— Vous tombez à pic, comme le hasard fait bien les choses, je parlais justement de vous avec ma filleule, Brigitte, en lui suggérant de vous contacter pour l’aider à préparer son voyage en Grèce ; Vous y êtes allés si souvent avec votre épouse, avant votre séparation, que vos conseils lui seraient d’une grande aide.Je venais d’entrer dans la chambre d’hôpital dans laquelle mon adorable voisine, de quatre vingt-deux ans, se remettait d’une mauvaise chute sur un sol verglacé. Dehors, un vent glacial vous sciait en deux. Sa filleule se leva de sa chaise pour me faire la bise. Je me retins de demander à Brigitte si elle avait porté plainte contre la coiffeuse du village car, de toute évidence, celle-ci avait complètement raté la coloration de ses cheveux courts et frisés.Bien sûr, je connaissais un peu Brigitte qui rendait régulièrement visite à sa vieille marraine, mais le niveau d’intimité de nos relations n’était pas suffisant pour que je me permette une allusion désobligeante à l’encontre de cette teinture horrible.Elle tirait sur le jaune d’œuf, avec quelques racines oubliées, brunes de surcroît. Pour une presque sexagénaire, Brigitte avait encore des atouts intéressants : de grande taille, la poitrine arrogante moulée dans un pull rouge sang, un fessier aux rondeurs fermes qui tendait une jupe pied de poule, noire et blanche, assortie à des collants, ou des bas, en laine noire.Après avoir pris longuement des nouvelles de l’état de santé de ma voisine, cette dernière relança la conversation sur les futures vacances en Grèce. Ma perfide voisine, j’en étais persuadé, m’avait suggéré de lui rendre visite vers seize heures car elle savait la présence certaine de sa filleule à cette heure.Germaine n’avait pas eu d’enfant, elle reportait son amour maternel frustré sur Brigitte dont le mari, par contre, était détesté par la vieille dame qui le qualifiait d’imbécile prétentieux. Assise sur le lit d’hôpital, Germaine, relayant Brigitte bizarrement un peu gênée, m’expliqua que la grosse boîte de sa filleule avait dégraissé du personnel, accordant une prime substantielle de départ pour les retraites volontaires et anticipées. Brigitte en avait bénéficié.Comme elle avait encore la chance d’être en bonne santé et qu’elle n’avait pris que deux ou trois fois des vacances dans sa vie, elle en avait profité pour réaliser un vieux rêve : prendre l’avion pour la première fois et mettre les pieds sous la table pendant une semaine, dans un hôtel avec vue sur la mer et plage privée, comme les riches.Germaine ajouta, en s’adressant à nous deux, et avec quelque malice dans la voix :— Il n’est jamais trop tard pour prendre du bon temps ! La vie passe si vite, croyez-moi !Bêtement, je demandai à la préretraitée dans quelle île elle comptait se rendre avec son mari. Manifestement, il y avait un problème car elle observera un silence avant de me répondre, sans chercher à dissimuler son cheveu sur la langue :— Ze pars avec trois copines de mon club de peinture sur soie, z’espère qu’on va s’éclater et faire la fête… Le demeuré qui me sert de mari a refusé de m’accompagner et, ze vous serais reconnaissante de ne plus me parler de lui !Sur ce, Brigitte quitta la chambre pour aller acheter un magazine télé pour la convalescente, à la Presse cafétéria du rez-de-chaussée. Germaine en profita pour me dévoiler les dessous de l’histoire. En fait, Brigitte toute fière de sa cagnotte, avait bien proposé à son époux un voyage en amoureux mais celui-ci avait bien d’autres projets d’utilisation du magot.Ce brave homme, passionné de télévision et de football avait déjà compulsé des catalogues pour faire l’acquisition d’un grand écran plasma avec Home cinéma, tant qu’à faire.Pour une fois, Brigitte avait tenu bon et