Je m’appelle Arthur et j’ai été recruté par une grande enseigne de bricolage après la mise en liquidation de mon entreprise de plomberie due à un long arrêt provoqué par une maladie invalidante maintenant maîtrisée.Ce jour-là , un mardi de la première semaine de juillet, alors que j’ajustais mes stocks sur l’ordinateur placé en début de rayon, je vis apparaître une cliente d’environ 30 ans, assez grande, le petit nez en trompette, les yeux ronds comme des billes, les lèvres appétissantes, les oreilles fines et bien formées, la peau légèrement épicée, le buste délicat, une poitrine en poire de taille moyenne, dont les deux tétons pointaient leur fermeté au travers d’un chemisier de soie verte, une chevelure fine, mi-court, de couleur châtain.Apparaissaient dans l’échancrure du cou laissé à découvert par un décolleté généreux provoqué par l’ouverture d’un dernier bouton tiré probablement de son orifice par la traction de la bretelle de son sac à main porté en bandoulière, les petites bretelles d’un soutien-gorge de couleur vert amande.Sa petite jupe claire, très légère et courte sans être vulgaire permettait de voir par transparence la présence d’une petite culotte bien sage. Ses baskets blanches apportaient une petite connotation de légèreté.Ayant terminé mon travail, et n’ayant guère plus rien à faire avant l’heure de la débauche et pour la rendre moins impatiente, je me dirigeais vers elle :— Vous cherchez quelque chose, Madame ?Elle m’apparaissait complètement désorientée, inquiète, Sa main droite griffonnant son nez.— Bonjour Monsieur. Je viens pour un ballon d’eau chaude.— De quelle grandeur Madame ?— Comme celui-ci, en second sur l’étagère.En l’interrogeant de façon plus précise sur son installation actuelle, je m’aperçus très vite qu’elle n’y connaissait absolument rien et lui conseillais de prendre un artisan pour effectuer l’opération de remplacement.— Cela coûterait combien ?Son corps dégageait beaucoup de sensualité. Elle savait, en se pinçant la lèvre inférieure avec les dents puis en clignant des yeux, faire naître un certain charme.De profil, sous ce tissu fluide, avec ce ballottement des seins dans leur corbeille verte, elle exhalait encore plus d’érotisme. Bien involontairement, car son regard révélait une grande inquiétude intérieure : elle n’avait plus le sou ! Son mari buvait le peu qu’il gagnait, les factures s’accumulaient, suivies de lettres recommandées avec AR et parfois de la visite d’un huissier. L’ouverture de la boîte aux lettres chaque jour lui provoquait une telle angoisse qu’elle en était venue à la squatter. Et là . Aujourd’hui : le chauffe-eau qui lâche… La poisse ! Elle se mit à sangloter tout en frottant sa joue du dos de son poignet recroquevillé pour en dégager les larmes.— Excusez-moi, Monsieur, vraiment désolée ! mais la poisse me poursuit !Je la sentais perdue : complètement à bout ! Je lui tendis un sopalin que j’avais à disposition pour qu’elle puisse se sécher le visage et tentais de calmer cette douleur que je pressentais en elle, ce chagrin qui m’émouvait.— Peut-être, n’est-ce pas si grave, Madame. Êtes-vous certaine que le ballon d’eau chaude est hors service ? Est-ce qu’il fuit ?— Non, je ne crois pas.— Avez-vous vérifié le différentiel ou le disjoncteur au tableau électrique ?Sur son visage : une moue dubitative…— Votre compagnon saurait peut-être vérifier…Elle émit alors un sourire narquois…— Ne paniquez pas, il vous suffit d’appeler votre propriétaire : c’est à lui de prendre en charge la réparation…— Le propriétaire… c’est nous ! Nous venons d’acheter…— Pourquoi n’avoir pas inclus le changement du ballon dans votre crédit car je suppose que vous n’avez pas payé l’appartement comptant… ?