L’amour d’une mère…
L’incroyable découverte
Adossée à l’huisserie de la porte séparant la cuisine
de la salle à manger, Germaine surveillait d’un œil impatient le groupe d’hommes
d’affaires qui n’en finissaient pas de dîner. C’étaient les derniers clients ;
l’horloge au-dessus du bar indiquait vingt-deux heures trente. Habituellement à
cette heure-là, elle se trouvait chez elle, auprès de son fils Julien.
Évidemment, elle lui avait téléphoné afin de le prévenir qu’elle rentrerait un
peu plus tard, mais le savoir seul à l’appartement la perturbait. Malgré ses seize
ans, Julien raisonnait encore comme un enfant ; et cela du fait du décès
brutal de son père survenu lors d’un accident de voiture trois ans plus tôt. Ce
jour-là, Julien se trouvait endormi sur la banquette arrière de la voiture. Les
secours l’avaient transporté, inconscient à l’hôpital. Victime d’un traumatisme
crânien, le gamin était resté trois jours dans le coma. A son réveil, les
médecins avaient constaté quelques séquelles mineures qui d’après eux devaient
s’atténuer avec le temps. Or trois ans après l’accident, force était de
constater pour Germaine que son fils continuait à se conduire comme le gamin
qu’il était à l’époque du drame.
Après l’horrible
tragédie, Germaine s’était retrouvée seule avec un garçonnet de treize ans terriblement
perturbé par le traumatisme qu’il avait vécu. Julien avait dû suivre diverses
séances chez une psychothérapeute. Celle-ci avait diagnostiqué chez l’enfant un
blocage cérébral, dû certainement à la disparition brutale de son père ;
blocage qui devrait s’atténuer avec le temps l’avait-elle rassuré. Elle avait alors
conseillé à Germaine de remplacer le manque affectif que connaissait le gamin,
par un surplus de tendresse et d’amour de sa part.
Aussi, oubliant
sa propre détresse, Germaine s’était investie à fond dans la thérapie
conseillée par la psy. Elle avait alors confiné son fils dans un giron plein d’affection
et d’amour. Chaque instant de sa vie avait été alors consacré à Julien, au
bonheur de Julien, au bien-être de Julien. Rien n’était trop beau pour son fils
chéri. Elle s’arrangeait pour devancer les moindres de ses désirs, et ceci au
préjudice de sa propre vie. Depuis trois ans, plus rien ne comptait pour elle,
hormis le bonheur de son enfant. Son amour maternel s’en était trouvé décuplé.
Julien au fil de mois était redevenu son bébé. Son amour pour lui s’en était
accru. Il était devenu son petit homme, comme elle aimait l’appeler. Il avait
en quelque sorte, pris dans son cœur la place de son mari décédé. En mère
attentive, Germaine partageait son temps entre son travail et son fils, et rien
d’autre ne comptait pour elle.
Son premier
but, après les obsèques de son mari, avait été de chercher rapidement un job. N’ayant
jamais travaillé (le salaire de son mari suffisait largement pour les faire
vivre tous les trois), la quête d’un emploi avait été des plus difficiles. Ce n’est
qu’avec l’aide d’un conseiller municipal, ami de feu son mari, qu’elle avait
obtenu le poste de serveuse dans ce restaurant situé pas très loin de chez
elle.
Là, elle
avait eu la chance de rencontrer Isabelle, la seconde serveuse du restaurant.
Plus âgée qu’elle, cette dernière, veuve également, savait lui remonter le
moral et la réconforter dans les moments d’affliction qu’elle connaissait de
temps à autre. Un jour, cette dernière lui avait fait gentiment remarquer qu’elle
se conduisait avec son fils, plus comme une amante que comme une mère. Cette
remarque avait étrangement perturbé Germaine et dans son fond intérieur elle
avait bien dû reconnaître qu’Isabelle avait un peu raison. Elle avait ensuite
essayé de modifier cette relation équivoque qui la liait à l’adolescent. Mais
ce dernier, ne comprenant pas ce changement d’attitude de sa part, sombra
rapidement dans un tel état de tristesse que Germaine reprit immédiatement ses
habitudes, pour le plus grand plaisir des deux. Que pouvait comprendre Isabelle
au merveilleux bonheur qu’elle ressentait, lorsque Julien venait se blottir sur
ses genoux, son bras passé autour de son cou, sa tête reposant sur sa poitrine.
Dans ces instants, il revenait son bébé, ce nourrisson qu’elle avait nourri de
son sein, ce bambin qu’elle avait amoureusement cajolé, et en même temps elle
le considérait comme son petit homme qu’elle devait défendre et protéger.
Comme pour
la centième fois elle jetait un coup d’œil sur les aiguilles de l’horloge, une
main se posa sur son épaule :
—
Allez,
file ! Isabelle nettoiera la salle demain matin…
Tout
heureuse d’échapper à la corvée du nettoyage et ravie de pouvoir enfin rentrer
chez elle, Germaine s’empressa de quitter le restaurant après un dernier regard
en direction des dîneurs…
Empruntant le trottoir, Germaine demeura étonnée en
découvrant le monde circulant encore à cette heure. N’ayant jamais terminé son
service si tard, elle ne s’était jamais imaginé que les gens pouvaient flâner à
une heure aussi tardive ; il est vrai, reconnut-elle que c’était l’heure à
laquelle les salles de cinéma libéraient leurs flots de spectateurs. Ce qui la
surprit, tout en marchant, fut la douceur de l’air ; en cette fin de mois
de mai, la température était particulièrement agréable, et les glycines le long
de certains murets exhalaient leurs parfums grisants.
Alors qu’elle
se frayait un chemin parmi les noctambules, son regard fut attiré par quelques
couples tendrement enlacés qui déambulaient lentement devant elle, s’arrêtant
de temps à autre pour échanger un baiser. Spectacle pourtant bien anodin d’amoureux
avançant vers un avenir encore incertain, mais plein d’espoirs heureux. La vision
de ces jeunes gens étroitement accolés déclencha chez Germaine une étrange
émotion… En fait, cela faisait plusieurs jours que ses sens, jusque-là en
complète léthargie, venaient la perturber insidieusement. Le décès brutal de
son mari l’avait si douloureusement frappé, qu’une partie d’elle-même avait
comme cessé d’exister. La seule raison qui la faisait réagir un tant soit peu
était l’amour qu’elle portait son fils. Aussi depuis trois ans elle avait vécu
dans une abstinence sexuelle complète. Aucun homme ne l’avait détourné du
souvenir de son époux, ce qui occasionnait de nombreuses discussions avec sa
collègue Isabelle : celle-ci l’encourageant à trouver un compagnon, ne
serait-ce que par hygiène sexuelle. Mais jamais elle n’avait consenti à ce qu’un
homme vienne partager, ne serait-ce que quelques jours, l’intimité qui s’était
installée entre son fils et elle.