de fil en aiguille, la discussion entre elle et son époux avait dégénéré… Chacun avait vidé son sac de frustrations accumulées en trente ans de mariage… Bref, une scène de ménage désastreuse, aux conséquences irréversibles.Brigitte n’adressait plus la parole au père de ses enfants. Ce brave homme avait en effet trouvé pertinent de faire savoir à son épouse qu’elle avait eu bien de la chance qu’il la tire de sa famille d’alcooliques et de demeurés.Germaine, irritée de la curiosité malsaine de sa voisine de chambrée, conclut ses révélations à demi mots, laissant sous-entendre que cet ignoble malotru, malheureusement mari de Brigitte, avait tenu des propos vraiment odieux…Brigitte revint avec le magazine à ce moment-là et je n’en sus pas plus. On se remit à papoter joyeusement sur les bienfaits des voyages. Finalement, Germaine nous mit à la porte de sa chambre juste avant que le repas du soir ne soit servi, à dix-huit heures ! Elle voulait que je reconduise Brigitte, en passant par chez moi, pour qu’elle découvre mes albums de photos des îles grecques.Sa filleule pourrait alors se faire une idée en toute connaissance des choses. Cela tombait d’autant mieux que Brigitte était venue en tramway, à cause du brouillard givrant et que l’obscurité qui tombait ne l’incitait pas trop à voyager seule en transport collectif.Je laissai ces dames se faire les dernières effusions en repartant très lentement dans le couloir.Brigitte avait envie d’un café, elle me proposa de m’en offrir un à la cafétéria du bas.— Z’espère que vous n’avez pas honte de vous trouver en compagnie d’une dame âgée ?— Pourquoi j’aurais honte, je vous trouve splendide. Je ne sais pas l’âge que vous avez mais, vous ne le faites pas !Elle sourit et en touillant son déca, elle m’expliqua qu’elle avait six ans de plus que son époux. Celui-ci, lors de l’affreuse scène de ménage, le lui avait odieusement rappelé. Le regard humide, Brigitte évoqua les griefs humiliants de son goujat de mari : des rides enlaidissaient son cou, ses seins de nourrice étaient vulgaires et inesthétiques, son ventre accusait cinq kilos de surcharge pondérale et son gros cul évoquait plus l’arrière-train d’une vache, que celui d’une épouse qui avait un peu d’amour propre…Brigitte avoua que le point de non-retour avait été franchi dans son couple mais que le plus grave, c’est que les propos de son mari l’avaient complexée à jamais, au point qu’elle hésitait à se montrer en public. Je la rassurai, essayant de dédramatiser tout en délirant sur les mérites des rondeurs naturelles féminines sur notre libido.Elle rigola, consciente que je plaisantais en forçant le trait, mais elle sembla quand même apprécier.— Même avec cette horrible couleur de cheveux que cette cinglée de coiffeuse m’a infligée ?— Même…Dans la voiture, je lui vantai les mérites d’un périple que j’avais apprécié, avec mon ex : Deux jours à Athènes puis Mykonos, Santorin… Brigitte avoua que ses copines et elle préféraient le farniente sur les plages, la bronzette, le shopping dans les magasins de vêtements dégorgeant de contrefaçons, ainsi que quelques virées nocturnes en boîte de nuit. Les coquines et elle espéraient que des autochtones bronzés, pas trop vieux, viendraient leur faire un brin de causette et plus si affinités… Du coup, sur la table de ma salle à manger, je lui laissai éplucher la double page d’un catalogue Thomas Cook consacré à un gigantesque complexe hôtelier récent, que je connaissais, situé avant Réthymnon, en Crête.Le temps d’actualiser les prix sur Internet et qu’elle téléphone à ses copines, la virée des quatre amies se concrétisait. Par politesse, comme il était passé dix-neuf heures, je lui proposai l’apéro avant de la reconduire, espérant qu’elle refuse, pour me permettre de suivre la fin d’une de mes enchères, sur EBay.Brigitte accepta. Un peu irrité, je la fis pénétrer dans le salon, le temps de fermer les volets.