Un texte plutôt court. Bonne lecture : )Vrai ou fauxTout en déambulant dans le parc, nos femmes et les enfants loin devant, je suis en train de discuter avec Marc, une connaissance de longue date. Une fois de plus, celui-ci est en train de me bassiner avec ses histoires de cul avec tout ce qui porte un jupon (sauf les mâles écossais, of course), alors que Corine, sa femme, est à environ trente mètres de nous et qu’elle n’est pas précisément sourde !Franchement, il est inconscient ! Mais ça fait partie du charme étrange de l’individu…De plus, je le soupçonne fortement d’en rajouter une grosse louche sur ses bonnes fortunes. D’accord, Marc n’est pas moche de sa personne, il a un côté Alain Delon (du temps de sa splendeur) assez marqué et remarquable, mais il est quand même un peu bêta sur les bords. Pour preuve évidente, sa douce et tendre épouse le mène allègrement par le bout du nez, et il ne s’en rend même pas compte.Si je dois résumer la situation de son couple : il la trompe, la croyant toujours fidèle. Elle le trompe plus que lui, sachant fort bien qu’il la croit fidèle. Moi, je refuse de rentrer dans ce genre d’histoire de couple, j’en ai déjà assez avec le mien !Voyant qu’il n’y a aucune oreille indiscrète trop proche de nous, comme j’ai envie de m’amuser à ma façon, je lui annonce flegmatiquement :— Marc, j’ai un petit jeu à te proposer. Je vais te raconter une anecdote, tu devras deviner si elle est vraie ou fausse. Ça te dit ?— Une anecdote vraie de vraie ?— Ah ça, c’est à toi de le deviner.La question suivante qui arrive ne m’étonne pas du tout, je connais mon Marc :— Léo, ça cause de sexe, ton anecdote ?— À ton avis ?— Je vois, je vois… Et je dois deviner si c’est vrai ou pas ?— Oui, tu as tout compris.— OK, OK ! S’il y a du sexe, vas-y.Je souris, commençant ma narration :— Une femme de ma connaissance est actuellement la soumise d’un homme qui est aussi de ma connaissance.— C’est qui ? C’est qui ?— Je te rappelle que le jeu est de deviner si c’est vrai ou si c’est faux.— Ah oui, c’est vrai…Décidément, Marc n’a pas inventé l’eau chaude ! Il est beau garçon, soit, mais la lueur d’intelligence profonde brille par son absence dans ses yeux d’azur. Il s’agit de bien autre chose en lui qui captive la gent féminine… Il y a quelques mois, ma femme m’a avoué en catimini que, dans l’absolu, elle aimerait bien se taper Marc (texto), mais que vu son niveau cogitatif, elle se sentirait dégradée de céder à la tentation. C’est dire !Je continue ma petite histoire :— Ce soir-là, l’homme avait embarqué sa soumise dans un restau, sa robe remontée afin que le serveur puisse zieuter les gambettes gainées de soie et constater au passage l’absence notable de petite culotte.— Elle est mariée, cette femme ?— Oui, elle est mariée, avec enfants.Aussitôt, une autre question arrive :— Le type, c’est son mari ou un autre homme ?— Ce n’est pas son mari.Marc se pourlèche les babines :— Oooh la salooope !— Je continue, si tu veux bien.— Oui, oui, vas-y !— Pour info, un autre serveur est venu, donc deux personnes qui se sont fait un plaisir de mater la femme en question.Je constate que le sujet intéresse mon voisin :— Eh, tu m’étonnes, Léo ! Et tous les quatre, ils ont ensuite baisé dans un coin du restau ?— Tu vas trop vite et tu regardes trop de vidéos pornos… Non, c’est resté sage au restau. Je continue : après le repas, le Maître s’arrête à la station-service pas loin de chez eux.— Ah, ces deux-là, ils habitent pas loin l’un de l’autre ?Ah tiens, il a tilté… Je confirme :— Ils ne sont pas vraiment voisins, mais en effet, ils habitent assez près l’un de l’autre.— Ah OK… c’est nettement plus pratique comme ça !— Oui, ça simplifie les choses. Écoute, Marc, si tu passes ton temps à m’interrompre, je ne vais jamais y arriver !— OK, OK…Je soupire, me demandant fugacement pourquoi j’ai cédé à la tentation de lui raconter ce genre de truc. Puis je reprends ma narration :— Ayant besoin de faire le plein de carburant, l’homme décide d’aller à une petite station-service qui est sur la route du retour, celle d’un supermarché, dont je tairais le nom. Vu l’heure tardive, le magasin est naturellement fermé et la station est déserte. Nada, nobody, personne.