis pas venu et qu’une piqĂ»re de rappel ne me ferait pas de mal. Ă€ ces mots, Bernadette devient radieuse. Elle me propose d’aller dĂ©jeuner place Jean-Jaurès et de faire ensuite une courte balade digestive Ă pied le long de l’Agout pour admirer les maisons des anciens artisans. Je ne peux que dire oui.Bernadette me parle sur un ton maternel tout en restant très rĂ©servĂ©e dans ses propos. C’est visible que cette femme aime bien discuter avec moi.Elle me dĂ©clare que si j’étais restĂ© plus longtemps, elle se serait chargĂ©e de me faire visiter la rĂ©gion avec plaisir et que son jeune fils de douze ans nous aurait accompagnĂ©Â :— MalgrĂ© son jeune âge, c’est un passionnĂ© d’histoire, m’affirme-t-elle.— Et avec les maths, comment ça se passe ?— C’est moins brillant, mais il a quand mĂŞme largement la moyenne.Sortir avec un homme en Ă©tant accompagnĂ© d’un de ses jeunes enfants est dans les rĂ©gions du Sud, que ce soit en France, en Italie ou en Espagne, le moyen de casser tous les bruits ou les « on-dit », et de se donner une grande libertĂ© de mouvement.Avec un temps superbe, manger une bonne salade au thon, sous un parasol, sur une place magnifique, Ă quelques dizaines de mètres de la statue de Jean Jaurès et le tout accompagnĂ© d’un dĂ©licieux rosĂ© du Tarn bien frais, est un plaisir qu’il faut savoir apprĂ©cier.Si je rajoute que je suis en prĂ©sence de Bernadette, une femme distinguĂ©e, cultivĂ©e, dĂ©licatement bronzĂ©e, avec une pointe d’accent du midi et que cette femme d’une grande sensualitĂ© est ma guide historique et touristique privĂ©e, ce n’est plus un plaisir : c’est un vrai bonheur, voire un pĂ©chĂ©.Ma passion pour ce genre de femme cultivĂ©e et sensuelle me posera certainement un jour des problèmes.Le repas terminĂ©, nous allons jeter un coup d’œil sur ces fameuses maisons en couleur sur l’Agout. Cela a un cachet du tonnerre, comme toute la ville du reste.La balade achevĂ©e et de retour Ă sa voiture, Bernadette me demande :— Vous connaissez le musĂ©e Jean-Jaurès ?— HĂ©las non.— Il faut absolument aller le visiter, il est très bien fait. Vous voulez qu’on aille le visiter ce soir en sortant de l’usine ?— Ça m’est difficile. Je ne quitte l’usine qu’à six heures et ma logeuse me fait Ă manger Ă sept heures très prĂ©cises. Par contre demain, je quitte l’usine comme tout le monde Ă cinq heures moins le quart.— On essaiera de le visiter demain, me propose-t-elle. Après, pour moi c’est impossible : je pars en vacances avec mes enfants vendredi soir.Nous rentrons Ă l’usine Ă une heure et demie.Ă€ cinq heures, je reçois sur mon portable un coup de fil de MĂ©lanie qui me donne rendez-vous vers six heures et demie Ă Lavaur devant la cathĂ©drale Saint-Jean et non plus chez elle Ă Lautrec :— Pourquoi, demandĂ©-je ?— C’est Ă mon tour de te faire une surprise, me rĂ©pond-elle.◦◦◦ 4/8 : Sous l’œil du Jacquemart de Saint-Alain ◦◦◦ (Mercredi 8 juillet 2009 : en fin d’après-midi)Il est six heures. Je prends la route principale pour aller Ă Lavaur. Je pense en avoir pour une bonne demi-heure. Une cathĂ©drale, ce n’est pas trop difficile Ă trouver : il suffit de repĂ©rer les clochers. Avec le stationnement payant, il doit ĂŞtre facile de se garer Ă proximitĂ© immĂ©diate. Sur ce point, du reste, je ne prends jamais de risques : les amendes sont pour « ma pomme », alors que ma sociĂ©tĂ© me rembourse tous les frais de stationnement.J’arrive avec plus de dix minutes de retard ; la route est très sinueuse et il y a beaucoup de limitations de vitesse. J’aperçois au loin la cathĂ©drale qui est originale. Elle ne possède qu’un seul clocher central et semble un peu dans le style de celle d’Albi que je connais bien : entièrement en briques.Devant le porche qui se trouve sur le cĂ´tĂ©, deux femmes attendent : MĂ©lanie et sa mère Odette. Je salue la mère en m’excusant pour mon retard et je fais une chaste bise Ă MĂ©lanie.Odette prend immĂ©diatement la parole pour me dire que c’est elle qui a proposĂ© Ă MĂ©lanie qu’on se retrouve ici. C’est pourquoi elle l’a accompagnĂ©e en voiture. Elle me dit qu’il faut absolument que je visite la cathĂ©drale en premier, car elle risque de fermer assez tĂ´t. C’est la raison pour laquelle elle a prĂ©fĂ©rĂ© que je vienne directement ici, sans passer par Lautrec.Elle nous recommande ensuite de faire un grand tour Ă pied, puis de rentrer ensuite Ă Lautrec en passant par Flamarens, un petit village des environs oĂą se trouve l’ancien lycĂ©e de MĂ©lanie. L’annĂ©e prochaine pour son BTS agricole, elle ira Ă Albi, c’est-Ă -dire dans la direction opposĂ©e.Odette m’affirme que c’est sa fille qui a prĂ©parĂ© la visite cet après-midi. Elle va nous laisser seule car elle doit rentrer tout de suite pour faire manger son mari :— À la campagne, l’heure c’est l’heure ; et sept heures, ce n’est pas sept heures et demie, me dĂ©clare-t-elle, pragmatique.