Depuis une dizaine de minutes, j’errais dans les rayons « homme » du magasin. J’étais à la recherche d’un pantalon.En réalité, je l’avais déjà trouvé. Mais, mon regard oscillait entre les vêtements et la charmante vendeuse. Je faisais mine de chercher, de farfouiller, de ne pas trouver, juste pour attirer son attention.Je la déshabillais du regard. Elle exacerbait mon désir et mes sens. Cette petite brune aux cheveux courts et à la peau mate portait à merveille l’uniforme de l’enseigne qui l’employait. Son haut blanc moulant et décolleté laissait apparaître la forme de ses seins, sa mini jupe noire, entrevoir discrètement son string. Ses fesses étaient rondes et galbées, ses seins petits mais bien formés.Plus je la regardais, moins j’arrivais à décoller mon regard d’elle. Elle m’envoûtait comme une sirène avec un marin.La fille s’approcha. Maladroitement ou volontairement, elle laissa tomber un vêtement. Je ne bougeai pas. J’étais bloqué. Une folie m’envahissait. Sensuellement, face à moi, elle se baissa en se tortillant, saisit le vêtement et se releva. Je me perdis dans son décolleté. À la vue de ses merveilles, mon cœur s’emballa.Il flottait dans l’air un agréable parfum, mélange sucré de vanille et de fruits exotiques. Cet arôme m’enivra de plus belle. Cette fille transportait mon imaginaire dans un autre monde, un monde de plaisir et de douceur. Le monde réel disparaissait.Nous nous retrouvâmes face à face à quelques centimètres l’un de l’autre. Je sentais son souffle léger et mentholé. Elle me fixait de ses perles noires. Je ne pus les soutenir et baissai les yeux.Brusquement, elle me sortit de mes pensées érotiques.— Bonjour, je peux vous aider ?Sa voix était à l’image de son visage, douce et sensuelle. Je lui balbutiai quelque chose d’incompréhensible.— Pardon ? me dit-elle. Je n’ai pas compris.— Euh… oui… euh… je cherche un… un pantalon.Ma main passa nerveusement derrière ma tête, pour distraire ma tension.— Oui, quelle taille monsieur ?Mes yeux étaient vissés sur sa poitrine et sur son badge. Elle arborait le délicieux prénom de « Camille ». Sa petite voix me rappela de nouveau à la réalité.— Quelle taille monsieur ?Le gros cochon que j’étais pensa « dix sept centimètres si tu veux mesurer. » Je sentis mon visage rougir. J’avais chaud, très chaud même. Si chaud, qu’une goutte perla sur mon visage.Mes mains étaient moites.— Je ne sais pas, je ne la connais pas, mentis-je.C’était un exploit. J’avais réussi à aligner plus de trois mots sans bafouiller ou dire une ânerie.Camille me détailla de haut en bas. Délicatement, elle posa ses mains sur mes hanches, puis sur mon ventre. Elle put sentir mon souffle s’accélérer. Mon cœur battait à tout rompre. J’étais comme un fou.Très professionnellement, elle me répondit :— Un « 40 ». Quelle couleur préférez-vous ?Je n’en savais rien.— Celle qui vous ira le mieux, osai-je.Elle ne se laissa pas décontenancer et me sourit. Camille me contourna en me frôlant. Elle passa une main sur ma cuisse et de l’autre me caressa outrageusement les fesses. Ouah, quelle sensation !— Suivez-moi, me glissa-t-elle à l’oreille. Je vais m’occuper de vous.Oh oui, oh oui, occupe-toi de moi, pensais-je. Ma tête était traversée d’idées folles. Mais rien en comparaison de ce qui m’attendait.Je me retournai et la contemplai s’éloigner. Mon regard était obsédé par le mouvement onduleux que ses fesses produisaient à chacun de ses pas. Camille se retourna et me lança avec autorité :— Alors ! Vous venez ?J’obtempérai comme l’esclave sexuel que je voulus être. J’étais irrémédiablement sous son charme, la bave aux lèvres devant ce festin de roi.Devant la multitude de pantalons exposés en rayon, Camille resta quelques secondes à réfléchir et m’en tendit un.