Cette petite histoire a été écrite par mail avec ma meilleure amie. Chacun devait écrire une phrase ou un paragraphe et l’autre devait enchaîner en laissant partir son imagination. Exercice pas si facile que ça parce qu’inconsciemment, on se crée déjà dans sa tête une suite à l’histoire, qui se voit par bonheur perturbée par l’intervention de l’autre.***Nous sommes le 12 décembre. Dehors il fait froid. Je me réfugie à l’intérieur de mon habitat et j’y trouve toute la chaleur et le confort nécessaires à ma survie.Je suis bien. La neige a recouvert les bordures des fenêtres et je contemple ces milliers de petits flocons qui viennent s’écraser les uns sur les autres.Je suis bien, je prends du plaisir dans ce calme reposant mais pourtant, je sens comme une présence près de moi. Je me lève et je sursaute quand j’entends un grand coup frappé sur la porte d’entrée.Mon cœur bat instantanément plus rapidement. D’un rapide coup d’œil, je vois que la chaînette est bien mise sur la porte. Cela me rassure.J’approche doucement et je dis d’une voix la plus assurée possible.— Qui est-ce ?— Excusez-moi mademoiselle. Je suis tombé en panne non loin de chez vous et je me demandais si je pouvais utiliser votre téléphone.Par réflexe je vérifie si mon arme est toujours accrochée à ma ceinture et décide d’entrouvrir la porte. Rassurée par le physique de celui qui se présente sous mes yeux, je retire la chaînette et ouvre ma porte à cet homme.Il est plus petit que moi. Il s’avance à l’intérieur de ma maison en me souriant.— Bonsoir Mademoiselle ! Quel temps glacial ! Je viens de croiser un esquimau dehors construisant son igloo… Ha ha ha ! C’est bien aimable à vous en tout cas !Je ne saisis pas tout de suite le sens de sa plaisanterie et mon visage se crispe en entendant son rire sourd et rauque…Toujours un peu méfiante, mais rassurée par mon arme, je lui indique le téléphone posé sur le buffet. Je vois l’homme composer un numéro, attendre un bref instant et il se met à converser dans un anglais parfait.Pendant ce temps-là , j’ai le loisir d’observer l’individu de plus près. Il a l’air plutôt mignon. Châtain, yeux clair. Je dirais la trentaine. Un beau sourire lui éclaire le visage.Au bout de deux minutes, il raccroche, se tourne vers moi et me dit :— C’est plutôt ennuyant. Mon agence de leasing ne peut pas venir me dépanner avant demain matin. Il va falloir que je trouve un motel mais pas évident dans ce trou perdu à cette heure-ci et sans voiture.Je remarque l’homme grelotter et l’invite à se rapprocher du feu ouvert.— Désirez-vous un café ou un thé ? Je ne vais pas vous laisser mourir de froid, quand même !— Ah oui ! Bien volontiers… Euh, si ça ne vous dérange pas, un thé me ferait le plus grand bien.— Parfait. En attendant, mettez-vous à l’aise près du feu, je reviens.Ma cuisine donne directement sur le salon.Je l’observe de loin. Ses gestes sont doux et amples. Rien à voir avec mon ex-mari !— Pourquoi est-ce que je repense à lui, après tout le mal qu’il m’a fait, je dois réussir à l’oublier définitivement.Ma bouilloire siffle et me sort de mes pensées. Je prépare le thé. Le même que celui que je préparais, il y a encore quelques mois, à Xavier.Je m’applique et vérifie le temps d’infusion. À l’époque, il avait toujours quelque chose à redire là -dessus…— Puis-je vous donner un coup de main ?Il me sort de mes pensées et me fait sursauter. Je ne l’ai pas vu s’approcher. Il se tient dans l’embrasure de la porte. Il a ôté son manteau et mon regard ne peut pas s’empêcher de le détailler de bas en haut.— Euh, non merci. Ça va aller.Je lui ai répondu avec la voix légèrement tremblante. Mais qu’est-ce qui m’arrive ? Je ne suis pas du genre à être décontenancée aussi vite.Pendant que je sers le thé. Il retourne dans le salon. Je pose les tasses sur un plateau, jette un regard dans le miroir et je ne peux m’empêcher de bien remettre ma petite mècheSi j’avais su que j’aurais de la visite, je me serai maquillée et habillée plus convenablement.Je suis d’habitude assez coquette et plutôt fière de mon corps. À 35 ans, j’ai encore une belle silhouette, un petit cul bien rebondi et des seins bien fermes. En tout cas, c’est ce que n’arrêtait pas de me répéter ce salaud de Xavier.Oh, et puis merde ! Je m’en fous de ce mec. Je ne le connais pas et n’ai même pas envie de le séduire. Franchement, sa tronche me renfrogne… il est tout petit, et en plus, il remue son thé avec le petit doigt en l’air. Je suis en manque, c’est tout. Je ne vais tout de même pas essayer de plaire à n’importe quel abruti sorti de nulle part !