— Vous auriez dĂ» venir avec votre Ă©poux, me crois-je obligĂ© de rĂ©pondre.— Non, vous serez mieux seul avec ma fille, vous ĂŞtes jeunes tous les deux, profitez-en.— Tu as raison, maman, je vais le bichonner.— Essayez quand mĂŞme de rentrer avant neuf heures pour dĂ®ner, je ferai rĂ©chauffer les affaires.— Tu sais, Philippe, quand maman dit qu’elle fait rĂ©chauffer les affaires, c’est encore meilleur qu’au dĂ©part.— En tout cas, Odette, merci pour tout, lui dis-je en conclusion.Odette embrasse sa fille avant de partir et en fait de mĂŞme avec moi. Un sacrĂ© morceau de femme.Je reste seul avec MĂ©lanie. Pour la première fois je la vois avec une jupe et un tee-shirt. Je lui en fais la remarque :— Oui j’étais obligĂ©e, me rĂ©pond-elle. J’aurais bien mis un short comme tu les aimes, mais on ne peut pas rentrer dans une Ă©glise en Ă©tant habillĂ© comme ça.— Tu as raison, mais tu es peut-ĂŞtre encore plus belle en jupe.MĂ©lanie m’entraĂ®ne vers le porche d’entrĂ©e de l’église. En levant les yeux au ciel on aperçoit le Jacquemart :— C’est un des six points remarquables de l’église, me dit-elle, avant de poursuivre :Elle est en briques.Elle est fortifiĂ©e.Elle a Ă©tĂ© construite plus de trente ans avant celle d’Albi.Elle est toute peinte Ă l’intĂ©rieur.Elle a un buffet d’orgues magnifique.Elle a un Jacquemart en haut d’une petite tour qui frappe la cloche toutes les heures.— Tu as bien appris ta leçon, mais tu aurais pu attendre qu’on soit Ă l’intĂ©rieur pour tout me dire.— Tu m’as dit hier soir qu’on avait plus qu’une vie Ă rester ensemble, car on avait deux heures pour faire l’amour. Maintenant on a encore plus, on a deux vies… car on a une heure et demie pour visiter la ville…— Copieuse.Comme lĂ oĂą nous sommes, personne ne peut nous voir, j’en profite pour donner une grande claque sur les fesses de MĂ©lanie, mais sur sa jupe bien Ă©videmment. Il faut savoir se tenir Ă proximitĂ© immĂ©diate d’une ancienne cathĂ©drale. C’est ce que je m’empresse de lui expliquer :— J’adore claquer les fesses d’une belle femme quand l’occasion se prĂ©sente… et que personne ne me voit…— …— Mais j’adore aussi claquer les fesses d’une jeune et belle agricultrice comme toi… tu as dĂ» t’en apercevoir ce matin.— Je crois que j’ai affaire Ă un garçon obsĂ©dĂ©.— ObsĂ©dĂ© par les belles fesses ? Peut-ĂŞtre, si c’est toi qui le dis…Nous rentrons dans l’église qui est magnifique, mais qui n’est pas en très bon Ă©tat. MĂ©lanie m’explique que la municipalitĂ© envisage de faire de grands travaux de rĂ©novation et que l’église sera peut-ĂŞtre fermĂ©e pendant quelques annĂ©es.Après un dernier coup d’œil admiratif aux peintures et au buffet d’orgues en particulier, nous sortons quelques instants avant sept heures pour regarder et Ă©couter le Jacquemart frapper la cloche. Un moment Ă©mouvant ; j’adore ce genre d’automate qui donne l’heure. Une fois les sept coups frappĂ©s, MĂ©lanie me demande :— Prends-moi par l’épaule, on va faire le tour de la cathĂ©drale Ă pied… Derrière, il y a l’Agout et de très beaux jardins.— C’est dommage que ta mère ne soit pas restĂ©e avec nous, elle a l’air sympa.— Oui, mais comme elle te l’a dit, il faut qu’elle fasse manger papa.— C’est un tyran ?— Non, c’est quelqu’un qui a ses habitudes.Je glisse mes doigts dans la jupe de MĂ©lanie. J’aime le contact direct avec sa peau et sentir le haut de ses fesses fermes Ă souhait quand elle marche :— Mais Philippe, si on nous voyait ? me dit-elle sans beaucoup de conviction.— À l’instant oĂą nous sommes, je m’en fous complètement… mais vraiment complètement.Ce contact charnel avec MĂ©lanie, m’excite au plus haut point. Si MĂ©lanie a pu avoir un bel orgasme ce matin, il n’en a pas Ă©tĂ© de mĂŞme pour moi, faute de temps. Et maintenant j’ai un gros manque :— Si je pouvais te violer comme un sauvage, lĂ , ici, sur le champ, je le ferais tout de suite sans hĂ©siter, affirmĂ©-je Ă MĂ©lanie.— Ce ne serait pas un viol, tu t’en doutes.