Après deux ans d’une vie partagée entre Québec, Paris, Frankfort et Nice, je retrouve enfin un rythme plus calme. Mon directeur de labo m’avait prévenu qu’être la cheville ouvrière de cette expérimentation internationale sur le calcul partagé n’était pas de tout repos. Je ne m’imaginais pas à ce moment que l’aventure aurait fait de moi une sorte de SDF international. Mes relations en avaient bien sûr un peu pâti, mais celles que j’avais conservées en étaient sorties renforcées. Néanmoins, cette instabilité n’avait pas facilité l’établissement de rapports amoureux très satisfaisants.De retour dans mon laboratoire de Sophia-Antipolis, l’activité bourdonnante qui a été mon lot depuis tant de mois me manque un peu et les projets en cours me semblent bien étriqués.Le temps de prospecter les agences immobilières en vue d’une installation dans la région, j’ai choisi de me poser dans une location meublée.C’est le but de mon déplacement aujourd’hui. Il s’agit d’une villa sise dans un village sur les hauteurs de Nice. Sa propriétaire, madame Carron, n’en occupe plus que le rez-de-chaussée depuis le décès de son mari. Elle donne l’étage à louer et notre premier contact téléphonique s’est révélé plutôt positif.Je me gare dans l’allée. Elle délaisse ses rosiers pour venir à ma rencontre. C’est une femme charmante et élégante, la cinquantaine. Elle me fait visiter les lieux. La villa est entourée d’un jardin bordé d’une haie touffue. Des massifs floraux accueillent les visiteurs tandis que deux pins parasols ombragent la pelouse qui s’étend de l’autre côté du grand bâtiment de pierre.La porte d’entrée donne sur un vestibule d’où part l’escalier menant à l’étage. Elle m’y précède en me précisant que j’aurai bien entendu un double des clés et que je pourrai entrer et sortir à ma guise. Ses tapis moelleux recouvrant les parquets suffisent à l’insonorisation entre les deux niveaux.Le logement dont j’aurai la jouissance se compose d’une chambre, donnant sur le jardin de derrière, d’une grande pièce principale où est aménagée une kitchenette, d’un bureau en façade et d’une salle d’eau aveugle. Le tout garni de meubles visiblement associés à l’histoire de la maison…L’accord est rapidement conclu et nous signons dans le salon du rez-de-chaussée les exemplaires du bail.—— 1/4 ——Une semaine s’est écoulée depuis mon installation à la villa. La cohabitation avec ma logeuse est des plus cordiales et il n’est pas rare que nous partagions l’apéritif ou même le dîner.Ce soir-là, elle m’annonce qu’elle a pris 15 jours de congés et qu’elle va recevoir de la visite. Les vacances d’été ont commencé à Paris et sa sœur lui a demandé si elle voulait bien garder ses enfants, Yohan et Gaëlle, pour deux semaines. N’ayant jamais eu d’enfants, elle a de suite accepté, joyeuse de recevoir ses petits neveux. De plus, son frère qui est en plein déménagement lui envoie également sa fille Tiphaine pour quelques jours. Ses rapports avec sa nièce n’ont pas été toujours harmonieux, mais depuis quelque temps il semblerait que les orages nés de l’adolescence aient finalement déserté le ciel de leurs relations.Le vendredi suivant, je me préparais à dîner lorsque des pneus font crisser le gravier de l’allée. Des portières claquent, libérant de jeunes voix aiguës. Une joyeuse compagnie pénètre dans la maison et remplit les espaces du rez-de-chaussée d’un brouhaha qui me parvient étouffé.Mon repas terminé, je me pose dans le fauteuil, un roman à la main. Par la fenêtre, des cris attirent mon attention. Yohan et sa sœur courent dans le jardin. Ils doivent avoir une dizaine d’années pour le garçon et 7 ou 8 pour la fillette. Cette présence donne à la maison une ambiance familiale qui ne me déplaît pas.Le lendemain, j’ai en tête de courir quelques agences et peut-être de visiter les endroits où j’aimerais m’installer. Lorsque je prends ma voiture, madame Carron, accompagnée des enfants, est déjà partie chercher sa nièce qui doit arriver par le train.À mon retour, en fin d’après-midi, ma logeuse est à nouveau plongée dans les soins patients qu’elle apporte à ses fleurs. Je m’approche pour la saluer. Elle se retourne. Jusqu’alors masquée par celle de sa tante, j’aperçois la silhouette menue d’une jeune fille. L’expression incontrôlée de ma surprise fait étinceler ses yeux bleus. Elle esquisse un sourire lorsqu’un réflexe fait déraper mon regard sur sa poitrine délicate et ses jambes nues. Je tends machinalement la main à madame Carron, mais mes yeux se trompent d’interlocutrice. Elle me présente à sa nièce, Tiphaine, qui doit rester quelques jours. La fine main qu’elle me tend s’accompagne d’un « Bonjour » à l’intonation à la fois sauvage et timide.Je suis encore dans l’escalier menant à mon appartement lorsqu’une voix adolescente et féminine m’interpelle.