Tout en
continuant son trajet, Germaine se surprit à rechercher du regard les couples
enlacés, silhouettes discrètes se fondant dans l’ombre des arbres. Chaque
nouvelle découverte lui apportait un étrange plaisir et en même temps une
excitation suave. Etait-ce dû à ce printemps particulièrement doux ou à un
réveil de sa libido, depuis trop longtemps apathique, de brusques accès de
désir accompagnés de bouffées de chaleur venaient par instant la perturber, et
cela, dans des endroits, et à des moments inattendus. Il suffisait que son
patron vienne à poser la main sur son bras nu, comme il en avait l’habitude,
sans attention équivoque, pour que tout son corps soit parcouru par un
frémissement sensuel. Il en était de même lorsque les lèvres d’Isabelle
venaient par mégarde effleurer les siennes, lors du bonjour matinal. Germaine s’était
longuement interrogée sur cette transformation qui peu à peu perturbait ses
sens, sans vraiment trouver une réponse satisfaisante.
Tout en
suivant du regard les amoureux enlacés qui la précédaient, Germaine se rappela
avec émoi le temps merveilleux où elle aussi se promenait ainsi, le bras de son
mari encerclant sa taille. Des foules de souvenirs lui revinrent brutalement en
mémoire :
« Lors de leurs promenades
d’amoureux, comma ces couples qui déambulaient devant elle, celui qui allait
devenir son époux aimait lui encercler la taille de son bras. Et tout en
marchant tendrement enlacés, il s’ingéniait à venir frôler son sein de sa main,
le pressant doucement de ses doigts. Elle adorait ces attouchements, éprouvant
une douce félicité sous les palpations de son sein. Un jour elle avait décidé
de remplacer ses corsages par des Tee-Shirts, dans l’espoir que son futur époux
ose glisser sa main dessous pour lui caresser plus intimement la poitrine. Son
attente avait été comblée au centuple. A peine avait-il fait quelques pas, que Louis,
son futur mari, lui encercla la taille et sans hésitation glissa une main
curieuse sous son vêtement. »
Germaine
perçut un long frisson lui parcourir le corps, aux souvenirs de cette scène,
lorsque les doigts masculins vinrent palper les dentelles de son soutien-gorge,
avant de se glisser à l’intérieur pour presser son sein durci par me désir.
« Il suffisait alors que son
compagnon se saisisse de son téton érigé et le malaxe entre ses doigts pour que
la jeune fille qu’elle était ressente cette même chaleur qu’elle percevait
actuellement entre les cuisses. »
« Le jour qu’elle s’était
rendue à leur rendez-vous en ayant décidé de ne pas porter de soutien-gorge,
elle avait cru que son amoureux en prenait une crise d’apoplexie tant la
surprise pour lui fut totale. Dans un réflexe d’émotion intense, il l’avait
attiré à lui pour un baiser d’une telle intensité passionnée, qu’elle s’était
réellement sentie fondre de volupté. Les jambes flageolantes, elle se
serait écroulée si Louis ne l’avait fermement tenue par la taille. »
« Au souvenir de ce moment
d’intense sensualité due à son initiative érotique, Germaine décida quelques
jours plus tard de renouveler l’expérience. Mais jugeant que l’absence pour la
seconde fois de son soutien-gorge n’aurait plus le même impact sur la libido de
son fiancé, elle réfléchit à ce qui pourrait affoler suffisamment de nouveau
son compagnon. Se souvenant que Louis lui avait annoncé qu’il désirait l’amener
au cinéma, et sachant comment se
passaient les séances dans la pénombre de la salle, la solution lui apparut
évidente. Elle se rendrait à leur rendez-vous sans aucun vêtement intime :
en plus de ses seins qu’elle laisserait libres de toute entrave sous son Tee-Shirt,
elle décida qu’elle ne porterait pas non plus de culotte. Ainsi, lorsque son
amoureux, à son habitude, dès les lumières éteintes, glisserait une main
impatiente sous sa jupe, la surprise de découvrir sa vulve offerte à ses
investigations devrait le bouleverser et l’exciter au maximum. »
Si
Louis avait été un merveilleux époux, qui sexuellement la comblait au-delà de
tout, lui procurant des jouissances intenses qui la laissaient pantelante,
c’était toujours elle qui dans leurs jeux érotique prenait les initiatives.
C’est ainsi
que, perdue dans ses pensées, Germaine arriva devant le parc public, fierté de
la commune. Habituellement, elle évitait de s’y aventurer passée une certaine
heure, mais ce soir les nombreux badauds qui y circulaient la rassura. La
traversée de ce parc raccourcissait son trajet de dix minutes, ce qui n’était
pas négligeable vu son impatience à se retrouver chez elle. Malgré l’heure
tardive, la lune dans un ciel dégagé de tous nuages éclairait parfaitement le
lieu, ce qui permit à Germaine lors de son cheminement de distinguer çà et là
des couples allongés à même le gazon et d’autres étroitement enlacés sur les
quelques bancs publics. Jeunes amoureux se prouvant leurs passions, comme cela
se faisait depuis le début de l’humanité. Par endroits, la blancheur d’une
cuisse féminine tranchait dans la pénombre de cette nuit de printemps. La
vision de ces couples enlacés dans des positions des plus sensuelles ne fit qu’accentuer
encore le trouble que Germaine ressentait ce soir. Ses sens lui procuraient des
sensations qu’elle avait crues oubliées, lui rappelant brutalement qu’elle
était une femme pouvant encore ressentir du désir. Le spectacle de tous ces
jeunes gens tendrement enlacés ranimait sa libido et par voie de conséquence, déclenchait
une certaine fièvre au creux de ses entrailles. Cet embrasement sexuel, quelle
redécouvrait ce soir, s’était éteint à la mort de son mari et elle avait cru ne
jamais plus le ressentir. Affolée par cette résurrection inattendue de sa
sensualité, elle accéléra le pas, pressée de se retrouver chez elle, dans ce
douillet cocon qu’elle avait amoureusement édifié et où elle serait à l’abri de
ce désir pernicieux qu’elle sentait naître dans son bas-ventre.