— C’était mon rêve d’avoir une cheminée, les flammes qui dansent, l’odeur du bois, z’aurais passé des heures, assise devant, sans rien faire, pour le plaisir… Mon mari a refusé par peur d’un incendie et moi, bébête, ze n’ai jamais osé le relancer !Brigitte se tenait debout face à l’âtre éteint, elle me lançait le regard du chien triste, abandonné par ses maîtres. Je n’étais pas dupe de ses intentions mais bien que le petit bois, le journal chiffonné et les bûches soient prêts à être embrasés, il n’était pas question que j’allume le foyer pour satisfaire les fantasmes de Madame.Les morceaux de charpente de chêne que j’avais scié à la main et qui attendaient de répandre leur odeur suave dans le salon étaient réservés à mes petits-enfants, qui devaient me rendre visite le lendemain. Je fis donc semblant de ne pas comprendre ses allusions et j’allai doser mon apéro maison à base de Campari, de Crémant et de quelques rondelles de mandarines confites. Un verre dans chaque main, je regagnai le salon, annonçant fièrement que j’avais déposé des droits d’auteur pour ce breuvage magique.— Z’ai horriblement froid !Forcément que mon invitée avait froid, elle s’était débarrassée de son pull rouge et de sa jupe. Bien campée sur ses jambes gainées de bas noirs, en laine, elle faisait face au foyer éteint, sans avoir même tourné la tête à mon arrivée. Le soutien-gorge à armature, noir, était beaucoup plus costaud que la fragile et fine petite culotte, bleu azur.Une étroite ceinture de dentelle blanche entourait la taille ainsi que le haut des cuisses. Brigitte avait dû choisir une taille limite car le tissu synthétique moulait le minou à l’extrême.Je pouvais distinguer les deux renflements protubérants ainsi que la crevasse de la fente, qui semblaient se sculpter sur le textile, à la limite de l’élasticité.Comme mes parents m’avaient inculqué des règles strictes de politesse, j’ai allumé la cheminée.Brigitte, le verre à la main, se régalait devant le spectacle toujours renouvelé d’un bon feu de bois. Je me suis placé derrière elle pour dégrafer le sous-tif et empoigner ses seins moelleux, le temps de mettre un rondin en vieux chêne. Je lui ai fait plein de bisous et de caresses avant de baisser sa petite culotte. Le slip était vraiment trop étriqué et elle a dû m’aider à l’en débarrasser. J’ai égaré mes doigts dans sa toison soyeuse et abondante.Quand je me suis agenouillé derrière elle, Brigitte a deviné mes intentions. Sans lâcher son verre, elle a incliné son buste vers les flammes et a ouvert sa croupe majestueuse. J’avoue que je me suis régalé et qu’elle apprécia ma prestation car son minou était trempé et le petit bouton rose bien droit dans ses bottes. Après quelques hésitations, je pris le risque de lui lécher son petit orifice ridé. Comme elle ne protesta d’aucune façon, j’osai le grand saut, tant pis pour la casse.Pour détourner son attention, je lui broutais la foufoune intensément en enfonçant mon index, lentement, très lentement dans l’orifice anal. J’étais inquiet de ses réactions à cette visite incongrue. Il n’y en eut pas ; J’animai d’un mouvement de « ça va ça vient » l’intrus velu qui, semble-t-il la chatouillait agréablement.Profitant que mon hôtesse était occupée à glisser deux solides poufs carrés, en cuir, vers le brasier, je me dévêtis. Brigitte rigola de ma grimace quand mes pieds nus prirent contact avec le carrelage froid du salon.