— La journĂ©e a Ă©tĂ© longue pour moi.— C’est normal : ce matin tu t’es occupĂ© de moi, et toi tu es restĂ© « en plan », me rĂ©plique-t-elle, très dĂ©contractĂ©e, comme une spĂ©cialiste de la question.— Mais rassure-toi, comme je ne suis pas un bonobo, je suis capable de patienter un moment.On fait le tour de la cathĂ©drale par une petite terrasse qui donne sur l’Agout. La vue est magnifique, et comme il y a un petit barrage un peu plus bas, on entend très nettement le bruit de l’eau. C’est très dĂ©contractant. Voyant au loin le jardin de l’archevĂŞchĂ© avec des bancs et un petit bosquet le prĂ©cĂ©dant, je pose la question Ă MĂ©lanie :— Tu prĂ©fères qu’on s’embrasse contre un arbre ou sur un banc plus loin dans le jardin ?— CachĂ© contre un arbre : comme ça, tu pourras faire ce que tu veux avec moi.Nous nous dirigeons vers le petit bosquet. Je plaque MĂ©lanie contre un arbre. Elle m’embrasse avec passion mais, avec sa main, se dirige vers mon pantalon. Elle sent que je suis excitĂ© au maximum et que j’ai besoin d’être soulagĂ©. Sans que je la sollicite, elle regarde tout autour d’elle, dĂ©boutonne mon pantalon, se met Ă genoux et fait sortir mon engin qui ne rĂ©clame que cela.— Personne ne nous peut nous voir ? me demande-t-elle.— Non, je ne pense pas, les gens sont très loin… mais s’il y a un problème, je te le dirai.MĂ©lanie fait de son mieux, avec beaucoup de fĂ©minitĂ© et de sensualitĂ©. C’est formidable. Je ne maĂ®trise plus rien. Je sens mon plaisir qui monte inexorablement. Je tapote sur la tĂŞte de MĂ©lanie pour lui faire comprendre que je ne peux plus vraiment me retenir, mais elle continue son merveilleux travail. Je ne cherche pas me retirer de sa bouche. Soudain, je pars. Je suis gĂŞnĂ© d’avoir joui comme cela, sans rĂ©ellement la prĂ©venir, mais je n’en pouvais plus. Je ne sais pas si MĂ©lanie Ă©tait d’accord ou pas. Maintenant c’est trop tard. Elle me fait un dernier gros bisou sur mon engin enfin soulagĂ© qui vient de perdre de sa superbe, puis je me rhabille gauchement, ne sachant pas très bien quoi dire.— Merci MĂ©lanie, c’était trop bien… mais je n’ai pas pu me retirer Ă temps.— Ne t’inquiète pas, je te t’ai rien demandĂ©, me rĂ©pond-elle, particulièrement dĂ©contractĂ©e…— …— C’était Ă mon tour de penser Ă toi… Je voulais te donner beaucoup de plaisir… Maintenant c’est fait… Avec toi je deviens une vraie femme…— Merci pour le compliment.— Maintenant on va continuer notre balade.Maintenant je me sens mieux, beaucoup mieux. Faire le tour de la ville avec mes mains en contact direct avec la peau de MĂ©lanie n’est pas pour me dĂ©plaire.Nous faisons notre tour en passant par la Tour des Rondes, dernière trace des anciennes fortifications de la ville, la place du marchĂ©, et enfin l’église Saint-François, toute peinte Ă l’intĂ©rieur elle aussi. Au passage, on peut apercevoir plusieurs maisons Ă colombages très anciennes qui apportent leur touche Ă la vieille ville. J’aime beaucoup ce genre de promenade, et en particulier quand il fait beau avec une belle fille Ă ses cĂ´tĂ©s.Notre petite visite de la ville terminĂ©e, je rentre dans une supĂ©rette pour acheter deux bouteilles de blanquette de Limoux. Il ne faudra pas que j’oublie de les mettre au congĂ©lateur en arrivant pour trinquer avec les parents de MĂ©lanie et poursuivre Ă©ventuellement avec MĂ©lanie en seul Ă seul. Trinquer avec une femme avant de faire des folies est un moment très raffinĂ© dont je raffole.Mes achats terminĂ©s, nous reprenons ensuite ma voiture en direction de l’ex lycĂ©e de MĂ©lanie Ă Flamarens, avant de retourner Ă Lautrec. Après un petit quart d’heure de route, nous arrivons devant le lycĂ©e. Il est Ă proximitĂ© immĂ©diate de l’Agout. Les bâtiments ne sont pas très importants ; ce sont les terres associĂ©es qui sont grandes. MĂ©lanie est un peu nostalgique, elle a passĂ© trois ans dans cet Ă©tablissement. Elle y venait en scooter ou en s’y faisant accompagner par l’un de ses parents, sa mère le plus souvent.— Mes deux anciens copains Ă©taient ici avec moi, me dit-elle avec un brin de tristesse dans la voix.— En septembre, tu connaĂ®tras d’autres personnes Ă Albi.— Oui, je sais.— Une nouvelle vie en quelque sorte, rajoutĂ©-je.MĂ©lanie est dans ses pensĂ©es, son regard est figĂ© au loin en direction de bâtiments qu’elle connaĂ®t certainement très bien. Sortant de son silence, elle me dĂ©clare qu’elle veut faire l’amour, ici, tout de suite.