Délaissant le
sentier gravillonné qui serpentait entre les arbres, Germaine s’engagea à même
le gazon, malgré le panneau l’interdisant, ce qui devait lui permettre de
gagner quelques minutes. Mais comme elle contournait un bosquet, elle se heurta
presque à un couple fort occupé à se procurer du plaisir. Ce n’était pas les
premiers amoureux qu’elle croisait, mais ceux-ci, se croyant certainement à l’abri
des regards indiscrets, se livraient à un exercice beaucoup plus impudique que
tous ceux qu’elle avait aperçus auparavant. La fille se tenait à genoux à même
le sol, la tête reposant sur ses avant-bras repliés, sa jupe largement
retroussée sur ses reins. Sa croupe blanche qu’aucune culotte ne voilait
tranchait dans la semi-obscurité du lieu. Son compagnon à genoux également, derrière
elle, la maintenait par les hanches et les mouvements saccadés qu’il imprimait
à ses reins attestaient, s’il en était nécessaire, à quel genre d’activité il s’adonnait.
Surprise par
la découverte de ce couple en pleine activité sexuelle, Germaine s’immobilisa,
ne sachant trop que faire. Sa raison lui dictait de se retirer discrètement,
alors que sa libido perturbée l’incitait à demeurer sur place et assister à cet
accouplement champêtre. Trop occupé à se procurer du plaisir, le couple ne l’avait
pas remarqué et continuait ses ébats sexuels. Le garçon pistonnait allègrement
sa partenaire, qui sous les coups de boutoir se cambrait langoureusement en
émettant une douce plainte amoureuse. La gorge étrangement nouée, le bas-ventre
dévoré par ce désir qui s’était soudain éveillé, Germaine demeura immobile, les
yeux fixés sur le corps arqué de la jeune fille… Une pensée incongrue lui
traversa l’esprit ; il y avait si longtemps qu’elle n’avait ressenti cette
sensation voluptueuse, que procure l’introduction d’un membre masculin à
l’intérieur de son sexe. Elle s’imagina ce que devait ressentir la fille
agenouillée à quelques mètres d’elle. Elle devait percevoir avec plaisir le
sexe masculin de son partenaire, forcer l’ouverture de sa vulve, repousser ses
chairs intimes, les écarteler, pour venir se loger au plus profond de son vagin
affamé… Un flot de souvenirs, qu’elle avait cru oubliés, lui revint
soudainement en mémoire : des scènes identiques à celle qui se déroulait
là, à quelques mètres d’elle défilèrent devant ses yeux. Combien de fois s’était-elle
pliée aux désirs qu’elle avait provoqués chez son mari avant même d’être mariée ;
que de fois avaient-ils fait l’amour dans les endroits les plus
incongrus : parkings souterrains de certaines grandes surfaces, toilettes publiques,
arrière d’un car lors d’un voyage… Les souvenirs des jouissances fulgurantes qu’elle
ressentait, du fait des endroits incongrus choisis, procurèrent à Germaine un
long frémissement de tout son être.
Le spectacle
érotique qui se déroulait sous ses yeux, plus les souvenirs des instants où
elle et son mari se conduisaient de la même manière que ce couple, provoqua
chez Germaine un inquiétant malaise sexuel. Elle prit soudainement conscience qu’une
abondante humidité avait pris naissance au creux de sa vulve. C’était
incroyable, s’affola-t-elle, la vision de ce couple occupé à faire l’amour la
faisait mouiller comme au plus beau temps de sa jeunesse ! Cela ne lui
était plus jamais arrivé depuis le décès de son époux, trois ans plus tôt.
Depuis ce temps, son sexe était devenu un terrain aride, d’où plus aucune
source n’avait émergé ; la seule fois où il s’humidifiait était lors de
ses mictions ; ce qui n’avait rien de sexuel… Elle comprit alors que
quelque chose venait de se régénérer au plus profond de ses entrailles…
Effarée par cette constatation, elle s’éloigna rapidement du spectacle trop
excitant pour une femme comme elle, qui avait été privée d’amour depuis si
longtemps. Les sens extrêmement perturbés elle quitta enfin le parc. Les images
de ce couple faisant ainsi l’amour dans un lieu public, à la vue d’un
quelconque promeneur, défilaient dans son esprit. Les sens exacerbés, elle
pressa le pas, impatiente de se retrouver chez elle… A cette heure, Julien
devait dormir, pensa-t-elle, elle irait l’embrasser avant d’aller prendre une
douche qui calmerait cette chaleur qui embrasait son bas-ventre, et surtout
expulser cet afflux de sécrétion vaginale. Elle eut une pensée pour sa culotte
qui ayant épongé sa liqueur intime devait être particulièrement trempée…
Se
retrouvant enfin entre les quatre murs de son cocon familial, à l’abri de
toutes les visions affolantes qu’elle avait dû subir, Germaine se sentit quelque
peu apaisée. De la chambre de Julien lui parvint le son du poste de télévision.
Un sentiment de bonheur l’envahit ; son fils l’avait attendu malgré l’heure
tardive. Le cœur débordant d’amour pour son « bébé », elle se dirigea
en direction de la chambre d’où s’échappait le son. Au premier coup d’œil, elle
comprit amusée qu’elle s’était trompée ; Julien dormait profondément,
malgré le son assez élevé de la télévision. Connaissant particulièrement bien
son fils, elle savait que celui-ci avait le sommeil si profond que rien ne
pouvait le réveiller lors de son premier somme. Aussi décida-t-elle d’aller d’abord
éteindre la télé avant de venir l’embrasser.
Le silence
revenu dans la chambre, Germaine jeta un coup d’œil critique autour d’elle ;
au sol traînaient des chaussettes, un tee-shirt et un slip. Malgré ses
perpétuelles remontrances au sujet du rangement de ses affaires, Julien n’en
faisait toujours qu’à sa tête ! Si bien qu’elle avait renoncé à faire
comprendre à son fils qu’il devait ranger ses vêtements le soir ! Mais
après tout n’était-elle pas là ? N’était-elle pas en tant que mère,
appelée à être plus ou moins la bonne de son fils, comme elle l’avait d’ailleurs
été avec son père ? Isabelle n’aurait certainement pas été d’accord avec
ce point de vue ! Mais qu’importait son avis ! Son amie ne pouvait
imaginer l’amour qui la liait à son fils.