— Ouais, logique…— Du coup, après le plein de carburant, le type demande à sa soumise de lui faire une pipe sur place. Obéissante, la femme s’exécute. Tandis qu’elle le suce, une idée germe dans le cerveau du maître.— Comment tu peux savoir tout ça ? Le type, c’était toi ?Je soupire à nouveau :— Marc, il me semble bien que tu me racontes des tas de choses avec moult détails. Pourquoi serais-tu le seul à le faire ?— Ah oui, c’est vrai… Déjà au collège, t’étais le confident de pas mal de personnes…— Je continue, si tu veux bien…— Oui, oui, vas-y…Je sens qu’il va falloir que je coupe un peu dans mon récit et aller à l’essentiel, sinon je n’arriverai pas au bout de cette histoire dans le temps imparti.— Comme tu le sais, mis à part un gonflage des pneus et parfois un aspirateur, tu as souvent une sorte de cage avec dedans des bombonnes de gaz. En général, c’est à côté de la caisse, à la sortie.— Oui, en effet, je connais…— Eh bien, comme il avait des menottes avec lui, mon bonhomme a l’idée d’attacher sa soumise à cette cage. Pour être précis, il lui attache un poignet à un barreau. Puis il lui retrousse la robe, la mettant cul nu, le dos penché en avant.Marc s’exclame :— Waaah ! En self-service ?— On peut le dire ainsi. Positionnée ainsi, la femme est bien en évidence, ses fesses surtout.— Je te crois sur parole ! !Je commence à perdre patience :— Marc ! Si tu pouvais arrêter de m’interrompre à tout bout de champ, ce serait bien… Maintenant, je vais essayer de te faire vivre la scène, comme si tu y étais, en live.— OK, OK…Contemplant au lointain nos femmes et nos enfants, je m’adosse à un arbre. Sous l’œil impatient de Marc, je vais bientôt rentrer dans le vif du sujet…En directImaginons donc la suite comme si nous y étions : le Maître a commencé à lui caresser les fesses et à la caresser intimement, afin de la mettre en condition. Puis il a ajouté qu’elle devait rester dans cette position, jusqu’à ce qu’une voiture s’arrête. La soumise proteste :— Mais, ça sera peut-être quelqu’un qui nous connaît !— C’est un risque. Mais je suppose que ce voisin sera ravi de te découvrir ainsi offerte.À ces mots, la soumise ressent un énorme mélange de honte et d’excitation qui la fait mouiller bien malgré elle. L’attente n’est guère longue, une première voiture s’engage dans la station-service. La soumise est tellement stressée qu’elle sent comme son cœur s’arrêter de battre. Elle tremble très fort, se demandant comment tout ça va finir !L’homme fait le plein, jetant souvent des regards furtifs vers la cage aux bombonnes de gaz. Il démarre sa voiture pour se garer près du couple. Sorti du véhicule, l’inconnu s’approche du Maître, tout en désignant la femme aux fesses dénudées :— Bonsoir. Qu’est-ce que je dois comprendre ?— Qu’elle est en open-bar…— En open-bar ?— All inclusive, si vous préférez.Regardant d’abord autour de lui, l’inconnu met un certain temps avant de répondre :— C’est pour une caméra cachée, c’est ça ?— Aucune caméra cachée, sauf mon appareil-photo numérique pour garder au moins un souvenir. Cette femme est à vous, si ça vous dit.Assez perplexe, l’homme se gratte la tête :— Ça, c’est une situation qu’on ne voit que dans les films ou dans les romans…— Ça arrive plus souvent qu’on ne le pense, même si ce n’est pas tous les jours.— Vous allez dire que je fais la fine bouche, mais je peux avoir un début d’explication ?— C’est très simple : cette femme est ma soumise, j’en fais ce que je veux. Et ce que je veux ce soir, c’est l’offrir à un inconnu.L’homme se tourne vers la soumise :— C’est vrai tout ça ?— Oui, c’est vrai, Monsieur. Cet homme est bien mon Maître et je lui obéis en tout point.Assez étonné, l’inconnu se caresse le menton :— Dans ce cas, si c’est pour faire plaisir à tout le monde…Il regarde une dernière fois autour de lui, défaisant sa braguette pour profiter de l’aubaine. Le Maître lui tend un préservatif qu’il met aussitôt. Puis sans préambule, l’inconnu s’enfonce dans les profondeurs mouillées de la soumise offerte à son bon vouloir. Il la ramone férocement, ses mains avidement rivées sur ses hanches, donnant de larges coups, la traitant en pure pute.— Héhé, il aurait tort de se priver, le gus !