— Un peu plus loin, peut-ĂŞtre, mais pas ici, lui dis-je. Si une voiture passe on peut nous voir.— OĂą tu veux, mais je veux pouvoir regarder mon lycĂ©e, me rĂ©pond-elle, très sĂ»re d’elle.Ce genre de demande est une première pour moi. Faire l’amour devant un lycĂ©e en guise d’adieu… Je m’éloigne d’une centaine de mètres et trouve un petit recoin pour garer ma voiture. Je m’inquiète auprès de MĂ©lanie de la manière de s’y prendre. Je n’ai pas de couverture, ce sera donc difficile de s’allonger par terre.— On va faire ça dans la voiture, me dit-elle sans aucune hĂ©sitation.— Euh oui, mais ce n’est pas pratique.— On va aller sur la banquette arrière.— Mais tu ne verras pas ton lycĂ©e ?— Si, parce que je vais me mettre sur toi.Je m’allonge sur la banquette arrière en laissant la portière ouverte Ă mes pieds. Je baisse mon pantalon et je remonte ma chemise, en Ă©tudiant dĂ©jĂ par avance la manière dont je m’y prendrais si quelqu’un nous surprenait. MĂ©lanie enlève sa petite culotte avec une vitesse et une agilitĂ© surprenante. Elle soulève sa robe, puis elle se positionne sur moi Ă genoux lĂ©gèrement en retrait pour prĂ©parer ma mise en forme Ă la main. Je ne tarde pas Ă ĂŞtre au garde-Ă -vous. C’est alors que MĂ©lanie met mon engin Ă l’entrĂ©e de sa chatte, et d’un petit coup de reins adĂ©quat le fait pĂ©nĂ©trer au plus profond possible de son ventre.MĂ©lanie ne parle pas ; elle regarde son lycĂ©e au loin et fait bouger le bas de son ventre de manière très langoureuse. Je caresse lentement le haut de ses cuisses et je sens ses muscles en action. C’est un moment magique, très excitant, dont je veux profiter Ă 100 %. MĂ©lanie dirige les opĂ©rations. Ce que j’apprĂ©cie d’habitude avec mes quadras, MĂ©lanie est en train de me l’offrir. Mon esprit peut se concentrer pleinement sur le plaisir qui va m’être donnĂ©.Qui va partir en premier ? J’espère que ce n’est pas moi. Le cĂ´tĂ© franchement inconfortable d’une voiture me gĂŞnerait dans les initiatives Ă prendre dans une telle situation. On est quand mĂŞme dans un espace particulièrement Ă©troit… Et moi qui aime mes aises et mon confort…Soudain, alors que je ne m’y attends vraiment pas, le corps et le visage de MĂ©lanie se contractent de manière très maĂ®trisĂ©e. Elle ne dit toujours rien, pas un cri ; seule sa respiration est un peu plus marquĂ©e. Je suis franchement surpris. Hier soir Ă l’hĂ´tel de Castelnaudary, j’avais peur que tout le monde nous entende, et lĂ c’est un grand calme plat.Cet Ă©trange Ă©pisode passĂ©, MĂ©lanie me regarde, son visage un peu triste, et me dit :— Pour moi, c’est fini ; c’est Ă toi maintenant.— Alors soulève ton tee-shirt et penche-toi sur moi.MĂ©lanie s’exĂ©cute. J’aurais prĂ©fĂ©rĂ© que ses seins soient Ă l’air, mais c’est trop difficile. Dans cette position, je reprends facilement la direction des opĂ©rations, et quelques instants plus tard je peux me lâcher pleinement tout au fond de son ventre. Le temps de reprendre mes esprits, je prends conscience d’un grave oubli :— Excuse-moi, je n’ai pas mis de prĂ©servatif, dis-je confus.— Ce n’est pas grave, c’est de notre faute Ă tous les deux… et puis mon copain n’en mettait pas non plus.MĂ©lanie s’essuie et se rhabille Ă la vitesse de l’éclair, puis me dĂ©clare le plus naturellement du monde :— On va y aller, je ne veux pas faire attendre maman.Et elle rajoute immĂ©diatement après :— Pour mon lycĂ©e, la page est tournĂ©e maintenant… Ă€ la rentrĂ©e, je serai Ă©tudiante.◦◦◦ 5/8 : Première soirĂ©e Ă Lautrec ◦◦◦ (Mercredi 8 juillet 2009 : le soir)Comme ce matin, nous arrivons dans la cour de la ferme, accueillis par le magnifique berger belge. Ce chien m’a l’air sympathique et me semble loin d’être bĂŞte ; il me reconnaĂ®t immĂ©diatement. Je ne suis pas encore assez intime avec lui pour le chahuter, jouer Ă cache-cache ou faire d’autres gamineries, mais cela ne saurait tarder.MĂ©lanie et moi rentrons dans la cuisine Ă neuf heures moins cinq, c’est-Ă -dire avec cinq minutes d’avance. La pendule fixĂ©e au mur en fait foi. MĂ©lanie embrasse ses parents, et sa mère en fait de mĂŞme avec moi. Je salue le père ; il a l’air nettement moins coincĂ© que ce matin. Deux couverts sont disposĂ©s sur la table. Je m’assieds et MĂ©lanie en fait de mĂŞme.— Vous avez passĂ© une bonne journĂ©e ? me demande Jacques, le père de MĂ©lanie.