Résumé de l’épisode précédent : Au cours d’une balade à vélo, Yves rencontre deux jeunes femmes, des liens se créent.Samedi matin, après le petit-déjeuner, j’annonce à mes hôtes que je vais faire le ménage, et qu’ensuite nous pourrions préparer les bagages afin de charger la voiture. Faire aussi quelques courses et peut-être préparer des plats afin d’être tranquilles en arrivant.— Nous allons t’aider pour tout cela.— D’accord, je me charge du ménage et je vous confie le reste. Chez Paul, il y a deux chambres, une avec deux lits, une place, et l’autre avec un lit deux places, vous prenez la deuxième, je suppose, dis-je avec un sourire, c’est pour prévoir les draps à emporter.— Comment as-tu deviné ? répond Ophélie avec un clin d’œil.Matinée bien occupée qui ne se termine que vers midi et demi.Repas rapide après lequel j’annonce :— Je vais faire une petite sieste, tout cela m’a bien fatigué.— Nous allons faire de même, répond Sidonie.Nous nous retrouvons vers 16 h 30, chargement du véhicule et, ensuite, petite balade à pied dans les environs.— Tout est fin prêt pour demain, si nous partons aux alentours de 9 h nous devrions être arrivés entre midi et 13 h.— Ce serait très bien comme ça, répond Sidonie.Le programme est respecté et nous arrivons à la maison de Paul un peu avant 13 h.Petit tour du « propriétaire » (la maison n’est pas grande). Nous prenons l’essentiel, le frais à mettre au frigo et de quoi déjeuner.Je leur dis :— Le reste peut attendre. De toute façon avec cette chaleur, je propose, par expérience, de n’aller à la plage que vers 18 h.— Cela semble raisonnable, répond Sidonie.Nous prenons notre temps pour déjeuner, puis ranger, faire les lits, etc.La pause se termine vers 17 h 30 lorsque Sidonie annonce :— Nous pourrions peut-être aller à la plage maintenant ?— Oui, quel type de plage aimez-vous ? Moi, j’ai l’habitude d’aller à la plage naturiste.— Heu, si cela ne te dérange pas, nous préférerions une plage plus classique. Nous n’avons jamais fait de naturisme et je ne me sens pas prête.— Bon, alors je vais prendre mon maillot de bain…Et en moi-même, je me dis : « zut, j’ai raté mon coup ! »Vingt minutes après, nous sommes à la plage, je les emmène sur la partie où il y a habituellement des femmes aux seins nus. Ce jour-là, il y en a bien une demi-douzaine. Les filles sont parties avec leurs grands T-shirts, lorsqu’elles les enlèvent, elles apparaissent en maillot deux-pièces. Moi, je me change assis sur ma serviette et je les surprends à jeter un regard furtif sur ce qui nous différencie entre les jambes…L’après-midi se passe entre farniente, baignades, jeux dans l’eau, nous nous éclaboussons, etc. Comme de vrais ados. Deux ou trois fois pendant ces jeux, Ophélie me frôle l’air de rien. À mon grand regret, elles ont gardé leurs deux pièces pendant tout l’après-midi.Vers 21 h 30, il fait encore chaud, nous décidons de rentrer.Après le repas direction au lit, les bains de mer nous ont bien fatigués.Pour autant, je ne trouve pas le sommeil tout de suite et au bout de peu de temps, j’entends comme une conversation dans la chambre contiguë de la mienne (la cloison n’est pas épaisse). Je tends l’oreille, mais pour autant n’en comprends pas le sens. Elle dure pas mal de temps et est suivie d’un long silence auquel succèdent quelques petits cris.Dimanche matin, après le petit-déjeuner, Sidonie et Ophélie sont assises l’une à côté de l’autre en face de moi qui suis dans un fauteuil. Sidonie avec un air embarrassé me dit : — Yves, nous en avons longuement discuté avec Ophélie et nous avons quelque chose à te dire, mais ce n’est pas facile. Ophélie et moi nous sommes, enfin, tu vois, comment dire…— Vous formez un couple.— Oh, avec toi, comme les choses sont faciles à dire, tu trouves le mot juste.— J’essaie d’aider.— Oui, mais voilà, ça n’a pas été toujours le cas. Avant, nous étions en couple chacune avec un homme. Mais nous sommes tombées sur des connards machos qui nous ont dégoûtées. Mais avec toi ce n’est pas pareil, tu es attentionné, gentil, jamais un geste ou une réflexion déplacée, et pourtant nous t’avons tendu des pièges.— Comme à Loches, par exemple.— À Loches, oui, nous avons dépassé les bornes, mais il y avait eu d’autres fois avant.— C’est vrai que j’ai failli perdre mon self-control.— Alors voilà, heu, nous nous sommes rendu compte que nous aimions encore les hommes. Non, ce n’est pas ce que je voulais dire, je m’embrouille, je me perds dans mes idées, enfin, que TOI, nous t’aimions bien.— Et ?— Et (d’un trait rapide), que… que… que nous avons envie de faire l’amour avec toi !— …— Tu es choqué ?— Non, surpris. Laisse-moi le temps de réaliser, je ne m’attendais pas du tout à ça, et puis nous n’avons pas le même âge.— Excuse-moi, et oublie tout ce que je viens de te dire.