— Pas faux…Avant que je reprenne le fil du récit, Marc demande :— C’était un voisin ?— Non, un inconnu de passage…— Dommage, ç’aurait pu être amusant pour la suite…— Je vois ce que tu veux dire, mais non, ce ne fut pas le cas.Le moins qu’on puisse dire, c’est que la soumise est largement secouée par les coups de boutoir assenés par l’inconnu. Celui-ci laisse échapper des grands soupirs d’aise, puis un commencement d’explication :— Oh putain ! Ça faisait bien longtemps que je ne m’étais pas laissé aller de la sorte !— Votre Dame n’est pas pour ?— C’est une coincée du cul ! Je me demande parfois comment j’ai réussi à lui coller trois gosses. Mais comme je suis certain que ce sont les miens…Il continue sans relâche ses mouvements de va-et-vient. Soudain, il demande :— Bon, va falloir que je choisisse, ça fait tellement longtemps que je n’ai pas tiré un coup que je ne suis pas certain d’en tirer un autre ensuite !— C’est-à-dire…— Ben, j’aimerais bien lui tirer une cartouche dans la chatte, une autre dans le cul et encore une autre dans la bouche… mais bon, je suis limité… Au fait, elle avale ?Le Maître explique :— Elle avale et elle nettoie !— C’est une sacrée salope que vous avez là !— Je ne m’en plains pas.— Faudrait être sacrément difficile ! Elle avale ? Mon choix est vite fait !L’instant d’après, la verge de l’inconnu est logée dans la bouche de la soumise qui emploie tout son savoir-faire. L’homme soupire abondamment :— Aaah ! Quelle bonne salooope ! Pourquoi j’ai pas ça chez moi !— Les aléas de la vie…— Ben, elle est mal faite, cette putain de vie ! Faudra que je vous laisse mon numéro de téléphone, car si je peux encore profiter de votre soumise, je prends ! Ah quelle bonne salope ! Elle suce divinement !Quelques secondes plus tard, l’inconnu jouit dans une grande débauche de râles. Il n’en revient pas quand la femme avale consciencieusement tout son sperme, puis qu’elle nettoie son outil avachi avec application…Vrai ou faux ? Mon récit est à présent terminé. Marc me regarde avec des yeux ronds comme des soucoupes. Je lui demande :— Alors ? Vrai ou faux ?— Faux ! C’est pas possible, un truc pareil !— C’est ton dernier mot, Marc ?— C’est mon dernier mot : c’est faux de chez faux !Je souris, puis j’assène sereinement :— Tu te trompes, Marc.— Hein ! ?— Oui, tu as faux, c’est totalement vrai.Marc me regarde toujours avec des yeux ronds comme des soucoupes. Il articule :— T’es sûr de chez sûr, Léo ?— J’ai pu voir les photos faites ce soir-là par le Maître, ça n’avait pas l’air d’être un fake.— Ah ben merde alors ! Et c’est qui, alors ?— J’ai promis de ne pas révéler qui c’était.— Pourtant tu m’as raconté.Au loin, les enfants nous font signe, je réponds en agitant le bras :— Oui, je t’ai raconté, mais tu ne sais toujours pas qui, quand et où.— C’est pas dans le coin ?— Motus et bouche cousue, je ne suis pas autorisé à donner plus de détails. Contente-toi de connaître l’anecdote, sans plus.— C’est pas drôle !— Tu peux en parler autour de toi, même à ta femme, si ça te dit.Il s’exclame aussitôt :— À Corine ! ? Tu rigoles ? Ah non, c’est pas le genre… elle est bien trop prude !— À qui tu veux… mais n’en rajoute pas. Tu connais le principe du téléphone arabe : on commence avec une mouche et on finit avec un éléphant.Je connais Marc, il serait capable de s’emparer de ce récit afin de se l’attribuer et de broder largement autour, du genre « lui et son harem de sept soumises ». Quelque part, ce serait tuer cette anecdote tout à fait véridique, ou brouiller royalement les pistes. Mon voisin demande :— Et ce type, l’inconnu, il a rebaisé avec la soumise ?— Ce sera peut-être l’objet d’une prochaine histoire vraie ou fausse…— Oh ! T’en as beaucoup comme ça en réserve ?— Quelques-unes… Je me répète : si tu en parles à d’autres, évite de déformer les faits.Les yeux dans le vague, sans doute en train d’imaginer bien des choses, il répond évasivement :— Oui, oui, je sais, je sais…Ce que Marc ne saura sans doute jamais, c’est que je viens de décrire quelque chose qui est réellement survenu à Corine, sa femme… Moi, je le sais puisqu’elle est ma soumise, mais lui l’ignorera vraisemblablement toute sa vie. Et cette situation me convient très bien !