Je m’ennuyais ferme à cette soirée !!! Deux heures que je me baladais un verre à la main parmi les convives, captant ici et là des bribes de conversation d’une banalité affligeante.Pierre, notre hôte, s’était mis en quatre pour organiser cette réunion improbable qui devait réunir tous ses amis, eux-mêmes accompagnés d’amis. Cela faisait du monde ! et il n’était pas question de le laisser en plan ! L’amitié de 15 ans qui nous liait m’interdisait de partir.Je connaissais beaucoup de monde, j’aurais dû normalement me sentir à l’aise, voire m’amuser… Il n’en était rien, je me sentais mélancolique, je rendais des sourires polis aux bons mots des uns et des autres et évitais de m’engager trop longuement dans une conversation de convenance. Je n’étais pas d’humeur.Je me prénomme Matthieu, et, à aujourd’hui 35 ans, je me retrouve seul. Isabelle et moi avons partagé 8 ans de notre existence ensemble et avons donné naissance à un petit garçon qui va sur ses 3 ans. Comme beaucoup de pères, je ne profite de lui qu’un week-end sur deux et la moitié des vacances. Cela fait six mois que la séparation est consommée et que ma vie se réorganise peu à peu. Ce ne fut pas chose facile les premiers temps. Aujourd’hui encore, il m’arrive d’entrer dans des états de profonde apathie où rien ni personne ne saurait me tirer.C’était bien dans l’intention de me changer les idées que Pierre a souhaité organiser cette grande soirée qui se voulait festive.Les barbecues installés ici où là dans le vaste jardin dégageaient des parfums de vacances propices à la nonchalance, au laisser-aller. Un verre de rosé à la main, je déambulais sans but précis au milieu des invités, essayant de faire bonne figure. Malgré mes efforts, je n’arrivais pourtant pas à retenir mon attention bien longtemps…À un moment de la soirée, je décidai de me mettre un peu à l’écart et allai me réfugier à l’intérieur de la grande maison de Pierre et sa femme. Loin de la cohue, je me suis installé sur un canapé, l’esprit vide avec la ferme intention de piquer un petit somme que j’espérais réparateur. Il n’en fut rien. Un tableau de photos, comme on en retrouve souvent chez nos amis, attira tout de suite mon regard.Il présentait pêle-mêle une brochette de visages, certains datant même des années collège ! Et parmi ceux-là, pour la plupart familiers, il y en avait un qui accrochait mon regard. Il s’agissait d’un portrait de femme. L’instantanéité de l’appareil photo avait volé un regard profond, envoûtant. Les yeux clairs de cette femme me transperçaient et provoquaient en moi un trouble diffus que je serais incapable de retranscrire.Cela faisait déjà plusieurs minutes que j’observais cette photo lorsqu’une voix me tira subitement de mes rêveries.— C’était l’été dernier, en Corse.La femme qui m’avait fait voyager de longues minutes était là devant moi ! Je suis resté interdit face à ce visage qui présentait exactement le même regard que celui de la photo.— Pierre et moi avons passé l’été ensemble à Corte, rajouta-t-elle.Je sortais de ma torpeur, mais fus aussitôt assailli de questions. Qui était cette femme que je ne connaissais pas et qui semblait très bien connaître Pierre au point de passer tout un été ensemble ?— … Euh bonjour… balbutiais-je.— Désolé d’avoir interrompu votre rêverie.— Il n’y a pas de quoi, lui répondis-je d’une voix encore troublée.— Vous aviez l’air tellement plongé dans vos réflexions que je n’ai pas osé vous interrompre.Ainsi elle était là depuis longtemps à m’observer… J’ai dû accuser le coup car elle le remarqua et me gratifia d’un sourire qui acheva de me faire perdre tous mes moyens. Que m’arrivait-il ? Il me semblait être hypnotisé par cette femme que je voyais maintenant en pieds et que je trouvais absolument divine. La trentaine, des formes à vous couper le souffle, un corps élancé, des cheveux longs ondulés, un visage à la Adjani…Mais au-delà de ce physique « irréprochable », elle dégageait une assurance presque hautaine qui forçait l’admiration.