Trois jours. Trois jours que le professeur Sydney Fox et son jeune assistant Nigel déambulaient dans les rues de Toulouse, à la recherche de la Sainte Lance, la relique des croisés. Il était frustrant d’être ainsi bloqué ainsi, si près du but. Car la Sainte Lance, objectif final de ces aventures qui les avaient conduits jusqu’en Syrie, puis en Anatolie… se trouvait finalement quelque part dans cette ville. De cela ils en étaient persuadés maintenant, il avait fallu bien des efforts pour en arriver là. Parcourir le monde pour s’apercevoir que finalement l’objet tant convoité était resté à portée de main, cela avait quelque chose de frustrant. Mais au moins maintenant en avaient-ils la certitude, ils étaient prés du but.Nigel et Sydney avaient loué pour quelques jours deux chambres dans un luxueux hôtel de la ville. Attablés dans salle à manger, ils discutaient là de l’avancement de leur quête.— Et donc, pour résumer, dit Nigel. Un, nous savons que la Lance se situe bien ici. Deux, nous avons trouvé la seule personne qui sache l’emplacement exact ou elle est conservée. Et le seul obstacle qu’il nous reste, c’est de réussir à convaincre ce descendant de baron, de nous révéler ses secrets.Fichu personnage ! L’homme en question, descendant des grands barons d’Aquitaine, se refusait catégoriquement de révéler l’endroit ou ses ancêtres avaient caché la lance. C’était un secret de famille, paraît-il, conservé de père en fils. La Lance devait rester intacte, conservée depuis des siècles au même endroit, peu lui importait le désir d’un quelconque musée d’enrichir sa collection.— On a essayé la persuasion, l’argent, les menaces voilées… poursuivait Nigel. Il refuse pourtant de nous révéler ne serait ce que le moindre indice. Qu’est ce qu’on pourrait bien faire d’autre ?Mais Nigel remarqua que Sydney ne l’écoutait plus. Elle avait le regard dirigé vers la droite.— Tiens, on dirait que nous ne sommes plus seuls sur la piste, Nigel…Nigel détourna alors la tête vers la direction qu’indiquait sa patronne… et aperçut une silhouette féminine se diriger vers eux.Des jambes fines et athlétiques. Un petit cul magnifique, se dandinant légèrement au gré de ses pas. Des hanches de rêves. Et une poitrine à faire bander un septuagénaire. Même s’il ne l’avait jamais vu jusqu’alors, Nigel reconnut immédiatement Lara Croft. Car si son physique était unique, sa tenue l’était également. Il n’y avait qu’elle pour s’habiller ainsi, le débardeur vert généreusement moulant, s’arrêtant au-dessus des hanches. Elle se dirigeait vers eux d’un pas souple, d’un air de défi.— Salut, dit-elle simplement quand elle fut à côté d’eux, un sourire provocateur aux lèvres.— Bonjour Mademoiselle Croft, répondit Sydney. Ravie de vous rencontrer.Le ton qu’avait opté Sydney allait pourtant à l’encontre de cette affirmation. Il faut dire que cette arrivée imprévue ne signifiait qu’une chose : le début d’une concurrence acharnée. Lara Croft travaillait pour elle, et ne se trouvait sûrement pas là par hasard. Elle avait du entendre parler de la Sainte Lance, puis, tout comme eux, en être arrivée à la conclusion qu’elle ne pouvait se trouver que par ici. Et qu’en plus elle ait réservé une chambre dans le même hôtel qu’eux, cela tenait plus de la provocation que de la simple coïncidence.Tandis que Sydney échangeait hypocritement quelques banalités avec sa rivale, Nigel, silencieux, s’affairait à mater autant que possible la célèbre aventurière. Les yeux rivés sur sa poitrine, il essayait de deviner la forme de son soutien-gorge à travers le débardeur. D’ailleurs, il n’y avait même pas besoin de deviner, puisque celui-ci était clairement visible à travers le décolleté. Que