RésuméMichel ne peut plus satisfaire Francine, son épouse. Croyant trouver la solution à leur problème de couple, il l’entraîne dans un club échangiste. Après un début prometteur, les choses se sont gâtées et ils échappent de peu à une agression.Laurette nous reçoit dans son cabinet.— J’ai les résultats de vos prises de sang.Francine m’agrippe le bras. Je me surprends de lui serrer la main. Ce sacré toubib réussit à nous inquiéter !— Alors ?— Rien, tout est normal.Ouf ! On a beau être persuadé qu’il n’y avait rien à craindre, en avoir la confirmation soulage. Francine et moi nous échangeons un sourire. Laurette semble aussi heureuse que nous.— Une bonne chose, n’est-ce pas ?Ma femme se lève :— Nous te remercions pour cette agréable nouvelle, mais je vous laisse, j’ai à préparer au bureau la visite d’un haut fonctionnaire. Sois sage avec Laurette, mon chéri.— S’il te plaît, ne pars pas si vite, j’aimerais t’examiner, demande celle-ci.— Moi ? Mais je vais bien, je t’assure.— Laisse-moi en juger. Ensuite j’ausculterai Michel. Déshabille-toi.Francine se retrouve allongée sur le dos, écartelée.— Hum… à première vue, rien d’anormal… Quand je fais ça, t’as mal ?— Ooh ! Non !— Et ça !— Aaah !Je m’approche. Les attouchements que pratique Laurette ressemblent plus aux caresses que je prodigue à Francine qu’à des explorations médicales. Un doigt qui titille le clitoris, deux autres enfoncés dans le vagin, arrachent des soupirs à ma tendre épouse. Laurette s’aperçoit de ma présence. Elle rougit et se redresse.— Bon, tout va bien, Tu n’as aucun problème. Tu peux te rhabiller.Quelle est la raison de cet examen ? Laurette me soupçonnerait-elle de pratiques sadiques sur Francine en compensation à ma déficience ?— Je ne vois pas pourquoi Francine aurait des problèmes. Je t’assure que je ne lui fais rien de mal.— J’en suis persuadée, sourit le médecin. Tu veux rester, Francine, pendant que j’examine ton mari, ou tu préfères rejoindre ton bureau ?— Au point où j’en suis, je reste.Je monte à mon tour sur le lit d’examen.— Combien de fois je dois te demander d’enlever pantalon et slip !Un peu honteux, je me retrouve en liquette. Laurette prend en main mon attirail, d’abord les testicules qu’elle fait rouler entre ses doigts puis la verge qu’elle tord facilement.— Hum… Pas de progrès à première vue. Il bande pas ? demande-t-elle à Francine.Ma femme fixe d’un regard brillant la main qui se referme sur ma tige molle et la manipule. Elle met quelques secondes à réagir.— Euh… Excuse-moi… Non… euh… Enfin si, de temps en temps mais ça ne dure pas. Pas assez en tout cas pour une pénétration.Si la caresse de Laurette n’était pas si agréable, je les enverrais promener, ces femelles qui se moquent de moi !— Ah ! On dirait que j’obtiens un résultat.— Fais voir !… Ah oui, ça grossit, tu as de la chance. Je peux toucher ?Les doigts de Francine remplacent la main de Laurette. Je ferme les yeux, me concentrant pour ralentir la montée du sperme. Las, mes efforts sont inutiles et les gouttes de semence retombent sur le poignet de ma femme.— Pas d’amélioration, décrète le médecin. Je crois qu’il faut que tu en prennes ton parti, Francine.— Allez, mon gros, me console celle-ci, je t’aime quand même.Ce n’est pas un réconfort. Il est urgent de trouver un palliatif qui comble les besoins de ma femme sans mettre notre couple en danger. Nous nous habillons en silence.— Êtes-vous libres ce vendredi ? Georges et moi voudrions vous inviter.Après un échange de regard avec Francine, j’accepte avec chaleur.— Bon ben, rendez-vous à sept heures du soir.— À vendredi…oooOOOoooAprès le repas, fort bon, Georges m’entraîne au salon pendant que les femmes débarrassent la table et font le café. Il sort les tasses et soucoupes et les pose sur la table basse. Il a l’air gêné, me regarde, ouvre la bouche puis détourne la tête.— Tu veux me dire quelque chose ?— Euh, non…Bizarre, j’aurais cru. Il s’assied dans un fauteuil et me fait signe de l’imiter.— Enfin, si, corrige-t-il. Tu sais, Laurette m’a parlé de ton problème.Je fronce les sourcils, perturbé. Qu’avait-elle à dévoiler mes ennuis ? Et le secret médical, alors ?— De mon côté, poursuit-il, j’apprécie beaucoup votre compagnie. Ça me désolerait si vous ne vous entendiez plus, Francine et toi. Je voudrais pouvoir faire quelque chose pour vous… euh…Où veut-il en venir ? Je le laisse patauger dans ses explications.