— J’avais besoin d’un peu de calme.— Je vous dérange donc…— Pas le moins du monde, lui assurais-je.Bras croisés sur sa poitrine, tête légèrement penchée sur le coté, elle me détailla avec attention en affichant un demi-sourire énigmatique.— Vous êtes resté longtemps à regarder mon portrait… Il vous plaît ?— Euh… c’est-à-dire que….— Je vous trouble ?— Pourquoi dites-vous ça ?Elle laissa passer un blanc avant d’ajouter en élargissant légèrement ses yeux :— Comme ça…— Oui c’est vrai ! me voilà pris en flagrant délit ! finis-je par avouer.— Je n’y vois aucun délit cher Matthieu, c’est même plutôt flatteur.— …Ma curiosité était à son comble, mais je m’abstenais cependant d’entrer dans un jeu trop direct de questions-réponses qui aurait rompu le charme ténu qui nous liait à cet instant. Je ne laissai donc filtrer aucune surprise à la mention de mon prénom et décidai de poursuivre prudemment cette conversation pour voir jusqu’où elle pourrait nous mener.— N’y voyez aucune flatterie madame… Cette photo m’a ému et c’est vrai que le regard que vous exprimez me fascine.— Mademoiselle… mais appelez-moi Valérie. Pierre m’a beaucoup parlé de vous, il vous apprécie énormément, ajouta-t-elle.— …C’est réciproque, cela fait plus de 15 ans que nous nous connaissons…Apparemment cette Valérie en connaissait pas mal sur moi et je maudissais secrètement Pierre de m’avoir « caché » l’existence de cette demoiselle pour le moins renversante.— Vous comptez rester devant ma photo où vous m’invitez à prendre un verre ? dit-elle avec un petit air provoquant rempli d’assurance…J’appréciais indéniablement la tournure, mais ne souhaitais pas paraître si facilement acquis.Par pure provocation, je lui répondis qu’effectivement je n’avais pas tout à fait terminé l’examen de la photo et que si elle le voulait bien, j’irais la rejoindre d’ici quelques minutes dans le jardin.Une surprise passagère se dessina sur son visage mais fut aussitôt balayée par un petit sourire amusé qui me conforta encore plus dans l’idée que cette femme me plaisait.Sans répondre, elle s’en retourna dans le jardin pour rejoindre les autres convives. Je restai quelques minutes encore figé devant son portrait qui s’était animé l’instant auparavant. Mon esprit tournait à toute vitesse, je sortis subitement de mon état neurasthénique. Une sourde excitation, de celle que je connus lors de mes premiers émois avec les filles, naissait en moi…Je n’étais plus le même homme en regagnant le jardin. Je cherchais Valérie sans succès. Pierre vint alors à ma rencontre pour me demander si tout se passait bien, si je passais une bonne soirée….Me connaissant bien, il du lire l’agitation qui régnait en moi.— Que se passe-il, Matthieu ?— Rien de grave Pierrot, je cherche quelqu’un voilà tout…— Ah ah !!! voilà qui me plaît ! exulta-t-il ! Je désespérais de te voir retrouver la flamme que je connaissais jadis !Rien ne servait de cacher mon jeu avec Pierre, je décidai donc de le questionner sur cette femme mystérieuse que je venais de rencontrer et lui expliquai la scène que je venais de vivre à l’instant. Son visage se fit tout à coup plus grave et afficha une expression que je ne lui avais jamais connue jusqu’ici.— Fais attention Matthieu… lâcha-t-il.— À quoi ? répondis-je, abasourdi par cette brutale sentence.— Je ne pense pas que Valérie soit la femme qu’il te faut, c’est tout…Trop de questions m’assaillaient, je sentais la rage me gagner peu à peu et, comme tout à l’heure, pris le parti de ne pas poser de questions, sans doute parce que je pressentais que les réponses ne me conviendraient pas.Je quittai Pierre et me remis en quête de Valérie et finis par la repérer au bord du petit bassin, assise dans l’herbe fumant une cigarette. Petit détour pour m’armer de deux verres de Mojitos et me voilà derrière elle.