— Ma tante vous invite pour l’apéritif si vous voulez.Je hoche la tête en guise de réponse. Elle s’esquive vivement en claquant la porte. Je range mes dossiers et passe une chemise plus décontractée. Par la fenêtre, j’aperçois les enfants qui jouent. La silhouette élancée de Tiphaine les rejoint au milieu de la pelouse. Sa robe légère moule son buste comme une seconde peau tandis qu’une corolle s’évase autour de ses jambes. Mon regard se fixe sur les pommes dures qui tendent sa poitrine et mon cœur fait un saut lorsqu’à la faveur d’un geste brusque sa robe dévoile, comme un flash, la blancheur de sa culotte.Je rejoins ma logeuse et ses neveux sur la terrasse pour partager un verre. Assis autour de la table, je leur raconte les différentes visites qui ont été mon lot au cours de la journée. Rien de bien intéressant, en fait. Madame Carron, native du pays, me fait l’éloge de tel endroit, me met en garde contre tel autre. Je l’écoute avec autant d’intérêt que possible, mais mon attention ne cesse de dériver vers la jeune blonde qui sirote son coca à la paille. Elle semble s’intéresser à notre conversation tout en participant aux chamailleries de Yohan et Gaëlle. Lorsqu’elle s’adresse à moi, ses yeux bleus ont des reflets sombres et je ne sais si son sourire discret veut encourager mes regards ou n’est que l’expression de la timidité que les 15 ans qui nous séparent pourraient lui inspirer. Je ne voudrais pour rien au monde obscurcir les cieux de cette délicieuse jeune fille, mais c’est un réflexe irrépressible qui me fait tourner la tête lorsqu’elle fait glisser une mèche derrière l’oreille ou quand le bout rose de sa langue vient lécher le sucre sur ses lèvres.—— 2/4 ——Je décide de consacrer le dimanche matin à un footing dans un parc voisin. L’effort continu me permet d’évacuer les tensions physiques, mais n’empêche pas mon esprit de vagabonder. Même lorsque je m’efforce de penser à mon travail, le visage de Tiphaine vient se superposer comme un filigrane insidieux.En rentrant, la douche puis un rapide repas achèvent la matinée. La petite famille est partie se promener, quant à moi, je m’occupe une bonne partie de l’après-midi à installer la connexion internet qui me permet de me connecter sur le serveur du labo.Vers 16 heures, je les entends revenir. Toutefois, après quelques claquements de portière, la voiture repart. De l’étage en dessous, la télévision émet un murmure. Je me lève pour prendre un verre. Inconsciemment attiré par la fenêtre, j’en écarte les rideaux. La pelouse est désespérément vide. Retournant à ma table de travail j’y reste encore une heure.Le besoin de me dégourdir les jambes se faisant sentir, je descends faire quelques pas dans le jardin. L’espérance déraisonnable d’y croiser Tiphaine n’est d’ailleurs pas étrangère à cette soudaine sensation d’inconfort.À l’ombre d’un pin, une grande serviette de plage s’étale sur le gazon qui peine à rester vert en cette saison. Un livre ouvert, des sandales…Je me retourne pour voir arriver de la véranda une jeune sylphide, pieds nus, un verre d’orangeade à la main, uniquement vêtue d’un T-shirt trop grand pour elle qui lui descend jusqu’à mi-cuisses. Elle s’étend sur la serviette, je m’assois dans l’herbe, dévorant les rondeurs délicates que son court vêtement laisse deviner.Elle m’explique que sa tante les a déposés avant d’aller rendre visite à une amie et que ses cousins sont « scotchés » devant la télévision. Quelques questions sur sa matinée, ses études, les vacances, et me voici à court de conversation, comme si la différence d’âge inhibait soudainement mon inspiration. Une gêne monte en moi que je n’avais pas ressentie depuis bien longtemps devant une femme. Est-ce que ses jambes sont pour quelque chose dans ce trouble ? À moins que ce ne soient les pointes dures qui tendent le fin coton du T-shirt, ou encore son visage rond cerclé de mèches châtain décolorées, illuminé d’un sourire qui n’a plus rien de timide.Prenant l’initiative, elle me demande de lui raconter le Canada. Sa tante a dû lui dire que j’avais beaucoup voyagé. Sautant sur cette perche, je lui raconte tout ce qu’elle veut savoir, heureux de pouvoir prolonger ma contemplation indiscrète de sa silhouette tentatrice. Mais je ne sais plus quoi penser. Sa main joue trop souvent avec ses cheveux et caresse trop longuement ses jambes nues pour qu’il ne s’agisse pas d’un jeu. Chaque fois qu’elle surprend mon regard là où il ne devrait pas se trouver, un sourire malicieux creuse une fossette sur sa joue droite. Mon esprit s’enflamme quand elle s’amuse avec la lisière de son T-shirt, dévoilant ses jambes jusqu’à la limite de son slip blanc.L’ombre du pin s’est décalée et maintenant sa serviette est entièrement exposée au soleil. Elle m’interrompt brutalement en plein récit :— Ça vous dérange si je me fais bronzer un peu ?