Un jour, sans trop savoir pourquoi, on se dit qu’au même moment d’autres le font aussi. À leur manière. D’où l’idée de réunir quelques textes sur ce rituel immémorial, en jouant sur les phrases qui se répètent, les mots qui changent de sens en fonction du contexte, les gestes tantôt sublimes tantôt abjects suivant les sentiments qui les accompagnent. Alors, finalement, solitaire le plaisir ?N’ayant rien d’autre à faire dans cette contrée, il a travaillé tard dans la nuit. Assommé de fatigue, il se résout enfin à quitter le bureau impersonnel mis à sa disposition par la compagnie où il est en stage. Il retourne à son hôtel à quelques rues de là , monte dans sa chambre et s’allonge tout habillé sur le lit.Il n’est parti que depuis une semaine, mais déjà il n’arrive plus à supporter son absence. Sa femme, son amour, sa belle. Tout lui manque, son rire, sa vivacité, sa malice, sa beauté, son sexe, ses seins, tout ce qu’elle lui offre jour après jour et qui rend sa vie si heureuse.À peine est-elle revenue hanter ses pensées qu’il sent le désir monter en lui. Il creuse les épaules, comme s’il cherchait à se lover contre son corps. Le lit est trop vide sans sa chaleur. Il hésite un instant à se donner du plaisir de quelques coups de poignet, histoire de trouver plus rapidement le sommeil. Mais l’envie n’est pas vraiment là . C’est elle que son corps voudrait ici et maintenant.Il allume la télévision. Des images sans intérêt défilent devant ses yeux. Il zappe quelques fois, avant de sombrer dans le sommeil. La sonnerie d’un texto le sort des bras de Morphée. « Tu as un courriel, mon amour ! ».La crainte d’une mauvaise nouvelle le replonge brutalement dans la réalité. Il bondit sur son ordinateur portable. Lumière blafarde de l’écran, petite musique d’intro, connexion au serveur, vérification de la boîte aux lettres, réception du courrier…De : MaryÀ : LoïcDate : jeudi 8 mai, 01:45Objet : dossier partagéMon amour,Je n’y tiens plus. Tu me manques tellement que je me suis amusée à travailler sur l’ordinateur de ton bureau ce soir, histoire de me sentir un peu plus près de toi. En cherchant des images pour une conférence que je dois faire, je suis tombée sur ta collection coquine. Pardonne-moi, mais je n’ai pas résisté à y jeter un coup d’œil. Je te jure que c’est n’est pas par esprit malsain, bien au contraire, je trouve trop mignon que tu aies gardé ces images et ces vidéos, dont certaines datent de bien avant notre rencontre.Malheureusement pour moi, je n’arrive plus à détacher mes pensées de ce que tu en fais parfois. Je veux croire que c’est uniquement lorsque nous sommes séparés quelques jours, et jamais pour te mettre en forme avant de venir me rejoindre.Cela m’excite maintenant de penser à l’état dans lequel tu dois être devant ton ordinateur lors de ces petites séances privées. L’envie de toi que j’aurais voulu ignorer jusqu’à ton retour me vrille le ventre. Je suis déjà trempée, je me frotte sur mon siège sans même m’en rendre compte. Ma chatte est gonflée et trop impatiente de recevoir ta visite, je ne tiendrai pas deux semaines de plus à t’attendre. J’ai envie de toi, maintenant, jusqu’au bout de ton plaisir.Voilà pourquoi j’ai préparé une sélection de quelques gâteries sous forme d’un diaporama. S’il te plaît, joue le jeu et télécharge le document attaché au second courriel. Je le ferai tourner au même moment sur ma bécane, couchée nue dans notre lit, trop grand pour moi toute seule. J’ai prévu un déroulement automatique assez lent, ce qui nous laissera les mains libres.Je t’en prie, laisse-moi te retrouver de cette manière. Ne m’en veux pas pour ma découverte, je te jure que c’est un pur hasard. Et promets-moi de tout me raconter, je veux savoir dans les moindres détails ce que tu auras ressenti.Je t’aime de tout mon être. Viens, maintenant…Elles savent. Elle savent toutes que les mecs sont ainsi faits, qu’ils passent des heures