— Je ne vous ai pas trop fait attendre, j’espère…— Ah c’est vous Matthieu ? Venez à côté de moi je vous attendais… et merci pour le verre, j’avais très soif.Je la retrouvais avec autant d’assurance que tout à l’heure… Elle me fascinait, m’électrisait, j’avais envie de lui dire combien je la trouvais excitante mais mon éducation et ma timidité empêchaient de tels aveux. Je me suis donc contenté de m’asseoir à ses cotés, face au bassin où venaient se refléter les lampions de la fête.Il faisait chaud ce soir-là. Valérie, en appui les bras derrière son dos, sa jupe remontée sur le haut de ses cuisses, me laissant ainsi l’occasion de jouir de la vue de ses jambes splendides, arborait un bien être communicatif— Matthieu, vous m’avez émue aussi tout à l’heure ! me dit-elle après avoir porté son Mojito à ses lèvres…— Ah ? comment ça ?— Votre manière de scruter mon portrait m’a touchée ! Vous sembliez profondément captivé.— En effet, et je le suis encore plus maintenant, osais-je.— Je sais…Cette assurance m’agaçait, mais m’excitait terriblement ! Cette fille savait manifestement user de son pouvoir de séduction.— Vous êtes toujours aussi sûre de vous dans la vie, Valérie ?Elle partit d’un petit rire en me regardant d’un air mutin. Son corps débordait de sensualité, l’excitation sourde de tout à l’heure se transforma en une franche envie de posséder ce corps, de posséder cette âme.— La bosse dans votre pantalon vous trahit, Matthieu… Apparemment, mes jambes vous font également de l’effet !OK… Elle y allait pour le moins sans détours et je décidai cette fois-ci de la suivre dans son jeu, quitte à la choquer. Cette femme m’obsédait et il fallait que j’aille jusqu’au bout.— Observatrice, dites-moi Valérie ?Sans rien répondre elle passa sa main sur sa cuisse et remonta encore plus sa jupe pour laisser apparaître non pas sa culotte mais un sexe parfaitement rasé. Ses lèvres ourlées se dessinaient parfaitement, ce qui provoqua une réaction immédiate au niveau de mon sexe…— Il faudrait être aveugle, souffla-t-elle en passant doucement sa langue sur ses lèvres.Cette dernière provocation m’acheva ! Je me rapprochai d’elle et posa ma main sur sa cuisse, et discrètement entamai des caresses du plat de ma main sur sa peau incroyablement douce et soyeuse.— Matthieu ?— Oui ?— Allons au fond du jardin, je connais un endroit où nous serons plus tranquilles.Nous nous levâmes pour nous diriger vers un endroit moins exposé aux regards. Une fois à l’écart, Valérie s’allongea par terre et écarta largement ses cuisses :— Lèche-moi Matthieu, me dit-elle impérieusement.Je ne me fis pas prier. La vue de son abricot m’avait fait perdre toute retenue. Cette femme me dominais, je ne pouvais lutter.Je plaçai donc ma tête entre ses jambes et commençai à la lécher consciencieusement en débutant par ses grandes lèvres que j’agaçais par de petits coups de langue, puis passai toute la largeur de ma langue le long de son sillon.— Hummm, c’est bon Matthieu !!! Tu aimes l’odeur de ma chatte ? Bouffe-moi bien ! J’adore sentir ta langue !Elle n’était plus la Valérie que j’avais découvert tout à l’heure dans le salon de Pierre mais une femme possédée par le sexe… Ses yeux lançaient des regards enfiévrés terriblement excitants.Ses commentaires m’excitaient encore plus. Je redoublais d’effort en me concentrant sur son bouton que je faisais frétiller avec le bout de ma langue. Son cul se soulevait et venait à la rencontre de ma bouche, m’obligeant ainsi à écraser ma langue sur son clitoris. D’un mouvement de bassin, elle entama alors un va-et-vient contre ma bouche. J’entendais à peine ses plaintes tant la pression de ses cuisses sur mon visage était forte.Elle se dégagea subitement et me demanda de me placer sur le dos pour venir asseoir sa vulve contre mon visage.