Ceci est arrivé, il y a exactement une semaine. Les détails en sont encore frais dans ma mémoire. C’était dans la nuit de vendredi à samedi, je me rendais à mon centre de conditionnement physique habituel. J’y allais souvent vers les 2 heures du matin, après ma sortie hebdomadaire avec les copines, la routine quoi !Sauf qu’à la différence des autres nuits, je ne fus pas seule dans le gym. Il y avait un grand brun, aux yeux bleus qui courait à une vitesse constante, sur le tapis roulant. Il fut aussi surpris que moi quand il me vit franchir la porte du Fitness Gym. Nos regards se croisèrent avant que j’entre dans le vestiaire des femmes. En me changeant, je tentai de trouver une façon de l’aborder par politesse. Non pas que je veuille lui faire la conversation, mais seulement éviter un froid possible si j’allais faire mon cardio sans même lui avoir adressé la parole. J’enfilai ma tenue d’entraînement, et j’eus le réflexe de remonter ma poitrine qui ne possédait pas tout son charme dans cette camisole Nike blanche stretch. Je me regardai un peu dans le miroir pour voir si mon fessier était désirable dans ce short ajusté noir.Quand je sortis du vestiaire, prête à casser la glace, le mec avait disparu ! Comment était-ce possible ? Il était là , il y avait à peine cinq minutes. Je me sentis soudain ridicule d’avoir fait toutes ces mimiques devant le miroir. Alors que j’embarquai sur le Stair Master, je le vis sortir du vestiaire des hommes, les cheveux trempés. Je lui fis un sourire, qu’il me rendit.— C’est la première fois que j’ai de la compagnie pour m’entraîner, dis-je en le regardant fixement dans les yeux.— Je me suis inscrit il n’y a pas longtemps.— Et vous aimez la place ?— J’adore pouvoir m’entraîner la nuit, lorsque je ne m’endors pas.— Ouais, j’avoue que c’est chouette, pas de contrainte de temps… Au fait, moi c’est Kelly-Ann, ajoutai-je en lui tendant la main.Je sentais en même temps son regard se poser sur ma poitrine chaque fois que je simulais la montée d’une marche. Comme il semblait dans la lune ou plutôt concentré sur mes seins, j’en profitai, un peu, pour mater son corps musclé ou plutôt athlétique. Des pectoraux parfaitement définis (il ne portait pas de t-shirt), des bras durs comme du roc et des mains comme je les aime : les doigts effilés et de grosses jointures masculines.— Et toi ? demandai-je après quelques secondes.— Euh… pardon ! C’est juste que quand je ne dors pas beaucoup, je pogne des fixes. (1)Bien sûr et quoi encore ?!— Ton nom ? insistai-je.— Ah, oui, je suis Alex.À force de le regarder, je sentis mes jambes devenir comme de la guenille et je savais pertinemment que ce n’était pas l’œuvre du Stair Master.— Tu étais à quel gym avant ? demandai-je en arrêtant mon cardio (mon cœur battait déjà assez vite comme ça) pour aller faire mon échauffement musculaire.Il remit les poids sur le support.— J’étais au Sélect Gym, sur la rue Marais.— Ah ! Oui, je connais… Mais c’est aussi un gym 24 heures, pourquoi avoir changé ?— Raison personnelle, dit-il avant de s’installer au bench.Et il n’y eut plus un son, avant que j’enclenche le lecteur CD, question d’écouter un peu de dance. Il ne fit aucun commentaire à l’exception de « bonne idée ». Je n’aurais peut-être pas dû poser la question, mais je ne comprenais pas sa réaction. Il était devenu très bizarre. Ça ne me laissait aucune porte ouverte pour entreprendre quelque chose d’un peu plus adulte ! J’avais toujours fantasmé de baiser avec un mec dans un endroit public, et aujourd’hui c’était ma chance, mais j’allais devoir être plus persuasive. Je m’installai sur le tapis coussiné près des miroirs, prête à faire mes redressements assis.— S’cuse-moi Alex, mais ça te dirait de venir me tenir les pieds pendant que je fais mes abdos ? demandai-je en regardant le reflet de son corps si excitant dans le miroir.Il ne me répondit pas, mais se leva pour venir me rejoindre. C’était un petit début… Alex s’installa à genoux écartelés et déposa ses jolies mains sur mes espadrilles.