Le linge
ramassé et soigneusement plié sur une chaise, Germaine s’approcha alors de son
fils endormi. Longuement, elle contempla le visage juvénile que le sommeil
rendait extrêmement doux. Avec ses boucles blondes retombant sur son front,
Julien ressemblait à l’un de ces anges que l’on voit sur les gravures
religieuses. Le drap repoussé au niveau de la taille découvrait le torse fin et
musclé de l’adolescent, féru de natation. Germaine était fière de son fils ;
il était bien évidemment le plus beau des garçons du quartier. La seule ombre
qui venait assombrir sa joie était que si le corps de Julien suivait une
croissance normale, son mental ne suivait pas la même évolution. Il avait bien trois
ans de retard. La psychiatre l’avait bien prévenu que cela allait s’arranger
avec le temps, aussi Germaine s’accrochait-elle à cet espoir. Ainsi endormi, le
visage reposé, Julien avait une certaine ressemblance avec son défunt père.
Attendrie et pleine d’amour, elle se pencha pour déposer un baiser sur le front
de son fils tant aimé. Quelques gouttes de sueur perlaient à la racine des
boucles blondes, dues à la chaleur de cette soirée de printemps
particulièrement précoce. S’asseyant à même le lit, Germaine entreprit alors d’éponger
délicatement le front moite de son fils à l’aide d’un mouchoir, éprouvant un
certain plaisir à accomplir cette tâche.
Après avoir
longuement essuyé la sueur qui perlait au front de son « bébé »,
comme elle aimait à l’appeler, Germaine se décida à aller enfin prendre cette
douche qui calmerait son corps encore sous le coup de cette étrange montée de
désir. Comme elle se relevait, Julien, certainement incommodé par la chaleur,
remua brusquement, repoussant quelque peu le drap sous lequel il dormait. En
mère attentive, Germaine décida de recouvrir le corps de son fils avant de
quitter la chambre. Mais comme elle s’apprêtait à remonter le drap qui avait
glissé, ce qu’elle découvrit la statufia sur place ; elle demeura la main
tendue, incapable de terminer son geste. Le drap froissé laissait apparaître l’extrémité
du sexe de Julien ; ce qui en soi n’aurait rien eu de choquant du fait des
circonstances, si ce n’est que le gland qui émergeait des draps parut
anormalement volumineux aux yeux de Germaine.
Stupéfiée
par cette découverte inattendue, Germaine demeura comme pétrifiée, se refusant
à croire ce qu’elle voyait. Ce ne pouvait être ce qu’elle pensait !… Elle
demeura un long moment à fixer ce morceau de chair, incrédule. Julien n’était
encore qu’un enfant : Il ne pouvait ressentir ce à quoi elle pensait… Ses
sens exacerbés par ce qu’elle avait vu dans le parc faussaient son jugement… Il
n’y avait là rien d’anormal… Cependant au bout de quelques minutes à fixer ce
dôme de chair qui émergeait de dessous le drap, Germaine se décida à en avoir
le cœur net. Délicatement, elle repoussa le tissu qui lui cachait ce qui la
perturbait. Ce qu’elle découvrit alors allait bien au-delà de ce qu’elle
imaginait !… Dans son sommeil, Julien était victime d’une incroyable
érection. La gorge soudainement nouée par ce qu’elle constatait, Germaine fixa
médusée, ce sexe raidi et gonflé, ne pouvant accepter la réalité. Son « bébé »
ne pouvait avoir ce genre de réaction, ce n’était encore qu’un enfant… A seize
ans, un garçon ne pouvait connaître une pareille turgescence ou alors ce ne
pouvait être qu’accidentel… Mais à fixer incrédule le gland à la chair
extrêmement lisse, Germaine dut se rendre à l’évidence : Julien bandait
réellement… Celui qu’elle considérait encore le matin même comme son enfant
était devenu un homme, sans qu’elle ne s’en soit rendu compte, sans que rien ne
l’avertisse de ce changement…
Acceptant,
bien malgré elle que Julien puisse avoir une érection, une question lui
traversa l’esprit : à quoi pouvait rêver son garçon pour bander ainsi.
Posé bien à plat contre le ventre musclé, la jeune verge reposait telle l’épée
sur les tombeaux des gisants, véritable pal de chair volumineux et étonnement
long. Le prépuce repoussé par la dilatation du membre, laissait libre le gland
rose, lisse et fendu en son centre de sa minuscule brèche. A fixer incrédule,
le membre érigé et largement décalotté, Germaine sentit de nouveau à
l’intérieur de ses entrailles, ce brasier qui avait pris naissance dans la
soirée, lui irradier de nouveau le bas-ventre, tandis que son pouls
s’accélérait.
Tout en s’interrogeant
sur la réalité de ce qu’elle découvrait, Germaine ne pouvait détacher son
regard de ce gland inconvenant qui semblait la narguer. Encore sous le coup de l’ahurissement
provoqué par l’incroyable découverte, elle ressentit le besoin de s’assurer de
la véracité de ce qu’elle voyait. C’était la première fois depuis le décès de
son mari qu’elle contemplait un sexe masculin en érection. Même si le membre qu’elle
fixait ardemment appartenait à son fils, l’excitation ressentie n’en était pas
moins considérable. Un détail cependant la laissait troublée. Comment un gamin
de seize ans pouvait-il posséder un sexe aussi long !… Son père, à ce
qu’elle s’en souvenait, était convenablement fourni côté appareil génital, mais
ne possédait pas un engin aussi développé…
Combien de temps resta-t-elle ainsi à fixer le jeune membre
viril distendu, qui tel un bélier de chair serait prêt à défoncer le faible
rempart protégeant l’hymen féminin, Germaine n’aurait pu le dire… Mais un désir
insidieux s’insinuant en elle, elle ressentit le besoin de se saisir de cette
virilité en érection, de la presser entre ses doigts. Il y avait si longtemps qu’elle
n’avait pas palpé un sexe masculin ; qu’elle n’avait pas perçu sa douceur
et sa fermeté en même temps. Elle se rappela alors du plaisir qu’elle prenait à
branler son mari, à sentir sa queue, comme il aimait à nommer son sexe en
érection, frémir contre sa paume, se durcir au moment de l’éjaculation… L’esprit
complètement perturbé par ses sens embrasés, oubliant le lien de parenté qui la
liait au possesseur de cette virilité convoitée, Germaine referma ses doigts
autour de la colonne de chair dilatée. Aussitôt une onde d’une intensité
prodigieuse lui parcourut le creux des reins et le bas-ventre. Percevant contre
sa paume la tiédeur et la dureté en même temps de l’organe viril, elle retrouva
cet émoi qui la saisissait à l’époque. Esclave de cette fièvre sexuelle qui l’avait
soudainement frappée dans la soirée, elle pressa fermement ses doigts autour de
la verge durcie, appréciant la fermeté et la tiédeur qui s’en dégageait. Mais
alors, échappant à sa volonté, comme animée d’une vie propre, sa main se
souvenant de certains mouvements effectués jadis s’activa doucement le long de
la verge bandée. Coulissant depuis la racine jusqu’au prépuce dilaté, sa main
devenue complètement indépendante de sa volonté, exécuta une lente masturbation
le long de la jeune bite en érection. La gorge nouée, une boule au niveau de la
poitrine, Germaine fixait incrédule le gland dilaté, qui tel un diablotin
jaillissant de sa boite, émergeait d’entre ses doigts refermés en anneaux.