sur la toile à télécharger des petites vidéos ou des images chaudes. Elles savent aussi qu’ils les regardent et les re-regardent les mauvais jours, s’excitant sur un détail anatomique ou une éjaculation particulièrement copieuse.Elles savent, mais tant que ça ne vient pas interférer avec leur histoire, elles s’en fichent. Sauf quelques-unes qui s’en offusquent, allez savoir pourquoi ! Dans ce cas, gare à l’imprudent qui laisse traîner les photos dans un dossier trop facilement accessible.Là , elle lui propose une variante inédite. Ça lui ressemble bien. Le logiciel est long à charger, elle a dû se régaler à trier les images les plus chaudes. Il en profite pour se déshabiller et s’installer confortablement sur son lit.Tout est prêt maintenant. La première image remplit tout l’écran. Elle a choisi de le mettre en bouche par la vue d’une femme allongée, offerte, dont le ventre est arrosé de sperme. Puis un gros plan sur le sexe d’un homme emprisonné entre deux seins volumineux, laissant jaillir des giclées de semence qui coulent sur la poitrine et les mains de la femme. Une manière comme une autre de lui indiquer l’objectif à atteindre cette nuit.Il glisse sa main le long de son corps, frôle ses tétons, comme il en a l’habitude lorsqu’il se donne du plaisir tout seul. Il saisit enfin son membre, qui reste toutefois timide. Les photos ne suffisent pas à l’exciter, même la prise de vue suivante, montrant de bas en haut une femme debout face à l’objectif, la vulve écarlate, juteuse, bien ouverte, à portée de main. Il continue pourtant à caresser lentement son sexe, presque machinalement.Peu à peu, dans son esprit, d’autres images se forment qui complètent ce qu’il voit sur l’écran. La femme qui s’offre ainsi à l’objectif prend les traits de son amour, il se souvient des courbes de son ventre, de ses hanches, de la lourdeur de ses seins aux larges aréoles rose foncé. Alors l’effet ne se fait plus attendre, sa queue se tend enfin bien droite dans sa main.Il jette un regard distrait sur la croupe ronde et large d’une asiatique qu’un sexe énorme pénètre par-derrière, tout en augmentant la pression de ses doigts autour de l’orifice de son gland, là où les nerfs convergent en un point de plaisir. Chaque frôlement provoque une onde de désir, plus forte que la précédente. Une agréable chaleur irradie dans son ventre.Il contemple un peu plus attentivement une femme masturbant son homme allongé sur le dos, et recevant son jus dans sa bouche. Puis le gros plan d’une pénétration où la queue de l’homme titille l’anneau perçant le capuchon d’un clitoris turgescent. Est-ce un petit message de sa femme ? L’idée de la retrouver ornée d’un piercing à son retour augmente d’un coup son excitation. Ah ! la diablesse, qu’est-elle en train de préparer pour pimenter leur vie de couple ?Les images continuent de défiler, au rythme choisi par son amour. Il s’efforce de maintenir son excitation de la main, mais la tension retombe peu à peu. Certes, elle a choisi les meilleures photos, les couilles sont pleines, rondes et tendues, les seins harmonieusement surfaits, les vulves délicatement entrouvertes, moites de gelées lubrifiantes et perpétuellement prêtes à de nouvelles enfilades, mais ce n’est plus vraiment ce qui arrive à l’exciter depuis qu’il vit avec Mary.Ce qu’elle lui a offert d’elle dépasse tout ce qu’il a connu auparavant. Elle l’a rendu accro à ses charmes, à eux uniquement. Que sont les seins de ces femmes malaxés par des mâles en rut, à côté de ceux de Mary, à l’instant où elle fait glisser la bretelle de son soutien-gorge, dévoilant ses trésors juste avant de le rejoindre au lit ? Rien de comparable entre ce qui apparaît sur l’écran et la délicieuse offrande qu’elle fait de ses pointes durcies de désir pour lui, juste avant de frôler sa bouche de ses mamelons excités.Rien que d’y penser, de l’imaginer couchée dans leur lit, cuisses écartées, la