— Tenez, essayez ça. Ça devrait vous aller.Elle me fixait droit dans les yeux. Je la dévorais du regard. Mon sexe s’agita. Elle s’en aperçut et me sourit d’une façon qui en disait long sur ses pensées et ses envies. Je lui fis un clin d’œil et pénétrai dans la cabine, refermant le grand rideau sable d’un coup sec. Les anneaux de laiton sonnèrent. Je retirai mon vieux pantalon prestement, giclai mes chaussures et enfilai l’autre tout aussi vite. Je pus constater « l’effet Camille » sur mon caleçon. Il était déformé par mon sexe en érection et taché d’un liquide visqueux.Elle passa la tête et me lorgna de ses yeux coquins.— Alors, ça vous va ? Pas trop à l’étroit ?Je n’avais pas eu le temps de me boutonner. Ses yeux étaient fixés sur la bosse de mon caleçon.Je n’étais pas surpris, bien au contraire, cette intrusion me ravissait.— Très sexy, miaula-t-elle. Sortez que je vous voie à la lumière.Je m’exécutai à demi fagoté dans ce pantalon très moulant.— Tournez-vous sur vous-même.Pour un instant, je fis le mannequin, trop heureux d’être ainsi examiné par la très jolie Camille.— Vraiment très sexy, miaula-t-elle à nouveau. Il moule vos petites fesses.Son visage avait viré au rouge. Cela en rajoutait à sa beauté. Son regard devenait de braise. Son parfum enflammait mon esprit. Elle se mordillait les lèvres et ondulait en se caressant les cuisses. Moi, je fondais comme neige au soleil devant ce spectacle. Je me liquéfiais. Un instant, je crus sentir mon cœur bondir hors de ma poitrine. Mes mains frémissaient. Mes jambes flageolaient.— Approchez-vous, que je vous voie de très près.Elle s’agenouilla au niveau de mon entrejambe. Mes yeux se perdirent à nouveau dans son décolleté. Naturellement, je passai ma main tremblante dans ses cheveux noirs et les caressai amoureusement.Autour de nous, le monde s’agitait sans prêter attention à notre petit manège. J’avais de plus en plus chaud. Mon visage devenait écarlate. Des bouffées de chaleur s’échappaient de mon col. À travers le pantalon, Camille me caressa et me mordilla. Elle faisait mine de contrôler la taille. En fait, elle me chauffait. Je me sentais durcir de plus en plus.Je perdis la tête, je n’en pouvais plus. Je l’attrapai par ses petites épaules et la pris dans mes bras. Elle s’accrocha à moi d’un bras et enserra fermement mes hanches avec ses petites jambes. Je nous jetai dans la cabine. Avec l’autre bras, elle referma sèchement le rideau. Je l’embrassai fougueusement mêlant ma langue avec la sienne, échangeant mes fluides avec les siens. Nos désirs s’entrechoquaient et se mêlaient l’un à l’autre. Nous étions comme deux fauves lâchés à leurs plus bas instincts.Dans le magasin, les haut-parleurs diffusaient « You can leave your hat on » de Joe Cocker. Drôle de coïncidence.Camille ouvrit nerveusement ma chemise en faisant sauter les boutons. Elle introduisit sa main et caressa mon torse. Je palpai ses fesses à travers le tissu et les explorai d’une main experte. J’embrassai son cou. J’entendais ses gémissements. Je sentais son souffle chaud sur mon oreille.Avec ses hanches, elle faisait un léger mouvement de va-et-vient, elle me montait comme un cheval, en se frottant sur mon membre. J’y sentais sa vive chaleur.Je reposai Camille debout, et commençai son effeuillage, dans les règles de l’art. Je débutai par son