— Nous étions très juste dans notre budget… et mon mari vient d’être licencié…— Il va peut-être retrouver un travail rapidement ?— Pfou ! … suivi d’un geste de désespérance…— Vous habitez loin ?— Au quartier des sablons à 10 minutes…— Écoutez : pour vous dépanner, et si vous le souhaitez, je peux passer chez vous après mon travail vers 18 h 30. Mais sachez que c’est uniquement à titre personnel et gratuit. N’en parlez jamais à mon employeur : je risquerais le renvoi.Je sentis instantanément l’apaisement l’envahir en apercevant ses muscles se décontracter accompagnés d’un soupir de soulagement et d’une montée de rosée sur ses joues.— Comme c’est gentil ! Vous me rendez un fier service ! Vous ne pouvez pas savoir ! À tout à l’heure… Arthur… ? Tel est votre prénom n’est-ce pas ?— Oui ! Et le vôtre, Madame…— Aline. Appelez-moi ainsi. J’habite 15, rue Martin au 5e étage. Je vous donne également mon no de tél. au cas où vous auriez un problème, à tout à l’heure…Et elle se dirigea vers la sortie d’un pas léger et rapide faisant virevolter sa jupe légère.J’attendis mon heure de sortie avec impatience bien que ma proposition ait été émise dans un but de service et non de convoitise. Cela aurait dû naturellement me laisser de glace, mais non ! De lourdes et lentes pulsations du désir commençaient à monter en moi et malgré moi. Il faut dire que cette Aline était non seulement mignonne mais sacrément bien désirable !Je me surpris en prenant ma veste dans mon casier à réajuster ma chemise et déboutonner devant le miroir le premier bouton de ma chemise pour laisser apparaître sur mon poitrail un pendentif en forme de plume en Or.Arrivé dans mon véhicule, j’indiquai l’adresse à mon GPS tout en m’interrogeant sur l’éventualité d’une fausse adresse. Non ! l’écran m’indiquait que le chemin serait court et rapide.Je stationnais devant l’immeuble, un HLM triste de 8 étages grisonné par les années, sortis de ma voiture et me dirigeai vers l’interphone. J’appuyai sur le bouton du 5e. J’entendis un « Entrez, Arthur ! » suivi du bruit d’ouverture de la porte d’entrée. L’ascenseur bien sale, aux parois abîmées, me mena dans un bruit d’enfer à ma destination.La porte était entr’ouverte, je cognai très légèrement deux fois à la porte. Je vis une main blanche aux longs doigts fins la tirer vers elle. Elle apparut dans le même habillement dans lequel je l’avais découverte mais avait eu le temps de se maquiller un peu pour rendre son regard plus marqué et ses joues plus lumineuses. — Vous êtes vraiment gentil de vous être déplacé ! De nos jours, la solidarité se fait rare ! Suivez-moi, je vais vous montrer la bête…En la suivant dans le couloir, devant ce postérieur bien équilibré qui semblait m’interpeller à travers ce tissu si léger qu’il permettait de deviner la petite culotte probablement en coton qui le protégeait, ces lentes et lourdes pulsations de désir qui me tenaillaient lors de ma venue se remirent en mouvement. Le ballon d’eau chaude se trouvait dans un placard caché par une étagère qu’il fallut déplacer. Son poids nécessitait qu’on la déplace en se mettant alternativement à deux de chaque côté. C’est ainsi que je fis connaissance de son parfum et de la courbure de ses seins qui firent une courte apparition lorsque sa propriétaire se baissa en faisant bâiller involontairement son chemisier. Je profitai d’un court instant de son inattention pour enfourner une main dans ma poche pour repositionner ma zigounette impatiente en attente le long de mon ventre et ainsi cacher à Aline cette réaction. La porte du placard ouverte, il a suffi que je me baisse un peu pour apercevoir des gouttes de rouille perler le long du boîtier électrique.