— Jusqu’ici, je vous ai successivement considérées comme des invitées, puis comme des copines, presque comme des amies, mais il faut plus de temps pour cela. Alors, pourquoi pas maintenant comme des amantes… mais il ne faudrait pas que cela casse tout.— Alors, tu… tu… tu voudrais bien essayer ? susurre Ophélie.— Nous risquons au pire d’écourter la semaine parce que vous n’aurez pas supporté.— Mais c’est nous qui proposons.— Et puis il y a le problème de la contraception, j’ai déjà deux enfants et je ne voudrais pas en avoir un troisième de père inconnu.— Nous avons eu nos règles il y a trois semaines, nous les avons toujours ensemble, le risque est écarté. Et puis, nous sommes donneuses de sang, donc pas de risque de MST.— Pour moi, pas de risque non plus. Depuis le temps… En moi-même je me dis : « elles n’envisagent pas de capote ? »— Bon, voilà, reprend Sidonie, nous pourrions aller à la plage naturiste cet après-midi, comme cela nous n’aurons plus de complexes et ce soir, nous verrons bien…— OK, ne bousculons pas les choses, mais je dois avouer que dit comme cela, c’est tentant et puis comme tu dis, nous verrons bien.Le reste de la matinée se déroule avec une certaine gêne, les filles prétextent de quelques courses à faire pour s’absenter plus de deux heures et ne revenir que vers 13 h 30. Pendant ce temps-là, je repense à leur déclaration et ne sais trop quelle conduite tenir. Ce passage à l’acte ne risque-t-il pas de détruire notre amitié naissante ? Je finis par me dire qu’en effet nous verrons bien, et prépare le déjeuner dans l’attente de leur retour.À leur retour, elles ont l’air beaucoup plus détendues et arborent même un air réjoui.C’est trop gentil d’avoir préparé le déjeuner… allez, à table, nous mourrons de faim !Avec espièglerie, Ophélie dit :— Nous avons, entre autres, regardé le prix des maillots de bain, nous allons faire des économies.— Moi, ça fait des années que j’en fais, réponds-je.Et elles éclatent de rire.La bonne humeur est retrouvée et la bonne entente aussi.Début d’après-midi consacré à la lecture dans l’attente que la température baisse. Vers 17 h, nous décidons de partir.— Je vous conseille de partir avec vos T-shirts et rien en dessous, juste cela à enlever et pas l’impression de faire un strip-tease en arrivant, puis d’aller vous baigner tout de suite. Ça devrait vous aider à franchir le pas. Et puis mettez toujours vos maillots dans vos sacs au cas où.— Ça va pas être confortable à vélo !— Ni plus ni moins qu’avec un maillot, et puis ce n’est qu’à un quart d’heure.— OK, essayons comme ça.En arrivant à la plage, la mer est à moitié basse, la plage est plus grande et j’en profite pour les emmener un peu à l’écart où il y a peu de monde.Comme à mon habitude, je pose mon sac, me déshabille, sors ma serviette et me jette tout de suite à l’eau. Les filles n’ont même pas encore eu le temps de s’installer. Pour autant, deux minutes après, elles me rejoignent. Sidonie se lance dans un crawl qui l’éloigne rapidement du bord. C’est vrai qu’elle est sportive ! Ophélie reste à mes côtés dans une brasse beaucoup plus sage. Pour autant, elle me caresse trois fois les fesses, je me permets alors d’en faire autant. Elle revient là où nous avons pied et m’embrasse sur la bouche. J’ouvre la mienne et nos langues se mêlent. Nous nageons encore un peu puis sortons de l’eau. Ophélie s’allonge tout de suite sur sa serviette, sur le ventre bien sûr.J’ai eu le temps malgré tout d’admirer ses seins en cloches, du B, je confirme, avec des aréoles pas très larges et des tétons qui pointent vers le ciel. Une touffe bien garnie et sommairement taillée, presque au naturel.Sidonie poursuit son crawl effréné et finit par nous rejoindre dix minutes après.— Je n’aurai jamais cru, mais qu’est-ce que c’est agréable de se baigner nue !— Oui et tu vas voir, en plus on sèche en rien de temps, car pas de maillot à faire sécher.En ce qui la concerne deux obus sur le buste avec de larges aréoles et des tétons qui pointent en avant, on doit bien être au D, et un sexe parfaitement épilé.Je dis à Ophélie : — Maintenant que tu es sèche, tu devrais mettre de la crème solaire, sinon tu vas rougir.— Tu veux bien me la mettre, je n’ai pas envie de bouger, elle est dans mon sac de plage.Comment dois-je interpréter le début de la phrase ? Disons que ce n’est qu’un lapsus.Je commence par le cou, puis les épaules, sa peau est douce et soyeuse, le dos, un léger frémissement se fait sentir lorsque j’aborde les fesses. Lorsque j’arrive au bas de celles-ci, elle écarte légèrement les cuisses et murmure : — Il ne faut rien oublier. Message reçu 5 sur 5, et je m’attarde un peu sur l’entrée de son sexe. Je termine avec les cuisses, en insistant sur l’intérieur puis les jambes.— Et moi ! dit Sidonie.