— Ça va ? Il n’est pas trop chaud, j’espère ?— Non, Mademoiselle, c’est parfait !— Vous pouvez m’appeler Melissa. C’est mon nom !— Ah, très bien. Melissa alors ! Moi c’est Alexandre. Alex, si vous préférez.Eh bien, ma grande, qu’est-ce qui t’a pris ! Trop vite familière à mon goût !— Vous ne voulez pas essayer d’appeler un dépanneur ? Je suis très ennuyée pour vous car dans le coin, il n’y a en effet pas grands lieux où dormir. Chez moi c’est tout petit et le seul endroit serait la grange au fond du terrain. Je vous rassure, elle est aménagée !— Non vraiment, je ne veux pas déranger mais c’est vrai que ça m’arrangerait plutôt bien de pouvoir passer la nuit avec vous. Euh pardon, je voulais dire chez vous.Je remarque qu’il a rougi et ne sait plus vraiment où regarder. Cela m’amuse de voir que je ne lui suis visiblement pas indifférente. En plus les hommes timides m’ont toujours fait craquer. Ça y est, voilà que je recommence avec mes pensées. Je décide de le mettre à l’aise.— Installez-vous, je vous en prie. Peut-être pourrions-nous nous tutoyer ?— Avec plaisir, Melissa. Après tout, on n’est pas encore des vieux croulants. C’est vraiment super sympa de ta part de me dépanner. Ton mari risque d’être surpris de voir un étranger quand il rentre chez lui, non ?— Lui, c’est un fou furieux et jaloux comme pas possible… Ah mais… euh… non pardon. Désolée je te mets mal à l’aise. Mon mari et moi sommes divorcés depuis une semaine et séparés depuis déjà des mois. Je parle encore de lui comme s’il faisait toujours partie de ma vie.— Ne t’excuse pas. C’est pas facile de vivre une rupture. Je sais de quoi je parle… Moi, elle m’a quitté il y a bientôt un an sous prétexte, entre autres, que je n’étais pas assez ouvert d’esprit. Ça vous met une grosse claque dans la tronche et vous laisse couché au sol pendant un bon moment. Enfin bon, cela semble assez récent. Tu tiens le coup ?— Oui, ça va. Vaut mieux être seule que mal accompagnée même si c’est vrai que pour l’instant cela me fait bizarre de me retrouver seule.J’ai le sentiment qu’il est gentil. Il me regarde et une sorte de tendresse se dégage de ses beaux yeux verts. Après tout, c’est peut-être un dangereux psychopathe et moi je viens tout net de lui dire que je suis seule.— Vous savez, me dit-il, je connais ça aussi la solitude. Je ne veux pas vous faire peur mais on ne s’y habitue jamais. Mais bon, arrêtons de nous lamenter, parlons d’autre chose.Je le sens hésiter un moment avant de poursuivre.— Qu’est-ce qu’une aussi jolie fille que vous peut bien faire dans la vie ?Ça y est je me doutais, il commence avec ses mots doux…Je sors mon flingue et lui montre.Sa réaction fut nette ! Mouvement de recul et panique dans ses yeux.Je ne peux m’empêcher de rire ouvertement !— Oh là ! Cool ! Je suis flic, c’est tout. Je ne vais pas te mettre mon flingue sur ta tempe et te voler ton portefeuille !— Ah… ok… quelle frousse !Il boit une grosse rasade de thé, les yeux écarquillés. Un bref et lourd silence s’ensuit.— Quelque chose à se reprocher ?— Héhé ! Non pas du tout.— Je plaisante. Je suis flic et pour tout te dire mon ex-mari m’a connue en uniforme.— Wahou ! Je vois, le coup classique de la drague.— Non pas du tout. Ce n’est pas ce que tu t’imagines. C’est moi qui lui ai fait écoper d’un an de prison.— Ah, je comprends mieux maintenant pourquoi vous êtes en mauvais terme.Il me sourit et je sens qu’il a profité du fait de regarder mon arme pour légèrement se rapprocher.Mon dieu, il sent bon en plus…Je ne veux absolument pas me laisser troubler. C’est pas le moment de s’encanailler avec le premier venu. Je me lève rapidement pour ranger mon arme et, maladroite comme je suis, je trébuche sur le tapis et je tombe littéralement sur Alex.Ma poitrine est collée contre son torse et je sens son souffle chaud dans mon cou. Confuse, je tente de me relever.Il m’aide et je sens ses mains viriles pousser sur mes bras. Je suis debout, rouge pivoine et Alex a toujours sa main sur mon bras.