Incapable de
se dominer, Germaine ne tarda pas à ressentir un indéfinissable plaisir à
branler la jeune verge… D’étranges sensations renaissaient en elle. De
nouveau, cette source qu’elle avait cru tari à jamais, jaillissait des tréfonds
de son vagin, humidifiant les grandes lèvres de sa vulve, alors qu’une étrange
chaleur lui irradiait les entrailles. Complètement perturbée, inconsciente de
ce que ses attouchements avaient d’immoral, Germaine pressa fortement la verge
gonflée dans sa main, oubliant que le sexe qu’elle tenait en main appartenait à
son fils.
A un moment,
elle perçut conte sa paume, les pulsations du membre qu’elle enserrait, ce qui
augmenta encore le trouble sexuel qui l’habitait. Combien de fois n’avait-elle
pas effectué ce genre de caresse à son mari, éprouvant un plaisir évident lorsqu’elle
sentait la bite raidie palpiter dans sa main, signe avant-coureur de l’éjaculation.
C’était ce même plaisir qu’elle ressentait ce soir, à la différence que la
queue qui frémissait dans entre ses doigts n’était pas celle de son défunt
mari, mais celle d’un adolescent et que cet adolescent était son propre fils.
Ce plaisir diffus, provoqué par la présence du membre frémissant contre sa
paume, avait toujours particulièrement attisé ses sens, ce qui la rendait
présentement impatiente.
Comme elle
accélérait légèrement le va-et-vient de ses doigts le long de la colonne de
chair devenue extrêmement dure, un sursaut du corps nu de Julien la surprit,
lui faisant stopper immédiatement sa masturbation. Paniquée à l’idée d’être
surprise par son fils dans une occupation qui n’avait rien de maternelle, elle
tourna son regard en direction du visage de l’adolescent. Son cœur reprit sa
cadence normale quand elle constata que Julien ne s’était pas réveillé comme
elle l’avait craint ; un souffle régulier s’échappait de sa bouche
entrouverte.
Cette alerte ramena Germaine à la réalité, lui faisant
prendre conscience de ce qu’elle était en train de faire. Quelque peu confuse,
elle lâcha avec regret le membre viril de son fils, décidée à regagner sa
chambre. Avant de se lever du lit sur lequel elle s’était assise, elle jeta un
dernier regard sur la virilité de son « bébé ». La vision de la verge
monstrueusement gonflée, au gland rose et dilaté, reposant mollement sur le
bas-ventre de son fils endormi, la fit revenir sur sa décision. Elle avait
éprouvé un tel plaisir à caresser le membre viril à la texture si douce, les
sensations qu’elle en avait ressenties avaient été si sensuellement intenses, qu’elle
ne pouvait y renoncer si facilement.
Jetant un
dernier regard sur le visage de Julien, elle fut rassurée : celui-ci
dormait profondément. Alors, dans un geste assuré, Germaine s’empara de nouveau
de la virilité convoitée : « encore cinq minutes décida-t-elle, puis
je m’en irais… Julien dort trop profondément pour qu’il se réveille… »
Fixant avec envie le gland dilaté, elle reprit sa sensuelle masturbation,
éprouvant de nouveau ce plaisir indéfinissable qui lui donnait toutes les
audaces, tandis qu’une étrange émotion s’emparait de tout son corps.
« Monica Bellucci sort des
vagues. Le corps ruisselant de milliers de gouttes d’eau, les seins débordant
de son maillot trop petit pour sa somptueuse poitrine, les hanches évasées
mises en valeur par un bikini particulièrement étroit. Elle s’avance de sa
démarche sensuelle. Tout son corps attise les désirs les plus fous ».
« Elle s’approche, un sourire complice aux
lèvres. Julien n’en croit pas ses yeux ; son idole, son fantasme, est là,
près de lui. Elle s’agenouille sur le sable chaud où il est étendu. Elle ne dit
rien ; ce n’est pas nécessaire, son merveilleux regard parle pour elle.
Julien ne peut détacher son regard des dômes charnus qui émergent des
balconnets trop petits du maillot de bain. Toujours sans un mot, Monica frôle
de ses mains si douces son torse parcouru de frissons voluptueux, avant d’effleurer
son ventre crispé par le désir, puis son slip de bain déformé par une
incontrôlable érection. Avec un sourire ensorcelant, Monica crochète l’élastique
de son maillot de bain. »
« C’est fait, son rêve se
réalise : Monica vient de refermer ses doigts autour de sa verge dilatée
par l’intense désir qui le travaille, et dans un lent mouvement de va-et-vient,
elle le masturbe… Tout le bas du ventre tétanisé, Julien apprécie cette
caresse qu’il est le seul à se prodiguer habituellement. La main de Monica, si
légère, si experte lui procure un plaisir d’une rare intensité. Jamais ses
masturbations solitaires ne lui avaient provoqué une telle félicité. Sa jeune
bite, comme animée d’une vie propre, frémit, se gonfle, se dilate sous les
frôlements experts et terriblement voluptueux des doigts féminins. Le
bas-ventre littéralement embrasé par l’intense délectation que lui procure
cette masturbation, Julien sent soudain ses couilles se rigidifier, prémices de
cette jouissance libératrice. »
« Pris de panique à l’idée de
décharger aussi inopinément, de souiller les doigts de son égérie, Julien tente
de se rebeller contre son désir. Que va penser Monica à recevoir sa substance
virile au creux de sa main ? Dans un effort prodigieux, il se cambre
frénétiquement afin de stopper l’éruption de sa semence qu’il sent sur le point
de jaillir de sa verge gorgée. »
Tout à son
combat contre l’éminence de son éjaculation, Julien émergea soudainement de son
rêve érotique. Réalisant que ce qu’il venait de vivre n’était en fait qu’un
effet de son imagination, Julien demeura immobile les yeux clos, tentant de
replonger dans ce songe si sensuel… Cependant au bout de quelques secondes,
l’adolescent réalisa que l’étrange et merveilleuse sensation due à la
masturbation de Monica Bellucci, perdurait au niveau de sa verge. Comment son
égérie pouvait-elle continuer à le branler de si troublante façon, alors qu’il était
bien réveillé ? Stupéfait de ressentir une si agréable sensation, alors
qu’il était complètement éveillé, Julien ouvrit les yeux et dirigea son regard
en direction de son bas-ventre… Stupéfait, il reconnut en la femme qui
délicatement le branlait d’une main insistante, sa propre mère. Penchée sur sa
besogne sexuelle, cette dernière ne s’était pas rendu compte qu’il venait d’émerger
de son somme. Le visage penché sur son activité, elle semble complètement
accaparée par sa tâche. Devant ce spectacle insensé que jamais il n’aurait osé
imaginer, même dans ses fantasmes les plus érotiques, Julien ne peut s’empêcher
de s’exclamer :
— Maman !