— Z’ai envie que tu me caresses encore les seins ; en échange je peux te proposer une petite fellation maison… Si tu n’es pas un éjaculateur précoce comme mon mari bien sûr !Je proposai de coordonner nos désirs respectifs. Brigitte s’installa donc, à quatre pattes sur les deux poufs juxtaposés, face aux flammes déchaînées. Moi, je lui fis face, debout, les mains soudées aux mamelles, pendant qu’une langue friponne me léchait le gland. La situation aurait pu devenir paradisiaque car à présent une bouche gourmande avalait progressivement ma virilité, mais ce fut presque la galère !Mes pieds nus étaient transis de froid sur le carrelage et mes fesses, offertes à la cheminée, étaient incandescentes. Finalement je pris l’initiative de pivoter les poufs pour les positionner parallèlement au feu afin de conclure sereinement nos galipettes. Courageux mais pas téméraire ! Curieusement, Brigitte insista pour que je ne mette pas de préservatif, on n’avait rien à craindre entre gens de bonne compagnie…Bref, je libérai mes millions de spermatozoïdes sans entrave aucune. Ma partenaire poussa bien deux ou trois petits cris de satisfaction mais pour elle, ce n’était pas manifestement le grand soir… Ce qui me parut étrange c’est que Madame jubilait à l’idée de rentrer vite chez elle.En fait, après son départ, je me rendis compte que Brigitte s’était servie de moi et que j’avais été le dindon de la farce. Si elle avait refusé que je mette un préservatif, c’est que la machiavélique Brigitte avait eu une idée sanglante pour se venger des atrocités que son époux avait vomi à son encontre : avec sa petite culotte bleue, elle s’était essuyé l’entrejambe avec soin puis avait épongé méticuleusement le sperme gluant encore collé à mon pénis.— Z’ai hâte de voir la tête de mon mari quand je vais éteindre sa satanée télé et lui coller ma petite culotte sous le nez. Il faut qu’il sache que même si ze suis plus vieille que lui, ze suis encore baisable !Le printemps arriva, ce qui n’étonna personne car un grand homme avait prédit qu’à son avis, le mois de février ne passerait pas l’hiver.Germaine m’informait épisodiquement de l’évolution de la crise dans le couple de sa filleule : Brigitte avait accepté de ne pas divorcer avant le mariage de leur fille, ils vivaient chacun leur vie séparément, ou presque. Ce qui commençait à m’agacer sérieusement c’est que mon adorable voisine, sans avoir l’air de rien, ne perdait jamais l’occasion de me vanter les mérites de sa filleule adorée, comme si elle voulait la caser, après son divorce.Ce ne fut qu’à la mi-juillet, après avoir dit un petit bonjour à Germaine que la vacancière, toute bronzée, vint me rendre visite mais c’était une visite hautement intéressée. Le séjour en Crête avec ses trois amies avaient vu s’enchaîner une série de catastrophes.Leurs chambres ne donnaient pas sur la mer ; Elles n’avaient pas pu utiliser la climatisation la nuit car celle-ci faisait un bruit d’enfer ; Elles avaient toutes, plus ou moins, attrapé la tourista ; Mais le pire, c’est que les gigolos grecs, pas trop vieux, musclés et bronzés avaient délibérément opté pour les mémés germaniques, au pouvoir d’achat nettement supérieur.Brigitte me rendait implicitement presque responsable du choix peu judicieux que je lui avais suggéré. Elle ne s’encombra donc pas de circonlocutions pour avouer le but de sa visite et me fit bien comprendre que je lui devais quelque compensation pour ce fiasco.