— Les bêtises, il les a faites tout seul.— Qui ça ?— Mon mari !Il relâche mon bras.— Ex-mari !— Oui. Nous nous sommes mariés après qu’il a été sorti de prison. Je devais être folle à cette époque.Je me rassois près de lui et me sens soudain très intime. Comme si quelque chose nous poussait l’un vers l’autre.Te fais pas de film ma grande, c’est un coco comme les autres.Je pose ma main sur son bras extrêmement musclé.— Avez-vous quelque chose contre le fait de tomber amoureux sans trop savoir pourquoi ?— Mais pas du tout, je crois au coup de foudre mais encore plus aux âmes sœurs. Je crois qu’il y a sur terre des gens qui sont irrésistiblement attirés les uns vers les autres sans trop savoir pourquoi. Il y a une sorte d’alchimie psychique et physique qui se crée. Je dois d’ailleurs avouer que j’ai une drôle d’impression à côté de toi. On ne se connaît pas, mais pourtant je me sens super proche, comme si on avait déjà tout un passé ensemble. Je me sens en confiance. En plus je te trouve particulièrement mignonne.Là -dessus, il me jette un regard de braise sans plus rien dire, me laissant l’initiative de lui répondre. Je suis un peu perdue. Ma raison me dit de me méfier, de ne pas faire de connerie mais mon corps et mon intuition sont irrémédiablement attirés par ce bel inconnu.Je le saisis par le cou. Et l’embrasse comme pour lui prouver que ses pressentiments vis-à -vis de moi ont encore plus de raison d’exister et de se transformer en sentiments.Nos langues se cherchent et se trouvent naturellement. J’aime son goût.Il se rapproche de moi, me serre par la taille.Sa main remonte le long de mon dos pour venir me caresser la nuque.Un frisson me parcourt le corps et je sens déjà mes tétons durcir.Il voit cela comme une invitation à poursuivre ses caresses et descend son autre main sur mes fesses.Je le regarde, gonfle ma poitrine, signe d’une envie intense.Ma main glisse de son torse musclé vers son entrejambe.Je me situe à ce moment là dans une zone chaude et dure. J’ouvre d’un geste les boutons de son pantalon et libère son sexe. Je me penche, mes lèvres humides goûtent déjà le prépuce de son gland.Son corps se tend, ses muscles se durcissent. Il serre les lèvres.Sa main gauche s’agrippe sur le haut de ma tête, sa main droite déboutonne sa chemise.Son sexe s’enfonce dans ma bouche. J’éprouve du plaisir et ne m’en cache pas.Je m’amuse avec ma langue en parcourant tous les recoins de sa queue. Ma main soupèse ses bourses bien épilées.Je ne résiste pas à l’envie de passer ma langue sur ses boules et de les prendre en bouche. Je remonte lentement le long de son sexe pour l’avaler goulûment, le plus loin possible dans ma gorge.Je sens que ma chatte est dégoulinante de plaisir. Je ne peux m’empêcher de faire glisser mon pantalon et mon string et de glisser un doigt dans ma chatte.J’accélère les mouvements de va-et-vient sur son sexe. Je sens son souffle s’accélérer et sa queue se gonfler. Il m’attrape la nuque de sa main virile et me force à retirer sa queue de ma bouche.Il me saisit par les fesses et me porte jusqu’à lui.Il m’assoit sur ses genoux et retire violemment le haut qui jusqu’alors cachait la rondeur de mes seins.Alex reste un instant à les contempler, puis me jette sur le fauteuil, retire son pantalon.Il me regarde, son sexe semble en faire de même. Tout les deux sont excités, je mouille encore plus.Il m’attrape et me retourne. Sa queue glisse et me donne des coups.Je me cambre. Alex attrape mes seins, sa langue et ses dents jouent sur mes épaules et ma nuque.Quelque chose de froid et dur vient de toucher mon coup. Mon regard se tourne vers mon jean posé au sol…Alex a attrapé mes menottes et tente de me les mettre. Je me débats un peu plus pour la forme qu’autre chose. J’apprécie l’initiative qui m’excite encore plus.Il fixe les menottes à l’un des barreaux du fauteuil et me voilà prisonnière, dos à lui, incapable de bouger.Nous n’avons toujours pas prononcé le moindre mot. J’essaye de tourner la tête pour le voir mais il me la repousse violement vers le bas.Je sens son regard se poser sur mes courbes et m’observer sans me toucher.Au bout d’un long moment, il me met à quatre pattes et relève mon cul.Je sens son souffle chaud se