Pétrifiée
par l’interjection soudaine de son fils qu’elle croyait profondément endormi,
Germaine s’immobilisa confuse, sans pour autant lâcher la verge qu’elle
maintenait serrée au creux de sa main. Cherchant désespérément une explication
plausible pour justifier son occupation incestueuse, elle ne réussit qu’à
bégayer :
— Tu… tu étais découvert,
tenta-t-elle de s’expliquer… Je désirais te recouvrir…
Mais alors qu’elle essaye de se justifier, Germaine se
rendit compte soudainement que dans sa précipitation à s’expliquer, elle n’avait
pas lâché le jeune membre viril, toujours aussi dur et ferme dans sa main.
Comme si la verge bandée lui brûlait brusquement la main, elle la relâcha
précipitamment.
Ne percevant plus la chaleur de la main autour de sa
verge, et surtout l’indicible plaisir que lui procurait l’attouchement de mère,
Julien osa quémander d’une voix timide :
— Oh, non…
Continue… C’était trop bon…
Germaine demeura
un instant sans voix devant la demande de son fils. Devait-elle faire semblant d’être
offusquée par cette sollicitation… En fait, reconnut-elle, si elle se
trouvait devant pareille situation, elle ne devait s’en prendre qu’à elle-même ;
quelle folie l’avait poussé à vouloir caresser le sexe de son propre enfant. Il
est vrai que la soirée avait été quelque peu perturbante pour ses sens. Jamais
elle n’avait ressenti un tel besoin sexuel. Et la vue du jeune membre en
érection de Julien avait déclenché en elle cette pulsion, qui la mettait
maintenant dans une situation extrêmement gênante vis-à-vis de son fils. Ses
sens ceux-ci avaient pris le dessus sur sa raison. Plus rien n’avait alors
compté pour Germaine que, son désir de se saisir de ce membre gonflé, pour en
sentir la douceur et la fermeté au creux de sa main.
Après
quelques instants de réflexion, Germaine se persuada que c’était presque son
devoir, après sa folie, de contenter son fils : comme elle le faisait
chaque fois que celui-ci émettait une envie, un besoin. Mais au plus profond d’elle-même,
elle dut se l’avouer, elle mourrait d’envie de sentir de nouveau cette jeune
verge frémir au creux de sa main. Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait
ressenti cette sensuelle sensation. Qu’importe si cette colonne de chair tant
désirée appartenait à son fils ! Si elle pouvait apporter du plaisir à ce
dernier et en ressentir elle-même par la même occasion, chacun y trouverait son
compte ; et cela resterait entre eux. Comme Julien d’une petite voix
gémissante insistait pour qu’elle reprenne sa masturbation, elle décida de le
contenter : ne l’avait-elle pas toujours fait ?
— Tu veux que Maman… te… te fasse du bien, mon
chéri ? demanda-t-elle d’une voix enrouée par l’émotion.
— Oh oui !… S’il te plait Maman !
— D’accord… … Mais cela doit rester entre nous… Tu
me le promets ?
— Oh oui maman !… Je te le promets !
Ayant pris
sa décision, Germaine s’installa alors commodément sur le lit, s’asseyant de
trois quarts par rapport à son fils allongé. Avec une intense émotion, du fait
du regard de Julien épiant ses gestes, elle s’empara de nouveau du jeune membre
viril qui à son étonnement était toujours aussi raide. Faisant lentement
coulisser sa main refermée le long de l’étonnante colonne de chair, elle entama
une douce masturbation. A sentir la peau mobile du prépuce patiner sur le
pourtour du gland, Germaine ressentit de nouveau une douce félicité envahir son
esprit. Non seulement le fait de branler cette jeune verge lui était des plus
agréable, mais en plus apporter du plaisir à son « bébé » la comblait
de joie.
Comme le
silence s’installait entre Julien et elle, Germaine, détournant son regard du
bourgeon de chair qui émergeait d’entre ses doigts refermés en anneaux, scruta
le visage de son fils :
— Tu aimes,
questionna-t-elle ?…
En guise de
réponse, elle eut droit à une sorte de grognement.
— C’est pas
bon, insista-t-elle ?…
— Oh si
s’empressa d’acquiescer Julien, affolé à l’idée que sa mère abandonne sa
caresse…
Sans cesser
sa sensuelle masturbation, Germaine, retrouvant soudain ses instincts
maternels, voulut savoir :
— Tu as
souvent ce genre de… problèmes, questionna-t-elle, curieuse.
— Ouuiii…
Tous les matins, quand je me réveille, avoua de bonne grâce Julien.
Attendrie
devant le fait que son fils, son « cher bébé », soit devenu un homme,
Germaine continua de se renseigner, sans toutefois cesser de dispenser à la
verge gonflée une lente masturbation :
— Pourquoi
ne m’en as-tu pas parlé, insista-t-elle ?… J’aurais su te
conseiller !
— Ben…
Heu… Je n’ai pas osé, geignit Julien dont les légères caresses le long de sa
verge le ravissaient, sans toutefois lui apporter le plaisir qu’il en avait
escompté.
— Pourquoi ?…
Je suis ta maman… Tu sais, on peut tout dire à sa maman…
— … … …
— Et tu faisais
comment pour te calmer, appuya Germaine, éprouvant soudain un certain plaisir
pervers à interroger plus intimement l’adolescent ?
Terriblement
gêné, Julien demeura un instant sans répondre. Devait-il tout dire ?