— Désolé mais vraiment HS l’appareil ! Il est percé ! Une larme se remit à chuter sur cette joue si…Touché coulé ! Mon cœur ne fit qu’un tour ! cette détresse si attendrissante me saisit irrésistiblement et ma raison s’envola lorsque je ne pus m’empêcher de lui prendre les mains pour lui dire en la regardant dans les yeux : — Ce n’est pas grave ! … On va trouver une solution. Elle s’abandonna dans mes bras en un geste qui se voulait d’abandon fraternel, mais qui se mit à évoluer naturellement quand je sentis ses seins se soulever contre mon torse au rythme de sa respiration, quand ses cheveux parfumés et soyeux frottèrent mon menton, quand ses mains entourant ma taille me serrèrent un peu plus contre elle. Je crois qu’à cet instant, elle dut s’apercevoir de l’émotion de mon bas-ventre. La porte de la cuisine claqua et on entendit des pas lourds arriver. Chacun gardant un air gêné se remit dans une posture adéquate. Le mari entra dans la pièce. C’était un grand gaillard, avec bedaine et barbe, le teint rouge, le visage rond, l’haleine chargée, en jogging et baskets.Il m’était difficile d’imaginer ce type lourdaud vivre avec cette Aline si gracieuse…— Bonjour Monsieur.— Bonjour !Et Aline d’expliquer à son mari le pourquoi de ma venue et surtout le résultat de ma démarche.— Comment faire ? me dit-elle— Il n’y a pas d’autre solution que d’en acheter un neuf et de le poser vous-même ou de faire appel à un artisan. Vous en connaissez le prix ! je vous en ai informé lors de votre venue.— Impossible ! me dit-elle. Trop cher ! nous n’en avons pas les moyens.— Écoutez, pour vous dépanner, je peux à la rigueur vous le poser si vous m’aidez un peu mais il vous faut absolument acheter le ballon et le groupe de sécurité. Cela taperait dans les 250 euros. Reste encore une solution : en acheter un d’occasion sur un site comme le Bon coin, mais je ne vous le conseille pas. Il faudra bien sûr vous débrouiller pour l’amener. Réfléchissez et venez me donner votre décision. Je travaille tous les jours sauf le lundi de 8 h à 18 h.— OK. Je vous remercie encore énormément, Monsieur. Accepteriez-vous de prendre un pot ?— Non, désolé, Madame, mais l’on m’attend….Ce « Monsieur » cette « Madame » employés devant le mari en lieu et place de Arthur et Aline donnait déjà à notre relation un caractère caché qui n’était guère pour me déplaire bien que je sois déjà engagé devant M. Le Maire à ne pas tromper ma conjointe.Le mardi, l’accueil me transféra l’appel d’une cliente : — Arthur ?— Oui— Bonjour, c’est Aline.— Très heureux de recevoir votre appel ! Avez-vous passé un bon dimanche ?— Pas trop. Il y a ce problème, bien sûr, et aussi le caractère de mon mari qui ne s’arrange pas avec le chômage et la boisson…— Changez de mari !J’entendis un grand éclat de rire.— Vous croyez que c’est facile ? Et puis, je me dis qu’il peut changer… Pour le ballon d’eau chaude, j’ai réussi à me débrouiller : une copine me prête l’argent. Mais, vous, vous me demanderiez combien pour la main-d’œuvre ?— Écoutez Aline…vous n’avez pas d’argent et semblez être une chic fille. Vous réclamer une rémunération ne serait pas moral. Par contre – et seulement si cela vous fait également plaisir – une réponse négative de votre part ne changerait en rien mon engagement – j’aimerais bien que vous passiez me faire un petit coucou de temps à autre au magasin. Vous êtes très agréable et votre look me plaît beaucoup, notamment aujourd’hui…— Marché conclu ! Arthur. Votre proposition me ravit. Elle me permet d’une part de m’acquitter de ma dette d’une façon honorable et d’autre part il ne m’est pas désagréable de faire apprécier mes tenues par une personne de goût. Mon mari, lui, s’en fiche éperdument ! Quand êtes-vous le moins occupé ?