— Euh… non, pas du tout.Je lui ai répondu dans un réflexe, sans imaginer le geste qui en résulterait. Je déglutis difficilement ma salive en la voyant passer son T-shirt par-dessus sa tête, présentant aux rayons ardents son corps presque nu à l’exception de sa culotte blanche aux festons dentelés. Si le soleil poursuit sa course imperturbablement, il n’en va pas de même pour moi. L’étroitesse de mon jean devient véritablement inconfortable. Elle s’est allongée sur le dos, les yeux fermés, me laissant avec mon désir de mâle devant sa féminité florissante, comme une déesse intouchable, sûre de son pouvoir sur ceux qui l’adorent. Le silence nous réunit. Je ne cherche même plus à cacher mes regards sur son corps. Ce sont maintenant mes désirs gestuels que je réprime avec violence.Brutalement, le bruit d’une voiture nous fait sortir de cette étrange torpeur. Elle bondit.Sans prendre le temps d’enfiler son vêtement, elle ramasse sa serviette, son livre, ses sandales, puis s’enfuit vers la maison. Elle me lance :— Au revoir… c’était cool de parler avec vous !Cool n’est pas le mot que j’aurais employé étant donné le bouillonnement intérieur que cette rencontre avait provoqué en moi.Remontant à l’étage, je croise madame Carron. Elle me montre un grand plat recouvert d’aluminium.— C’est une tarte que mon amie Gisèle m’a donnée. Si le cœur vous en dit vous serez le bienvenu pour la partager avec nous.Je la remercie et accepte cette invitation qui me permettra de revoir sa jolie nièce.En prenant un repas léger, je repense à la scène de cet après-midi. Les émotions ressenties, cette envie incontrôlable. Ce désir que je me plais à croire partagé. J’essaye de me raisonner en me disant que c’est normal qu’une jeune fille comme elle ait envie de tester son charme sur les hommes, mais que je ne dois pas craquer, que ce n’est qu’un jeu pour elle. Elle est si innocente.Je finis de laver mes couverts lorsqu’on toque à ma porte. La petite Gaëlle, toute excitée par la mission que lui a confiée sa tante, me demande de descendre pour le dessert. Elle me précède en dévalant l’escalier et court dans le salon, vers la table ronde où elle reprend sa place. Madame Carron me propose un siège à côté d’elle. Tiphaine me sert une part de tarte. Elle a attaché ses cheveux courts en un plumeau derrière sa tête, des mèches rebelles zèbrent son front. Des traits épais au crayon noir bordent ses yeux clairs et lui donnent l’air d’une princesse du Nil. Un bustier mauve dessine les courbes de son corps dont la poitrine menue bombe l’étoffe, trahissant l’absence de soutien-gorge.La tarte est excellente et je remercie encore ma logeuse de m’en faire profiter. Sous son œil attendri, les enfants me pressent de leur parler des ours, caribous et autres bestioles que j’aurais pu voir outre-Atlantique. La tête baissée vers son assiette, Tiphaine me lance des regards amusés lorsqu’elle m’entend reprendre le récit que je lui avais servi quelques heures auparavant. Cette complicité secrète ravive les délicieuses émotions qui m’avaient alors envahi. Une dispute, à propos du régime alimentaire des ours, éclate entre Yohan et sa sœur qui accapare l’attention. Soudain, la cuillère de Tiphaine s’échappe de ses mains et tombe à terre. Elle soulève la nappe, puis me lance discrètement :— S’il vous plaît. Ma cuillère est juste au pied de votre chaise. Vous voulez bien la ramasser ?Acquiesçant de bonne grâce, je recule ma chaise et plonge sous la table. Avant même d’avoir aperçu l’objet, mon regard tombe sur les jambes de la jeune fille, écartées au point de tendre la toile de sa mini jupe, elles dévoilent un bas-ventre protégé par une culotte blanche. Je m’aperçois que la cuillère n’est pas au pied de ma chaise mais à celui de la sienne et je dois m’approcher à moins de dix centimètres de ses cuisses ouvertes pour m’en saisir. Inexorablement, mon envie répond à sa posture impudique. Je réapparais au-dessus de la table, et c’est juste si elle me regarde lorsque je lui rends l’appât qu’elle m’a lancé. Elle feint maintenant de m’ignorer, sûre que je ne pourrai rien avoir d’autre en tête pour le reste de la soirée. Sous la table, mes pieds fous cherchent les siens, mais ils se dérobent, conscients de mon ardeur, et ne m’autorisent qu’un contact furtif et insatisfaisant.Le dessert terminé, je me vois offrir un café. Mon excitation tend mes nerfs et je décline poliment la proposition pour me retirer. Je salue chaleureusement madame Carron et lance un « Bonne nuit » au reste de la table. Les enfants me répondent, mais je ne retiens que la voix de Tiphaine dans laquelle mon esprit enfiévré croit percevoir un accent victorieux devant ma retraite.Le calme de ma chambre n’apaise que superficiellement mon excitation. Dans mon lit, je m’efforce de suivre l’intrigue de mon roman. Je me concentre sur les paragraphes, puis sur les phrases puis sur les mots jusqu’à ne plus rien y comprendre. Le visage de Tiphaine se projette sur les pages, son sourire, sa bouche rose, puis son corps de fée aux seins nacrés, aux mamelons dressés, ses jambes blanches, fines et fermes, et encore le son de sa voix, le mouvement de ses lèvres. Mon envie se tend, gonflée par le désir de son corps autant que par l’énervement de la frustration qui balaie les scrupules protégeant son innocence. Je rejette le livre et laisse ma main glisser sous les draps. Par l’anneau formé entre le pouce et l’index, j’attise mes fantasmes. Je la revois, juste vêtue de sa petite culotte : « Tu t’enfuis devant moi, je te rattrape, je te culbute au sol. Tu te débats en riant, je tire sur ta fine étoffe qui craque. Ma main saisit tes cheveux et ton visage se courbe sur mon bas-ventre ».