— Allez, vas-y, je compte ! me dit-il en plongeant ses yeux pétillants dans les miens.J’en eus des frissons jusque dans les orteils. J’entrepris alors mon exercice sous le regard attentionné de mon « entraîneur personnel ». Chaque fois que je remontais, il en profitait pour jeter un œil vicieux dans mon décolleté, ne m’en déplaise ! Ma poitrine impressionnante et ferme ne le laissait pas indifférent. Lorsque je me recouchais, il admirait mon corps dans tout son étirement.— Tu en fais combien ? demanda-t-il après qu’il ait dépassé trente.— Autant qu’il le faudra, dis-je en pensant « autant qu’il le faudra avant que tu cèdes ! ».— Je crois que c’est suffisant pour une première série, dit-il avant de s’asseoir en face de moi.Je le regardai et je le sentis troublé. Était-ce moi ? Était-ce la situation qui le mettait mal à l’aise ? Mon regard s’abaissa au niveau de son membre et je pus percevoir le début de ce qui ressemblait à une érection.— T’es prête ?— Prête à quoi ? demandai-je avec un sourire malicieux.— À faire ta deuxième série.On se remit en position. Après le cinquième redressement assis que je faisais en le regardant dans les yeux, il ne put résister une seconde de plus et il me sauta carrément dessus, m’embrassant fougueusement. Il s’empressa de retirer ma camisole pour pouvoir admirer en vrai ce qu’il imaginait depuis que je lui avais serré la main, un peu plus tôt. Alex se pencha devant moi pour passer sa douce langue percée sur mes mamelons roses qui étaient tout durs. J’en eus un spasme dans le bas-ventre. Il me pétrit fermement la poitrine d’une main, alors qu’il dirigeait l’autre sur ma chatte qui commençait déjà à mouiller. Il lâcha tout pour me défaire de mon short et découvrit ma petite chatte sans poils, à l’exception d’une toute petite ligne que je laissais volontairement là .— Je sens que si tu n’enlèves pas le mien bientôt, il va fendre !Et il avait raison. Son pantalon court était étiré au maximum. Je m’empressai de le départir de ce morceau encombrant, la seule pièce qui séparait encore nos deux corps avides de sexe. En retirant celui-ci, je fus fort heureuse de voir une queue parfaitement proportionnée et circoncise. Elle paraissait légèrement plus longue car il ne possédait aucun poil au niveau du pubis, ni sur aucune autre partie de son corps, d’ailleurs. Je ne me fis pas prier pour y coller ma bouche. Je l’engloutis en moins de deux et le fis gémir avec mes va-et-vient accompagnés d’une masturbation en règle. Je me laissai aller à mon excitation. Je lui empoignai fermement le membre de ma main droite, ensuite je me rabaissai un peu plus pour aller lui chatouiller les testicules qui étaient tout excités, ensuite je remontai jusqu’à son gland pour y déposer de la salive et ainsi le masturber en le regardant dans les yeux. Après quelques coups de branlette, je me penchai à nouveau pour recommencer à le sucer, activement et toujours en jetant un regard furtif sur son corps de dieu grec. Il était tellement excité que la grosse veine sur son pénis semblait soudain énorme. J’adore lorsqu’elles sont proéminentes comme ça. Il devait se sentir un peu mal de prendre son pied tout seul, car il me releva, m’embrassa sauvagement et m’allongea sur le tapis. J’aime lorsqu’un homme sait ce qu’il veut. Il mit tout de go son visage entre mes jambes pour me titiller le clitoris, question de me faire frémir. Je lui agrippai alors les cheveux pour bien le diriger. Malgré le peu de connaissance qu’on avait l’un de l’autre, je devais avouer qu’il savait y faire avec mon côté féminin.Il continua de me lécher la chatte, et entama de me pénétrer de deux de ses longs doigts. Ça rentra comme dans du beurre, tellement je mouillais.