— Le mardi matin.— OK. Je note. Je passerai pour la commande dès mardi.Mardi, je partis au travail très enjoué avec un pantalon bleu marine et une chemise jaune.Je la vis arriver dans mon rayon dès l’ouverture du magasin avec un grand imperméable, chaussée de sandales à talons, les cheveux rabattus en arrière à l’aide d’une barrette jaune.Aux oreilles, des pendentifs de la même couleur.— Bonjour Aline.— Bonjour Arthur. Que me conseillez-vous comme choix ?— Celui-ci ! lui dis-je en lui faisant signe de me suivre. C’est un 200 litres de bonne facture, en promo, au niveau de votre budget et dont l’empattement a le mérite de correspondre aux ancrages de votre mur.Je prenais le temps dans la présentation, multipliais les détails pour rallonger notre temps de présence. Elle ne m’écoutait guère mais ne quittait pas mon regard de ses yeux amandes, et tout en m’écoutant, elle avait déjà sans le paraître déboutonné trois boutons. Dans l’espace ainsi libéré, je n’apercevais toujours rien. À quoi devais-je m’attendre ? Il a fallu attendre que je sorte le bon de commande pour qu’un quatrième puis un cinquième bouton sautent et qu’apparaisse un collier retenant un petit médaillon et les bretelles en dentelles d’un vêtement dont je n’apercevais pas encore l’intégralité. Leurs jointures s’annonçaient assez basses. Je devais donc m’attendre à un décolleté généreux. À cette pensée, ces lentes et lourdes pulsations du désir se remirent à chanter…Après avoir signé le bon de commande, elle me dit : — Je vous ai amené un petit cadeau Arthur. Ce n’est pas grand-chose mais il vous portera chance et déboutonna rapidement le pan de son imperméable restant pour sortir de sa poche intérieure une petite boîte qu’elle me tendit en m’adressant un de ses petits sourires dont elle avait le secret. J’en profitais pour découvrir le reste de sa tenue qui était une robe shorty satinée sans manches avec bordures fleuries dont l’échancrure permettait d’apercevoir la dentelle d’un soutien-gorge corbeille satiné lui aussi et blanc. La fluidité du tissu et sa légère transparence laissaient deviner le reste ainsi qu’une petite culotte traditionnelle.— Wouah hou ! Aline ! J’adore ! Vous êtes à la fois élégante et très sensuelle ! Très ! Vous me comblez ! Et ce cadeau, en plus ! J’espère que votre nouveau ballon d’eau chaude tombera en panne rapidement ! Dois-je l’ouvrir devant vous ? Ou préférez-vous que je le fasse à votre insu ?— Je préfère que vous l’ouvriez quand je ne serais pas là . Bonsoir, Arthur, je file à la caisse…Elle tournoya sur elle-même pour se faire admirer une dernière fois avant de partir d’un pas décidé vers la caisse.Je courus pour la rattraper et fixer un rendez-vous pour la livraison et la pose du ballon. Elle ne pourra être présente, s’excusa-t-elle, mais promit qu’il y aurait deux copains de son mari pour m’aider.Dès qu’elle disparut, au retour dans mon rayon en l’absence de clients, je déchirai le papier cadeau qui enveloppait une petite boîte à bijoux qui, ouverte fébrilement, révélait un jeton argenté accompagné de ce mot :— Arthur. Vous m’êtes venu spontanément en aide dans un moment très difficile. Votre aide a été précieuse. Je vous suis redevable. N’ayant pas d’argent, et pour apurer ma dette – car je n’aime pas les dettes – il me faut vous moralement rendre un service. Utilisez mes compétences : elles ne sont pas nombreuses mais certaines dans certains domaines. Si demain, dans une semaine, dans un mois dans un an, vous avez besoin : pas de problème. Voici mon no de tél. Une seule frontière, que le service ne soit ni illégal ni sexuel mais cela laisse de la marge… ! Je peux, dans un moment de baisse de tension, vous remonter le moral, vous chanter