Je vais de temps à autre sur Minitel. Parfois aussi sur Internet, comme aujourd’hui, mais je préfère le Minitel pour fantasmer. Vous me direz que pour une jeune femme comme moi, c’est dommage de perdre son temps sur Minitel. Mais le problème, c’est que je ne peux pas m’en passer. Et même lorsque j’ai un petit ami, d’ailleurs.Donc, ce jour-là , je me connecte sur Minitel et immédiatement je suis assaillie de messages. Un garçon, plus particulièrement, retient mon attention. Ça a l’air d’être le meilleur du lot, en tout cas le moins pire, le seul qui ait l’intelligence de s’intéresser un minimum à moi au de me demander de suite mes mensurations, si je baise ou si je suis une bonne salope. Évidemment, petit à petit, il pose tout de même quelques questions, présentations (toujours chiantes) de rigueur. Il me demande si je vis seule, si j’ai un petit ami, ce qui n’est pas le cas en ce moment. Eh oui !!! Il cherche un peu à se caser. Est-ce que, par hasard, je ne me sens pas un peu trop seule ? Est-ce que cela fait longtemps que j’ai pas eu un amant ? Est-ce que ça me chatouille ou est-ce que ça me gratouille ? Je lui réponds en plaisantant.Et le voici qui tout à coup me demande s’il peut venir me voir chez moi, cet après-midi. D’habitude, je réponds toujours par la négative à ce style de proposition. Mais là , je ne sais trop pourquoi (est-ce parce que je suis seule depuis trop longtemps ou parce qu’il a su me convaincre ?), je lui donne presque sans hésiter mon numéro de portable. Le téléphone sonne de suite. Sa voix est grave et reposante, tout de suite il m’inspire « je ne sais quoi ». Je me surprends moi-même quand je m’entends lui donner mon adresse… Le temps de faire le voyage, il sera là le soir même. Je me demande ce que je viens de faire là !Je regrette d’avoir agi avec autant d’insouciance, mais maintenant c’est trop tard. Je ne vais tout de même pas me sauver. À la limite, s’il ne me plaît vraiment pas, je me dis que je pourrai toujours le mettre à la porte. Je me dépêche donc de faire un peu de rangement dans la maison, puis je file sous la douche. Il fait très chaud, chaleur moite et torride. La douche me fait du bien et me revigore. J’enfile une robe légère mais pas trop provocante, pour ne pas non plus trop lui donner d’idées.Et puis j’attends. L’attente me paraît interminable. C’est certain qu’il habite à plus de 200 km, mais tout de même, cela fait plus de trois heures qu’il est parti. Un instant, je me mets à espérer qu’il ne viendra pas, mais tout à coup mon portable sonne à nouveau… C’est lui, il est dans la ville, il tourne en rond et n’arrive pas à trouver ma rue. Quel nigaud ! Je lui explique à nouveau.Oui, il va venir. Je ne sais pourquoi, je suis extrêmement nerveuse. Je m’agite fébrilement en l’attendant. Quelqu’un sonne à la porte. C’est lui, bien évidemment. Je retiens ma respiration en ouvrant lentement la porte. Un jeune homme très grand, très beau, musclé, sportif et sûr de lui apparaît devant moi. Je n’en crois pas mes yeux. Il me regarde avec assurance, en souriant gentiment. Du coup, je me sens gauche, timide, mal à l’aise et moche, surtout très moche, je ne lui arrive pas à la cheville, à ce type. Tellement gauche qu’il me faut quelques instants avant de me décider à le faire entrer à la maison. Je l’invite à entrer au salon en bafouillant, je dois avoir l’air complètement crétin. Je lui propose de boire quelque chose en attendant le dîner. En allant chercher de la glace, je libère mon chien qui se jette sur mon invité. Un peu plus tard, en lui servant un whisky, j’en verse la moitié par terre. Évidemment, il ne peut pas ne pas s’apercevoir à quel point je suis troublée et mal dans ma peau.Il s’est installé sur le canapé et moi dans le fauteuil d’en face. Je le regarde sans savoir trop