— Voilà Pierre, j’ai été mandatée par les copines pour te faire une proposition à laquelle on a longuement réfléchi le dernier jour de nos vacances. On a pensé organiser une petite fiesta coquine entre nous, pour compenser nos frustrations et retrouver le moral. J’ai tout de suite pensé à toi pour nous fournir des étalons pas trop âgés et virils. Avec tes activités, tu connais tellement de monde ; Il va sans dire que l’hygiène doit être irréprochable et que toute vulgarité est proscrite, c’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai fait appel à ton amitié.J’avoue que je n’avais jamais participé à ce qui ressemblait à une partouze. Cette idée me tentait bien, même avec des dames qui n’étaient pas des perdreaux de l’année. En plus, elles s’occuperaient entièrement de la partie logistique ; Les copines avaient mûrement réfléchi pour trouver une ou deux idées qui donneraient une ambiance sympathique à leur sauterie. C’était top secret, mes amis et moi aurions la surprise sur place…Je croyais ma tâche aisée mais elle s’avéra ardue en pleines vacances de juillet. Je débauchai rapidement un copain veuf, mais après, pas de solution évidente. Finalement, en négociant avec un de mes subordonnés quelques jours de congé supplémentaires, non déclarés, je trouvai un troisième homme à la hauteur. Kamal était Mauricien, d’origine indienne ; C’était la coqueluche de la boîte avec sa peau ambrée et luisante, ses grands yeux lumineux et ses cheveux longs et ondulés. Il avait la quarantaine et il n’avait pas du tout envie de s’encombrer d’une épouse, vu qu’en levant le petit doigt la moitié des femmes de l’entreprise se pâmait à ses pieds.Huit jours avant notre rendez-vous, toujours pas de quatrième partenaire. Je dus me résoudre à ordonner à mon neveu d’être de la fête en le menaçant de dévoiler à sa mère, ma sœur, ses dernières conneries. J’avais pris cette grande andouille six mois en stage dans mon service. Il était devenu très copain avec la fille d’un cadre de la comptabilité, en stage également, au service contentieux. Au pont de l’ascension, le comptable l’avait invité dans leur résidence d’Ardèche pour faire mieux connaissance. Ma grande andouille de neveu, qui n’en ratait jamais une, s’était fait surprendre au lit, par le comptable. Il était en pleine fornication, sa partenaire criait son plaisir ; Le problème c’est que ce n’était pas sa copine qui était dans le lit mais, la mère de sa copine.Le cocu comptable et sa fille n’avaient pas du tout du tout apprécié la chose. C’est évidemment le tonton qui en avait pris plein la tronche.La bâtisse de notre hôtesse pharmacienne était ancienne. Je ne reconnus pas la dame qui m’ouvrit la porte, le haut de son visage étant caché par un masque en satin rouge. Affublée d’un long imperméable, clos de bas en haut, elle me laissa mijoter dans ma perplexité avant de nous inviter à entrer.Je reconnus alors Brigitte car elle égrenait ses phrases de bienvenue avec son indécollable cheveu sur la langue. À propos de cheveux, madame était rousse à présent mais on ne peut pas dire que c’était une réussite !Elle se montra fort satisfaite de la surprise qu’elle m’avait faite et en profita pour informer les invités que le masque était de rigueur pour tout le monde, juste pour apporter une touche de mystère, comme dans les fêtes galantes. Des piaillements féminins nous parvenaient à travers la porte d’une pièce fermée, juste en face de celle où Brigitte nous fit entrer et qui, elle, était une espèce de vestiaire.Brigitte ne quittait pas des yeux Kamal tout en nous faisant son petit speech d’adieu.— Ces dames sont un peu énervées, notre amie pharmacienne nous a fourni des pilules magiques… Vos masques sont sur l’étagère de la penderie… Pas la peine d’être trop vêtu, il fait très chaud dans le salon d’en face… On vous attend avec impatience, à tout de suite.Brigitte m’entraîna seul dans le couloir pour me demander que je m’occupe personnellement de notre hôtesse car, elle craignait qu’elle soit délaissée par mes copains. Elle était un peu plus âgée que les autres et disons, un peu plus dodue aussi.