Épisode précédent : Victoire, bourgeoise BCBG, reçoit deux chauffagistes appelés pour réparer la chaudière de sa maison. Progressivement, l’épouse oisive cède au désir lié à la présence de ces deux ouvriers. Elle ne peut s’empêcher de les charmer. — Viens, mais viens !C’est de sa voix fluette et légèrement aiguë que Victoire vient de s’adresser au jeune homme. Les deux individus se figent, stupéfaits par ce qu’ils viennent d’entendre.Victoire se rend brusquement compte des paroles qu’elle vient de prononcer et des conséquences qu’elles représentent. Elle invite ouvertement le jeune ouvrier à prendre possession d’elle. Une bouffée faite d’un mélange d’affolement et d’excitation la saisit brusquement. Elle vient de lui signifier qu’elle s’offre à lui. L’apprenti se dandine sur place, intimidé et les yeux grands ouverts.— Allez, mais viens ! réclame la jeune épouse d’une voix cassée et à présent presque pleurnicharde.Un silence s’installe. Victoire tourne son visage par réflexe en direction du chef d’équipe qui est resté immobile. Le visage de ce dernier est carmin et ses mâchoires sont crispées. Il a bien compris dans quel état se trouve à présent la jeune bourgeoise. Cette jeune mère de famille, gorgée d’un désir trop longtemps resté enfoui et appelant à l’aide les deux hommes pour qu’ils l’aident à éteindre le brasier qui ravage son ventre.Victoire baisse instinctivement les yeux pour porter son regard en direction du bas-ventre du chauffagiste.Lorsqu’elle voit le gonflement qui déforme le tissu de la combinaison de travail, un nouveau spasme lui verrouille l’estomac et elle sent une vague supplémentaire inonder son puits intime. Elle se traite de folle. Cependant, rien n’y fait. Elle détourne son visage pour contempler de nouveau le jeune homme.— S’il te plaît ! Victoire le supplie.Lorsqu’elle le voit approcher lentement, elle sent ses jambes trembler légèrement.Toujours autant intimidé que possédé par son désir de jeune mâle, il s’arrête à quelques centimètres de cette femme qui représente tout ce qui lui est étranger.Une Européenne, élégante, bourgeoise, éduquée, pétrie de principes et de manières, et vivant dans un milieu qui ne lui fait manquer de rien. Elle est belle et en dépit de la timidité qui continue de l’entraver, il peut planter à présent son regard noir dans celui si clair de cette épouse immorale, qui vient déjà de tromper son mari.Il ressent une émotion faite d’un mélange de forte excitation, mais aussi d’un sentiment de colère. Il a envie d’elle, mais ressent une culpabilité pointer le bout de son nez dans son esprit. Son ventre plat de jeune homme est collé à celui rond, presque volumineux, de Victoire. Enfin, elle peut sentir le souffle de sa respiration sur son visage.Elle regarde ses traits fins, sa peau douce et presque juvénile, couleur pain brûlé. Ses lèvres, légèrement ouvertes et pulpeuses…Une volonté qu’elle ne contrôle pas vient de commander à Victoire de poser sa main droite, à plat, sur la joue gauche du jeune pour se mettre à la caresser délicatement.Il tressaille, mais ne s’oppose pas au contact qui vient de s’établir. Comme dans un état second, une lueur presque inquiétante dans les yeux, la mère de famille approche lentement son visage et pose délicatement ses lèvres humides sur la joue gauche de l’ouvrier sans les décoller. Ce dernier se crispe et Victoire sent sa respiration devenir plus forte.Elle se sent soudainement forte, pleinement consciente de l’ascendance qu’elle a maintenant sur les deux individus. La main toujours posée à plat sur la joue de son partenaire, elle se met à déposer une série de baisers sur l’autre joue, douce et chaude, puis fait circuler ses muqueuses sur la tempe et le front du technicien. D’où lui vient l’initiative d’alterner ses baisers avec de petits coups de langue, rapides et presque agressifs ? Est-ce qu’elle ne découvre pas subitement qu’il y a en