— Ni bonne ni mauvaise Ă l’usine, mais très sympathique ce soir. J’ai beaucoup apprĂ©ciĂ© Lavaur, la cathĂ©drale Saint-Alain et le Jacquemart.— C’est une idĂ©e de ma femme.— Et un peu celle de MĂ©lanie, rajoute sa mère Odette.Sur la cuisinière, un plat est en train de mijoter. Ă€ l’odeur, cela semble particulièrement bon.— Je vous ai prĂ©parĂ© du confit de canard, me dĂ©clare Odette. Vous prĂ©fĂ©rez prendre la salade avant ou après ?— Moi je prĂ©fĂ©rerais après, mais posez la question Ă MĂ©lanie.— Moi, c’est comme Philippe, je prĂ©fère la salade après.Le repas est excellent et le rosĂ© bien frais de la coopĂ©rative locale s’accorde très bien Ă l’ensemble, ce qui rend l’ambiance très conviviale.La discussion va bon train. Tous les sujets sont abordĂ©s. Ă€ la fin du repas, Jacques, le père de MĂ©lanie, ouvre une première bouteille de blanquette. Il me parle de la vie Ă Lautrec et dans la rĂ©gion, et de problèmes spĂ©cifiquement agricoles :— On est en train de se faire « couillonner » par certains entrepreneurs qui conditionnent, ici Ă Lautrec, de l’ail qui vient de n’importe oĂą. Ensuite, ils le vendent dans les supermarchĂ©s.— Vous voulez dire que c’est de l’ail rose qui vient de n’importe oĂą dans le monde, et qui est mis en carton ici dans la rĂ©gion de Lautrec ?— Parfaitement. Et comme par hasard, « Lautrec » est Ă©crit en gros sur la boĂ®te… quand les autres indications sont Ă peine visibles.— C’est du vol, ou plutĂ´t de l’escroquerie.— Oui, et en plus je suis sĂ»r qu’il n’a de rose que le nom et qu’il est simplement trempĂ© dans du jus de betterave pour lui donner des couleurs.Le ton monte et MĂ©lanie entre en Ă©bullition. Elle n’arrive pas Ă comprendre qu’on puisse autoriser des choses pareilles.Le temps passant vite, trop vite, le père de MĂ©lanie nous propose de trinquer une dernière fois avec la blanquette que j’ai apportĂ©e et qu’il trouve très bonne. Tout le monde accepte. Mais comme la première bouteille est presque est vide, il faut attaquer la deuxième. Une fois les verres remplis, il lève son verre et lance :— À l’ail rose, au vrai.Et tout le monde de reprendre Ă l’unisson :Et moi de rajouter sur la lancĂ©e :— De Lautrec, et le vrai.C’est le signal du dĂ©part, MĂ©lanie se lève et dit bonsoir Ă ses parents. J’en fais de mĂŞme et j’emporte le reste de blanquette avec moi. Avant de franchir le seuil de la porte, la mère de MĂ©lanie nous dit sur un ton très complice :— Passez une bonne nuit ; vous ĂŞtes jeunes, profitez-en.Je suis agrĂ©ablement surpris par ses propos qui marquent une grande jeunesse d’esprit de la part de cette « mère-sosie » de MĂ©lanie. Visiblement, ce n’est pas le cas pour son père dont le visage marque une certaine contrariĂ©tĂ©. Voyant cela, la mère de MĂ©lanie lui remĂ©more :— Quand j’avais l’âge de ta fille, tu ne faisais pas la tĂŞte quand c’était l’heure d’aller se coucher.— …— Et a priori tu ne la fais toujours pas aujourd’hui, insiste-t-elle.Le père de MĂ©lanie semble acquiescer de la tĂŞte très timidement.— Ma mère ne loupe jamais une occasion de le rappeler Ă mon père, m’affirme MĂ©lanie. Mais ce n’est pas mĂ©chant, ils sont toujours très amoureux l’un de l’autre.Alors que nous sommes dĂ©jĂ dans la cour de la ferme, Odette, la mère de MĂ©lanie, nous crie :— Les cours de stats sur « tableur », ce sera pour demain Ă la salle communale. Une dizaine de personnes sont intĂ©ressĂ©es.— Oui, tu vas faire un cours public, me confirme MĂ©lanie. On mangera sur place… Tu verras, tout le monde est sympa, il y aura une bonne ambiance.◦◦◦ 6/8 : Première nuit dans la chambre au-dessus des tracteurs ◦◦◦(Mercredi 8 juillet 2009 : la nuit)Il est presque dix heures et demie, il fait dĂ©jĂ bien nuit. Je ne vais pas pouvoir regarder plus en dĂ©tail l’extĂ©rieur de ce « logement de MĂ©lanie dans le hangar au-dessus des tracteurs » et lui faire les compliments qui s’imposent. J’attendrai demain. MĂ©lanie me prĂ©cède. Bien que sa jupe ne soit pas très courte, ses jambes et ses cuisses sont vraiment excitantes. C’est le cĂ´tĂ© fraĂ®cheur et naturel qui est très attirant avec cette fille, sans oublier son cĂ´tĂ© dĂ©cidĂ©.On monte dans la chambre ; j’admire en dĂ©tail l’intĂ©rieur : un coin cuisine, une belle salle d’eau et un grand placard. La mère de MĂ©lanie lui a fait un magnifique cadeau.MĂ©lanie veut prendre une douche ; moi aussi, par la mĂŞme occasion. Après une journĂ©e de travail et quelques batifolages, c’est une nĂ©cessitĂ©.