une chanson, vous écouter, vous raconter une histoire, vous sourire, vous cuisiner un bon repas, vous recoudre un vêtement, vous faire quelques heures de ménage. Utilisez ce jeton avec discernement mais pas maintenant car vous bénéficiez encore tous les mardis pendant un mois à ce petit défilé de mode qui semble vous plaire autant que moi. Sachez enfin que ce jeton ne me permet pas de refuser le service demandé. Dans les limites bien sûr ci-dessus évoquées. Alors, ayez de l’imagination… Étonnez-moi ! A mardi, Aline.Ma semaine d’attente me parut très longue. Je ne me montrais guère disponible pour mon épouse qui me demanda plusieurs fois ce qui me préoccupait.Et le mardi arriva…Enfin ! Elle aussi. Dès l’ouverture. Et toujours avec le même imperméable. Je l’attendais dans mon rayon. Elle vint, tout sourire.— Bonjour Arthur.— Bonjour Aline. Ravi de vous revoir et… impatient de découvrir la tenue de la semaine !Un client m’attendait… J’allais rapidement le servir et quand je revins, elle me demanda où se trouvaient les caméras de surveillance. Je le lui indiquai alors qu’un second client m’interpellait. À mon retour, Aline avait disparu. Je la retrouvai dans un des rayons dépourvus de vidéo, l’imper totalement ouvert sur une jupe plissée écossaise à carreaux rouges et verts ultra courte et un tee-shirt très moulant et très décolleté que tentaient de percer deux tétons malicieux. — Vous plais-je, cher Monsieur ? — Waouh, ma bonne Dame ! Superbe ! Mais vous me mettez ainsi à rude épreuve ! Et que peut-on imaginer dessous ?— Ce que vous voulez. Ce que vous aimeriez que je porte. Mais vous ne saurez pas, à moins d’utiliser votre jeton… mais je vous conseille de le garder pour plus tard ! Et… elle disparut. Je n’avais même pas pensé à la prendre en photo !Attendre. Rêver. Y penser. L’imaginer. Furent les principales activités de ma semaine. J’allais même jusqu’à faire l’amour à ma femme dans le noir en pensant à elle.Puis vint le troisième et avant-dernier mardi. J’avais mis pour cette rencontre une chemise d’un rouge éclatant sur pantalon de lin et m’étais rasé de près. Comme d’habitude, c’est elle qui fit l’ouverture du magasin. Toujours en imperméable, elle se dirigea d’office vers le rayon sans vidéo, s’approcha sans un mot pour me tenir par la taille tout en déposant un petit baiser dans le creux du cou, se recula de quelques pas, ouvrit sans hésiter son imper en déboutonnant un à un les boutons tout en me regardant droit dans les yeux.Je n’en revenais pas ! Cré non d’une pipe ! Sacré bon sang de bonsoir ! Non, ce n’était pas possible, je n’en revenais pas ! Aline était là devant moi en sous-vêtements ! Un petit soutien-gorge à balconnet en satin sublimé par une broderie piquée sur sa partie basse, de fleurs acidulées roses et vertes, doté d’un tour de dos en satin assorti d’un nœud écru à l’entre-bonnet. Ses bretelles étaient embellies d’un discret liseré brillant. Raffiné et élégant !Quel spectacle ! Quelle émotion, traduite immédiatement par une forte érection : ma zigounette pointait son ravissement au travers de mon pantalon léger. Aline s’en aperçut bien sûr ! elle s’avança tout sourire et saisit mon sexe au travers de mon pantalon. — Je ne passe pas la barrière de notre accord ! Je constate simplement un état des lieux. Cela me fait du bien. Comme c’est agréable d’être désirée ! Cela ne m’était pas arrivé depuis longtemps ! Elle serra mon sexe avec un quart de tour à droite puis à gauche ! Enfin, elle me demanda : — C’est comme le groupe de sécurité du ballon d’eau chaude : il faut de temps à autre évacuer un peu de liquide en tournant le robinet ! C’est bien ce que vous m’avez recommandé, non ? Un puissant jet chaud et épais inonda mon sous-vêtement à coups de pulsations.