— Arrête de faire la tête, ze suis certaine que vous allez vous entendre à merveille. Simone a du mérite tu sais, elle a pris en charge son mari gravement malade jusqu’à son dernier souffle. Elle semble maintenant libérée et prête à mordre la vie par les deux bouts. Faut être sympa et ne pas penser qu’à soi, ne gâche pas sa fête s’il te plaît !Kamal avait proposé qu’on se présente en caleçon mais ce ne fut pas possible : ma grande saucisse de neveu portait un grotesque slip kangourou, très en vogue dans les années soixante. La honte du groupe. À la guerre comme à la guerre, on entra dans le salon avec nos masques noirs mais complètement à poil. Je ne me rendis compte que trop tard que le neveu avait gardé ses chaussettes vert fluo ; sur du parquet ciré, la classe quoi !Les volets étaient clos, la lumière tamisée et le slow langoureux d’Elvis fut juste perturbé par les applaudissements chaleureux de ces dames. Elles n’étaient pas non plus très vêtues les coquines, à part les masques en satin, aux couleurs variées : de la lingerie frivole, avec de la dentelle, des transparences osées dans la petite culotte de Brigitte, un string ficelle minuscule pour une grande femme maigre ; des bas roses, des blancs, une paire de bas à couture.Une invitée fluette, de petit gabarit, semblait porter la tenue la plus décente, style lingerie, début de siècle. Un caleçon court, à l’ancienne, en coton blanc, avec des rubans roses mis en valeur par des bottines lacées, noires.Quand elle se déplaça pour déposer son verre, la friponne s’arrangea pour dévoiler à tous ces messieurs que le caleçon immaculé était fendu sur le devant et complètement ouvert par derrière.La partenaire qui m’était dévolu avait opté pour des dessous en satin. Les tétons rigides semblaient vouloir transpercer le fin tissu vert amande du soutien-gorge. La culotte, assortie, très échancrée laissait découvrir de grosses fesses fermes et musclées.Brigitte et ses copines nous entraînèrent dans les slows baveux du CD, histoire d’échanger nos prénoms et, qu’en même temps, nos corps fassent connaissance. Ces dames, survoltées, changeaient de cavaliers allègrement en rigolant. Ce fut Kamal qui reprit les choses en main, au sens propre et au sens figuré.Il inaugura une nouvelle danse en compagnie de Brigitte, le slow tarte tatin, renversé. Le mâle, au lieu de se trouver en face de la dame, se positionnait derrière, les mains bien accrochées aux seins de la partenaire et le phallus bien collé contre la croupe féminine.Paul suivit cette heureuse initiative mais en l’améliorant, puisqu’il accrocha le soutien-gorge de sa cavalière au lustre du salon. Finalement, les trois autres soutiens-gorge suivirent le même chemin.La grande duduche, au string, qui flirtait avec moi, avait une poitrine minuscule mais elle compensait son handicap physique. Elle avait écarté la ficelle de son string pour me permettre de lover mon membre entre ses fesses et par un langoureux mouvement des hanches, madame se chargea d’éveiller ma virilité.Brigitte, qui visiblement voulait s’approprier pour la soirée un Mauricien bien membré, s’était remise face à Kamal. Celui-ci, imperturbable, lui palpait ses gros nichons en attendant la suite des événements. La filleule de Germaine baissa sa petite culotte sur ses cuisses, se saisit d’une main de la verge de Kamal et de l’autre empoigna les bourses du Mauricien. L’action coordonnée et vigoureuse des mains de la coquine se révéla vite efficace. La grande duduche, furieuse, m’abandonna quand Brigitte commença à balader le sexe en érection de mon collaborateur sur la fente de son minou. Il y avait de la jalousie dans l’air !On frisait l’incident diplomatique. Heureusement la pharmacienne intervint au bon moment. Pour qu’il n’y ait pas de rancœur et que leur amitié reste intacte, elle demanda à ses copines de déposer leur petite culotte dans un