— Je prĂ©fère ĂŞtre seule dans la douche, m’affirme-t-elle ; j’ai vraiment besoin de me laver.— J’irai après toi.Je me dĂ©shabille et m’allonge sur le lit en attendant qu’elle ait fini. Quelques minutes après, elle sort nue en s’essuyant. La rapiditĂ© avec laquelle une femme prend habituellement sa douche me surprendra toujours. Quand je suis chez moi, j’aime prendre mon temps et penser Ă plein de choses pendant que l’eau coule sur moi. Bien sĂ»r, ce n’est ni Ă©conomique, ni Ă©cologique ; mais que c’est agrĂ©able !Tout comme MĂ©lanie, je prends une douche express, histoire de montrer que je peux faire au moins aussi bien qu’elle. Ă€ peine sorti, elle me demande :— Allez, viens te coucher.— Oui, bien sĂ»r.Une fois dans le lit, elle vient se blottir contre moi avant de me dĂ©clarer :— Maintenant, laisse-toi faire.— Comme dans la voiture ?— Presque.Grand est mon Ă©tonnement. MĂ©lanie monte sur moi, s’appuie sur ses bras et se met Ă bouger le bas de son ventre Ă une vitesse incroyable. On dirait presque une course sur une machine Ă gymnastique d’appartement. Les deux seules phrases qu’elle laisse Ă©chapper pour les marmonner comme une vieille grand-mère sont : « Ça vient ? » ou « Il faut que ça vienne ! » Je me laisse faire sans rien dire, mais mon ressenti est voisin de zĂ©ro.Puis tout d’un coup s’échappe de sa bouche un « Ça y est… Que c’est bon ! », un bout de phrase que je juge d’une grande richesse de vocabulaire et de sensation, digne d’un film porno Ă petit budget.Quelques instants plus tard, MĂ©lanie s’assied en tailleur Ă cĂ´tĂ© de moi, en super forme et me sort tout sourire :— Tu as vu ? Quand je veux faire vite, ça ne traĂ®ne pas.En fait, ma jeune MĂ©lanie vient de « tirer un coup », sans se soucier le moins du monde de son « vieux » partenaire qui n’a pas encore trente ans. Je m’efforce de ne pas Ă©clater de rire, tellement la situation est loufoque. En fait, ce n’était pas une pĂ©nĂ©tration virile qu’elle recherchait, mais frotter son clitoris sur le bas de mon ventre pour partir le plus vite possible. Mon engin, maltraitĂ© pendant ces quelques minutes, fait maintenant pâle figure. De toute manière, entre rigoler ou faire l’amour, il faut savoir choisir.Je dĂ©clare, en prenant mon ton le plus faux-cul, Ă celle que je pourrais appeler tout bonnement Miss one shot :— Eh bien, bravo… Tu viens de « tirer un coup »… et sans t’occuper le moins du monde de ton ex « étudiant en sciences ».— Mais c’était un jeu.— Un jeu perso… Jusqu’à nouvel ordre, la tradition veut que ça soit rĂ©servĂ© aux hommes qui frĂ©quentent les maisons de passe…— Tu n’as pas le droit de me dire ça. Avec mon copain, on faisait des concours pour savoir celui qui partirait le plus vite.— LĂ , tu me dis « partir » ; mais tout Ă l’heure, tu disais « venir »… Il faut savoir ce que tu veux ; lĂ , je ne comprends plus très bien.— Pour moi, c’est exactement la mĂŞme chose.— En tout cas tu mĂ©riterais une bonne fessĂ©e, une de plus, pour avoir oubliĂ© de penser Ă moi. Tu peux dire merci Ă ton chien protecteur qui est sur le palier.MĂ©lanie ne rĂ©pond pas.— Dans ce genre de concours, tu gagneras Ă tous les coups avec moi, affirmĂ©-je. J’ai horreur de me presser, j’aime prendre mon temps… comme les « vieux » de trente ans.— Tu es rĂ©ellement fâchĂ©Â ?— Pas rĂ©ellement, mais un peu quand mĂŞme, essayĂ©-je de lui dire tout en gardant mon sĂ©rieux.— Je ne le ferai plus, Philippe ; ça, je te le promets.— …— Maintenant je vais faire ce que tu veux.— Je prends acte de ta promesse, lui dis-je avec le plus grand sĂ©rieux.Je demande Ă MĂ©lanie de se mettre sur le cĂ´tĂ©, la tĂŞte sur son coussin. Dans cette position, je peux profiter pleinement de ma partenaire. Je peux jouer facilement avec ses seins, caresser son ventre et mĂŞme cajoler son clito pour piloter ses sensations quand cela devient nĂ©cessaire.Je peux surtout prendre mon temps, laisser venir le plaisir petit Ă petit, admirer le corps de la femme qui est contre moi, observer ses frissons, ses tremblements, pouvoir l’embrasser dans son cou comme bon me semble, jouir Ă volontĂ© de la totalitĂ© de son corps.Faire l’amour en sentant complètement les fesses de ma partenaire sur le bas de mon ventre, faire l’amour en sentant complètement les cuisses de ma partenaire contre mes propres cuisses, faire l’amour en prenant les seins de ma partenaire Ă pleines mains, faire l’amour en mordillant le cou de ma partenaire pour lui dire que je n’en peux plus est pour moi un plaisir sensuel, raffinĂ©, un plaisir que j’aimerais faire durer le plus longtemps possible, mais qui est malheureusement toujours bien trop court.Quand je sens le moment de mon plaisir approcher, c’est lĂ que j’aime prodiguer quelques caresses sur la partie la plus sensible de ma partenaire qui est contre moi, pour qu’elle puisse partir quelques instants avant que je la rejoigne.Alors que je suis en train d’embrasser MĂ©lanie dans le cou, elle me dit avec une voix très sensuelle :— Alors Philippe, tu aimes ?