— Waouh ! voilà des milliers de sans-papiers qui débarquent ! J’ai bien envie de vous dénoncer à Zemmour ! me dit-elle, hilare ! Moi aussi je vais aller faire fonctionner mon groupe de sécurité dans la voiture sur le parking… en pensant à vous, Arthur ! Son baiser d’au revoir glissa cette fois de la joue à la commissure des lèvres.— Aline ? Me permettez-vous de tirer une photo ? Je vous promets qu’elle restera confidentielle. C’est juste pour entretenir mon groupe de sécurité en attendant la semaine prochaine.Toujours le mardi. Toujours à la même heure. Toujours en imperméable, Aline se faufila toujours au même rayon : celui sans vidéo.— Vous souhaitez une information, Madame ? — Dernier mardi, Monsieur Arthur ! Dernière apparition. Je suppose que vous avez cogité cette semaine ? Qu’attendez-vous à admirer ?— J’aimerais bien une dame en bas à l’ancienne avec porte-jarretelles, une culotte grand-mère, un soutien-gorge léger laissant pointer ses tétons… Le tout emballé dans une robe au large décolleté mi-cuisse.Toujours tout en me regardant fixement, elle déboutonna comme d’habitude avec lenteur son imper et lorsque tous les boutons furent ôtés elle ouvrit les deux pans largement et rapidement !Mazette ! L’apoplexie ! À poil ! elle était entièrement nue ! Pas tout à fait, car elle portait un collier soutenant un coquillage et un bracelet !Aline portait des seins délicats et fermes de bonne taille (probablement un 85 B) en forme de poire. Autour de sa vulve frissonnaient quelques poils méticuleusement taillés. À ses pieds des sandales à lanière.Son visage était cramoisi : — J’ai osé, murmura-t-elle ! Le majeur dans la bouche et les yeux baissés comme une enfant prise en faute !Bien sûr ! Je bandais ferme, et visiblement !— Je veux la voir, intima-t-elle en zieutant mon bas-ventre. Montrez-la-moi !Je déboutonnais ma braguette en regardant bien sûr s’il n’y avait pas de clients arrivants et la fis sortir :— Je te présente Aline. Aline, je vous présente mon envie.Aline était scotchée sur ce sexe qui avait fière allure. De taille normale, bien épais, il était beau car il avait la peau du désir. Et le désir, je le lisais aussi dans les yeux de Aline.— Dans notre contrat, dit-elle, il est bien dit : « Pas de sexe » mais en cas de viol, comme je ne pourrais pas dire non, je crois que je fermerais les yeux et en profiterais. Elle me tendit un préservatif et me dit : — Vous avez dix secondes pour enfiler ce petit habit et avez droit à 30 Aller-Retour. Pas un de plus ! Un viol, c’est toujours court ! Prenez votre sexe et positionnez-le à l’entrée de ma vulve. Nos mains serraient respectivement la taille de l’autre. J’entamai le viol en l’attirant vers moi. Ses seins vinrent s’écraser sur ma poitrine. C’était peut-être un viol mais c’était surtout pour moi une étreinte inoubliable empreinte de désir, de volupté, de sensualité exacerbée.— Cela vous fait quoi de violer une jeune mère de famille fidèle ? Elle ne manquait pas de culot !— Les premiers aller-retour, faites-les cool, doucement comme on entre dans un salon. Le troisième, pénétrez-moi également doucement, mais fermement, que je sente votre gland buter bien au fond.Dès ma première entrée, je sentis ses tétons frétiller de plaisir. Wouah hou ! que c’est bon !