Son sourire… Il était magnifique. Je l’aurais regardé pendant des heures. Il était si beau, si gai, si plein de joie de vivre. À chacun de ses sourires, Lucie faisait s’accélérer les battements de mon cœur. Cette fille était merveilleuse : tellement drôle, gaie, intelligente. Vraiment j’étais amoureux.Mais ce sourire, ces lèvres qui semblaient si douces, avait un autre effet sur moi. En effet, mes pulsations cardiaques qui prenaient de la vitesse envoyaient mon sang vers une partie bien précise de mon anatomie. Car en plus, cette fille était merveilleusement belle : plutôt petite, avec de petits seins, une petite bouche, mais de grands yeux marron, et de longs cheveux noirs.Pour mon malheur, ce sourire naissait très souvent sur les lèvres de Lucie. En effet, s’il faisait apparaître une immense peine en moi, c’est que Lucie n’était pas ma petite amie, mais seulement mon amie. Nous nous étions rencontrés quelques années plus tôt à la fac. Sans que je n’en comprenne vraiment la raison, elle était tout de suite venue vers moi et nous étions devenus amis.Cela m’avait surpris car nous étions vraiment très différents. Pour résumer, Lucie était une  » petite excitée « , et moi un  » grand calme « . Elle connaissait beaucoup de monde, était très extravertie, faisait énormément d’activité, voyageait beaucoup… Alors que moi, j’étais plutôt réservé, fréquentant peu de monde en dehors d’un groupe d’amis très proche, et avait une vie qui me semblait bien morne à -côté de celle de Lucie.Pourtant nous sommes restés très proche tout au long de ces années étudiantes. Nous nous voyons très souvent pour boire un verre, tous les deux ou avec d’autres amis. Contrairement à mon habitude, j’avais été immédiatement à l’aise avec elle. Je la faisais rire, lui parlais de moi, de choses personnelles. Nous avions toujours quelque chose à nous dire, et, dans nos conversations, il n’y avait jamais ces blancs qui rendent mal à l’aise.Pendant ces années, Lucie eut bien sûr plusieurs petits amis. Il faut dire qu’elle était très courtisée, attirant énormément de garçons. À chaque fois, c’était une épreuve pour moi : j’imaginais chacun de ses petits amis la touchant, caressant ses seins, ses fesses ; je la voyais s’offrir à lui, prendre son sexe dans sa bouche, je ne pouvais m’empêcher d’entendre ses cris de plaisir…Mais ces différentes histoires n’ont jamais duré très longtemps. J’avais l’impression que Lucie ne souhaitait pas s’engager dans une histoire sérieuse, préférant conserver son indépendance. Quant à moi, en dehors de quelques histoires très brèves, c’était le calme plat. En fait, je ne pouvais m’empêcher de comparer toutes les filles que je rencontrais à Lucie, et cette comparaison leur était toujours défavorable.Puis Lucie a trouvé un emploi à Rennes, et moi je suis parti continuer mes études à Paris. Nous nous voyons naturellement beaucoup moins, mais à chaque fois qu’elle venait à Paris pour son travail, elle me passait un coup de téléphone. Alors nous passions de merveilleuses soirées ensemble.J’étais justement sur le point de passer une de ces soirées que j’attendais avec impatience. J’étais assis dans un café que j’avais eu envie de lui faire découvrir. Un endroit que j’adorais : une musique calme, une salle très sombre éclairée seulement par de nombreuses bougies, des tapis étalés partout…Tout à coup, je la vis apparaître, elle me cherchait, se déplaçant avec aisance entre les tables, suivie par de nombreux regards intéressés. Elle portait un pantalon clair assez large, taillé dans un tissu très fluide qui mettait parfaitement ses formes en valeur. Un chemisier sombre recouvrait ses seins, les dévoilant très légèrement. Elle avait une sorte d’élégance naturelle qui la rendait vraiment irrésistible.Quand elle me vit enfin, son visage s’illumina de son merveilleux sourires. Mon cœur commença à battre à 120 pulsations minutes. Elle s’approcha de moi, m’embrassa et s’assit en face de moi. Elle me dit tout de suite qu’elle adorait cet endroit, ce qui me réjouit.Alors comme à notre habitude, nous avons entamé une discussion passionnée. Je lui racontais ma vie à Paris, mes études (c’était bien la seule personne que mes études intéressaient…), et de nombreux autres sujets. Puis, elle me demanda en plaisantant où en étaient mes amours. Je lui répondis que tout était calme, et lui retournai la question avec le plus de détachement possible. Elle me confia qu’elle était restée quelques temps avec un garçon, mais qu’en ce moment elle était seule, et qu’elle en était très heureuse (pas autant que moi…).La soirée se déroula tranquillement. Puis vers minuit, elle me dit qu’elle devait rentrer à son hôtel car le lendemain elle se levait tôt. Elle me demanda si je pouvais la raccompagner car elle