quoi dire. Lui continue de me parler gentiment, de moi, de mon appartement, de mon chien, du temps qu’il fera demain, de tout et de rien, mais j’ai l’impression qu’il fait plus ça pour me rassurer, car il doit sentir que je panique. Il boit lentement son whisky et, au bout d’un moment, il se lève et se rapproche de moi, sous prétexte de regarder un tableau accroché derrière moi. Cette proximité me fait frémir encore plus. Je suis sur le point de filer à la cuisine pour finir de préparer le dîner, lorsque je sens sa main, appuyée sur mon épaule, qui glisse lentement le long de mon cou. Je suis pétrifiée, je sais que cette fois c’est trop tard et que je vais me donner à cet inconnu. Sa main glisse le long de mon cou, puis il se penche sur moi et je sens sa bouche chercher la mienne. Il m’embrasse fermement, avec force et assurance, sa langue puissante enlace la mienne. Ce baiser me fait fondre un peu plus encore. Je sens ses doigts experts dégrafer ma robe. Je le laisse faire. Au contraire, j’ai envie de plus, j’ai envie de tout, d’autant plus que je sens son sexe très dur contre mon bras.Il me fait me relever. Je pense un instant que je suis devant la porte vitrée du salon et qu’avec la lumière, on doit pouvoir nous voir de la rue. Mais lui n’en a cure, et ses attouchements répétés me font bientôt oublier tout cela. Il relève et ôte ma robe et je me retrouve en sous-vêtements devant lui. Et quelques instants après complètement nue devant cet homme, qui entreprend de me manger la chatte lentement et avec délicatesse, puis de plus en plus goulûment au cours du temps. Et bien sûr, ma petite minette coule de bonheur sous ses baisers goulus. Moi, debout, cuisses écartées, et lui entre mes cuisses, en train de me dévorer.Ensuite il se relève et se déshabille près de moi. Son engin est gros et déjà dur et gonflé pour moi. Son regard m’invite à m’occuper de son chibre. Aussi je m’agenouille devant lui et entreprends de le lécher. Entre mes lèvres, je sens bien à quel point il est gros, épais, et bien dur. Il me maintient la tête et m’invite à le pomper, en me traitant de « Bouffeuse de bite », ce qui me choque, évidemment. Et il ne tarde pas à jouir, je n’ai que le temps de me dégager. Il m’asperge la figure de son foutre et m’en met aussi plein les cheveux.— Maintenant si nous dînions !Je le trouve gonflé et malpoli. Et il ajoute :— J’aimerais que vous me serviez mon repas complètement nue.Mais moi, pauvre pomme, je suis prête ce soir-là à exaucer tous ses caprices et, donc, me voici en train de servir mon mâle nue. En récompense, pour le dessert, il me fait allonger sur la table et m’enduit l’abricot de crème au caramel avant de me le dévorer à nouveau. Puis il me soulève et m’emmène ainsi dans la chambre. Il enfile alors une capote et me prend fermement, avec force. Il me tringle avec vigueur jusqu’à ce que je n’en puisse plus et que je jouisse. À peine remise de mes émotions que le voici qui me tourne et qui me prend à nouveau dans une autre position. Je sentais ses coups de boutoir dans mon vagin, son gland qui frappait au fond de moi. Et tout en m’usinant de façon experte, il n’arrêtait pas de me rabaisser par ses insultes. Mais le pire, c’est que ça m’excitait encore plus. De nouveau j’ai eu du plaisir, j’ai même éclaté de jouissance en hurlant comme une bête. Mais il me baisait avec beaucoup d’expérience et n’avait toujours pas joui. Il changea encore deux fois de position avant de libérer son foutre en me faisant jouir une troisième fois.Ensuite nous avons été prendre une douche et nous nous sommes endormi dans les bras l’un de l’autre. Au petit matin, il m’a réveillée et m’a fait à nouveau l’amour avant de s’éclipser… Je n’ai plus jamais entendu parler de lui. Sans doute que je n’étais pas assez douée pour lui !