— Attends un peu, tu n’es pas tout à fait sèche. Je ne ferais pas du bon travail.Cinq minutes après, c’est son tour. Sa peau est un peu plus « granuleuse » et je sens bien les muscles. Quelle sportive ! En ce qui la concerne, elle garde les jambes serrées.Après avoir terminé, je dis :— Voilà pour le côté pile, faites-moi signe quand vous passerez au côté face.Et je m’allonge à côté d’Ophélie.Elles restent longtemps allongées, j’ai même le temps de me rebaigner. Ah, ce n’est pas facile la première fois, nue sur une plage ! Ophélie finit par dire :— On retourne se baigner ? — J’arrive aussi, dit Sidonie. La mer est montée et des vagues se sont formées. Nous jouons dans les vagues, certaines nous renversent et je me retrouve une fois avec Sidonie dans les bras. Puis un peu de natation. Le temps passe vite à se détendre !Lorsque nous revenons aux serviettes, je leur dis qu’il va falloir changer de place, car sous peu la mer va nous atteindre. Les voilà obligées de déambuler nues à la vue de tous. Mais elles sont vite rassurées en se rendant compte que personne ne les regarde particulièrement.Nous nous installons assez proches de deux autres couples, il y a peu d’autres places disponibles.Elles s’allongent, cette fois-ci sur le dos— Tu avais parlé du côté face, dit Sidonie.— J’arrive ! Les visages des deux couples trahissent un certain étonnement quand je commence doucement sur le visage, puis le cou et avec une certaine excitation je passe aux seins, ensuite le ventre. Lorsque j’arrive au niveau du sexe, elle repousse doucement ma main, alors je passe directement aux cuisses et aux jambes.Je commence à sentir une certaine chaleur au niveau de mon sexe, et ce n’est pas dû qu’au soleil !Je passe ensuite à Ophélie, pour laquelle je m’attarde davantage sur les seins. Lorsque j’arrive au niveau de son sexe, loin de me repousser la main, elle soulève légèrement le bassin. J’en profite pour parcourir tout le sillon et le périnée. Je finis rapidement avec les jambes et m’allonge sur le ventre, car je commence à avoir un début d’érection. Ah, elles ont bien réveillé la libido de « pépé », mes deux amies !Nous rentrons toujours aussi tard. Je dis :— Prem’s à la douche !— Elle est assez grande pour deux et nous n’avons plus rien à cacher, ajoute Ophélie en me rejoignant. Nous nous embrassons fougueusement et nous savonnons mutuellement. Tout cela rapidement, car Sidonie attend son tour. Nous sortons nus de la salle de bain, et je propose de rester nus pour le dîner, vu la chaleur.— Heu, je n’en suis pas encore là, répond Sidonie.Nous revêtons alors de grands T-shirts, puis mettons le couvert et sortons les plats tout prêts du frigo. Ce soir, c’est fruits de mer !— Alors cette première expérience naturiste ?— Finalement, ça n’a pas été trop difficile, répond Sidonie.— Et puis, sentir l’air et l’eau sur tout le corps, qu’est-ce que c’est agréable, ajoute Ophélie— Ah oui, sentir l’eau glisser sur tout le corps, c’est très agréable, et puis ne pas avoir de maillot qui colle c’est super aussi, moi j’y retourne demain.— Et puis nous n’allons pas avoir de traces de maillot. Nous allons travailler notre bronzage.La conversation se poursuit toute la soirée (pas que sur le naturisme), et nous arrivons sans nous en rendre compte à minuit.— Bon, je vais aller me coucher, dis-je, il commence à se faire tard.— Tu as réfléchi pour cette nuit, demande Ophélie ? Si tu es d’accord, tu te couches dans le lit deux places.— Je vais me laver les dents et vous verrez bien après.— Ah toi ! ajoute Sidonie.Bien entendu, je me rends dans la chambre avec un seul lit et me couche nu. Au bout d’un quart d’heure environ, je vois entrer Sidonie revêtue de son long T-shirt. Elle s’allonge à côté de moi et éteint la lumière.— Ah non, avec la lumière ! dis-je en la rallumant.— Bon, si tu veux, bien que je n’aime pas trop.Elle passe un bras autour de mon torse et commence à me caresser. Je me mets sur le côté pour pouvoir partager les câlins. Je caresse ses seins à travers le T-shirt puis son ventre. J’essaye de lui remonter son T-shirt, mais elle me repousse doucement la main, alors je n’insiste pas et passe sous celui-ci pour caresser ses cuisses, lorsque j’arrive à l’intérieur je remonte rapidement jusqu’à son puits d’amour que je trouve déjà humide.Sidonie n’est pas en reste, elle me caresse le torse et vient agacer mes tétons avec sa langue. Elle descend ensuite assez rapidement jusqu’à ma verge qu’elle caresse doucement avant de passer à mes boules. Je me retrouve avec une très belle érection !Je viens alors positionner ma tête entre ses jambes et commence un long cunnilingus, je passe ma langue entre ses petites lèvres et lèche sa vulve de haut en bas et inversement, elle mouille de plus en plus et je me régale de son nectar un peu salé. J’introduis deux doigts dans son