— J’ai toujours eu un faible pour Francine… euh… aussi Laurette et moi… euh… avons pensé… euh… que pour elle… euh… je pourrais…Ça y est, j’ai compris ! Il se propose de suppléer ma défaillance et de remplir auprès de ma femme le rôle que je ne puis assumer ! Quel culot ! Furieux, je me redresse sur les avant-bras. Georges me regarde, inquiet. Je vais éclater, mais tout à coup je me calme. Ne serait-ce pas la solution ? Oui, plutôt faire confiance à des amis qui sauront ne pas nous éloigner l’un de l’autre. Je retombe sur mon siège.— Je ne ferai rien pour vous empêcher… si Francine est d’accord.— Évidemment.Il a l’air soulagé. Curieusement, moi aussi, comme si je m’attendais à sa proposition. Laurette et Francine reviennent de la cuisine. Ma femme est toute rouge. Elle s’assied sur l’accoudoir de mon fauteuil et m’embrasse près de l’oreille.— Tu sais ce que m’a proposé Laurette ?Pas la peine de préciser, nos amis se sont partagés les rôles pour nous convaincre.— Georges m’a informé. C’est ce que tu veux ?— Je… je sais pas… Je t’aime, tu sais.Elle tourne vers moi des yeux qui s’embuent. L’idée de faire l’amour avec Georges ne la rebute pas mais elle hésite à sauter le pas.— C’est peut-être la solution pour nous, ma chérie, dis-je en mordillant le lobe de l’oreille.— Buvons le café, il va refroidir, déclare Laurette qui remplit les tasses.Francine s’installe sur le canapé à côté de son amie. Nous dégustons en silence, chacun dans ses pensées. Je devine que nos amis se demandent si leur projet va aboutir. Moi, je m’interroge sur la suite de la soirée. Que va faire Laurette ? Tentera-t-elle de me séduire pour faciliter la tâche de son mari ? Ma foi, je ne suis pas contre, j’ai encore sur ma petite queue le souvenir de ses lèvres lors de ma première visite dans son cabinet.Georges repose sa tasse et va se placer derrière Francine, les mains sur ses épaules. Elle reste immobile, la tasse en suspend. Les mains glissent sur le chemisier, descendent vers le renflement de la poitrine. Ma femme me fixe les yeux grands ouverts. Elle ne réagit pas quand Laurette la débarrasse de sa tasse. Je lui souris et lui envoie un baiser du bout des doigts. Elle pousse un soupir et se laisse aller contre le dossier du canapé, acceptant sa défaite. Georges ne s’y trompe pas, il caresse maintenant à pleines mains les seins de Francine et l’embrasse dans le cou. Notre défaite, devrais-je dire, car Laurette vient me rejoindre sur mon fauteuil et tend les lèvres pour un baiser que je ne lui refuse pas…oooOOOoooGeorges pilonne Francine à grands coups de reins sur le canapé pendant que, ses cuisses sur mes épaules, je broute le minou de Laurette. Elle pousse des petits miaulements chaque fois que je mordille le clitoris. Moi, il y a longtemps que j’ai déposé mon offrande dans la paume de la doctoresse, dès les premières caresses. Les gémissements de plaisir de Francine me dopent et je m’efforce de satisfaire ma partenaire. Doigts, langue, dents, j’utilise tout pour qu’elle reçoive autant de plaisir que ma femme en manifeste. Aïe ! Laurette m’arrache les cheveux. Ça ne fait rien, c’est signe que mes efforts atteignent leur but. J’insiste, elle pousse un fort gémissement presque un cri et s’effondre contre le dossier du fauteuil. Sur le canapé, Georges et Francine, encore soudés l’un à l’autre, peinent à retrouver une respiration normale.Laurette me repousse. Elle se lève, dégage ma femme des bras de son mari et l’entraîne dans la salle de bain. Georges se débarrasse du pantalon et du slip qui encombraient une jambe.— Je crois qu’on ferait mieux de se déshabiller complètement, invite-t-il en ôtant sa chemise.Ce n’est donc pas fini ? Ma foi, pourquoi pas ! Je termine à mon tour de me déshabiller. Ce sont deux hommes à poil qui reçoivent, verre de cognac en main, leurs épouses de retour de la salle de bain. J’ai un éblouissement en les voyant apparaître en tenue d’Ève. Qu’elles sont belles !Francine est soulagée de nous voir nus aussi. Je devine que Laurette a dû insister pour qu’elle quitte ses derniers vêtements. Elle s’installe à côté de moi sur le canapé, une main gentiment posée sur mon sexe. Je l’embrasse près de l’oreille.— Georges t’a fait jouir, n’est-ce pas ?— Tu m’en veux ?— Pas du tout, ma chérie. Je suis heureux de cette jouissance que je ne peux plus te procurer.