— Hummm… tu es toute chaude, beauté, dit-il la bouche couverte de ma mouille.— Ah ! Oui, Alex… continue ! répondis-je en me mordant la lèvre inférieure, subjuguée par son regard empreint de désir.Avant de poursuivre sa mission en quête d’un orgasme triomphant, il vint me frencher (2), question que je goûte à mon nectar si délicieux pour lui. J’y avais déjà goûté à plusieurs reprises, mais jamais ça n’avait le même goût, et jamais plus ça ne l’aura. Alex replongea la tête, il m’écarta les jambes au maximum pour pouvoir se baigner le visage dans mon excitation. Jamais un bijou sur la langue ne m’avait fait autant d’effet jusqu’à ce jour. Il remit ses deux doigts dans ma chatte, j’étais sur le point de jouir, quand il arrêta net pour me regarder.— Tu as envie d’exploser, hein ?— Oh ! Oui, n’arrête pas, fais-moi crier ! dis-je la voix haletante.Il me fit un sourire du coin de la bouche, il se remonta vivement vers moi pour m’embrasser la poitrine. Son doigt se fraya un chemin dans ma route pluvieuse et entra d’un coup pour aller chatouiller mon point G. Alors que je me déhanchais de bas en haut et que je hurlais de plaisir, Alex restait paisible et contemplait mon visage se tordre de plaisir. Jamais personne n’avait déclenché mon point G aussi rapidement. Quel mec !— T’en veux plus ? me demanda-t-il, alors que je reprenais, à peine, mes esprits.— Oh ! Oui ! répondis-je en espérant une pénétration immédiate.Je voulais sentir son pénis se donner activement dans le fond de ma chatte, je le veux…Alors que je me disais qu’il viendrait se coucher sur moi, en position du missionnaire, il me tendit ses mains bronzées pour m’aider à me lever. Il m’ordonna, carrément, de me mettre face au miroir, ce que je fis sans mot dire. Il me remonta le fessier en me penchant légèrement vers l’avant. Il me regarda un instant dans le reflet du miroir et ensuite il prit sa queue pour l’enfourner bien profondément dans ma chatte qui l’accueillit en l’aspirant d’un coup. Je sentais ses va-et-vient si bien, que j’en avais des frissons à chaque coup donné. Malgré l’intensité de la pénétration, Alex restait relativement calme. Son côté mystérieux m’intriguait et m’excitait tout autant. Il s’amusait à promener ses douces mains le long de mon corps et ses longs doigts entreprirent de tendres caresses sur mes seins. Mes mamelons étaient si durs que je pouvais les sentir.Alors que j’étais au bord de l’extase et que je l’encourageais de ne pas ralentir et de continuer, il commençait à faire le contraire. On aurait dit qu’il voulait me faire savourer l’acte ou peut-être s’amusait-il avec mon corps ? Peu importe ce qu’il allait me faire, j’allais le suivre jusqu’au bout…— Je vais te faire jouir, mais tu dois te regarder dans le miroir, garder les yeux bien ouverts et hurler de plaisir !Je relevai la tête et me regardai droit dans les yeux en jetant un œil subtil à mon cavalier qui avait de drôles d’idées. Il reprit sa pénétration si jouissive. Je commençai à hurler tellement c’était bon, il prenait son pied à me regarder, me regarder jouir dans le reflet du miroir. C’était si intense que j’en voulais toujours plus.— Va t’installer sur le tapis.J’entrepris de me coucher sur le tapis bleu coussiné.— Non, le tapis roulant, Kelly.Je trouvais cela bizarre, mais je me doutais que ça allait être merveilleux, alors je ne posai pas de question et embarquai dessus.— Mets tes coudes sur le tableau et remonte tes jambes sur les appuis, ordonna-t-il.Je ne pouvais résister à un si bel homme. J’acquiesçai à la demande. Il me regarda dans ma position plutôt inconfortable et sourit. Toujours ce sourire charmant et irrésistible. Il s’approcha et remit la pièce de son casse-tête qui s’assemblait tellement bien avec la mienne. Comme il voyait mes coudes faiblir à chaque coup de queue, il prit ses mains pour me tenir le bassin, je me sentis un peu mieux. Il allait si vite dans ses va-et-vient qu’il commençait à avoir le visage en sueur et les mains moites ; je les sentais glisser de mon bassin. Mais cette position, c’était le top, je sentais sa queue aller bien au fond. Ce qu’il pouvait être endurant, ce mec ! Après quelques minutes de coups de queue, il se rendit sur le banc du bench et se coucha.