— J’adore, mais bouge quand mĂŞme un peu ; ce n’est pas Ă moi de faire tous les efforts, la journĂ©e a Ă©tĂ© rude, lui dis-je en tentant de glisser une pointe d’humour dans cette ambiance très voluptueuse.MĂ©lanie se met Ă accompagner mes mouvements. J’accĂ©lère mes caresses car je n’ai plus vraiment la patience d’attendre. Elle le comprend, et part Ă la recherche de son plaisir. Elle le trouve et se met Ă crier ; je la suis, j’en fais de mĂŞme.Ce que nous n’avions pas prĂ©vu arrive : nos cris trop forts ont fait peur au chien. Il se met Ă hurler Ă la mort et gratte fortement Ă la porte. Dans ce brouhaha, MĂ©lanie me regarde, m’embrasse, puis me sourit :— Mon chien a eu peur, on a criĂ© tous les deux très fort, constate-t-elle.— C’est vrai que c’était formidable.— Je vais le faire rentrer, mais ne t’inquiète pas, il va se coucher au pied du lit. Il a besoin d’être rassurĂ©.C’est alors que je me dis en rigolant intĂ©rieurement « Nous avons eu une jouissance Ă faire hurler un chien. Une nouveautĂ© dans la classification du plaisir. »MĂ©lanie fait rentrer le chien. Il lui fait la fĂŞte quelques secondes, et sur un simple geste de la main va se coucher au pied du lit. J’en profite pour dire Ă ma jeune et belle agricultrice :— Il doit bien rester deux verres de blanquette dans la bouteille.MĂ©lanie va chercher deux verres Ă pied ordinaires dans le placard au-dessus de l’évier et les remplit. Elle me tend le plus plein, trinque avec moi et me dit :— À mon jeune ingĂ©nieur informaticien parisien.— À ma jeune agricultrice… Ou plutĂ´t : Ă ma « Reine de Lautrec ».Une fois nos verres vidĂ©s, MĂ©lanie retourne vers le lit. Je lui donne au passage une petite claque sur les fesses, peu bruyante pour ne pas effrayer le chien, et je lui confie :— J’adore faire l’amour avec toi quand tu n’es pas en train de « tirer un coup ».— Moi aussi j’aime beaucoup faire l’amour avec toi… comme une vraie femme, plus comme une gamine.— Alors, viens contre moi et dormons ; il est minuit et demi, et demain je me lève tĂ´t, Ă six heures et demie. Il faut que je sois Ă l’usine une heure plus tĂ´t, avec tout le monde.Je dors sur le cĂ´tĂ©. Que c’est agrĂ©able avant de s’endormir de sentir le corps brĂ»lant de cette fille dans son dos : sa peau, ses seins, son ventre, ses cuisses, le tout en contact complet avec soi.◦◦◦ 7/8 : Première arrivĂ©e très matinale Ă l’usine ◦◦◦(Jeudi 9 juillet 2009 : le matin)Mon tĂ©lĂ©phone sonne Ă six heures et demie très prĂ©cises. N’ayant pas une minute de sĂ©curitĂ©, je bondis sous la douche pour me rĂ©veiller. Le chien me regarde passer mais ne bouge pas, sa maĂ®tresse Ă©tant restĂ©e au lit.Une fois rasĂ© et propre comme un sous-neuf, je me dirige vers MĂ©lanie avant de m’habiller. Elle est superbe, mais pas très fraĂ®che :— J’ai encore très sommeil, me dit-elle en balbutiant ; j’aimerais bien dormir encore une heure ou deux.— Tu as du cafĂ©, ici ?— Oui, seulement du NescafĂ© dans le placard.— Ne t’inquiète pas, je vais me dĂ©brouiller.— Prends une petite casserole pour faire chauffer ton eau.Je m’approche de MĂ©lanie et lui dĂ©pose un gros bisou sur ses seins. Elle est visiblement « hors service ». Ses yeux ont du mal Ă rester ouverts. Elle se retourne, s’enroule dans les draps et se rendort. Quand on est jeune, c’est fatiguant de trop s’envoyer en l’air, surtout après avoir fait comme hier soir, son exercice de « one shot ».Une fois mon bol de cafĂ© bu, je quitte discrètement la chambre et reprends ma voiture. Les parents de MĂ©lanie ne sont pas encore dans leur cuisine, sinon j’aurais Ă©tĂ© les saluer. C’est vrai qu’il n’est que sept heures dix.La route n’est pas encombrĂ©e. J’arrive Ă sept heures et demie Ă l’usine de Castres, ce qui est l’heure habituelle de l’ensemble du personnel. Je constate qu’à cette heure-lĂ , l’usine commence tout juste son activitĂ©.Je me dirige vers le bureau du patron. Comme hier, je le salue et lui fais un rapide Ă©tat des lieux. Ă€ quelques dĂ©tails mineurs près, tout est en conformitĂ©, et sur le plan global de la qualitĂ© son usine est bien tenue. Il est ravi que je me sois mis aux mĂŞmes horaires que tout le monde.