n’aurait-on pas donné pour plonger une main avide dedans ! En comparaison, sa maîtresse Sydney lui semblait presque fade, austère. Elle n’avait pourtant pas manqué de susciter en lui certaines envies, depuis qu’il la côtoyait.Absorbé dans sa contemplation, avec les rêves érotiques qui en résultaient, Nigel ne cherchait pas vraiment à dissimuler ses observations. Il finit toutefois par s’apercevoir que Lara, tout en discutant avec Sydney, lui jetait des regards amusés de temps à autre. L’air de dire « et bien toi mon cochon, on peut dire que quand tu mates, tu fais pas semblant ». Il se sentit soudain honteux et détourna brutalement et soudainement le regard, ce qui ne fit qu’accroître encore la gêne qu’il éprouvait. Quelques instants plus tard, Lara prenait congé d’eux. Pas un mot n’avait été échangé au sujet de la Lance. Pourtant, par ce déplacement elle avait voulu clairement signifier qu’elle aussi était sur la piste, et qu’elle avait bien l’intention d’y arriver à son terme la première.Tandis qu’elle s’éloignait d’un pas rapide, une dernière fois Nigel profita de cette vision de rêve pour mater son cul et ses hanches. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette concurrence imprévue ne recelait pas que de mauvais côtés. Sydney ne partageait visiblement pas ce point de vue. Aussitôt Lara hors de vue, elle s’exclama :— On avait bien besoin de ça ! À mon avis, elle en sait moins que nous, mais elle ne reculera devant rien pour nous dépasser. Il va falloir être discret Nigel. Dans nos déplacements comme dans nos paroles. Cette… garce est prête à toutes les bassesses pour arriver à ses fins. Je la connais bien Nigel.— Hum, elle n’a pas l’air si terrible, si ?— Et c’est aussi une allumeuse de première, rajouta Sydney devant la mine dubitative de son assistant. Elle ne recule devant rien, elle.Après un bref instant de silence gêné, Sydney reprit :— Bref, oublions-la et concentrons-nous sur la Lance. Elle nous provoque, mais elle ne nous empêchera pas de remplir notre mission. Je vais retenter ma chance cette après-midi avec le baron. On se retrouve ce soir.Ils se séparèrent alors, chacun ayant à faire.Le soir, Sydney avait retrouvé Nigel dans la grande salle de l’hôtel. À sa mine réjouie, il comprit tout de suite qu’elle avait une grande nouvelle à lui annoncer.— Alors ? s’empressa de lui demander Nigel.— C’est dans la poche, lui répondit-elle, souriante comme jamais. Abbaye de St Jean.— Tu en es sûre ?— Aussi sûre que jamais. C’est un homme de principe. Il aura mis du temps à parler, mais il ne mentira pas. La Lance nous attend.— Je comprends pas. Ça fait 3 jours que tu essaies de le convaincre de nous révéler l’emplacement. À chaque fois, il esquive, se joue de nous, nous met presque à la porte, et là…. Il balance tout ?— Et bien… je peux me montrer très… persuasive, quand il le faut vraiment Nigel. Voilà tout.Nigel vit assez clairement que Sydney se sentait gênée. Il insista bien, mais ne put en tirer davantage, la discussion semblant close. Il finit par prendre congé de Sydney, et prit le chemin de sa chambre. Il avait bien une idée sur la façon dont Sydney avait pu « convaincre » le descendant des croisés de livrer son secret, mais il refusait de l’envisager. Toutefois, la simple idée qu’elle ait pu baiser avec cet inconnu l’agaçait passablement. Il ne demandait qu’à être « convaincu » lui aussi par Sydney, et ce, depuis longtemps.Il s’apprêtait à ouvrir la porte de sa chambre, quand une voix légèrement familière interrompit ses réflexions :Nigel se retourna, et ne put s’empêcher de sursauter.Lara Croft se tenait là, debout, à quelques pas de lui. Elle l’attendait, visiblement. Elle était habillée d’une somptueuse robe noire, dont le décolleté – si on pouvait appeler ça un décolleté ! – laissait entrevoir la moitié de ses seins. À l’évidence, elle ne portait pas de soutien-gorge, et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça ne laissait pas Nigel indifférent.