— Eh bien,
se décida-t-il… Je me… caressais…
— Tu veux
dire que tu te branlais, précisa Germaine à qui l’hésitation de Julien n’avait
pas échappé !… C’est comme ça que l’on dit, n’est-ce pas ?
— Ouuiii,
murmura dans un souffle Julien quelque peu gêné que sa mère emploie ce terme,
qu’il utilisait avec ses camardes…
— Tout seul,
continua Germaine prise dans la folie de sa perversité ?… Tu n’as pas de
petite copine ?…
— Heu non…
Soudainement
confus, Julien préféra ne pas faire état des séances de masturbations qu’il
pratiquait avec René. Comment expliquer à sa mère qu’il lui arrivait
quelquefois de se branler mutuellement avec son camarade de classe ; ce dernier,
pourtant légèrement plus jeune, était plus au courant que lui pour tout ce qui
touchait au sexe.
« Lors d’une visite chez son
camarade, en l’absence de ses parents, René lui avait montré une revue porno.
Ce qui avait au premier abord surpris Julien, c’est que la revue ne montrait
que des hommes ; soit ceux-ci se branlaient, soit ils se suçaient et même
s’enculaient. René semblait fortement apprécier les images, au point qu’au bout
d’un moment, il avait déboutonné son pantalon pour en extraire son sexe en
érection. Puis sans se soucier de la présence de son camarade, il avait
empoigné sa verge tendue et s’était masturbé avec frénésie. D’abord excité par
les images, c’était la première fois qu’il découvrait que deux hommes pouvaient se procurer du
plaisir, Julien l’avait été encore à assister à la masturbation de son camarade.
Tout en se branlant d’une main énergique, René l’avait vivement encouragé à
l’imiter : »
« — Tu n’as pas envie de te
branler ?
— Heu, si, avait-il acquiescé, les
yeux fixés sur la main active de son camarade.
— Alors, fais-le, l’encouragea René !…
C’est rudement bon !… »
« Terriblement excité, et par
les photos qu’il venait de découvrir et par le spectacle de son camarade se
masturbant, Julien n’avait pu résister au besoin d’imiter son compagnon.
N’éprouvant aucune gêne, il avait sorti son membre dur et tendu de son pantalon
et avait accompagné René dans sa masturbation. D’une main déjà habile à ce
genre d’activité, il avait entrepris de se branler avec consciencieusement. »
« Cependant, les deux complices avaient très vite
négligé la revue érotique pour se concentrer sur leur plaisir, s’épiant l’un
l’autre. Si bien qu’ils avaient pratiquement joui ensemble. Julien avait dû
reconnaître qu’il avait ce jour-là, éprouvé un plaisir intense à se branler en
compagnie de son camarade. »
« Cette séance de masturbation
leur ayant tellement apporté une telle exaltation, les deux adolescents
n’avaient pas tardé à recommencer. Puis un jour, René avait émis l’idée de se
branler mutuellement. Toujours prêt à suivre son camarade plus expérimenté que
lui, Julien avait accepté. Et c’est avec un étrange plaisir qu’il avait
empoigné la verge tendue de son complice, alors que la main de ce dernier
enserrait sa propre queue. Le fait d’être branlé par une main étrangère avait
procuré à Julien un plaisir décuplé ; c’était nettement meilleur que lorsqu’il
se le faisait lui-même. La double masturbation n’avait pas duré longtemps ;
très vite, ils avaient déchargé de concert, leurs spermes, tels deux geysers
avaient jailli simultanément, leur poissant les doigts. Ce jour-là, Julien
avait alors découvert le fait que de se faire branler par une main étrangère
était bien meilleure que lorsqu’il se masturbait soi-même. Aussi avait-il pris
goût aux séances de masturbations communes, ne s’y refusant jamais lorsque René
le lui proposait. »
« Or quelques jours plus tôt,
lors de l’une de ces séances de masturbation érotiques, René, qui le branlait s’une
main experte, lui procurant un délicieux plaisir, s’était brusquement penché en
avant. Et sans le prévenir de ce qu’il allait faire, il avait refermé sa bouche
autour de son gland déjà frémissant. Puis, comme si cela était normal, il avait
entrepris de lui sucer la verge d’une manière douce et voluptueuse. Le
va-et-vient des lèvres de son camarade le long de sa bite l’avait rapidement
amené à l’euphorie et il n’avait pas eu le cran de repousser le visage ami. Il
avait laissé René s’escrimer autour de sa queue frémissante, ravi de l’audace
de son camarade. La jouissance l’avait saisi beaucoup plus rapidement que lors
des séances de masturbation. Gêné à l’idée de jouir dans la bouche de son
camarade, il avait voulu se retirer de la cavité buccale qui le pompait si
délicieusement. Mais il en avait été empêché par René, qui ayant compris son
intention, lui avait agrippé les fesses pour l’obliger à demeurer dans sa
bouche accueillante. Alors dans un sursaut de tout son être, dans un orgasme
encore jamais atteint, Julien avait déchargé la totalité de son sperme au fond
du gosier de René, qui avala goulûment ce nectar qui lui emplissait le gosier.
Lorsqu’il eut entièrement avalé son sperme, pourtant copieux, René relâcha le
membre de son camarade, pour s’exprimer : »
« — C’était rudement
bon !… Tu veux me sucer à ton tour ? »
« Malgré l’intense jouissance qu’il avait
ressenti, Julien ne ressentait pas l’envie de recevoir la semence de son
complice au fond du gosier. Aussi avait-il refusé catégoriquement de se plier
au désir de son compagnon. Ce qui avait quelque peu refroidi leur complicité
sexuelle. »
Tout en fixant le visage attentif de son fils,
Germaine avait continué sa lente masturbation le long de la verge dressée de
celui-ci.
— Tu te
rends compte de ce que tu me fais faire, tenta-t-elle de plaisanter… Il faut
vraiment que je t’aime…
— Moi aussi
je t’aime, maman… Huummm…
Retrouvant
sa dextérité d’antan, lorsqu’elle branlait ainsi son mari, Germaine tenta de se
souvenir des gestes que ce dernier appréciait lorsqu’elle lui prodiguait ce
genre de caresse. Un détail lui revint en mémoire ; Louis aimait qu’elle
repousse le plus loin possible la peau mobile de son méat, pour pouvoir lui masser
de ses doigts la couronne du gland. Elle entreprit alors d’exécuter cette
manœuvre sur le sexe de son « bébé », à laquelle elle s’appliqua. Au
fur et à mesure qu’elle prodiguait ce type de caresse, Germaine ne tarda pas à
constater la dilatation du bourgeon de chair. Cette constatation la combla de
joie, lui procurant mille frissons aux creux du ventre. Tout en patinant sensuellement
la partie du bourgeon de chair sensibilisé, Germaine surveilla le visage de Julien
afin d’y lire les effets de sa caresse. Celui-ci avait fermé les yeux, pour
certainement mieux apprécier l’attouchement dont il était l’objet. Comme elle
accélérait le mouvement de va-et-vient de ses doigts sur le pourtour de la
couronne du gland, elle vit les traits de son fils se figer soudainement.