— C’est toi que j’aime.— Je sais, et je t’en remercie.Georges lui tend un verre de liqueur.— Tiens, bois ça, ça te fera du bien.Francine trempe les lèvres.— Oh ! C’est bon ! Qu’est-ce que c’est ?— De la Chartreuse jaune. Je suis content que cela te plaise.Laurette dépose son verre. Elle s’adresse à ma femme.— Viens par ici, quémande-t-elle.Francine me regarde, je lui donne l’autorisation d’un battement de paupières. Son amie l’attire entre ses cuisses et caresse la poitrine dont les tétons pointent, trahissant l’émoi de mon épouse. Laurette la fait pencher, leurs lèvres se joignent. Georges s’installe à mes côtés. Je sens les poils de ses cuisses me chatouiller.— Tu n’es pas étonné ? me demande-t-il.— Non, je me doutais que ta femme était attirée par la mienne.— Oui, elle est bi.Bi ? Ah oui ! Bisexuelle, amoureuse des hommes comme des femmes.— Euh… moi aussi, murmure-t-il.Pris par le spectacle des deux femmes, je ne relève pas. Sa main glisse sur ma cuisse et tripatouille mon sexe ratatiné. C’est aussi bon qu’avec des doigts féminins. Tout à coup je réalise ce qu’il m’a dit : c’est mon cul qu’il désire ! Non, pas ça ! Je ne suis pas attiré par les hommes, moi ! Je recule jusqu’au coin du canapé. Il me fixe d’un air malheureux. Cela fait resurgir des tréfonds de ma mémoire un épisode que je croyais définitivement oublié. Je me revois de très nombreuses années en arrière dans un studio de la Cité Universitaire ; un copain, après une laborieuse révision en commun, m’avait regardé avec le même air de chien battu et je n’avais pas su résister… Expérience sans lendemain, malgré le plaisir découvert.Georges glisse vers moi, l’œil suppliant. Je le regarde s’avancer, incapable de réagir. Qu’est-ce qui m’arrive ? Le souvenir de la jouissance éprouvée dans mon studio d’étudiant remonte en surface. Je réalise en cet instant que cette incursion dans l’univers homosexuel est restée unique non par conviction mais plutôt par manque d’occasion, la peur du qu’en dira-t-on, par lâcheté même…La main retrouve ma cuisse et remonte doucement vers l’aine. La peau se couvre de chair de poule. Je suis submergé par une évidence : je brûle de retrouver les sensations enfouies profondément dans mon subconscient et j’ai la conviction que Georges saura me les faire redécouvrir. Et puis… Je lui suis reconnaissant du plaisir procuré à ma femme… j’aurais mauvaise grâce de lui refuser la récompense qu’il espère…En signe d’accord, je pose la main sur sa queue qui raidit entre mes doigts. Je pousse un gros soupir : dire qu’il y a quelques mois – une éternité – j’arborais un sceptre aussi triomphant. Enfin, le passé est le passé, jouissons sans complexe du présent ! Georges me retourne à plat ventre contre l’accoudoir du canapé. Sur le fauteuil qui me fait face, Francine reçoit entre les jambes les caresses buccales de Laurette. Nous nous sourions, amusés par la symétrie de nos relations avec nos amis.J’avais raison de ne pas m’inquiéter. Georges est très prévenant, l’introduction se passe sans mal. Le frottement dans mon sphincter n’envoie que des ondes bénéfiques dans mon corps… Oui ! Mon ami, qui devine mon désir, passe le bras sous mon ventre et fait rouler le sexe entre les doigts. Sur le fauteuil, Laurette a réussi à se placer tête-bêche avec Francine. Je capte le regard de celle-ci. J’y devine de la reconnaissance. Oui, nous sommes heureux du bonheur du conjoint. La jouissance m’enveloppe, elle monte dans la tige que je sens, à mon grand plaisir, se développer.— Je… je vais jouir.— Tant mieux, me rétorque Georges.— Mais… le canapé.— Pas de problème… Han !… le cuir ça… Han !… ça se lave.Il redouble ses coups de reins. Je me répands dans sa paume au moment où son sperme envahit mon intestin. Sur le fauteuil, les deux femmes n’en finissent plus de se faire jouir…Plus tard dans la nuit, sur le grand lit où nous nous serrons tous les quatre, Georges et Laurette font l’amour pendant que Francine et moi les comblons de nos caresses, avant de nous endormir terrassés par la fatigue, une saine et douce fatigue…oooOOOoooCette soirée, cette nuit plutôt, a été la première d’une série qui continue. Au début, Francine s’en voulait de la jouissance que Georges lui procurait. Laurette a su, mieux que moi, la rassurer et lui affirmer que nos deux couples n’étaient pas en