fait réellement deux Victoire ? Ou bien se rend-elle compte qu’elle est une femme qui fut peut-être jusqu’à présent privée de l’attention qu’elle mérite ?Comment peut-elle trouver la force de se conduire ainsi, de faire ce qu’elle est en train d’exécuter alors que son premier enfant est à l’école, le deuxième dans son ventre et son fidèle mari au travail ? Les tourments aussi délicieux que contraires à ses principes ont fait voler en éclat les derniers remparts de la bienséance. Le désir qui la taraude, cette flamme qui la consume doucement, a remporté définitivement la bataille.Elle se sent aussi heureuse que perdue.Victoire a l’initiative et en profite. Elle place sa main gauche à l’arrière du crâne du jeune beur pour le caresser en enfonçant ses doigts dans la chevelure épaisse. Sa bouche parsème à présent le cou du jeune garçon de baisers furtifs puis remonte au niveau du lobe de l’oreille qu’elle se met à mordiller délicatement après avoir rapidement enfoncé le bout de sa langue à l’intérieur. Sa proie n’a plus la force de rester inactive.L’ouvrier saisit les hanches de Victoire, comme un amoureux le ferait avec sa copine.La chaleur de ses mains se diffuse au travers du tissu fin du chemisier et Victoire ne peut s’empêcher de refermer un peu plus fort ses dents sur la peau ferme du lobe.Son partenaire gémit doucement en tressaillant. Maintenant plus en confiance, il fait remonter ses mains pour les poster sous les globes laiteux et gonflés de la jeune maman. Il se met à les soupeser avec beaucoup d’attention, se doutant du haut degré de sensibilité à mettre en relation avec l’état de grossesse de la bourgeoise.— Doucement s’il te plaît, doucement ! gémit Victoire d’une voix étouffée dans l’oreille de l’apprenti, alors que la main qui caresse le crâne aux cheveux bouclés et soyeux l’attire encore plus à elle.Il soulève les masses de chair chaude, les caresse avec attention et sur un rythme régulier comme s’il s’agissait de deux sphères de cristal. Entre deux caresses, il les soupèse de nouveau et stoppe son mouvement pour accentuer un peu plus sa prise en refermant les doigts sur la chair douce, comme pour les évaluer, le jauger, et signifier qu’ils lui appartiennent. L’épouse fautive se sent soudainement transpercée par une décharge de plaisir qui lui fusille l’entrejambe. Son visage est déformé par une grimace qui pourrait faire penser qu’elle encaisse une douleur insupportable. Un léger grognement, qui ne manque pas d’être perçu par son jeune tourmenteur, sort de sa gorge.Il baisse alors lentement sa tête et pose sa bouche humide sur le téton de la mamelle droite de Victoire. La turgescence est dure et rugueuse. Au contact des muqueuses, la jeune maman tressaille et se mord les lèvres, parvenant in extremis à éviter de pousser un cri, mais cependant incapable d’empêcher un feulement de sortir de ses lèvres.Le chauffagiste se met ensuite à suçoter sa prise, délicatement, en prenant le soin de faire tourner de temps en temps le bout de sa langue autour du bonbon en forme d’obus et sans oublier de continuer de soupeser les deux masses de chair blanche.La bourgeoise, sous l’effet des tortures délicieuses, de ces picotements diaboliques, referme ses deux mains sur le crâne du jeune beur, pour le serrer contre elle, le visage levé en direction du plafond de la cuisine et la gorge déployée comme si elle implorait le ciel…Mais où donc, et comment, est-ce que ce jeune a acquis une telle expérience ? Elle aurait pu s’attendre à ce qu’il se jette sur elle. Non, au lieu de cela, il la fait voyager doucereusement, délicieusement, sur un nuage d’extase et pour la première fois de sa vie. Il lui fait l’amour. N’aurait-il pas mieux valu qu’il se conduise comme un animal déchaîné afin que cela lui donne une raison de le repousser, de rétablir une tenue plus digne et de demander aux ouvriers de partir ? Peine perdue. Elle ne