Comprenant que son « bébé » ressentait les prémices du plaisir, elle modifia
sa caresse. Abandonnant le massage de la collerette du gland qu’elle prodiguait
depuis cinq minutes, elle laissa glisser sa main le long de la verge tendue, entamant
une sensuelle masturbation. Puis au bout de quelques va-et-vient de bas en haut
sur toute la longueur de la queue juvénile, elle reprenait la friction de la
couronne du gland fortement sensibilisée.
Toute à sa
besogne érotique Germaine éprouvait une merveilleuse euphorie à branler la
jeune bitte encore vierge, même si ce sexe quelle pressait de ses doigts
appartenait à son fils. Une chaleur irradiait de nouveau ses entrailles, alors
que le débit de cette source intime qui avait pris naissance au plus profond de
sa vulve s’intensifiait. De nombreux souvenirs lui revenaient en mémoire ;
souvenirs du temps où elle pratiquait ce genre d’attouchement à son mari. A la
différence, qu’à l’époque ce genre de caresse se terminait, soit par une
fellation, soit par une pénétration vaginale où anale.
Comme Julien
tendait convulsivement son bas-ventre, offrant son membre à sa caresse, elle comprit
que ce dernier appréciait ses caresses. Néanmoins, elle prit un malin plaisir à
questionner :
— C’est bon,
mon chéri ?… Tu aimes ce que maman te fait ?
— Oh oui… murmura
Julien d’une voix enrouée.
— C’est
meilleur que lorsque tu le fais toi-même ?
— Oh oui…
L’adolescent
n’en revenait pas du plaisir qu’il ressentait sous cette masturbation. Cela
n’avait rien à voir avec ce qu’il éprouvait lorsqu’il se branlait le soir, seul
dans son lit. Sa mère avait une manière très particulière, très sensuelle de
palper sa queue, qui le menait inexorablement à la jouissance, sans qu’il
puisse s’en empêcher. Déjà avec son camarade René, il avait constaté combien
cette caresse pouvait être plus agréable, pratiquée par quelqu’un d’autre, mais
la main de sa mère œuvrait avec une telle onctuosité qu’il sentit le plaisir
l’envahir plus rapidement que d’habitude. L’euphorie qu’il ressentait à cette
masturbation n’avait rien de commun avec tout ce qu’il avait éprouvé jusque-là.
Il aurait voulu que cette merveilleuse sensation qui se diluait dans son
bas-ventre et dans son sexe ne cesse jamais. Aussi faisait-il des efforts
désespérés pour contenir la montée de sa sève intime qu’il sentait sur le point
de jaillir.
A s’activer ainsi sur le membre de son fils, à
percevoir la tiédeur ainsi que les frémissements de la jeune bite au creux de
sa main, Germaine ressentait un étrange plaisir l’envahir. La félicité qu’elle
ressentait à branler une verge en érection, après tant d’années de veuvage, la
faisait mouiller comme aux meilleurs temps de son mariage. Et le fait qu’elle
branlait son propre fils accentuait encore cet émoi érotique. Cependant,
restant avant tout une mère aimante et affectionnée, elle s’obligea à procurer
un maximum de plaisir à ce fils qu’elle chérissait plus que tout au monde.
Fixant le gland qui, lui semblait-il, se dilatait de plus en plus, l’envie lui
prit de le prendre en bouche pour le sucer, comme elle le faisait avec Louis
son malheureux époux. Comme elle aurait aimé sentir la verge tressauter entre
ses lèvres, lâcher sa semence virile au fond du gosier… Un dernier reste de
pudeur vis-à-vis de son fils la retint de mettre son désir à exécution. Qu’allait
penser Julien si elle osait cette caresse ?… Comment allait-il la juger ?…
Inconscient du trouble qui perturbait sa mère, Julien
se laissait peu à peu emporter sexuellement par l’affriolante masturbation dont
cette dernière le gratifiait. Il éprouvait un plaisir étrange à fixer la main
de cette dernière qui coulissait le long de sa queue érigée, soit lentement,
soit plus rapidement… Cependant, un détail troublant frappa son regard ;
du fait de la position qu’avait adoptée sa mère, sa jambe droite repliée sur le
lit et la gauche reposant au sol, sa courte jupe s’était largement retroussée,
laissant apercevoir une bonne partie de ses cuisses nues. La vision de la chair
blanche des deux jambes écartées accentua encore son trouble érotique. Son
regard se figea sur la partie plus sombre, tout en haut des cuisses, que lui
cachait malheureusement la jupe. Cet endroit où se nichait ce mystérieux sexe
féminin, objet des fantasmes les plus fous de son imagination. L’envie le
saisit de poser sa main sur cette peau nue exposée à son regard ; pouvoir
caresser cette chair à l’aspect si soyeux, la presser de ses doigts. Mais la
crainte que sa mère n’apprécie pas son initiative, et que pour le punir de
cette excursion intempestive, elle cesse sa caresse retint son geste.
Inconsciente du soudain désir de son fils pour ses
cuisses offertes, Germaine continuait à s’appliquer dans sa tâche érotique,
branlant la jeune bite arrogante d’une main aussi douce que possible. Fixant le
gland rose tendre au centre duquel s’ouvrait la minuscule bouche du méat, elle
se prit à attendre l’éjaculation qui allait en jaillir, s’impatientant même.
Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait vu jaillir ce geyser séminal lors de
la jouissance d’un homme. Cette pensée l’affola si fort qu’elle accéléra le
mouvement de va-et-vient de sa main le long du membre qu’elle sentait palpiter
contre sa paume, le branlant de plus en plus vélocement.
Surpris par cette soudaine accélération de la
masturbation dont sa virilité était l’objet, Julien sentit la jouissance l’envahir
inexorablement, sans qu’il ne puisse rien faire pour la juguler. Sous la
violence de l’orgasme qui le submergea, il griffa les draps alors que tout son
corps s’arquait. Dans un grognement,