— J’ai quelque chose à te montrer. Tu aurais bien quelques minutes ?— Ah, euh… c’est que… Sydney…— Mais bien sûr, Sydney n’en saura rien. Je sais qu’elle ne me porte pas trop en son coeur.Les idées défilaient dans la tête de Nigel, sans qu’il ne sache faire le tri. La seule pensée claire qui lui traversait l’esprit, était qu’il aurait été sacrément idiot de refuser une telle invitation. Alors, il se vit suivre Lara dans sa chambre, quasiment voisine de la sienne. Simple coïncidence ? Il n’était de toute façon pas en état de se poser de telles questions, l’excitation primaire que suscitait ce corps de rêve brouillant toutes ses idées.Tandis qu’elle refermait la porte derrière lui, elle lui demanda sans plus de précautions :— Alors, Nigel. La Lance, c’en est où ?— Je… je ne vois pas de quoi vous parlez… mademoiselle.— Oh le futé, répondit-elle en lui souriant franchement. Allez Nigel, ne fais pas l’innocent, on est tous là pour la même raison.— Et bien… disons que ça avance oui.— C’est tout ?— Voilà tout, oui, rétorqua-t-il comme si cela devait clore le sujet.Elle marqua une pause, avant de lui rétorquer, un sourire amusé aux lèvres.— Enfin, Nigel, je sais qu’on est comme des concurrents, mais… Tu pourrais au moins me regarder dans les yeux.Une nouvelle fois Nigel se sentait pris en faute comme un gamin. Il faut dire que depuis qu’il était entré dans cette chambre, il n’écoutait qu’à moitié les propos de Lara, les yeux rivés sur sa poitrine.Mais, quand il leva ses yeux pour croiser ceux de Lara, il crut y lire une étincelle de désir. Lara s’était calé contre un mur de sa chambre, debout, faisant signe à Nigel de s’approcher. Presque instinctivement, Nigel s’était rapproché de cette beauté et, sans plus réfléchir, avait posé ses mains sur ses hanches. Alors, Lara bascula la tête en arrière, respirant profondément, la poitrine mise en avant. L’invitation était très explicite. Et après quelques instants d’hésitation, à se demander s’il était en train de rêver ou en proie à des hallucinations, Nigel commença à remonter ses mains le long de sa robe. Voyant que Lara ne réagissait pas, sinon par de profondes respirations, il aventura sa main sous sa robe, à travers le décolleté.La sensation était enivrante. Nigel avait quelques fois eu l’occasion de caresser ce qu’il considérait comme des beaux seins, mais ceux-là étaient tout simplement divins. Fermes et de taille imposante, une combinaison qui semblait impossible. Nigel ne se lassait pas de les palper à loisir, les soupeser, les malaxer.— Tu prends ton pied, hein ? finit par répliquer Lara d’une voix coquine.— Oui, mais… j’ai pas l’intention de m’arrêter là, répondit-il d’une voix qu’il voulait assurée.— On verra ça.Ainsi encouragé, les mains de Nigel s’affairent à libérer un sein, lourd et majestueux. Il dut finalement y mettre les deux mains pour réussir à l’extirper de la robe. Nigel ne put s’empêcher de rester figé devant un le spectacle. Même ainsi sorti, ce sein ne s’en tenait pas moins droit, fier et provocant.Alors il enfouit sa tête dans cette poitrine partiellement dénudée. Ses lèvres cherchaient le téton, tandis qu’une de ses mains s’empressa d’aller palper l’autre sein. Sa bouche s’affaira alors à sucer avidement ce sein si précieusement offert. Lara de ses mains le pressait contre sa poitrine, l’invitant à poursuivre davantage. Le léger cri qu’elle poussa ne fait qu’accroître son excitation, si c’était encore possible.Puis, progressivement, alors que sa bouche n’en finissait pas dans ses succions, ses mains commençaient à délaisser ses seins, pour descendre le long de ses hanches, de ses cuisses…… et qu’une main ferme et solide ne les attrape, arrêtant net leur progression.