À présent, mes doigts tapotent doucement mes testicules gonflés, serrés à la base de mon sexe. Mon autre main s’est saisie du bout tendu de ma verge et lui prodigue un massage à travers le prépuce, simulant les sensations attendues dans la bouche de la petite blonde. Entre mes râles, des soupirs m’échappent, traduisant la violence de mon envie « suce… suce-moi… Suce, petite garce… ». La vision de son jeune visage, maculé de mon sperme, monte en épingle l’excitation qui me tend. J’écarte vivement mes doigts de mon bas-ventre palpitant. Un spasme gonfle mon sexe qui laisse perler une goutte blanche. Je regarde le liquide épais filer sur mon ventre tandis que la perspective de l’orgasme reflue lentement.Je reprends à pleine main la tige encore ferme, décalotte sa partie la plus sensible. Mes yeux sont fixés sur le plafond blanc sur lequel défilent des scènes d’une pornographie sans bornes et dont l’actrice ne peut s’évader. Une main coulisse tout le long du bois de mon sexe. En même temps, je caresse délicatement le bout rougi avec mon pouce lubrifié par le liquide translucide qui suinte du méat ouvert. Mon envie de la posséder couplée au désir de la punir de son attitude humiliante projette dans mon esprit des images interdites. À deux mains, j’excite maintenant ma virilité au bord du plaisir. L’une butant contre mes testicules à chaque va-et-vient et l’autre formant un anneau serré à la base du gland. Serré comme elle peut l’être, étroit comme l’échancrure de ses fesses rondes, contracté comme son… mmmf… son anus… aaaaah… son anus que j’encule ! … mmm.. Aaah ! Salope ! Salope ! … aah ! … aah ! … aah ! … aaaahhhh…… Tiphaine, ma chérie… pardon.—— 3/4 ——La reprise du travail le lendemain m’aide à me détacher de la jeune nièce de ma logeuse. La satisfaction physiologique de mon désir rend son image moins obsédante. Lorsque je rentre le soir, la famille est de sortie. Ma soirée se passe calmement. Néanmoins, quand j’entends la voiture rentrer je ne peux me retenir d’écarter les rideaux pour apercevoir ne serait-ce que furtivement la silhouette blonde. Corps de femme d’où l’adolescente se refuse à disparaître.Le lendemain matin, madame Carron emmène ses neveux au zoo. Tiphaine est au bas de l’escalier au moment où je descends. Son regard m’accroche puis fuit comme pour laisser le mien errer sur sa silhouette de lolita. Le profil de sa poitrine haut-perchée pointe sous son pull et son jean moule parfaitement ses formes, des hanches aux genoux, puis s’évase pour s’étaler sur ses baskets aux semelles exagérées. Sa nuque dévoilée par ses cheveux attachés par un élastique appelle des baisers, sa joue ronde se plisse, laissant deviner un sourire. Sa main est posée sur la rampe de l’escalier et mes doigts frôlent les siens lorsque nous échangeons un bonjour. Ses petits cousins arrivent dans le hall en se chamaillant comme de coutume, pressés par leur tante qui peine à les séparer.Saluts d’usage, souhaits qui sortent de la bouche sans qu’on y pense. Seul le « Bonne journée » que m’adresse Tiphaine a la saveur de la sincérité, à moins que ce soient mes oreilles qui deviennent sourdes à tout ce qui n’est pas d’elle.Mercredi matin, je dois me rendre à une soutenance de thèse. Un accident de réveil m’ayant obligé à sauter le petit déjeuner, je dévale l’escalier le ventre vide. Dans le jardin, je salue madame Carron qui est en train de faire monter les enfants dans sa voiture. Elle part au supermarché et m’annonce que Tiphaine est restée au lit. Une fièvre soudaine et bien opportune, s’agissant d’aller faire des courses. Elle n’a pas cherché à discuter, préférant laisser la jeune fille paresser dans son lit.Nous montons dans nos véhicules respectifs, mais une pensée m’empêche de mettre le contact. En regardant s’éloigner la voiture de ma logeuse, mon cœur se met à battre plus vite que les circonstances ne l’exigent, produisant un léger tournis. Elle est alitée ? Peut-être a-t-elle besoin de quelque chose. Elle fait sûrement semblant et je le sais aussi bien que sa tante. Mais il ne s’agirait que d’un geste de sympathie. Quel mal à ça ? Elle est peut-être nue sous ses draps. Non, je serais ridicule d’y aller.Fébrile et confus, je descends finalement de la voiture, rentre dans la maison, traverse le salon, m’engage dans le couloir des chambres. Laquelle est la sienne ?— Tatie, c’est toi ?Sa voix a traversé la seconde porte. Je toque, ouvre, le souffle court.— Ah, c’est vous ? Bonjour.Elle est enfouie sous le voile de coton blanc qui calque son corps. Elle se redresse sur son oreiller, ses bras nus tirent le drap pour se couvrir pudiquement.— Ta tante m’a dit que tu étais malade.— Ouais, j’suis pas très bien.Elle me sert une moue boudeuse. Je m’assois sur son lit.— Je… je me suis dit que peut être… tu aurais besoin de quelque chose.Ses yeux me fixent intensément. Ses lèvres jointes s’arrondissent.— Vous n’allez pas travailler aujourd’hui ?— Si… si, mais… si je peux t’être utile avant de partir… dis-le-moi.Elle semble réfléchir, affectant l’attitude de celle qui ne sait se décider entre plusieurs choix qui la tentent.