panier pour qu’un tirage au sort de ces messieurs définisse les futurs couples. Elle se plia elle-même au cérémonial, un peu gênée quand même de dévoiler sa croupe volumineuse et sa foufoune velue, d’un roux clair lumineux.Pour s’excuser auprès de leurs invités de cet incident regrettable et pour que la fête continue joyeusement, la pharmacienne invita ses amies à démontrer leur savoir faire.Ces dames, dans le plus simple appareil, assises dans les fauteuils et sur le canapé nous invitèrent donc à une sympathique fellation-partie. Comme je l’avais promis à Brigitte, je me plaçai donc debout en face de la pharmacienne aux grosses fesses. Elle s’en montra ravie et me prouva que je n’avais pas fait le mauvais choix… Ce fut encore ma grande andouille de neveu qui troubla notre quiétude : il me poussa et claironna à l’assemblée :À posteriori, ce ne fut pas une si mauvaise idée que ça. On passa de bouche en bouche, quelques secondes chacun, sous les commentaires joyeux des copines réconciliées qui semblaient faire un essai comparatif.Je ne participai pas au tirage au sort des petites culottes. Edith, la pharmacienne, avec la bénédiction de ses amies, m’entraîna dans un petit salon télévision, qui servait aussi de bureau, avec une porte-fenêtre donnant sur le jardin. Edith avait des cheveux très courts, blancs, pas gris, mais blanc de chez Blanc, curieux choix. Son visage était parsemé de tâches de rousseur ainsi que son nez, anormalement long. La politesse élémentaire m’obligeait à témoigner ma reconnaissance à un des auteurs de ma superbe érection.Un peu étonnée, Edith me laissa m’allonger sur le parquet mais elle devina vite mes intentions quand je me glissai sous elle, mon visage à la verticale de son entrejambe. L’obscurité devint totale quand elle s’accroupit, les cuisses béantes. Un discret parfum de jasmin chatouilla mes narines. Je m’appliquai à lui offrir des préliminaires dénués de toute vulgarité, évitant tout geste gynécologique, tout en délicatesse.— Je dois être une des rares femmes à avouer que j’aime bien me faire enculer, tu es choqué ? J’espère que tu ne crains pas d’être excommunié par les ayatollahs de tout poil qui nous pondent des interdictions toutes les semaines ?Amis de la poésie et de la carte du Tendre, bonjour… J’étais un peu sonné mais j’ai pris sur moi ; Peut-être qu’elle n’était qu’un peu grossière dans son vocabulaire mais pas forcément vulgaire. Edith m’assomma définitivement quand elle rajouta :— Je parie que tu n’as jamais vu une rousse faire pipi ; C’était une des nombreuses perversités de mon mari, le pauvre… Je suis désolée mais à soixante-quatre ans, on ne maîtrise pas toujours sa vessie ! De toute façon tu n’es pas obligé de regarder.La pharmacienne prit sur le bureau des mouchoirs en papier, elle ouvrit la porte fenêtre, se campa, debout dans l’allée en gravillons du jardin. Fléchissant légèrement les jambes, madame, sans aucun état d’âme, fit son gros pipi.— Passons maintenant aux choses sérieuses jeune homme !Je fis bien une tentative, espérant me faire limoger, en lui expliquant que j’étais hyper nul en sodomisation, vu que je n’avais jamais pratiqué. Peine perdue, elle allait m’initier. Edith, très pédagogue, m’expliqua les phases qu’elle avait mises au point pour que le plaisir supplante la douleur de la pénétration.D’abord, lubrification abondante dont elle me chargea, pendant qu’elle tenait le pot de gel intime, couleur turquoise. Ensuite, pré-dilatation. Elle ne travaillait pas en amateur la pharmacienne. Edith m’invita à m’asseoir sur la chaise du bureau, elle m’enfila un préservatif puis elle me demanda de saisir mon phallus pour le dresser vers le plafond.Elle me chevaucha alors et guida le membre. Les premiers centimètres parcourus, Edith m’avertit qu’on arrivait au rétrécissement délicat et que c’était elle qui prendrait les initiatives. Elle grimaça en s’enfilant plus profondément puis elle arrêta la progression quelques secondes avant de jouer lentement à l’ascenseur sur mon pénis.