main recouvrant son sexe, fouillant entre ses lèvres du médium, tout en caressant son clito de la paume, le fait bander d’un coup plus fort. Il se revoit en train de la lécher. Instinctivement, ses lèvres se serrent, sa langue vient énerver le bout du téton dont il vient de s’emparer. Elle gémit, tend son ventre pour qu’il en approche sa queue. Il se branle maintenant plus régulièrement, l’envie d’elle s’est emparée de tout son corps.Il distingue soudain sur l’écran le bas-ventre d’une jeune femme, jambes écartées, lèvres enflées, laissant déjà échapper quelques gouttes de désir. Aucun doute, il reconnaît immédiatement le modèle. Cette peste a glissé une photo d’elle dans le diaporama, la chatte trempée comme si elle venait de se caresser en pensant à lui. À l’instant où il reconnaît le corps offert de Mary, sa queue se dresse encore plus. Il empaume fortement sa tige et fait monter son envie de quelques crans supplémentaires. Le désir de la pénétrer l’excite, il a même fugitivement l’impression de sentir son odeur derrière lui dans le lit. Comment fait-elle pour l’ensorceler à ce point ?Une superbe maghrébine avec des seins lourds aux larges aréoles sombres, fumant un narghilé posé entre ses cuisses nues, apparaît maintenant, puis une femme enceinte avec des seins gonflés de lait, les mamelons tendus. En parcourant sa collection de photos et en y découvrant toutes les images de femmes enceintes et de seins gorgés de lait qu’il y a accumulées, Mary a dû comprendre un de ses fantasmes. Cela éveille-t-il les mêmes envies en elle ? À nouveau, une secousse parcourt sa verge. L’idée d’elle enceinte, de son ventre arrondi, de ses seins pleins de sève, du lait qui en gicle lorsqu’il en approche ses lèvres, juste avant que le petit n’y accroche sa bouche et ne les lâche plus avant de s’endormir à nouveau. Combien de courriels faudra-t-il pour tout lui raconter ?Il est reparti dans ses pensées, l’imagine maintenant sur le ventre, ses fesses rebondies offertes, se caressant en même temps que lui. Il revoit leurs derniers ébats, il se souvient jusqu’au fond de son ventre de sa manière de s’emparer de lui et de le glisser raide bandé entre ses fesses. Elle avait failli lui faire rater l’avion. Il sent encore son anneau se serrer autour de son gland, les spasmes qui avaient accompagné sa propre jouissance au fond de ses entrailles.Une vidéo apparaît tout à coup sur l’écran de l’ordinateur, montrant deux femmes allongées tête-bêche l’une sur l’autre. Celle dont on voit le visage lèche passionnément la vulve et le clitoris gonflé de sa partenaire, puis les bourses prêtes à se vider de l’homme qui la pénètre. Elle passe sa langue en alternance sur le sexe de l’une puis de l’autre, leur arrachant des cris de plaisir.N’y tenant plus, le type retire soudain son énorme membre, ne laissant que son gland au bord du vagin de la femme, et se vide en elle. La force des pulsations de cette queue jouissante est impressionnante et laisse présager du plaisir que le gars prend à inonder la femme. L’autre continue à lui lécher les couilles de plus belle, comme pour l’aider à jouir encore plus fort.Loïc n’en peut plus de regarder cette scène, il se caresse frénétiquement, à la recherche de sensations semblables. L’acteur a maintenant déserté la chatte restée béante de la femme. Une vague de sperme s’en écoule que l’autre fille récolte sur sa langue et déguste avec gourmandise. À l’instant où le jus blanchâtre dégouline dans la bouche de la belle, Loïc sent un premier spasme dans son ventre, annonciateur de son propre orgasme. Il revient rapidement sur terre, et serre brutalement sa queue entre ses doigts. Le spectacle que lui a préparé sa femme n’est apparemment pas fini, hors de question de se laisser aller trop tôt.La manœuvre semble pour le moment suffire à le calmer. Il interrompt toutefois le déroulement du diaporama pour se donner le temps de se reprendre