n’était pas rassurée seule à Paris. J’acceptais avec joie et nous partîmes en direction de son hôtel.Je passais un moment merveilleux. Nous marchions doucement dans des rues sombres. Le silence était presque total, à l’exception de quelques voitures qui passaient rapidement à cette heure tardive de la nuit. Nous-mêmes ne parlions que très peu, absorbés dans nos pensées, échangeant seulement quelques paroles de temps en temps. Mes pensées étaient toutes entières dirigées vers la jeune fille qui marchait à mes côtés. Et j’aurais donné cher pour avoir une idée de ce qui traversait son esprit à elle.Arrivés devant son hôtel, nous nous sommes arrêtés en silence. Alors elle me fit face, leva son visage, me regardant dans les yeux. Elle ne m’avait jamais regardé comme cela : elle semblait si fragile, presque apeurée. Je la regardais avec étonnement, ne comprenant pas l’expression de son visage. Mais ma surprise doubla, lorsqu’elle se colla à moi, m’entourant de ses bras et posant sa tête contre ma poitrine. Je restais un instant immobile sans comprendre, puis la pris aussi dans mes bras, la serrant très fort. Nous sommes restés un bon moment comme cela, ne faisant plus qu’un.Puis, je me suis doucement reculé, ait relevé lentement sa tête, nos visages face à face. J’ai alors avancé mon visage et l’ai embrassé doucement. Elle me rendit ce baiser, qui dura très longtemps. Et tout à coup elle se dégagea, me prit par la main et me fit entrer dans son hôtel. Je la suivais doucement dans les couloirs sombres, toujours entraîné par sa main. Puis, nous avons franchi la porte, elle l’a refermé, s’est retournée vers moi, et m’embrassa plus fougueusement que la première fois : nos langues se rencontrèrent et un frisson nous parcouru.A mon tour, je l’ai prise par la main, et l’ai entraînée vers le lit. Je me suis assis et l’ai attirée vers moi, la faisant s’asseoir face à moi à califourchon. Alors nos baisers reprirent, de plus en plus voluptueux. Je commençais à la caresser doucement, explorant tout son corps dont j’avais si souvent rêvé. Elle se recula, et tout en la fixant dans les yeux, je commençai à déboutonner doucement son chemisier.Ses seins apparurent dans la pénombre, les ombres jouant sur leur surface. Je fis doucement glisser son chemisier, puis lui ai retiré son soutien-gorge. Pendant tout ce temps, nos regards ne s’étaient pas quittés. Mais ses yeux se fermèrent quand ma bouche se posa sur son sein : je l’embrassais doucement, léchant doucement son téton et faisant tourner ma langue autour. Je passais d’un sein à l’autre, faisant naître en elle des soupirs de plaisir.Après quelques minutes, nos bouches se retrouvèrent avec impatience. Alors elle me poussa en arrière sur le lit, et libéra mon sexe. Elle commença alors à le prendre dans sa bouche avec énormément de douceur. Elle le faisait aller et venir lentement, accompagnant le mouvement avec sa main. J’étais au comble de l’excitation, ces lèvres qui avaient si souvent occupées mes pensées, se consacraient maintenant à mon seul plaisir.Puis elle cessa sa caresse et commença à remonter lentement le long de mon corps, m’embrassant avec douceur. Elle remonta jusqu’à ce que ses seins se trouvent au-dessus de mon visage. Elle jouait avec, se redressant et éloignant sa poitrine de mon visage puis la rapprochant : dès que ces seins s’éloignaient, je n’en pouvais plus et ma bouche tentait de les retrouver. Puis, quand elle se rapprochait, je les retrouvais avec délice.Ensuite, je la pris dans mes bras et la couchai sur le dos. Je l’ai alors déshabillée lentement, faisant glisser son pantalon le long de ses cuisses, retirant sa petite culotte. Je me suis débarrassé de mes derniers vêtements, et ai repris mes baisers. Je me mis alors au-dessus d’elle, écartant doucement ses jambes, et l’ai pénétrée doucement, glissant avec facilité en elle. Nos deux soupirs de plaisir se mêlèrent, s’élevant dans la chambre silencieuse.Nos deux corps commencèrent alors à onduler, ne faisant plus qu’un. J’étais submergé par des vagues de plaisir successives, qui allaient et venaient tranquillement. Pendant ces mouvements, nos deux regards ne se quittaient pas. Je voyais des larmes couler doucement le long de ses joues vers ses oreilles. Elle me chuchotait d’une voix à peine perceptible, qu’elle m’aimait, que c’était merveilleux…J’étais dans un tel état d’excitation que je jouis assez rapidement, mon corps se contracta d’un seul coup, et le flot de ma semence se répandit en elle. Alors je me suis allongé à ses côtés, caressant doucement ses cheveux, et profitant du bien être qui m’avait envahi. Alors elle se tourna vers moi, les cheveux en désordre, les yeux brillants, et le visage légèrement empourpré. Elle souriait, de son merveilleux sourire…