peut que s’avouer définitivement perdue et ses doigts se referment encore plus sur la chevelure de celui qui la tète.Elle, Victoire de Boisfleury, de son nom de jeune fille, est en train de se livrer sans plus aucune retenue. Elle, Victoire de Boisfleury, issue d’une des principales familles de la haute noblesse bretonne s’offre, se livre, se donne, bousculant tous les principes d’éducation dont elle était encore pétrie jusqu’à ce matin, à ce jeune beur dont la famille vient d’un des villages les plus reculés du Haut Atlas marocain.Il n’en finit plus de la téter, aspirant le mamelon déjà presque meurtri. Mais Victoire n’est pas au bout de ses surprises, car le jeune homme lui inflige maintenant une nouvelle peine. En effet, il se met à étirer le morceau de chair, soulevant ainsi le sein de Victoire, pour le relâcher ensuite en le faisant glisser hors de ses lèvres. À chaque fois, un bruit de succion se fait entendre. La future maman affiche à présent une moue qui pourrait faire croire qu’elle souffre mille maux.Elle mord ses lèvres, préférant endurer la douleur provoquée plutôt que de laisser échapper les cris et gémissements qui grondent au fond de sa gorge. Ses doigts se crispent encore un peu plus sur le crâne de son bourreau. Comme guidée par une force qui a, à présent, pris totalement possession d’elle, Victoire tourne son visage vers le chef d’équipe qui observait jusqu’à présent le spectacle qui s’offrait à lui. Elle plante son regard dans celui bleu acier de l’ouvrier.— Qu’est-ce que tu attends ? Alors ? Mais viens aussi !C’est presque avec une voix de petite fille que Victoire a prononcé ces mots. Le chauffagiste semble hors de lui. Son visage est rouge et il tremble légèrement sous l’effet de l’excitation et de son désir. Il se positionne de manière à pouvoir avoir accès au sein gauche de Victoire. De sa main gauche, à laquelle il fait adopter une forme de soucoupe, il enveloppe la masse brûlante et fait en sorte que la paume et les doigts épousent au maximum la forme du sein. Victoire ouvre les yeux en grand sous l’effet de la chaleur qui s’insinue immédiatement dans tout son être. L’homme s’abstient d’exercer toute pression. Il est conscient que sa caresse élégante a beaucoup plus d’effet qu’un malaxage disgracieux. La jeune bourgeoise se demande ce qui lui arrive.Ses deux globes sont à présent entrepris par ces ouvriers qu’elle ne connaissait pas ce matin même. Deux hommes, aux antipodes de ceux qu’elle a fréquentés jusqu’à présent.Mais ceux qui lui font subir à présent toutes ces tortures qui la transportent sur un nuage de plaisir intense sont maintenant pour Victoire comme un cadeau du ciel.La main gauche de la jeune femme se pose sur la poitrine de son nouveau partenaire.Le chef d’équipe se met à caresser délicatement la peau laiteuse, chaude et douce du sein gonflé. Ses doigts, rugueux, circulent sur toute la surface de leur proie qui est comme une enveloppe faite d’un tissu de satin. Pendant qu’il opère ainsi, le chauffagiste colle doucement son ventre sur celui de Victoire qui ne refuse pas le contact.Il regarde intensément la jeune épouse qui n’a pas le courage de soutenir l’intensité des lueurs émises par les yeux de l’ouvrier. Lorsque le bout des phalanges atteint le mamelon durci pour tourner autour, elle fait pivoter son visage vers le jeune beur qui suçote son autre sein. Comme si, honteuse, elle refusait de montrer au chef d’équipe le degré de son plaisir. Après avoir exploré de ses doigts la mamelle offerte, le plombier décide de baisser lentement son visage pour poser sa bouche aux lèvres humides sur le petit bâton de chair rouge et durcie. Les muqueuses s’adaptent à la forme du mamelon pour ensuite aspirer légèrement le bonbon.L’effet que Victoire ressent semble lui faire perdre connaissance. Ce sont maintenant ses deux seins qui sont possédés en même temps, représentant deux sources