— Que c’est bon ! murmura-t-elle.Je sentais sa vulve se contracter sur mon muscle baladeur.Je tentais de l’embrasser ! — Niet ! dit-elle. En viol on n’embrasse pas ! À la rigueur, tu me laisses une morsure dans le creux du cou. Quel plaisir ces entrées et sorties ! On est à huit, dit-elle ! Sortez-la un peu et venez m’agacer mon petit bouton avec la pointe de votre instrument. J’adore ! Je sais ! en viol on subit et on ne jouit pas, mais….Vous pouvez accélérer un petit peu et jusqu’à quinze vous pensez à votre femme – faites comme si elle était à côté de moi, un coup pour elle, un coup pour moi – et moi, à mon mari qui ne s’aperçoit pas lors d’un apéro avec un vendeur de chez Leroy Merlin que sa femme est en train de se faire tripoter par lui sous la table.Vous croyez que si j’étais allé acheter le ballon d’eau chaude chez Castorama j’aurais eu la même…Alors là , elle exagère ! Je vais te la baiser propre et je la pilonnais plusieurs fois de rang, claquant mes bourses contre son pubis.— Ou là  ! Ouh là là , mais c’est un vrai viol que vous me faites là , Monsieur !— Bien sûr ! sinon comment feriez-vous pour ne pas culpabiliser ?C’est ainsi qu’on est arrivé à vingt. Elle savait compter, la garce !— Arthur, vous n’en avez plus que dix pour éjaculer. Moi, je suis prête, et vous ?Pour toute réponse je montais à l’assaut libérant au fatidique 30e coup toute la semence du mec en rut sentant sa femelle toute benaise lui griffer le dos de plaisir et libérant ses spasmes de jouissance.Elle se retira, cherchant un mouchoir pour s’essuyer. J’allais chercher un sopalin et en profitai pour tirer une photo vite fait. Elle reboutonna son imperméable et disparut en m’envoyant un petit baiser suivi de cette roucoulade : — Il vous reste un jeton Monsieur. Donc, un service, mais bien sûr toujours sans sexe et dans la légalité !Elle ne manquait pas d’air ! Vraiment !J’ai immédiatement pensé au jeton car je venais subitement d’en trouver l’emploi. À la fin de la semaine, après avoir peaufiné mon projet, je lui envoyais un message :Utilisation de mon joker : réalisation de votre phantasme. Habillez-vous fluide et accessible puis invitez-moi à un apéro en présence de votre mari, mais pour respecter votre contrat, vous n’aurez droit à aucun orgasme ! Je préférerais que ce soit vendredi vers 20 h : heure du match de l’équipe de France. J’aurais ainsi une excuse toute trouvée pour ne pas être présent auprès de ma femme et cela ferait plaisir aussi à votre mari fan de foot, non ? Arthur.J’ai attendu deux très longs jours avant de recevoir une réponse :Après bien sûr une attente qui m’a pas mal perturbé, je me présentai, tout propret à son domicile. Elle m’accueillit avec les mêmes vêtements dont elle était revêtue lors de la première rencontre. Je clignai des yeux d’admiration. — Entrez Arthur, mon mari vous attend. Je la suivis jusque dans la salle de séjour. Elle me présenta ainsi : — J’ai invité Arthur à prendre l’apéro pour le remercier du service qu’il nous a rendu et me plaça sur le divan à sa gauche en me disant malicieusement. Prenez place près de mon mari : entre hommes, vous pourrez discuter pendant que je prépare l’apéro. Parlez foot : il adore ! Puis en revenant de la cuisine, elle alla s’asseoir sur le fauteuil bas en face de son mari. Derrière celui-ci, la télévision grand-écran. La place du fauteuil lui permettait de croiser et décroiser les jambes sans que son mari tout occupé à parler du match de l’équipe de France ne puisse s’en apercevoir. La garce ! Ainsi elle se mettait hors d’atteinte tout en exacerbant mon désir. Ma zigounette virevoltait dans son logement et cognait à la porte. ! Je ramais pour essayer de tenir une conversation avec le mari. Entre ses cuisses d’un blanc laiteux, je pouvais apercevoir une petite culotte rose en dentelle transparente. Elle se leva pour me présenter le plateau dos au mari en se penchant au maximum afin de me présenter en même temps ses deux globes magnifiques présentés dans un soutien-gorge léger et raffiné tout en me fixant du regard avec toujours ce regard malicieux. Je pris du temps à me servir en