— J’apprĂ©cie beaucoup que vous vous soyez mis aux horaires de l’établissement, c’est plus facile pour tout le monde.— C’est la moindre des choses.— Ma femme m’a dit hier soir qu’elle comptait vous emmener visiter le musĂ©e Jean-Jaurès en fin de journĂ©e.— Oui, c’est ce qu’elle m’a gentiment proposĂ© hier après le dĂ©jeuner.— Eh bien vous pourrez y aller vers cinq heures moins le quart, me conseille-t-il, cela vous libĂ©rera plus tĂ´t.— Très bien.— Malheureusement, Ă midi je suis encore « full up » pour le travail. Donc une fois de plus, je ne pourrai pas venir manger avec vous… et comme d’habitude, c’est ma femme qui s’en chargera.Dans ma tĂŞte, je souris. Ă€ mon humble avis, non seulement le patron a une maĂ®tresse, mais en plus il profite de ma prĂ©sence pour passer un bon moment Ă midi avec elle. Il a quartier libre et est certain de ne pas ĂŞtre dĂ©rangĂ© par son Ă©pouse… puisqu’elle est avec moi. C’est sĂ»rement une femme de l’atelier : contremaĂ®tre ou chef d’équipe. C’est comme ça dans la plupart des usines que je contrĂ´le.La maĂ®tresse y trouve un peu son compte sur le plan financier, mais beaucoup plus sur le plan de la tranquillitĂ© dans le travail. L’homme y trouve son compte, car sa maĂ®tresse sait se montrer beaucoup plus comprĂ©hensive sur certaines choses que la mère de ses enfants, et n’hĂ©site pas Ă le flatter avec des « Monsieur le directeur sait donner du plaisir Ă une femme… » ou « Monsieur l’ingĂ©nieur, dans ce domaine vous savez faire les choses, vous ! » En deux mots, la position hiĂ©rarchique a cet avantage qu’elle transforme un homme « normal », en « superman » de la partie de jambes en l’air.En milieu de matinĂ©e, je vĂ©rifie les donnĂ©es de petits bobinages, et lĂ je tombe sur une rĂ©partition statistique en chameau, c’est-Ă -dire avec deux bosses, et non en dromadaire, c’est-Ă -dire avec une seule bosse. Les rĂ©sultats ne sortent pas des fourchettes rĂ©glementaires, donc aucun signalement n’est Ă faire. Par contre, il est visible qu’il y a une entourloupe au niveau du montage des connecteurs. Une information intĂ©ressante que je garde sous le coude, et qui pourra peut-ĂŞtre me servir un jour, on ne sait jamais.______________________________________________◦◦◦ 8/8 : Notes et rĂ©fĂ©rences ◦◦◦Informations sur les lieux citĂ©s :Le dĂ©jeuner sur l’herbeTableau d’Édouard Manet – MusĂ©e d’Orsay, Parishttp://fr.wikipedia.org/wiki/Le_DĂ©jeuner_sur_l’herbeAlbiAlbi la CitĂ© Ă©piscopale, Patrimoine Mondial de l’HumanitĂ© (UNESCO)CathĂ©drale Sainte-CĂ©cileLa collĂ©giale Saint-Salvi et son cloĂ®treLe musĂ©e Toulouse-LautrecLe musĂ©e LapĂ©rouseSite officiel : http://www.albi.fr/Office de tourisme : http://www.albi-tourisme.fr/CastelnaudaryCapitale mondiale du cassouletLe grand bassin du canal du midiSite officiel : http://www.ville-castelnaudary.frOffice de tourisme : http://www.castelnaudary-tourisme.comLe canal du midi : http://www.canaldumidi.com/CastrePlace et musĂ©e Jean-JaurèsMusĂ©e GoyaMaisons sur l’AgoutSite officiel : http://www.ville-castres.frOffice du tourisme : http://www.tourisme-castres.fr/LautrecAppellation : « Les plus beaux villages de France »Appellation : « Sites remarquables du goĂ»t »Production d’ail rose « Label Rouge » et « IGP »Site officiel : http://www.lautrec.fr/Site de l’ail rose : http://www.ailrosedelautrec.comLavaurCathĂ©drale Saint-Alain avec son jacquemartSite officiel : http://www.ville-lavaur.fr/LycĂ©e agricole de Lavaur : http://www.tarn.educagri.fr/lpa/index.phpPeyrepertuseLe plus beau des châteaux catharesSite officiel : http://www.chateau-peyrepertuse.comSite dĂ©partemental : http://www.payscathare.org/Michelin Voyage : https://www.youtube.com/watch ?v=0lu2i9smfG4Quelques distances entre lieux citĂ©s :81100 Castres – 81000 Albi : 43 km81100 Castres – 11400 Castelnaudary : 47 km81100 Castres – 81440 Lautrec : 15 km81100 Castres – 31000 Toulouse : 71 km81440 Lautrec – 81000 Albi : 30 km81440 Lautrec – 11400 Castelnaudary : 54 km81440 Lautrec – 11350 Duilhac-sous-Peyrepertuse : 156 km81440 Lautrec – 81500 Lavaur : 32 km