danger. Elle et son mari nous ont avoué qu’ils rêvaient depuis longtemps de transformer l’amitié qui nous liait en une relation plus intime, mais n’osaient pas devant notre apparente indifférence. Il m’est revenu alors les appels du pied et les allusions discrètes qu’ils nous adressaient, mais à l’époque ni Francine ni moi, en amoureux égoïstes et comblés, n’étions en mesure de les comprendre. Ce n’est qu’après la révélation de mes ennuis et la facilité avec laquelle, moi d’abord, Francine ensuite, avons accepté les caresses de Laurette que celle-ci s’est mise à espérer. Je comprends maintenant la raison de la prise de sang qu’elle nous a imposée !Nous passons la majeure partie des week-ends ensembles, chez nous, chez eux, ou dans un gîte loué pour la circonstance. Nous avons institué un roulement. À chaque rencontre, un de nous quatre reçoit les hommages des trois autres. Je suis devenu un spécialiste des caresses en tous genres, et arrive à faire oublier que je ne suis plus capable de pénétration.Francine et moi avons beaucoup parlé entre nous de notre visite au club échangiste. Elle a dû convenir que la première partie de la soirée s’était bien déroulée, et que si je n’avais pas accepté l’invitation de Joseph, elle en aurait conservé un bon souvenir. Moi de même… Souvent j’y repense et me rappelle avec émotion le plaisir éprouvé quand elle me masturbait pendant que Joseph la baisait.J’ai attendu que Francine accepte sans remords les parties carrées avec nos amis pour lui proposer de retourner au club. Cela n’a pas été facile, mais à la longue elle s’est laissée convaincre à condition que je jure de ne plus accepter d’invitation à sortir. Je l’ai rassuré sur ce point : la chance dont nous avons bénéficié la première fois risque fort de ne pas se représenter.Le premier soir, au moment de sonner à la porte du club, je lui ai avoué qu’à l’issue de la première étreinte réussie avec Joseph, j’avais imaginé de recommencer, mais entièrement nus cette fois. Elle a poussé des hauts cris, mais son indignation sonnait faux car elle appuyait en même temps sur la sonnette. Au moment d’entrer, je l’ai dévisagée d’un air moqueur, elle a rougi et détourné la figure.Mon ancien collègue nous a accueilli chaleureusement. Mis au courant de nos déboires avec Joseph, il m’a assuré qu’il allait faire le nécessaire pour le radier du club, et nous a présenté un ami en qui nous pouvions avoir toute confiance. Cet ami ne nous a pas déçus. Il ne s’est pas formalisé des réticences de Francine et nous a entraînés dans un salon particulier, où ma femme a consenti à se dévêtir. J’ai retrouvé avec délice les sensations découvertes la première fois, amplifiées par le contact de nos épidermes, et je suis sûr qu’il en a été de même pour elle.Nous sommes maintenant des habitués du club où nous nous rendons environ une fois par mois. On nous appelle les Inséparables car aussi bien Francine que moi refusons toute étreinte hors de la présence du conjoint. Nos partenaires ont en effet vite compris que si je ne pouvais plus honorer des personnes du sexe dit faible, je n’étais pas opposé à recevoir des hommages masculins. Le plus souvent, nous nous faisons pénétrer simultanément pendant que, face à face, nous nous embrassons et que sa main masturbe ma queue… qui n’est jamais aussi grosse que dans ces moments-là .Non, je ne regrette pas ce qui m’est arrivé, ce que d’aucuns qualifieraient une infirmité. Moi, je dirais plutôt que j’ai eu de la chance. Avec cette épreuve, notre couple s’est soudé et nous vivons une existence épanouie. Le jour, je m’occupe en bénévole d’une association de réinsertion par le travail et le soir, Francine et moi partageons de tendres moments dans le lit. Elle m’assure que les week-ends avec Laurette et Georges et les soirées au club suffisent à combler les besoins sexuels que je ne peux satisfaire.Je regarde l’heure. Il se fait tard. Francine va bientôt rentrer du travail et Laurette et Georges ne vont pas tarder. Ce soir, c’est mon tour de recevoir leurs caresses. Je sais que les deux femmes se disputeront ma petite queue. J’adore quand leurs bouches se referment sur mon sexe mais j’ai une préférence pour Francine, qui seule sait faire rouler le gland entre la langue et le palais. Ah ! Se faire sucer par elle pendant que Georges introduit sa bite dans mon cul… le plaisir !Fin