— Viens t’asseoir sur moi.Je m’empressai de faire comme demandé.— Tu vas me faire dos et pencher tes coudes pour les appuyer sur la barre de poids.Il avait des idées ingénieuses et très vicieuses à la fois. J’exécutai l’ordre sur-le-champ. Je rentrai d’abord son long membre dans mon petit trou et je me penchai tout doucement vers l’arrière avec son aide, pour aller déposer mes coudes sur la longue barre qui était déjà baraquée de plusieurs poids lourds. Avec ses mains agiles, il entreprit de monter mes jambes pour que je les appuie sur ses genoux. Quand tout fut en place, il me releva un peu pour me pénétrer sauvagement, sans retenue. Comment pouvait-il baiser si intensément non-stop ?— Ah ! Ouais, ce que tu es belle… dit-il en gémissant.Plus il m’en donnait, plus j’en voulais, il était une drogue pour moi. Pourtant je savais que cela devait faire au moins une heure que l’on s’adonnait au plaisir charnel et jamais je me suis inquiétée que quelqu’un entre pour nous surprendre.— Ah ! Ouais, je vais jouir… relève-toi vite ! Je veux te faire un « cumface ».Je me retrouvai rapidement à genoux devant sa queue juteuse qui se préparait à exploser. Alors qu’il se l’agitait activement en grognant, je poussai mes cheveux vers l’arrière.— Allez… jouis… dis-je en sortant la langue pour pouvoir goûter à cette bête si performante.Je vis son jet parcourir les quelques centimètres avant de venir s’écraser partout sur mon visage, j’en avalai le plus possible. Alors qu’il n’avait pas fini de hurler de plaisir, il me rentra sa queue dans la bouche, comme si elle lui appartenait, et m’agrippa les cheveux pour entreprendre des va-et-vient violents. Quelques secondes plus tard, il fut pris de longs spasmes et jouit à nouveau, mais cette fois j’eus droit à une dose complète, à mon plus grand plaisir.Je me relevai pour échanger quelques baisers mélangés de salive et de sperme encore chaud. Je me dirigeai vers mon vestiaire pour prendre ma douche. Alors que j’avais encore du gel de douche sur le corps. Alex vint me rejoindre.— Dépose ton joli pied sur mon épaule.J’obéis. Il entreprit de me faire un cunnilingus tout doucement, question de me terminer d’une belle façon. Son piercing de langue s’agitait activement sur mon clitoris, il était tellement sensible que ce ne fut pas long pour qu’il me déclenche. Je jouis tellement fort que je ne sentis même pas qu’il était en train de me pincer les mamelons. Il se releva satisfait, il s’en licha (3) les lèvres, encore humides.— Prends ta douche, on se rejoint à la sortie.Je m’empressai de le faire, comme si quelque chose d’extraordinaire m’attendait à la sortie. Je m’habillai en vitesse. Je sortis du vestiaire et je le vis accoté sur le comptoir de la réception, vêtu d’un short vert forêt et d’une camisole blanche et noire. Je lui souris, il fit de même.— Tu te souviens m’avoir demandé pourquoi j’avais changé de gym ?— Oui ! répondis-je en fronçant les sourcils.— Et bien, maintenant tu as ta réponse ! dit-il en me pointant une mini-caméra au-dessus de sa tête.Je me sentis soudain très mal à l’aise… Mais je ne regrettais pas ce qu’on avait fait, c’était trop bon pour en avoir des remords. Le plus important c’est qu’Alex avait pris soin de « voler » mon numéro de téléphone à la réception pour pouvoir me rappeler. Ce qu’il a fait hier, mais ça c’est une autre histoire…(1) Québécisme : faire une fixation, être obsédé par quelque chose, broyer du noir, …(2) Québécisme dérivé de « French kiss »: embrasser en y mettant la langue.(3) Québécisme : lécher.