— Eh bien, voyons… Oui. Ma tante ne croit pas que j’aie de la fièvre. Vous voulez m’aider à lui montrer qu’elle a tort ?Joignant le geste à la parole, Tiphaine avait pris un fin tube de verre sur la table de nuit, qu’elle me tend à bout de bras avec un air de défi dans le regard. Prenant le thermomètre, je ne sais plus que dire. Je fais mine de le diriger vers sa bouche, mais elle se retourne, couchée en chien de fusil, dirigeant ses reins vers moi.Sans un mot, je glisse une main sous le drap tandis que l’autre se pose sur sa hanche. Mon souffle prend de l’ampleur comme mes doigts frôlent son dos, suivent la courbe rebondie de ses fesses, cherchent le sillon. De l’index, je palpe les replis froncés de sa corolle et enfonce d’un trait le bout lisse de l’instrument. Je retire ma main mais elle me retient, sa voix comme un souffle :— Il faut le maintenir en place, sinon il risque de tomber.Masquant à grand-peine le tremblement de ma main, je plaque mes doigts sur ses globes fermes, maintenant la tige de verre fichée dans son orifice. Les secondes durant lesquelles ma main apprécie la douceur de sa peau suffisent à susciter une envie que mon pantalon contraint. Comme si j’espérais qu’elle ne s’en aperçoive pas, mes doigts exercent de légères pressions sur la chair élastique et chaude.Le délai écoulé, je retire délicatement le bulbe de mercure du fourreau fessier qu’il sondait. Je lis à haute voix :— 37,1°… Pas terrible comme fièvre.Elle se retourne vivement, se redresse sans plus retenir le drap qui dévoile sa poitrine nue, et me prend l’instrument de la main. L’ayant lu, elle me le rend d’un air mécontent et impérieux.— Vous vous y êtes mal pris ! Recommencez !Sans attendre ma réponse, elle se tourne en me présentant à nouveau la forme arrondie de ses fesses. Cette fois, elle va trop loin ! Je vais lui apprendre ce qui arrive quand on dépasse les limites. D’une main ferme sur sa hanche, je l’oblige à rouler sur le ventre, bien décidé à enfreindre les règles de son jeu.— Eeeeh ! Qu’est-ce que vous faites ?Pour toute réponse, je m’allonge en travers de sa taille et tire les draps qui masquent le bas de son corps. Ce que je dévoile est « pire » que ce que j’imaginais : ses jambes légèrement tannées, ses cuisses fuselées qui se joignent pour former le plus joli fessier que j’aie vu.— Vous êtes fou ? Je vais le dire à ma tant… AAH ! … aah ! Non ! noon !Ma main s’était abattue sur ses rondeurs. Je continue à la fesser malgré ses protestations, ses jambes qui gigotent et ses tentatives désespérées pour échapper à mon étreinte. À vrai dire, son impuissance contribue à mon excitation et la rougeur monte bientôt sur ses globes délicats.— Ahh ! … Ahhh ! … salauuud ! … Aaahenn ! … Aaah ! … Asseeez !— Écarte tes jambes, maintenant.— Non ! Et puis quoi encore ? Espèce de… ! Clac !Clac !Clac !— Stoop ! … Arrêtez !— Écarte, allez !Elle halète mais s’exécute. Pas assez à mon goût.— Encore. Écarte encore.Elle m’obéit avec un grognement étouffé. Je reprends de petites tapes sur son périnée, sur l’intérieur de ses cuisses, sur son abricot bombé au duvet blond. À chaque contact, elle sursaute avec un sanglot, mais ce ne sont pas ses yeux qui commencent à verser des larmes. Satisfait de mon effet, je me penche sur ses fesses et dépose des baisers délicats sur toute sa peau rougie. Ma langue se promène sur le doux épiderme échauffé, glisse en suivant la pente naturelle de la rondeur et coule dans le vallon étroit. Elle se cambre et implore :— Ooooh… Mmmm… Noon… Aahhh…Mes mains maintiennent écartées ses collines charnues. Ses jambes battent le lit lorsqu’elle sent ma langue fouiller ce qui ne devrait l’être que par un innocent thermomètre. Mes papilles me renseignent sur les contractions de son sphincter, synchrones avec ses vagissements. La fente rose de sa butte pubienne laisse s’écouler vers le drap un filet sirupeux qu’il me tarde de goûter. Une main caresse sa cuisse, mes doigts s’infiltrent dans l’ouverture, écartent les lèvres, se noient dans son flot qui prépare sa jeune ouverture à l’intromission. Ses jambes délicieuses se lèvent alternativement et accompagnent les ondulations de son bassin. Elle étouffe ses gémissements dans son oreiller, qui m’incitent à continuer. Ma langue darde sans faillir son anus sensible tandis que mes doigts remontent le long de sa fente, piétinant ses pétales délicats à la recherche de ce qui la fera crier.— Mmmmf… Hennn… Hennnn… AaAAAH ! … Mmm… AAAH !Je me redresse, libérant mon ange blond. Elle retourne vers moi son visage rougi de larmes et d’émotion. En contemplant le corps nu de cette nymphette réduite à merci, une envie animale me prend. L’envie de me jeter sur elle, de la posséder brutalement, de lui imposer ma loi jusqu’à l’extinction de mon désir. Elle se retourne, une main sur sa poitrine, les jambes serrées. A-t-elle soudain peur de ce qu’elle a lu dans mon regard ? Je dégrafe mon pantalon et délivre enfin ma virilité. Ma main glisse sur ma verge, décalotte l’extrémité gonflée qui menace son visage. Elle murmure :— D… doucement… s… s’il vous plaît !Je lui souris et viens m’allonger à côté d’elle.