— Continue Matthieu ! Lèche bien ! Bois mon jus ! Tu vas me faire jouir comme une folle !Son odeur m’enivrait. Je ne me reconnaissais plus non plus. Je la léchais furieusement, enfonçant ma langue loin dans sa grotte pour recueillir son nectar du bout de ma langue. Valérie criait son plaisir et, d’un dernier mouvement de bassin, bascula dans un orgasme fulgurant. Elle finit par s’effondrer à mes cotés, les yeux clos, le corps pantelant encore secoué de spasmes. Une fois remise de ses émotions, elle entreprit de sortir ma verge tendue de mon pantalon pour doucement la cajoler d’une main experte.— Que c’était bon Matthieu ! J’en rêvais depuis si longtemps… À moi de jouer maintenant…J’arrivais à peine à réaliser ce qui venait de se passer et mes interrogations me taraudaient à nouveau : qui était cette femme ? Comment me connaissait-elle ?…Je la fixais du regard pour essayer de trouver quelques réponses. Si elle rêvait de moi depuis longtemps, je devais certainement l’avoir déjà rencontrée ! Mais rien ne se rappelait à mon souvenir… Cette femme restait une énigme pour moi !Sa main me branlait avec infinie douceur. Ses doigts passaient de mes couilles au sommet de mon gland sans relâche. Ma respiration s’accélérait.— Depuis quand me connais-tu, Valérie ? arrivais-je enfin à formuler.Sa main se crispa soudainement sur mon sexe provoquant une onde de plaisir intense. Elle me regarda avec ce regard étrange qui m’avait séduit dès la première minute où je l’observais sur le tableau de photos.— Est-ce bien important Matthieu ? Es-tu sûr de vouloir le savoir ?En me répondant, elle approcha sa bouche de mon sexe douloureusement tendu et lentement sortit sa langue pour l’enrouler autour de mon gland… Ses yeux fixaient les miens pour observer mes réactions. Lentement, elle descendit la tête et prit ma verge entre ses lèvres… puis d’une lenteur infinie, l’enfonça toujours plus loin dans sa gorge. Sa main, qui n’avait pas quitté la base de ma bite, continuait à me branler. J’étais au Nirvana !!! C’est sûr qu’à ce moment-là je me foutais de savoir quoi que ce soit !Sa bouche inondée de salive chaude me pompait avec force, sa langue tournait doucement autour de ma hampe pendant que sa main passait sur mes couilles.De temps en temps, elle faisait ressortir mon vit de sa bouche pour le caresser contre sa joue avant de le renfourner jusqu’au fond de sa gorge. Jamais je n’avais été sucé comme ça, sa bouche semblait connaître mon sexe depuis toujours, ses moindres réactions et tressautements… Nous étions loin de la pipe « automatique » et sans âme ! Valérie savait parfaitement gérer le plaisir qu’elle prodiguait. À la moindre alerte, elle ralentissait la cadence tout en serrant mon sexe à sa base, puis tranquillement reprenait son ballet incessant de sa bouche et de sa main.Elle le dégustait déjà depuis de longues minutes en m’observant de ses grands yeux… Elle savait que je ne pourrais plus tenir encore très longtemps et je sus à son regard qu’elle voulait maintenant boire ma semence. Elle plaça sa bouche sur mon gland et de sa main me branla toujours avec une infinie douceur, sa langue venant de temps en temps percuter mon gland à vif. Un ultime tressaillement de ma verge lui donna l’alerte de mon explosion imminente. Elle l’enfourna alors une nouvelle fois sans précipitation en massant ma grosse veine du plat de sa langue. Mes mains n’ont pu s’empêcher d’agripper sa chevelure, pendant qu’à grand jets je me déversais dans sa bouche.Valérie continuait de me pomper doucement et ne se releva qu’une fois ma verge complètement nettoyée… Je fus pris de soubresauts nerveux et, tout à ce plaisir fulgurant, ne vis pas Valérie s’éloigner de moi.Elle s’est relevée comme une chatte et s’est dirigée vers le jardin où la fête battait son plein.Sonné, groggy, je luttais pour rassembler mes esprits et, à mon tour, j’allai rejoindre les invités pour retrouver Valérie.