cacahuètes. Comme je le supposais, le mari était accroc à la boisson et Aline s’arrangeait pour que son verre soit toujours approvisionné. Pour être plus tranquille ?Il me fallait trouver un truc pour inverser les places. J’attendis que les verres successifs d’apéro commencent à agir sur mon voisin. Il s’absenta quelques instants pour aller aux toilettes. Je lui pris sa place et lorsqu’il revint, il lui expliqua que je m’étais permis d’intervertir les places afin de pouvoir montrer à son épouse une vidéo de montage de barre de rideau sur mon téléphone. Bien sûr, je ne lui rendis pas sa place. Il alla occuper le fauteuil qu’il dut naturellement retourner pour se trouver face à l’écran. J’en profitai immédiatement pour, avec le bout du doigt, toucher puis parcourir le genou d’Aline qui dégagea immédiatement un frisson. Le divan deux places n’était pas très large, ce qui obligeait nos corps à se toucher et ce contact créait une émotion certaine. Aline posa sa main sur sa jupe pour lutter contre ce doigt qui s’apprêtait à gravir la pente. La table basse nous cachait du mari. Je laissais mon avant-bras se frotter au sien… Ne pouvant m’immiscer d’un centimètre sous sa jupe, je me mis à jouer avec sa main disponible, griffant l’intérieur de sa paume. Le contact était doux et délicieux. Elle ne put s’empêcher d’entrecroiser nos doigts, en les serrant sensuellement. Commença alors un ballet…alors que le mari était scotché devant l’écran, commentant le match et ne nous jetant qu’un regard furtif en se tournant de trois quarts pour se resservir une gorgée. Et sur le genou, ce doigt restait immobilisé à l’entrée de cette pente par une main ferme. En lui pinçant le bout d’un sein, je provoquai immédiatement et instinctivement le repli de cette main barrière ce qui me permit de gagner du terrain. Je me tournai alors vers Aline pour lui annoncer : — un but de l’équipe de France dans les cinq minutes et je gagne un gage (je joignais alors à l’insu du mari les deux mains en signe de v et d’ouverture). — Je perds et je fais pénitence… Je savais Aline, joueuse… Elle acquiesça instinctivement puis montra de suite un souffle de remords. Trop tard. La pendule en avançant ses aiguilles me narguait. Puis un hurlement heureux du mari à la troisième minute me libéra : Aline en me jetant un regard perturbé, pour accomplir son gage, écarta lentement ses cuisses, releva sa main m’offrant alors le chemin de l’interdit. Cette fois, c’est moi qui resservis la boisson et profitai de remplir ras le bol le verre du mari, m’assurant ainsi une liberté plus longue que je demandais à mon doigt d’utiliser. Il remonta le long de la jambe doucement en frôlant la peau, se promenant au haut de la cuisse vers l’intérieur, provoquant chez ma voisine un frissonnement de plaisir. Elle fermait les yeux, profitant de cette balade footballistique. Mon doigt parvint après mille détours au liseré de sa petite culotte dont elle suivit le chemin avant de se positionner devant l’essentiel. Elle se mit alors à vagabonder à travers le tissu si léger sur les lèvres humides de sa propriétaire. Aline commençait à se lâcher. La fermeté des tétons de sa poitrine visible à travers le chemisier léger, son mouvement, le souffle haletant annonçait la vague dévastatrice du plaisir. À ce moment-là , je me penchai à l’oreille d’Aline pour lui murmurer : — Le Service Jeton indiquait : pas de sexe ! Si vous succombez, le service n’aura pas eu lieu, il faudra donc que vous m’en accordiez un second. Aucune réponse mais un tapotement sur ma cuisse m’intima l’ordre de ne pas la laisser dans ce manque, mon doigt alors se glissa sous le liseré pour entamer sa balade finale et ainsi peut-être gagner un second jeton.