et débander un peu.Après quelques minutes et quelques exercices respiratoires, sa queue a retrouvé une taille plus modeste, son ventre est moins tendu, ses couilles ont repris leur place au fond de ses bourses, à nouveau plus libres. Il s’offre de rêver encore un peu aux charmes de sa femme, aux lèvres fines de sa vulve, qui deviennent si vite juteuses dès qu’il y pose la langue et excite sa tige de dizaines de baisers. Cette simple évocation de leurs jeux suffit à l’exciter à nouveau. Décidément, il faut qu’il termine de visionner ce cadeau empoisonné qu’elle lui a fait parvenir.La vidéo suivante montre presque la même scène, sauf que le type se retire avant d’exploser, pour mieux laisser admirer les nombreuses giclées de sperme qui s’échappent de sa queue. Le jus glisse entre les fesses de la fille, le long de sa vulve écarlate, et vient inonder le visage de sa partenaire.Deux fois de suite presque les mêmes jeux érotiques, doit-il y voir un signe de la part de sa femme ? Aurait-elle rencontré une amie avec qui partager son homme ? Et si c’était Jennifer, avec laquelle elle semble passer de plus en plus de temps ? Si elle était en train de le préparer à une nouvelle expérience pour leur couple ? L’idée de la belle brune allongée nue sur sa femme, offerte à ses caresses, prête à se laisser pénétrer par lui le fait de nouveau violemment bander. Il voit nettement devant lui la chatte de la copine qu’il imagine broussailleuse et luisante de mouille, la langue de sa femme écartant bien les lèvres pour qu’il puisse entrer d’un coup en elle, comme elle lui a peut-être raconté qu’elle aimait se faire prendre.Son excitation augmente encore, il croit même entendre sa femme lui faire l’aveu de ce fantasme, au cours de leurs prochains ébats. Elle entrecoupe ses phrases de mots d’amour, de mots qui le rassurent et l’excitent à la fois. Elle lui décrit ce qu’elle ressent, elle, au contact de la peau de son amie, une main caressant doucement ses seins, l’autre déjà bien enfoncée dans sa chatte. Elle le pousse à avouer ce qu’il s’imagine lui faire subir, leur faire subir avec sa verge infatigable. Pour lui prouver une fois de plus son désir, elle se penche sur lui, embouche son membre et le suce avec gourmandise. Les pulsations de sa langue sur sa hampe sont délicieuses. Il ne faut pas qu’il se laisse aller plus loin à divaguer, sans quoi il ne répond plus de rien.Il se concentre à nouveau sur ce qui se passe sur l’écran. Vient maintenant une vidéo sous-marine, d’un plongeur habilement sucé par sa compagne, comme il venait d’imaginer Mary l’instant d’avant. Sous l’eau, peut-être aussi ivre de sexe que de profondeurs, la plongeuse interrompt de temps en temps sa fellation pour téter l’embout de son tuba et reprendre un peu d’air avant de replonger sur le sexe de l’homme.Après quelques pompes, le ventre du gars se crispe, un nuage de bulles sort de son appareil respiratoire, alors qu’une abondante laitance s’échappe de son sexe. Le sperme se fige immédiatement au contact de l’eau de mer, forme de longs filaments entre le sexe de l’homme et le visage de la fille. Elle en prend quelques flocons dans sa main et s’en enduit les seins.Face à une telle scène, on ne serait pas vraiment étonné de voir arriver un gros mérou lubrique, qui n’attendait que ça pour se joindre au couple. Ou mieux, un banc de poisson de Kangal, venus sucer avidement de leurs petites bouches vicieuses les giclées gélatineuses de sperme et la mouille qui suinte de la vulve de la fille. Puis ils se délecteraient de chaque centimètre carré de peau des deux amants. L’idée de se faire lutiner par des milliers de petites bouches fait monter l’excitation de Loïc d’un cran supplémentaire. Il faudra qu’il propose à Mary un stage de plongée dans les mers chaudes du globe pour leurs prochaines vacances, ou un séjour balnéaire en Turquie.Le désir qu’il a de sa femme est maintenant tel