vagin, mais lorsque j’essaye d’en faire autant avec son anus elle me repousse la main. Elle commence à émettre de petits gémissements. Un moment, elle pousse son bassin en avant, j’ai bien compris le message, mais continue à soigneusement éviter le clitoris. Lorsque dix minutes après j’y arrive enfin, elle pousse un petit cri. Je le prends entre mes lèvres et l’agace avec ma langue, elle commence à se tordre un peu, et lorsqu’elle bloque ma tête entre ses cuisses, je sens un frisson parcourir son corps. Je m’allonge sur le dos à son côté et me contente de poser une main sur son ventre (toujours recouvert du T-shirt) afin de la laisser profiter.Environ vingt minutes après, mais bien difficile d’évaluer le temps, elle pousse ma main et vient à moitié s’allonger sur moi, son visage est encore rayonnant du plaisir reçu.— Merci, tu as été merveilleux, mais toi tu n’en as profité. Elle pose une main sur mon sexe.— Si tu as du plaisir, j’en ai aussi.— L’inverse peut être vrai. Elle s’allonge alors sur moi et fait pénétrer doucement mon sexe dans le sien encore humide.Je commence de lents va-et-vient.— Non, laisse-moi faire, c’est mon tour, et puis tu es gros.Elle entame des va-et-vient qui vont de plus en plus profondément et lorsque je suis tout au fond, elle se redresse et me chevauche, les jambes de chaque côté de mes hanches. En passant sous son T-shirt, j’en profite pour caresser ses seins. Elle se déchaîne alors pour entrer dans une cavalcade tumultueuse. Je vois son visage se tordre de plaisir. Lorsqu’elle sent que je vais venir, elle s’arrête et me garde au fond en poussant un grand cri. C’est au moins son deuxième orgasme. Elle se couche ensuite sur moi, et, vaincus par cette petite mort, nous nous endormons encore emboîtés.Le lendemain matin, à notre réveil, nous nous retrouvons allongés l’un à côté de l’autre. Sidonie n’a plus de T-shirt…Nous nous levons et trouvons Ophélie déjà debout et qui nous a préparé du café.— Alors, bien dormi ?— Heu non, pas trop, j’ai des voisins bruyants.— Excuse-nous !— Pas grave, c’est signe que vous avez bien profité.Alors que Sidonie est aux toilettes, elle m’embrasse sur la bouche et me dit d’un air radieux :— Ce soir, ça va être mon tour. Je n’ai pas le temps de répondre, car Sidonie est déjà revenue.Pour la matinée nous partons visiter Pornic, et dégustons une glace à la Fraiseraie. Achat de moules pour le soir et retour pas tard, toujours cette fichue canicule.L’après-midi se passe à peu près comme la précédente sauf que cette fois-ci Sidonie me laisse enduire son pubis de crème solaire.Les filles sont déjà beaucoup plus à l’aise sur la plage, et elles se laissent même inviter pour une partie de beach-volleys sur la grève, la mer est basse, par deux jeunes hommes.Une heure après, en revenant, Sidonie déclare : — Encore deux qui se font des illusions, mais la partie était bien sympa. Nous avons eu bien chaud, allons nous baigner maintenant. Et elles me prennent chacune par une main pour m’emmener jusqu’au bord de l’eau sous le regard étonné de leurs compagnons de jeu. Nous batifolons dans l’eau pendant une demi-heure.Puis bronzette en alternant côtés pile et face, rebaignades et à nouveau un retour bien tardif, mais c’est à partir de 20 h 30 que le temps est le plus agréable.En rentrant, c’est Sidonie qui partage la douche, nous nous savonnons mutuellement, en n’oubliant aucune partie du corps.Moules arrosées de vin blanc et; peu après 23 h, j’annonce que je vais me coucher. Je suis pressé de retrouver Ophélie ! Moins de dix minutes après, elle me rejoint et se couche nue à mes côtés. Je commence à la cajoler, mais elle me dit :— Attends un peu, j’ai des choses à te dire. Elle commence son « récit » :— En fait, c’est moi qui ai voulu prolonger le séjour chez toi, le dimanche matin quand tu nous as proposé de rester pour la semaine, Sidonie n’était pas d’accord et elle veut toujours un peu commander. Elle me rapporte le dialogue qu’elles ont eu en tête à tête dans le salon :— Encore un qui va vouloir nous sauter dessus au bout de deux ou trois jours.— Non, je ne pense pas, il est gentil et prévenant et n’a pas eu un geste déplacé.— Oui, mais il nous a reluquées.— Il faut dire que nous lui en avons donné l’occasion.— D’accord, mais quand même, et s’il essaye d’aller trop loin ?— Je te rappelle que tu es ceinture noire de karaté et que donc nous avons de quoi nous défendre. En plus, la météo annonce entre 38 et 42 toute la semaine. Tu nous vois faire notre périple cycliste dans ces conditions ?— Heu, en effet, ce n’est pas à négliger.— Alors nous lui répondons quoi ?— Que c’est d’accord, mais on se réserve la possibilité entre nous de partir à tout moment, et pour que les choses soient claires, nous lui dirons que nous l’indemnisons ! Comme cela, espérons qu’il ne nous prendra pas pour des filles faciles.