— Tu peux m’appeler Alex, tu sais. N’aie pas peur, je ne vais pas te faire de mal, ma chérie.Mes lèvres cherchent les siennes. Nos bouches se fondent enfin. Elle ne se dérobe pas lorsque ma langue se glisse entre ses lèvres. Ce contact chaud et délicieusement gluant fait monter encore l’envie. Mes doigts cherchent ses mamelons qu’ils froissent doucement, puis lentement caressent son ventre. Ses cuisses s’ouvrent pour leur laisser le passage vers sa féminité. Son râle se perd dans ma bouche quand sa vulve est à nouveau sollicitée.— Tu es vierge, Tiffy ?Elle hoche négativement la tête, la bouche entr’ouverte dans un demi-sourire. Je roule sur elle, en appui sur les bras. Ses jambes se relèvent, présentant ostensiblement sa fleur épanouie. Elle mord sa lèvre au contact de ma verge. Puis ses sourcils se froncent, sa bouche s’ouvre silencieusement lorsque commence la lente intromission que je lui impose. Elle est étroite mais ma dureté n’a aucun mal à s’introduire. Mon pubis contre le sien, je me penche pour lécher ses lèvres. Le mouvement de va-et-vient fait onduler tout son corps. Sa bouche ouverte laisse échapper des gémissements lascifs, et la vision de ce visage angélique livré aux tourments de la jouissance m’excite tellement que je sens ma verge se gonfler dangereusement. Elle commence à peine à synchroniser les mouvements de son bassin avec le mien que j’ai déjà une folle envie de gicler ma semence. Je m’enfonce en elle et arrête de bouger. Enroulant ses bras autour de mon cou, elle hisse son visage vers le mien. M’embrasse, me lèche, supplie :— Encore… encore, Alex… s’il te plaît… baise-moi… baise-moi !Fermant les yeux, quelques respirations profondes me décontractent et font peu à peu disparaître l’urgence de mon envie. Lentement, je recommence à fouiller son fourreau soyeux en ondulant du bassin pour faire varier l’angle de pénétration. Elle apprécie le traitement et sa respiration s’accompagne de soupirs qu’elle ne cherche plus à retenir.— Aaahh… oui… ah… Mmmmh… Oui ! … oui ! … oui ! …J’accélère le mouvement. Une main passée sous sa jambe l’oblige à la relever vers sa poitrine. La pénétration encore plus profonde provoque la cambrure soudaine de son corps. La tête rejetée en arrière, elle pousse de petits cris aigus à chaque fois que mon sexe envahit le sien. Ses seins bombés attirent ma bouche qui s’en empare l’un après l’autre.— Aaah ! Ouiiii ! … oui… çaaa ! Ouiii ! … aaah ! … aaahennn ! …Ses mains se crispent sur les draps. Je caresse sa jambe collée à mon corps, douce et soyeuse. Mon sexe se tend, cette fois rien ne pourra empêcher sa libération. Léchant ses mamelons, je gémis son prénom. Mes coups de bélier la font partir dans de longs soupirs hachés qui accompagnent les spasmes de son ventre. Elle pousse un cri lorsque la première éjaculation fouette ses muqueuses intimes.Nous sommes allongés l’un à côté de l’autre, nos regards prolongent durant de longues minutes le plaisir que nous venons de partager.—— 4/4 ——Le souvenir de ma jeune chérie m’imprègne totalement. La différence d’âge ne nous sépare plus dorénavant que dans le regard des autres. Nous réfrénons l’envie de nous enlacer à chaque rencontre et cette contrainte est à la fois souffrance et promesse. Ses attitudes séductrices enflamment toujours mon désir mais maintenant que je sais mon envie partagée, aucune gêne ne vient la troubler.Un soir, alors que je gravis les degrés qui me ramènent à mon étage, je surprends les bribes d’une conversation dans le salon.— … veilleras bien sur eux, ma chérie. Je reviendrai vers 7 heures. Leur goûter…La voix de ma logeuse s’éloigne et celle de Tiphaine me parvient étouffée. Cependant, ce que j’ai entendu suffit à faire germer l’espoir d’une entrevue avec ma jeune amante. Espoir qui a toute la nuit pour se transformer en un véritable projet.Le petit déjeuner pris, je finis ma toilette lorsque j’entends des pas dans l’escalier, furtifs, comme si leur auteur cherchait à s’en cacher. La descente me paraît plus rapide que la montée. Curieux, je sors de la salle d’eau, le menton encore blanchi de mousse. Un papier a été glissé sous ma porte. Essuyant mes mains à la serviette qui entoure ma taille, je le ramasse, le déplie. C’est la première fois que je vois l’écriture de Tiphaine. À l’encre violette, elle m’explique que sa tante doit se rendre à l’hôpital pour un examen avant de faire quelques courses. Elle aura donc la garde des enfants entre 16 et 19 heures. Un cœur a remplacé tous les points sur les i et celui qui ponctue la fin de son message est encore plus gros. Je souris de ce reliquat d’enfance qui participe à son charme. Elle ne m’a donné aucun rendez-vous, exprimé aucun souhait. Juste cette information dont elle sait qu’elle sera exploitée conformément à notre désir commun.La journée passe trop lentement et une dernière réunion qui déborde jusqu’à 16 h 45 a le don de porter mes nerfs à vif. Je franchis avec une prudence relativisée par mon impatience les quelques kilomètres qui me séparent de