— Tu vas un peu vite, je crois.Lara s’était redressée. La magie semblait subitement se casser. Abasourdi, et surpris tant par le geste que par la réplique, Nigel est incapable d’articuler le moindre mot. Il se sentit subitement désorienté, perdu, attendant là la suite des évènements.Lara, le sein à l’air, semblait s’amuser de son désarroi.— Il peut être à toi, Nigel… et tout le reste aussi… Mais j’ai besoin de savoir, Nigel. La Lance ?— Je ne sais pas… c’est Sydney surtout… elle me dit rien…— Comme tu veux, Nigel.Et soudainement, elle se réajusta. Elle le regarda d’un air interrogatif quelques instants, comme pour lui donner une dernière chance. Et comme rien ne vint, elle lui fit signe de partir.Et il fallait une volonté de fer pour partir de cette chambre. Nigel, réfléchissant à toute vitesse, avait dû faire face à une lutte qui semblait perdue d’avance. N’eut été son sens de la fidélité et du devoir, il aurait cédé sans hésitations à l’appel profondément primaire, mais puissant comme jamais de son sexe.Et, quand il fut sur le pas de la porte, prêt à partir, il entendit Lara lui dire :— Au fait Nigel, ta patronne, tu la baises j’espère ?— Je ne vois pas en quoi…— Oh, et bien… l’interrompit-elle, disons qu’elle y est pas allée de main morte avec son cher baron. Et ou elle y a pris bien du plaisir, ou elle sait sacrément bien y faire. Car on l’entendait crier de loin.Ses paroles, qui ne faisaient pourtant que confirmer ce qu’il savait, le blessaient profondément.— D’ailleurs, Nigel, elle a été jusqu’à se laisser enculer. On peut dire qu’elle recule devant rien, elle.L’espace d’un instant, Nigel s’imagina sa maîtresse Sydney, si intègre, si sérieuse… agenouillée, soumise à la merci d’un de ces obscurs barons lui faisant les fesses. Il finit par chasser cette image, et, à reculons, sortit de la chambre.— Au revoir et bonne nuit, Mademoiselle Croft… pardon… et merci…— À bientôt, Nigel.Mais comment retourner paisiblement dormir, après des instants si délicieux ? Comment oublier cette saveur exquise, ces soupirs si excitants, et ce corps qui frôlait la perfection ? Nigel s’étonnait et même se félicitait de son attitude, mais le manque était terrible. Et à ce manque, maintenant, s’ajoutait la retenue qu’il avait montrée depuis si longtemps avec Sydney.Alors, il se dirigea vers une autre chambre, plus éloignée celle-ci. Il sonna, puis, devant l’absence de réponse, frappa plusieurs fois. Après quelques minutes seulement, la porte, lentement, finit par s’ouvrir.Sydney, la voix pâteuse, les cheveux emmêlés, les yeux fatigués, fut pour le moins surprise de trouver Nigel sonnant à sa porte, au beau milieu de la nuit.— Nigel ? Qu’est ce que tu veux, à cette heure-là ?Sydney n’avait pas vraiment pris le temps de se rhabiller correctement. La chemise de nuit qu’elle avait hâtivement vêtue cachait difficilement la naissance de ses seins. Certes moins appétissants que ceux, divins, dont il conservait encore le goût aux lèvres. Mais suffisamment attirants pour entretenir largement son envie. Et dire qu’après tout ce temps passé auprès d’elle, il n’avait jamais eu l’occasion de les voir, encore moins les toucher…— Ecoutez, professeur Sydney, je…Il ne trouvait rien à dire. Quel intérêt à parler de toute façon, alors que la seule chose sincère qu’il aurait pu dire en un tel moment était « j’ai envie de baiser et j’ai envie de vous depuis trop longtemps » ? Alors, il se dit que toute parole était inutile. Il s’était approché d’elle, d’un pas décidé. Puis, de la même façon qu’il avait procédé avec Lara, il posa ses mains sur ses hanches… Mais au premier contact, Sydney s’était vivement écartée, le brisant net dans son élan. Elle le regardait d’un air surpris, comme si elle avait du mal à croire ce qu’elle voyait.