simultanées d’un plaisir affolant. La main droite de l’épouse infidèle se pose sur le dos du chef d’équipe, comme pour le retenir par crainte qu’il ne s’enfuie. La gauche, elle, est posée sur le crâne du jeune beur.Victoire lève son visage pour regarder le plafond de la cuisine qu’elle se met à fixer, comme si elle cherchait ainsi à trouver un peu plus de force pour s’empêcher de pousser les cris qu’elle a de plus en plus de mal à retenir. Les deux compères se montrent tellement habiles. Elle les déteste pour cela, comme si elle les rendait responsables de son comportement. Mais elle les chérit en même temps pour ce voyage dans l’univers de la délectation qu’ils lui offrent.Victoire parvient à baisser son visage pour regarder les deux hommes qui la possèdent en même temps. Elle leur caresse le crâne, passant ses doigts dans leur chevelure. Les deux ouvriers semblent éprouver une satisfaction intense à faire subir aux deux mamelons leurs succions et douces morsures. Lorsque l’un décide de mordiller sa proie, l’autre l’aspire. Lorsque l’un décide de faire tourner sa langue autour du petit bâton, l’autre le tète. Ils respirent fort, gémissent, comme affamés et la jeune épouse sent les souffles chauds sur sa poitrine.Parfois, par le plus pur des hasards, les deux hommes se mettent à aspirer ou mordiller leur prise en même temps, comme s’ils étaient en phase et ne laissent ainsi à Victoire pas d’autre choix que celui de se mordre un peu plus les lèvres pour ne pas hurler alors que ses deux mains attirent encore plus à elle ses deux tourmenteurs. Ces derniers ne laissent pas leurs mains inactives. Soit elles soupèsent les deux masses de chair brûlante, soit elles glissent sur le ventre rond pour caresser la peau blanche, tendue et chaude.Au bout de longues minutes, les paumes glissent encore plus bas, passent en revue les cuisses de Victoire dont les intérieurs sont pétris avec douceur et n’oublient pas de se mouvoir sur les fesses rondes.Victoire a la sensation que ce sont deux plaques chauffantes qui parcourent toute la surface des parties de son corps qu’elle leur offre et que les ouvriers possèdent. Sans retenue, mais sans violence et en semblant vouloir honorer cette mère de famille qui se livre à eux. Avec la volonté de lui faire partager leur plaisir.Les deux amants n’interrompent pas pour autant les délicieuses misères qu’ils ont commencé de faire subir aux mamelons de Victoire. Les succions, mordillements et autres agacements se poursuivent. Ceci, ajouté aux caresses prodiguées, mène progressivement, met la jeune maman au bord du malaise. Deux bouches, deux langues, quatre mains qui la passent continuellement en revue ; voici ce à quoi elle est consacrée.Ce que Victoire redoutait, mais qu’elle souhaitait vivement en même temps, la prend par surprise. En effet, le jeune beur vient de faire glisser rapidement la paume de sa main gauche sur la surface bombée de la culotte de Victoire. Le geste est bref, mais précis.L’épouse fautive, tout en s’affaissant légèrement et en refermant ses cuisses par réflexe, laisse échapper un jappement sec qu’elle essaie de filtrer et maîtriser sans succès.Ses doigts enserrent encore plus fortement les crânes des deux ouvriers.Les deux hommes, surpris par ce cri, tranchant tellement avec les gémissements sourds que Victoire produisait jusqu’à présent, cessent tout de suite leurs caresses, comme subitement figés. Victoire est consciente que son cri est comme la confirmation, l’expression concrète de son état de femme gorgée de désir, et les deux mâles qui l’ont entreprise en sont maintenant bien convaincus.Victoire conserve les jambes serrées, emprisonnant la main du jeune chauffagiste qui irradie une chaleur cuisante dans le bas-ventre de l’épouse infidèle.Le jeune mâle profite de la situation pour mouler encore plus fermement sa main sur l’arrondi formé par le puits incandescent de sa proie.