haut et découvris sa petite poitrine. Je la libérai ensuite de sa prison de coton et de dentelle. Ses seins étaient comme je les avais imaginés, ronds, fermes, avec des petits tétons très durs.Doucement, je descendis. J’embrassai sa poitrine, la lavai de ma langue baveuse en parcourant toute sa surface. Je suçai ses tétons. Quelle sensation !J’augmentais son excitation. Elle gémissait de plus en plus. Son souffle s’accélérait. Elle continuait de parcourir mon torse, titillait mes tétons durs comme les siens. Entre deux, elle s’aventurait tant bien que mal dans mon caleçon pour frôler de ses ongles mon gland gonflé par nos délices.J’étais maintenant à genoux devant elle. J’embrassai son petit ventre potelé. Je ne négligeais pas son nombril. Mes mains parcouraient ses petites jambes musclées. Sa peau était douce comme une peau de pêche.Elle caressait mes cheveux, appuyant sur mon crâne. Elle posa son entrecuisse sur mon nez et se stimula le clitoris à travers le tissu. Elle se tortilla de plaisir, gémissant toujours plus fort. Je lui enlevai sa mini jupe et découvris son string noir, ficelle et triangle sexuel. Je le lui arrachai de bonheur. Elle était maintenant nue. J’humai ses effluves sexuels. D’une langue avertie, je léchai son abricot lisse, épilé intégralement. Mon doigt s’introduisit en elle et en ressortit noyé. Je me régalai de son nectar. Je lapai son miel à pleine langue. Je titillai, j’aspirai son bouton d’or durci par la jouissance et le plaisir. Ma tête passait d’avant en arrière réalisant des prouesses acrobatiques. Je me retournai et écartai délicatement ses fesses Je léchai sa pastille en y introduisant le bout de ma langue. Son anus serré réagit avec ardeur. Je m’en délectai. Je sus ainsi quelles étaient les zones qui la faisaient le plus jouir. Elle était très sensible, clitoridienne et anale à la fois ; et plus encore.Je parcourus son entrecuisse, du bouton d’or à la pastille en passant par la grotte abricotine. Je palpai son postérieur, le massai avec vigueur. Elle s’inondait et s’agitait tant que mes doigts glissaient malgré moi (oh menteur que je suis !) dans son petit trou. Camille enfonça ses doigts, mais surtout ses ongles dans mon crâne ; un peu de douleur reçue pour tant de plaisir et de jouissance donnés.Mon sexe battait la mesure au rythme des mes pulsions cardiaques. J’étais en proie à de futures explosions de jouissance.— Arrête ! m’ordonna-t-elle d’une voix essoufflée, je n’en peux plus, je vais crier.Elle venait d’avoir un premier orgasme. Yesssss ! me dis-je.Je la regardai dans les yeux soutenant son regard. Elle était en larme. Je me redressai et continuai de parcourir son corps de mille baisers. Mon souffle était brûlant. La sueur coulait dans mon dos. Ma chemise détrempée me collait à la peau.Son ventre, ses seins, son visage son corps tout entier luisaient sous les projecteurs surchauffés de la cabine. Elle brillait de désir. Avec ma langue, je léchai le pourtour de ses lèvres et lui offris le goût de son intimité. Je lui déposai un doux baiser sur ses joues échauffées.Rapidement, elle se rhabilla et se recoiffa. Elle m’embrassa à pleine bouche enserrant ma tête dans ses petites mains.— À ce soir, mon amour. Je dois retourner bosser. Dépose le pantalon à la caisse, tu l’auras ce soir.Elle sautilla et disparut.J’étais décontenancé. Ma petite garce de femme venait de m’allumer et de s’offrir une jouissance gratuite. Je restai ainsi, embrasé, trempé ; et frustré.Notre soirée fut une autre affaire mais ça, c’est une autre histoire.