— Je ne pense pas en ce qui le concerne, et merci, Sidonie, j’appréhendais de reprendre le vélo par de telles chaleurs.Elle ajoute : — En fait, pour tout te dire, je commençais à bien t’aimer, et je crois que maintenant je suis même un peu amoureuse. Et nous échangeons un long baiser langoureux.— Et puis, dimanche soir, nous avons longuement discuté quand nous étions couchées. J’ai dit à Sidonie que j’avais envie de coucher avec toi.— Oh non, quand même même pas, je ne te suffis pas ?— Je suis très bien avec toi, mais j’ai aussi envie de redécouvrir autre chose, et Yves dans une semaine nous ne le verrons plus.— Il peut ensuite nous harceler.— Tu parles ! il n’a même pas nos numéros de portable.— C’est vrai, mais tu veux me tromper !— Pas te tromper, si tu es d’accord. Redécouvrir des sensations un peu trop oubliées. Tu peux goûter à la chose aussi, si tu veux, d’autant que j’ai l’impression qu’il ne te laisse pas indifférente.— Maintenant que tu le dis, c’est vrai qu’il me plaît bien, je n’avais pas réalisé.— Alors tu serais d’accord ?— On peut toujours essayer, ça n’engage à rien. Et puis si cela pose souci, nous reprenons nos vélos et partons. Mais j’essaye la première, comme ça, si c’est un goujat, on se barre.— Que veux-tu, Sidonie veut toujours commander. Nous avons ensuite fait l’amour toutes les deux.Pendant tout ce récit, nous n’avions pas cessé de nous caresser doucement, mais sans dépasser le dos ou les épaules. Nos caresses devinrent alors encore plus tendres et surtout plus intimes. Chacun allait explorer la plus petite parcelle du corps de l’autre.Comme avec Sidonie la veille, je me lançai dans un long cunnilingus. Son goût était plus suave et légèrement sucré. Lorsque je présentai ma main à l’entrée de son anus, elle me laissa faire, j’y entrai un puis deux doigts. Elle se retrouva ainsi avec deux doigts dans l’anus, trois dans le vagin et le clitoris dans ma bouche. Ses halètements accompagnés de petits gémissements traduisaient son plaisir. Sans prévenir, elle partit dans un puissant orgasme, je cessai alors, mais elle me dit :— Non, continue, c’est trop bon ! Cinq minutes après, elle déclencha un deuxième orgasme. Toujours pas rassasiée, elle me dit :— J’ai envie que tu me pénètres maintenant.Je la fis se retourner et la pénétrai en levrette. Ça rentrait tout seul ! Au summum de l’excitation, je la labourais sans ménagement, et elle accentuait la « chose » en se cambrant un maximum. J’enfonçai à nouveau deux doigts dans son anus ce qui lui arracha un nouveau cri, et quand je sentis l’orgasme l’envahir de nouveau, je ne pus me retenir de me vider au plus profond d’elle.Elle s’allongea sur le dos, son visage était resplendissant de bonheur, et elle me dit :— Viens sur moi, j’ai envie de sentir ton corps contre le mien.Nous restâmes ainsi à peu près une demi-heure, plongés dans un demi-sommeil.Elle nous fit nous retourner, et se trouva allongée sur moi. Elle entama un massage avec tout son corps. Et là, surprise, je sentis mon sexe reprendre de la vigueur pour finir à nouveau en érection. Deux dans la même soirée, cela ne m’était plus arrivé depuis… fort longtemps !— Prends-moi maintenant, dit-elle en s’allongeant à nouveau sur le dos.Cette deuxième étreinte fut beaucoup plus longue que la précédente, l’éjaculation ne voulait pas arriver, rançon due à l’âge. Ophélie n’avait pas l’air de s’en plaindre et ses nombreux soubresauts et petits cris traduisaient-ils autant d’orgasmes ?Je finis enfin par éjaculer en poussant un cri qui m’a semblé ne même pas venir de moi.Ophélie me serra encore plus fort contre elle et me dit avant de s’endormir :— Merci, mon chéri (sic), au moins, avec toi, pas besoin de simuler. Je m’endormis à mon tour dans les minutes qui suivirent, encore en elle, mais bien peu, car j’étais redevenu « mou ».Le réveil le lendemain fut un peu difficile, je trouvai le lit vide. Je regarde l’heure, neuf heures et demie ! J’enfile mon T-shirt et sors de la chambre. Goguenarde, Sidonie me dit :— Et bé, la nuit t’a bien fatigué !— Heu oui, bafouillais-je, je n’ai plus l’habitude, surtout deux nuits de suite.— Je te prépare du café, il faut que tu reprennes des forces.Et elle accompagne son propos d’un clin d’œil. Sur ce, Ophélie sort de la salle de bain, elle a un visage reposé et radieux. Sidonie étant partie chercher du café au garage, elle me dit :— Hou, quelle nuit, merci encore, mon chéri ! Et elle m’embrasse sur les lèvres.— Non, c’est moi qui te remercie pour cette nuit inoubliable.Sidonie revient et prépare le café, Ophélie connaissant mes habitudes me fait deux tartines de brioches à la confiture.— Merci, les filles, me voilà servi comme un prince.