— Ouf ! Le plus dur est fait, je n’ai plus vingt ans, jeune homme. Maintenant on peut y aller…Dépassé par les événements, j’observai Edith s’installer pour la phase finale. Elle posa son nombril sur l’accoudoir d’un fauteuil en cuir, puis son visage, de biais sur le coussin. Ses jambes se tendirent puis s’écartèrent pour laisser passer une petite main qui me guida. Du travail de Pro, respect chère madame. Je n’avais pas pris beaucoup de plaisir à jouir dans ce canal étroit mais Edith ne me demanda pas mes impressions. Elle n’en avait rien à cirer des humeurs post-coïtales de son étalon.ÉpilogueDans la file d’attente, pour l’enregistrement des bagages à l’aéroport de Bruxelles, on n’était plus qu’une dizaine. J’avais choisi de passer la Saint-Sylvestre à Djerba, seul et anonyme, évitant ainsi l’hypocrisie des vœux de bonne année. Germaine avait les clés de la maison au cas où… Elle m’avait semblé très intéressée par mon escapade d’une semaine, peut-être qu’elle voulait voyager par procuration, elle qui n’était jamais allée en vacances ?Elle m’avait demandé de lui prêter la brochure de l’agence et de me montrer l’hôtel que j’avais choisi, les prix, les dates… Un couple âgé arriva au pas de course dans la file d’embarquement. Le monsieur, essoufflé, s’appuya sur une canne et me demanda courtoisement de s’occuper de son énorme sac de voyage.Il fallait impérativement qu’il se repose sur un banc du hall. Son épouse était une petite dame charmante, avec un ensemble veste tailleur blanc et plein de bijoux.Evidemment, le couple se rendait à Djerba dans un hôtel proche du mien. Quand elle s’accroupit pour récupérer les billets d’avion qui dépassaient d’une pochette extérieure du gros sac, la jupe blanche remonta sur ses cuisses maigrichonnes. Mon regard, indifférent, s’attarda sur la lisière d’un bas d’un blanc nacré et scintillant.Avant de se relever, la petite dame, trop curieuse à mon goût, me demanda pourquoi un charmant jeune homme comme moi, voyageait seul. Sans attendre ma réponse, elle écarta les jambes en me fixant droit dans les yeux. Elle voulait manifestement me faire découvrir sa petite culotte jaune citron, en maille fine, quasiment transparente.— Ce serait charitable qu’un homme galant et bien élevé comme vous, ne laisse pas une pauvre dame s’ennuyer toute seule pendant les siestes interminables de son époux…Décidément, c’était la loi des séries : je devenais la coqueluche du troisième âge, l’exutoire des mamies lubriques, le gigolo des pouliches réformées, la doublure label rouge des maris en mauvaise santé, le fournisseur officiel de sperme des maisons de retraite !Bien décidé à ne plus me laisser manipuler pour devenir encore le dindon d’une farce que je pressentais, je cogitai à la manière de refuser poliment les avances lubriques de la femme aux bijoux.En pénétrant dans la salle d’embarquement, à l’ultime appel du haut parleur de l’aéroport, je méditais encore sur ma funeste destinée.— Ouf ! Vous nous avez donné des sueurs froides, mon cher Pierre, on a eu peur que vous ayez eu un empêchement ou que Germaine ne nous ait mal renseigné !C’était la pharmacienne au casque de cheveux blancs qui m’accueillait, vite soutenue par la grande duduche et par Brigitte dont les cheveux étaient bruns à présent.— Vu les déboires de notre escapade en Grèce, on s’est dit qu’il serait judicieux d’emmener un étalon avec nous, qu’on pourrait consommer sur place si on ne trouve pas mieux bien sûr. Vous n’êtes pas fâché j’espère ?