rapprocher et d’un coup, il m’aspire le clitoris, me faisant sortir un cri mêlant surprise et plaisir.Sa langue experte joue avec mon clitoris et remonte de temps en temps titiller mon anus. Je ne suis pas habituée à ce genre de pratique mais je dois bien avouer que ce plaisir inhabituel ne me laisse pas indifférente. Il est conscient du plaisir qu’il me procure et, tout comme moi, en joue. Mon cul remue sous ses coups de langues l’invitant à poursuivre. Au lieu de ça, il s’arrête ! Je pousse un petit soupir de frustration. Il me prend de nouveau par surprise en m’enfonçant deux doigts profondément dans ma chatte. C’est lorsque sa langue et ses doigts se mettent tous les deux en action que je ne peux plus retenir mon premier orgasme.Ma tension retombe légèrement. Je profite de ce moment.En général mes orgasmes sont plus forts que celui-ci. Je n’ai pas eu ma dose habituelle.Je gémis, je remue les fesses. Je fais ma chatte, comme disait Xavier.J’ai envie de plus et sans m’en rendre compte lâche déjà un « encore » plaintif en direction d’Alex.Celui-ci m’esquisse un sourire. Il n’a pas joui et pourtant il semble satisfait.Je sursaute. Il me libère. Gênée, je ramasse mon haut et ne comprends pas vraiment ce qui m’a pris. Je viens de coucher avec un inconnu et de lui en demander encore un peu plus…Alex semble perplexe. Il tente de me rassurer, sans trop savoir pourquoi.Il passe ses doigts dans mes cheveux et me dit calmement :— Tu n’en voulais pas encore ?— Je… euh… Mais qu’est-ce qui m’a pris !Sans dire un mot, il approche son visage de mon cou. Ses tendres baisers me donnent des frissons.Ses lèvres entrent en contact avec les miennes. Nos langues se mélangent.Le goût épicé de notre étreinte précédente me laisse une saveur particulière en bouche.Il dégage tant d’hormones et de testostérones que je me sens envoûtée, droguée.Il s’approche de moi et je sens son sexe tendu contre mon ventre.Il m’écarte les bras, ma poitrine est en avant. Son regard pétille, il sourit.Il fait vibrer mes tétons sous sa langue fine et humide. Mon plaisir monte à nouveau.Ses mains resserrent l’emprise sur mes poignets. Ce sentiment de n’être plus qu’à lui, m’apaise.Je n’ai qu’une envie, me livrer complètement, lui offrir ma chatte humide, mes seins, mes hanches, mes fesses…Mon corps s’étire, ondule, supplie Alex de me donner du plaisir.Une de ses mains glisse et saisit mon sein droit. L’autre caresse ma chatte et lentement, à l’aide de deux doigts, part explorer mon vagin.Sa bouche grande ouverte, il savoure le goût qui se dégage de ma peau, ce téton lui appartient, il le sait.Il se redresse soudain, je suis à sa merci. Il m’enfonce son sexe dans la bouche et entame un mouvement de va-et-vient tout en maintenant ma tête.Il me regarde de sa hauteur et sa queue est de plus en plus dure. Il est à la limite de jouir, mais se retient.Je mouille, de plus en plus, je n’en peux plus. Mon corps s’abandonne, glisse, tente même d’élever mon âme.Dans la seconde qui suit, la bouche encore ouverte de plaisir, je me retrouve par terre, allongée près du feu, Alex au-dessus de moi.Il s’agenouille et entreprend de m’enfoncer sa queue profondément dans la chatte.Je crie, je gémis, je suffoque.Son rythme s’accélère. Il me soulève les fesses. Sa queue longe les parois de mon vagin à une vitesse qui me procure des fourmillements dans tous les membres de mon corps.Mes lèvres sont engourdies, je ne parviens plus à articuler quoi que se soit.J’ai chaud, je transpire, ma respiration augmente à mesure de son rythme.Je jouis, il saisit mon arme.Il jouit, le son se coupe…Quand je reviens à moi je suis encore étendue nue devant le feu.Ma tête me fait horriblement mal.Le sperme d’Alex me coule entre les cuisses.Qu’est-ce qui s’est passé ?Je tente de retrouver mes esprits.Je me souviens… Mon arme ! Un coup sur la tête.Je tente de me relever mais j’ai la tête qui tourne.Assise, nue et groggy, je regarde autour de moi.Alex a disparu, enfin je crois…Autour de moi, je remarque aussi que ma Playstation 3, ma montre, et ma chaîne hi-fi ont disparu.Le salaud !Je tente de me relever.Le salaud ! Il m’a attaché le bras droit avec les menottes. Je me retrouve nue, sale et cambriolée.Le plus terrible dans tout ça, c’est que mon arme a disparu…