— Un prince charmant qui l’a bien mérité.Décidément, moi qui avais des craintes, je constate que loin de risquer d’entraîner une rupture, nos nouvelles relations resserrent les liens.Mieux réveillé après une bonne douche, j’indique qu’il va falloir aller aux courses et propose de les faire. Ophélie propose immédiatement de m’accompagner.— Et moi je vais faire un peu de rangement, il y en a bien besoin.— Des spaghettis bolognaise, ça vous va pour ce soir ?— Oui, bonne idée, et des saucisses pour demain, j’ai vu qu’il y a un barbecue.Le midi, nous mangeons plus léger et nous contentons de ce qui « traîne ».Nous voilà partis et, arrivés au supermarché, après avoir attaché les vélos, Ophélie me prend par le cou, m’embrasse et me dit : — Je crois bien que je suis amoureuse.— Et moi que je suis en train de le devenir, mais où cela peut-il nous mener ?— Ne te pose pas trente mille questions et profite.— Tu as raison, je verrai bien plus tard.— Nous allons faire les courses comme un vrai petit couple, et elle m’embrasse à nouveau.Nous prenons tout notre temps, comparant les articles, discutant leurs qualités et leurs prix, ce qui nous fait rigoler. Nous revenons avec bien plus de choses que prévues, mais il y en a aussi pour les en-cas du midi, et même au cas où pour des goûters, et trois bouteilles de vin.— Vous avez été bien longs pour des spaghettis et des saucisses, dit Sidonie d’un air suspicieux.— Mais nous avons beaucoup plus que prévu, répond Ophélie en commençant à vider deux grands sacs.— Ah oui, de quoi soutenir un siège !— Oh, je pense que tout sera consommé avant que nous repartions, en tout cas, moi, l’air de la mer et les baignades me donnent faim.— Seulement l’air marin et les baignades ?Et nous partons tous les trois d’un grand éclat de rire.L’après-midi se passe à peu près comme les précédents, sauf qu’à un moment à la plage j’entends dans mon dos.— Salut, Yves, de retour parmi nous ?Je me retourne.— Salut, Jean-Noël ! Oui, pour une semaine, et j’en suis déjà à la moitié.— Moi, je suis là pour trois jours, je fais un petit break. On dirait que t’es bien accompagné.— Je te présente Sidonie et Ophélie, deux amies.— Bonjour, mesdames, et bienvenue chez les « culs nus » (Toujours aussi lourd, ce pauvre Jean-Noël, mais il est vraiment gentil). Il pousse même le bouchon en s’installant dix minutes avec nous avant de retourner voir sa femme, non sans faire le tour de la plage, il connaît tout le monde ou presque.— Quel balourd ! Sûr qu’avec lui nous ne serions pas parties en vacances avec lui.— Oui, mais il n’est pas méchant et toujours prêt à rendre service.Sidonie et Ophélie se sentent vraiment de plus en plus à l’aise et ne surveillent plus leurs gestes, elles se comportent comme sur une plage textile, ramassent des coquillages, partent en exploration en grimpant sur les rochers et font à nouveau un jeu de ballon avec les deux jeunes hommes rencontrés la veille avant de partager une baignade. Je suis heureux de les voir à l’aise.— Oh, les pauvres, j’espère qu’ils ne se font pas trop d’illusions ces deux-là, dit Ophélie en remontant. Dommage pour eux, car ils sont bien sympas et pas du tout voyeurs. Bon, je leur ai dit que tu es mon père pour éteindre leurs soupçons.En rentrant à la maison, cette fois-ci, ce sont les deux filles qui prennent la douche ensemble. Nous sommes vraiment exemplaires en ce qui concerne les économies d’eau !Elles ressortent nues de la salle de bain et Sidonie déclare : — Ce soir nous allons tester le repas naturiste. Il fait tellement chaud et ça évitera de mettre de la sauce tomate sur nos T-shirts. Décidément, elles sont de plus en plus à l’aise.Repas vite préparé et arrosé d’une bonne bouteille de rouge. Nous avons presque fini lorsque nous entendons frapper à la porte vitrée du jardin. Nous nous levons pour saisir nos T-shirts posés pas loin et les enfilons rapidement.— Bonsoir, Virginie, qu’est-ce qui vous amène ?— C’est de la part de Paul, il a essayé de vous appeler plusieurs fois et ça ne répond pas.Je prends mon téléphone au fond de mon sac, en effet il est déchargé.— Ah, je l’avais complètement oublié celui-là et il n’a plus de batterie, je le branche et appelle Paul dès que possible.— Sinon, je ne suis pas choquée par votre tenue, il fait tellement chaud que je comprends. Vous pouvez même sortir dans le jardin comme cela, il n’y a que moi qui puisse voir.— Merci, nous pouvons vous inviter pour l’apéro demain soir ? Mais pas avant 21 h 30, c’est l’heure à laquelle nous rentrons. Et puis vous pourrez rester pour le dîner, nous faisons un barbecue.— Merci beaucoup et à demain soir.J’explique que Virginie est la voisine de Paul, et qu’elle veille sur la maison pendant ses absences. Elle vit seule. J’appelle ensuite Paul et m’excuse de ne pas l’avoir appelé.— Tu es tout excusé, tu dois être bien occupé avec tes deux charmantes amies. Virginie a dû le rappeler avant moi, a priori !