— Tu as bu, Nigel. À demain.Ce fut tout ce qu’elle trouva à dire. Et la porte se referma vivement.Immobile et comme stupide devant la porte fermée et verrouillée, Nigel sentit la colère lui venir. Sydney s’était tapé un obscur baron, et elle le refusait, lui, qui la servait fidèlement depuis tant de temps. Etait-ce là la récompense de sa fidélité ? Il venait de se refuser à une des femmes les mieux gaulées au monde, pour elle. Elle et sa lance. Alors que lui, il n’en avait pourtant strictement rien à faire de cette Lance. Il la suivait parce qu’il la respectait, admirait ses principes, ses capacités. Et avait aussi une sacrée envie de se la taper.La rage montait en lui. Rapidement, les derniers scrupules qu’il pouvait avoir furent balayés. De toute manière, il ne révélerait que le minimum nécessaire. Il n’aurait rien à se reprocher. Aussi, il reprit la direction de sa chambre. À elle. La rivale. La porte était toujours ouverte. Comme si sa venue était attendue.À l’intérieur, Nigel trouva Lara totalement nue, allongée sur son lit. Elle le fixait un air coquin, et ne montrait aucune surprise à le voir revenir ici.— Alors, Nigel ?— Je sais où se trouve la Lance.— Alors, viens, Nigel, je t’attends.Cette fois-ci, Nigel se sentait sûr de lui. Il se déshabilla rapidement et totalement, sous les yeux de Lara, toujours allongée sur le ventre, qui l’observait d’un air provocateur. Il bandait comme jamais, tant le spectacle qui s’offrait à ses yeux était excitant. D’où il était, il ne pouvait voir sa poitrine, écrasée contre le lit. Mais il voyait ses longues jambes musclées, légèrement écartées, ces fesses fermes… À la vue de ce corps parfait, et qui semblait s’offrir définitivement à lui, Nigel se demanda ce qui avait bien pu le retenir de partir la première fois. Il n’avait consenti à cet effort surhumain, que pour revenir de plus belle.S’allongeant à ses côtés, il commença à masser doucement son dos, ses hanches. Immanquablement, des hanches ses mains passèrent à ses seins. Toujours aussi attirants, aussi voluptueux.— Vas-y, Nigel, je veux la sentir bien en moi, dit-elle dans un murmure.Une demande qui, en l’instant, ne pouvait qu’être exaucée avec le plus grand plaisir. Il la surplomba de son corps, et la pénétra ainsi, elle toujours allongée sur le ventre. La position n’était pas des plus aisée, mais Lara semblait apprécier le traitement, au vu des profonds soupirs qui lui échappaient. Et alors que Nigel était aux anges, elle se relevait petit à petit, et en quelques minutes, se retrouvait à quatre pattes. Nigel n’avait pas manqué de s’adapter à cette position aussi qu’inattendue qu’agréable. Il avait désormais un accès permanent à ses seins qui gesticulaient, une vue parfaite, et le toucher d’une délicieuse paire de fesses. Et bien sûr, ce plaisir typiquement masculin, machiste diraient certains, de dominer sexuellement une femme soumise, réduite à encaisser les assauts du mâle et crier son plaisir. Car Lara n’était pas avare ni en gémissements ni en encouragements, incitant Nigel à pousser toujours plus fort, toujours plus vite. Prendre Lara Croft en levrette, que demander de mieux ?!Une petite voix lui murmurait que ces cris n’étaient que pure simulation. Mais même si c’était vrai, quelle importance ? Il redoublait d’effort pour la faire crier encore plus, ses hanches tapant