mon but.J’arrive dans la rue de la villa. Soudain, un frisson glacé me parcourt. La voiture qui vient de me croiser est celle de madame Carron. Il ne me semble pas qu’elle m’ait reconnu, mais cette rencontre brutale rend encore plus présente la fragilité de la relation que j’entretiens avec Tiphaine.Encore remué par l’incident, j’entre dans la maison. Des exclamations enfantines me parviennent du salon, puis des pas. Elle apparaît dans l’encadrement de la porte, y prend appui. Nous nous regardons et la chaleur qui m’envahit chasse immédiatement les spectres de l’interdit qui me hantaient.Sa poitrine est comme une onde souple qui fait enfler son gilet sans manches en tricot noir qu’elle porte sur un chemisier blanc. Sa sombre jupe plissée lui donne l’air d’une écolière de l’ancien temps. Ses mi-bas blancs et ses chaussures baby aux talons carrés complètent sa panoplie. Seuls le maquillage fluo de ses paupières et ses mèches platine encrent son image dans la mode actuelle.Je me défais de ma veste. Elle vient précipiter son corps contre le mien. Sa joue se cale dans mon épaule :— J’ai eu peur que tu rentres trop tôt. Son rendez-vous a été décalé, j’ai pas pu te prévenir.Mon baiser dissipe son angoisse passée et mes mains glissent sur son corps menu et caressent sans pudeur ses courbes qui ne se refusent pas. Je l’attire dans l’ombre de l’escalier et ma langue s’enroule autour de la sienne. Elle m’enlace, laissant mes mains devenir de plus en plus indiscrètes. Sortant les pans de son chemisier hors de la ceinture de sa jupe, ma main remonte vers ses pommes rondes, gainées d’une étoffe de coton. Elle gémit et soupire son approbation. Mon bras disparaît sous sa jupe. Une forme rampe sur ses reins, glisse sur sa hanche, lui fait creuser le ventre, s’enfouit dans le terrier de son entrecuisse, qu’elle ouvre sans retenue. Collée au mur, elle halète pour autant que ma langue lui en laisse la possibilité. Mes doigts se repaissent de leur proie qui consent à la dévoration de ses attributs intimes. Un cri :— Tiphaine ! On peut avoir le goûter ?La jeune fille tressaille, me repousse, comme si déjà un appel enfantin était capable de passer au-dessus de n’importe quelle urgence.— Attends… je… je dois leur faire leur goûter… après… après on pourra.Mes bras polissons tentent de la retenir mais elle s’esquive souplement comme une chatte dédaigne une caresse. Se rajustant, elle se montre aux enfants et calme leur impatience.— Restez jouer là, je vous apporte ça tout de suite.Je la suis dans la cuisine qui s’ouvre de l’autre côté du hall d’entrée. Son regard sévère et le doigt qu’elle me tend tiennent à distance le fauve alléché qui emprunte son sillage. Elle prend le jus d’orange du réfrigérateur et sert deux grands verres. Je saisis sa taille, embrasse sa nuque.— On reste sage, monsieur Alex.Mes mains glissent sur sa poitrine et emprisonnent ses petits seins fermes. Je me serre contre elle, je veux qu’elle sente mon désir.— Sage, j’ai dit !Elle réprime une secousse lorsque ses mamelons subissent une délicate torture. Le jus de fruits se renverse sur sa main.— Mmm… tu es content ! Arrête… allez… noonnn !Je la laisse s’échapper. Biscuits, pain, verres s’accumulent sur un plateau. Celle qui s’active à le remplir doit aussi lutter contre les attaques insidieuses qui s’évertuent à rendre sa tenue de moins en moins présentable. Elle s’en amuse autant que moi malgré les remontrances qu’elle m’adresse.Prenant le plateau, elle fuit vers la porte. Je la rattrape. Ses deux mains prises la rendent totalement vulnérable. Je soulève sa jupe et agrippe l’élastique de son slip malgré ses tentatives pour se soustraire à mes attouchements. Je tire d’un coup et l’étoffe blanche se retrouve sur ses cuisses. Elle me fusille du regard, les pommettes empourprées. Lentement, je termine de la déculotter, caressant ses jambes au passage, appréciant le soyeux de ses mi-bas. Mon trophée en main je la laisse poursuivre son chemin, elle traverse le hall et se rajuste. Avant de pénétrer dans le salon, elle se tourne vers moi et ses lèvres muettes articulent le mot « COCHON ». Je l’entends déposer le plateau, recommander aux enfants de bien rester sages, puis elle revient vers la cuisine.— J’ai oublié la confiture.Elle se saisit du pot sur l’étagère mais je ne lui laisse pas le loisir de repartir. Cette fois, mon étreinte l’immobilise. Elle se débat mais mon corps bloque le sien sur le rebord de la table. Ma bouche aspire ses lèvres. Elle soupire :— … Non… non… arrête… attends… mmmm… mais nonn…Je dégrafe le bouton qui ferme sa jupe. Elle veut m’empêcher de faire descendre la fermeture éclair, je fais mine de m’intéresser à son gilet, puis sa fermeture, puis son chemisier, puis… Les mains qui virevoltent sur elle la rendent folle. Son gilet puis sa jupe tombent à terre, elle pousse des cris de souris prise au piège.— Non… non… les… les enfants… ils peuvent… venir…Je tombe à genoux devant mon idole que seul son chemisier habille encore. Je caresse ses cuisses, rentre mes coudes entre ses jambes, puis, sans préavis, colle ma bouche sur son pubis à la toison duveteuse. Elle se plie en deux, tente de me repousser, mais déjà ma langue s’insinue dans le vallon creux.