— Zut, j’ai mis de la sauce tomate sur mon T-shirt, s’exclame Ophélie. Je n’ai plus qu’à le laver ! Elle l’enlève, le lave et va l’étendre sur le fil du jardin en tenue d’Ève.Nous nous remettons alors tous en « état de nature » et terminons notre repas.Le lendemain soir, quelle n’est pas notre surprise en voyant arriver Virginie en tenue d’Ève ! Elle a une bouteille de rosé à la main.— J’ai voulu me mettre à l’unisson, d’autant qu’il fait tellement chaud que je me suis dit que c’était l’occasion ou jamais d’essayer.Nous nous dévêtons alors rapidement pour la remettre tout de suite à l’aise. La soirée se passe fort agréablement et le plus souvent nous écoutons Virginie nous raconter ses voyages (c’est une grande voyageuse). Vers minuit, chacun rentre chez soi.Je vais rapidement me coucher et Sidonie me rejoint quelques minutes après et cette fois-ci elle enlève son t-shirt. Sans attendre, elle entame des caresses en parcourant tout mon corps et je fais de même. Pour autant, rien ne se passe, alors elle insiste sur mon sexe. Au bout de pas loin d’une demi-heure, elle finit par me dire :— Ah oui, si c’était Ophélie, ça n’arriverait pas, tu la préfères à moi— Non pas du tout, mais je n’ai plus trente ans, tu l’as dit toi-même, et je commence à être fatigué— C’est ça, c’est ça, tu me la fais pas celle-là !Elle se retourne boudeuse et éteint la lumière.— Bonne nuit, Sidonie.— …Toute la journée du lendemain, Sidonie se montre distante et renfrognée. À la plage, elle se passe elle-même la crème solaire et demande de l’aide à Ophélie pour le dos. J’ai informé Ophélie du pourquoi de la chose… Le soir, pour éviter tout malentendu, je déclare que je reprends le lit d’une place, car j’ai besoin de « reprendre des forces ».Dans la nuit, le temps change brusquement et des orages éclatent accompagnés de pluie. Le temps reste maussade et parfois pluvieux toute la matinée.— C’est râpé pour la plage, déclare Ophélie, qu’allons-nous faire ?— Je peux vous emmener à Guérande, c’est une jolie cité médiévale.— À vélo ?— Non, en voiture, car c’est loin, et en plus il faut prendre le pont de Saint-Nazaire qui peut être dangereux.— Oui, on peut faire ça, répond Sidonie d’un air toujours maussade.Début d’après-midi, direction Guérande. Je leur fais faire le tour de la ville. Je prends Sidonie par la main et je vois qu’elle apprécie. Achat de sel bien sûr, chez un paludier que j’avais repéré lors d’une précédente virée. La visite terminée, il n’est que 16 h, je leur propose alors d’aller à Batz-sur-Mer visiter le blockhaus-musée. En en ressortant, Sidonie lance :— C’est vraiment bien d’avoir un guide comme toi. Pas de perte de temps ni de temps mort.Et elle me prend par la taille pour aller jusqu’à la voiture. Elle semble réconciliée. Ophélie me fait un clin d’œil comme pour me dire que tout va bien et qu’elle ne m’en veut pas.Le soir, après le dîner, j’enlace Sidonie et lui dis :— Excuse-moi pour l’autre soir, mais j’étais fatigué— Non, c’est moi qui m’excuse. Je suis une conne de t’avoir dit ce que je t’ai dit.— C’est pas grave, allez, on oublie tout !— Oui, bien sûr !Et elle m’entraîne vers la chambre. Elle se jette sur moi et entame de pressantes caresses. Au bout de dix minutes, toujours rien, alors elle amplifie encore ses caresses puis se couche sur moi et se lance dans un langoureux « body-body ». Miracle de la nature, j’ai à nouveau une érection ! Elle me chevauche alors, mais s’arrête chaque fois qu’elle sent que je vais venir. Au bout de ce que j’estime être une heure, j’atteins enfin l’orgasme. Sidonie a bien dû en avoir trois ou quatre !Je me lève tard à nouveau le lendemain. Décidément, je n’ai plus trente ans…Avec un air de tristesse, Ophélie me dit :— Déjà la fin des vacances, demain nous devons prendre le train à 15 h à Nantes— En ce cas, nous devons remettre tout en ordre aujourd’hui pour être Zens demain— Oui, nous proposons rangement et ménage ce matin en début d’après-midi, puis plage. Nous essayerons de ne pas salir ce soir afin d’avoir à faire un minimum dimanche.Après le café, je pars les aider, mais il reste bien peu de choses à faire. De vraies fées du logis !Cela nous permet de nous reposer en début d’après-midi et de partir plus tôt pour la plage, il fait beaucoup moins chaud. Elles font à nouveau une partie de ballon avec leurs deux acolytes. Lorsque ceux-ci s’en vont, elles vont les voir et leur font la bise ! Elles semblent réconciliées avec les hommes !Au retour, je commence à charger le véhicule, en ayant pris le soin de remettre les sacoches sur les vélos. Il ne restera plus que ma valise et quelques sacs pour le lendemain.Le soir, dîner simple pour ne pas salir. Vers 10 h 30, un record, Ophélie me prend par la main et m’entraîne vers la chambre. Elle m’enlace tendrement.