violemment contre les fesses de Lara, qui gémissait à chaque assaut. Sa colère, qui avait éclaté après cette humiliation face à Sydney, il la déversait maintenant, pleinement, contre ce petit cul de rêve. Ses seins ballottaient de lourdement à chacun de ses assauts. Quand son plaisir montait trop vite, il s’arrêtait quelques secondes, en sueur, se ressourçant en écrasant ses seins de ses mains. Il les malaxait avec avidité, en pinçant les tétons. Puis, il reprenait de plus belle, inlassablement, avec une énergie qu’il ne soupçonnait pas. Les cris de Lara devenaient plus explicites, plus érotiques encore, jusqu’au vulgaire. Et lui, toujours plus assuré, répondait de plus belle, emporté dans cette fureur sexuelle.— Baise-moi bien Nigel… oh oui, plus fort…Mais il vint un moment où l’énergie commençait à manquer. Le plaisir ultime semblait proche, alors que les cris de Lara approchaient du hurlement. Bientôt, son sperme se déversait dans son sexe, dégoulinant le long de ses cuisses. Nigel n’en continuait pas moins ses assauts, décidé à profiter jusqu’à la dernière seconde de ces instants où le plaisir n’avait jamais été aussi fort. Il finit par s’arrêter, épuisé. Il s’était à peine retiré d’elle, que subitement Lara se retourna et lui fit face :— Maintenant, Nigel, dis-moi ce que cet homme sait à propos de la lance ?— Mais… je…, furent les seuls mots, confus, que Nigel parvint à formuler.— Surtout que tu as été assez gourmand, continua-t-elle avec un grand sourire. Cela se paye aussi.Et elle rajouta, avant qu’il n’ait pu répliquer quoi que ce soit :— Et j’en ai assez de parcourir le monde seule. J’ai besoin d’un assistant. Dis-moi où se trouve la Lance.Nigel la regardait, éberlué. Si la vue de tant de charmes lui faisait perdre l’esprit, il comprenait bien ce qu’elle lui proposait. De la trahison. Mais quand ces deux seins, qui lui avaient tant fait tourner la tête, enveloppaient maintenant son sexe, amorçant un lent va-et-vient, alors il sentit toute force l’abandonner. La vigueur lui était revenue presque aussi vite qu’elle avait disparu. Et quand Lara prenait les choses en main, le moins que l’on puisse dire c’est qu’on était vite satisfait. Il ne fallut guère que quelques minutes de ce traitement soigneusement appliqué. Et quand il fut proche de l’explosion, il articula soigneusement, entre deux soupirs :— La Lance… est à l’Abbaye de St Jean. Sydney y va demain matin… de bonne heure.Lara ne répondit rien, se contentant de lui sourire. Un sourire empreint de victoire, mais quelle importance ? Nigel avait cette déesse à lui maintenant, pour toute la nuit, et bien d’autres encore. Ils feraient l’amour tous les jours. Le reste n’avait aucune importance.Au sommet du plaisir, il se rendit à peine compte que Lara accrochait ses mains aux battants du lit à l’aide d’une chaîne. Il ne s’inquiéta pas non plus de la voir s’écarter du lit. Ce n’est que quand elle commença à se rhabiller, lentement et sans dire un mot, que l’inquiétude s’empara de lui.— Lara ? qu’est-ce que tu fais ?— Et bien, Nigel, la Lance m’attend maintenant. Je te remercie pour cette bonne baise, répliqua-t-elle, tout sourire.— Arrête, Lara… ce n’est plus amusant…— J’en ai rajouté beaucoup, mais tu baises pas trop mal quand même. M’est avis que Sydney aurait bien besoin que tu lui fasses son affaire de temps en temps. Allez Nigel, on peut pas gagner sur tous les tableaux. Salut.Et sur ces paroles, elle le laissa à son triste sort.Le lendemain, l’humiliation subie devant l’arrivée du personnel de service, n’était rien devant la colère de Sydney, lorsqu’il finit par lui avouer son infortune. Ce fut sa dernière aventure avec elle.Lara ou Sydney il fallait choisir.