— Non… non… arrête… pas iciiii !Maintenue debout contre la table, les jambes empêchées de se refermer, elle ne peut échapper à l’inquisition de ma langue qui inspecte chaque repli de sa jeune vulve. Peu à peu, ses suppliques deviennent incompréhensibles, incohérentes, entrecoupées de soupirs et de râles dont les accents témoignent de sa proche reddition. D’une main, je maintiens écartées ses lèvres gonflées, de l’autre j’explore lentement la plaine qui unit les vallées qui s’enfoncent de part et d’autre de son bassin. L’encerclement de son renflement sensible par ma langue conquérante lui fait mordre sa lèvre. Elle se rejette en arrière, s’accoude sur la table, le pubis propulsé en avant, livré aux excès que ma fantaisie voudra lui imposer. Le doigt englué de sa liqueur qui s’avance dans son sillon culier lui fait peur. Elle se tortille, monte sur la pointe des pieds, couine en serrant les dents. Mais la menace obscène se mue en un doux cajolement de son sphincter froncé. Mon pouce se pose à l’entrée de sa féminité débutante et bientôt, entre mes deux doigts se concentre toute l’énergie de sa libido en fleur.« oui… oui… oui… » sont les seuls mots qu’elle arrive encore à articuler. Sa main vient se crisper dans mes cheveux, plaquant mon visage sur son sourire vertical gorgé de désir. J’ai dégrafé mon pantalon et ma virilité s’en échappe avec la complicité de ma main. La seconde développe la première sur toute sa longueur, avide de consommer sa proie.Délaissant le fruit craquant de ma jeune amante, je me redresse, lui présente mon envie. Ses yeux hypnotisés par la tige qui s’avance, elle se mord le poing. Sa respiration s’accélère lorsque le gland s’insinue entre ses lèvres sirupeuses. Je la saisis par la taille et la hisse sur le bord de la table. Instinctivement, elle relève ses cuisses. Ses doigts se mêlent derrière ma nuque. Nerveusement, j’écarte les revers de son chemisier, martyrise les bretelles de son soutien-gorge en coton et en fais jaillir les globes fermes de sa petite poitrine.Je me pousse à sa rencontre. Elle hoquette. Lèvres serrées j’étouffe un râle alors que ma hampe se love dans l’étroit conduit. Ses cuisses gesticulent contre mes flancs. Ma bouche s’ouvre pour s’accoupler avec la sienne. Nous nous bâillonnons mutuellement de nos langues pour masquer nos gémissements suggestifs aux innocentes oreilles qui pourraient les percevoir. Tenant ses hanches, je propulse mon pubis vers sa vulve avec une fougue animale. Ses soupirs évanescents font gonfler mon ardeur qui à son tour dilate ses muqueuses sensibles et la fait gémir. Cette spirale indécente nous isole peu à peu du contexte scabreux de notre étreinte. Je me penche sur elle, l’allonge sur la table. Les mains passées dans son dos accrochent ses fines épaules et la tirent vers moi comme pour mieux l’empaler sur ma virilité. Ses jambes se croisent autour de ma taille et à chaque secousse je sens les talons de ses chaussures se balancer sur mes reins. Ses mains se sont agrippées au tissu de ma chemise comme les amarres d’une petite barque chahutée par la tempête. Celle qui m’avait accueillie dans une tenue de petite écolière bien sage est maintenant prise d’une transe peu compatible avec cette image. Pourtant c’est ce à quoi que je voulais la voir réduite. Cette vision associée à la pression glissante de son fourreau sur ma virilité me mène au bord de l’orgasme.— Aaahh… aaah… Tiffy… Tiffy, je t’aime… je… je t’aAAAAHHH !Mes spasmes passionnés entraînent ma jolie compagne dans le plaisir. Ses yeux s’ouvrent dans une expression de surprise et d’inquiétude mêlées. Ma bouche se colle à la sienne et recueille ses cris de jouissance.Lorsqu’aucun soubresaut ne contracte plus nos corps, je câline doucement ma Tiphaine. Son regard exprime l’épuisement mais une tendresse infinie transpire de ses gestes lents. Soudain, provenant du salon :— Tiphaine ! On peut avoir du Nutella ?Elle me regarde, paniquée. Haletante, elle répond.— Oui ! … oui, j’arrive. Ne bougez pas !Prestement, elle se redresse. Je l’aide à enfiler sa jupe tandis qu’elle rajuste son corsage, passe son gilet. Elle cherche son slip. Ne le trouvant pas, elle renonce, attrape le Nutella et s’en va dans le salon.Je remets de l’ordre dans ma tenue et trouve sa culotte blanche dans ma poche. Je ne crois pas que je vais la lui rendre.—— Épilogue ——Le séjour de Tiphaine s’achève, plus court que celui de ses cousins. J’aurais préféré l’inverse bien sûr. Elle m’a permis de garder la pièce de lingerie que je lui avais subtilisée et m’a offert une photo d’elle en échange d’une des miennes. Tendre jeu. Rite consacré des adieux concluant les amours d’un été. Je n’ai pas osé lui dire tout ce que j’avais sur le cœur. Je crois qu’elle le sait de toute façon, et puis je ne voulais pas que mes confidences alourdissent le souvenir qu’elle gardera de moi.De la voiture qui l’emmène vers la gare, j’aperçois son visage retourné vers la maison, vers ma fenêtre, vers moi.