— Tu m’as manquée, trois jours de suite, c’est long !— Toi aussi, tu m’as manqué, avec Sidonie ce n’est pas pareil.— Oui, je sais, pour elle tu n’es qu’un « plan cul », même si elle t’aime bien.— Avec toi ce n’est pas pareil, il y a des sentiments et, et, et, je ne sais quoi en plus !— De l’amour ?— C’est peut-être ça en effet.Nous partons dans de longs câlins, changeons de positions pour permettre à l’autre d’accéder à toutes nos parties du corps.— Tu sais, si tu n’y arrives pas ce n’est pas grave, il n’y a pas que ça.— Je sais, merci, Ophélie.Pour ne pas perdre les bonnes habitudes, je commence un cunnilingus, et je sens peu à peu mon sexe gonfler. Ophélie s’en est rendu compte (Ah, le sixième sens féminin !). Elle se retourne, s’en saisit et commence à doucement me masturber, jusqu’à obtenir une belle érection. Elle se positionne alors en levrette et me dit :Je m’introduis alors doucement en elle, mais c’est elle qui accélère.— Mets-moi tes doigts !J’insère alors un puis deux puis trois doigts dans son anus. Au moment où elle sent que je vais venir, elle se penche brusquement en avant, et ma verge quitte son vagin. Je suis bien frustré !— J’ai envie que tu me sodomises, je ne l’ai encore jamais fait, mais avec toi j’ai envie.— Ça va être difficile, nous n’avons pas de lubrifiant— J’en ai parce que des fois avec Sidonie, enfin, tu vois…Elle se lève et attrape dans un sac un tube de lubrifiant. Elle se repositionne en levrette.— Occupe-toi de moi !J’étale le lubrifiant sur l’entrée de son anus, sur ma verge, dans l’entrée avec mes doigts. Je me positionne et commence à appuyer un peu. Elle écarte ses fesses avec les mains pour faciliter le passage, mais c’est bien difficile, elle est vraiment étroite. Peu à peu, le bout de mon gland se fraye un chemin puis mon gland en entier.— Le plus dur est fait, dis-je.— Oui, enfonce-toi en moi.Je ne me le fais pas répéter et peu à peu parviens à insérer mes dix-huit centimètres. Ophélie entame alors de lents va-et-vient et accélère. À la fin, je la laboure carrément, et lorsque je me vide tout au fond d’elle, elle pousse un grand cri et s’affale sur le lit, prise elle aussi par un puissant orgasme. Nous nous câlinons encore un grand moment avant de tomber dans un profond sommeil.Au réveil, Ophélie me dit :— J’ai mal à l’arrière-train, nous y sommes allés un peu fort.— Excuse-moi, ma chérie.— Non, c’est moi qui ai voulu.Nous nous embrassons alors et nous levons. Nous constatons qu’il est déjà neuf heures et demie ! L’ambiance est maussade pour ne pas dire triste. Déjeuner à 11 h 30, puis départ vers 12 h 30, elles ont vraiment peur de rater le train, mais elles reprennent le travail dès demain.Nous arrivons bien en avance, alors pour tuer le temps, je leur propose de leur montrer le château et la cathédrale qui sont juste à côté.— Nous n’avons même pas visité Nantes, dis-je.— Ce sera l’occasion d’un autre voyage, répond Sidonie.L’heure du départ arrive trop tôt. Sur le quai, dans l’attente de l’arrivée du train, nous ne cessons de nous embrasser, sous le regard médusé des autres passagers. Je les aide à charger leurs vélos et bagages dans le « ouigo ». Lorsque le train quitte la gare, les larmes me montent aux yeux. « La fin d’un beau rêve », pensé-je en moi-même.Je retourne tristement à ma voiture et prends la route pour Tours. En route, mon téléphone ne cesse de m’indiquer que j’ai des messages. Au bout d’une bonne heure, je m’arrête pour les consulter. En voici quelques-uns :– Merci pour ces super vacances !– Tu nous manques déjà !– Vite, que l’on se revoit !– Toutes nues et toutes bronzées sans coups de soleil. Etc., etc. Je les appelle alors.— Excusez-moi de ne pas avoir répondu plus tôt, mais j’étais sur la quatre voies et il n’y avait pas d’aires de repos. Je vous aime et vous aussi vous me manquez.— Nous t’envoyons plein de bisous, bonne route !— Merci !Une bonne heure plus tard, nouveau message d’Ophélie :– Nous avons changé de gare à vélo, c’est beaucoup mieux que le métro, sauf pour mes fesses…J’arrive enfin chez moi, je me sens bien seul et la maison bien vide, mais trouve, malgré tout, le courage de vider la voiture. Vers 21 h, nouveau message :– Nous t’envoyons un petit souvenir, bisous, bisous et bonne nuit !En dessous une photo d’elles prise de profil, elles sont nues, debout l’une en face de l’autre et enlacées. Je constate que les seins d’Ophélie s’encastrent juste en dessous de ceux de Sidonie. « Comme quoi elles sont vraiment faites l’une pour l’autre », pensé-je.Je réponds :– Merci pour le souvenir et bonne nuit à vous aussi !Une bonne nuit, je n’en ai pas passé une… triste journée tout le lendemain. Il va falloir que je me secoue.Le lundi soir tard dernier SMS :– Pas de soucis, nous avons nos règles !!!(à suivre)