qu’il espère bientôt voir arriver la fin de la surprise qu’elle lui a préparée. Il y avait beaucoup d’autres photos et vidéos dans sa collection, mais il n’en peut plus de se retenir, tout en regardant avidement ce que sa femme a choisi pour le mettre en forme, et il espère qu’elle n’en a sélectionné qu’un petit échantillon.Heureusement, il semble bien que la dernière vidéo soit enfin arrivée. Elle commence par un gros plan sur une bouche pulpeuse. La caméra descend ensuite très près du corps de la femme et montre un mamelon qui remplit presque tout l’écran. Loïc a un premier doute en découvrant sur le côté gauche du sein un grain de beauté qui ne lui est pas étranger. Reprenant de la hauteur, la caméra montre maintenant un ravissant nombril, puis une toison brune joliment taillée en triangle, et s’arrête enfin sur une chatte que Loïc connaît si bien.La main de sa femme vient se poser sur la fente et s’agite frénétiquement. Il n’y a pas de son avec cette vidéo, mais Loïc n’a pas de peine à imaginer les bruits et les soupirs de contentement qui doivent accompagner ces mouvements, cette recherche de plaisir ultime. Il sait ce que signifie cette frénésie, il sent dans son propre corps sa femme approcher de l’orgasme. Il perd littéralement l’esprit en la voyant se caresser ainsi. Comme il aimerait enfin pouvoir approcher sa queue turgescente de sa vulve, s’enfoncer lentement en elle, au rythme des premières contractions qui commencent à la secouer. Il frotte son vit gonflé à bloc entre ses doigts, aussi vite que Mary caresse son clitoris et ses lèvres suintantes de mouille.Il a les yeux rivés sur l’écran, guettant chaque geste, chaque crispation de sa femme qui s’offre à lui par vidéo interposée. Enfin, il la voit poser ses deux mains sur son sexe et écarter d’un coup ses lèvres. C’est le signal qu’elle utilise souvent pour le pousser à plonger en elle, et se vider dans son ventre. C’est sa manière de lui faire partager l’imperceptible décrochement qui annonce sa jouissance, l’orgasme qu’elle sent naître tout au fond d’elle et dont elle veut profiter, la tige de son homme plantée profondément en elle.Juste après la première secousse, à l’exact moment où elle perd pied et où son ventre explose de plaisir, elle regarde droit dans l’objectif de la caméra, s’offrant à lui en toute impudeur. C’en est trop, ses hanches roulent d’avant en arrière, comme lorsqu’il la fouille vraiment. Maintenant, il sent son vagin étroitement serré contre sa queue. Son corps est bouillant, il respire de plus en plus fort. Une fraction de seconde, il se retient encore, comme pour mieux concentrer l’énergie de plaisir qu’elle a fait s’accumuler entre ses reins. Puis il se lâche, redresse son torse, crispe les muscles de son bassin, et dans un grognement de jouissance expulse une incroyable quantité de sperme, qu’il imagine aller arroser le ventre de sa femme.Quand il retrouve assez de calme pour regarder à nouveau l’écran, il voit juste sa femme caresser une dernière fois les pointes de ses seins, puis lui envoyer un léger baiser du bout des doigts, et c’est la fin du diaporama.Il tombe dans le lit, plus qu’il ne s’y allonge. Les images excitantes traversent encore et encore son esprit. Il flotte un moment, sans force, s’imagine en train de la rejoindre, de s’allonger contre son corps chaud. Elle prend son visage entre ses mains, l’embrasse passionnément, et lui demande en riant « s’il a bien joui ». C’est le rituel qu’ils ont entre eux depuis longtemps. Le premier d’une série de petits mots d’amour, qui initient de nouvelles caresses, de nouveaux baisers, de plus en plus excitants, de plus en plus précis. Jusqu’à ce qu’il retrouve la taille qu’elle aime sentir entre ses mains, entre ses cuisses. Il se voit prêt à entrer à nouveau en elle, aller et venir entre ses hanches, lui offrir un peu plus de plaisir, se retenir aussi longtemps qu’il peut, pour mieux gicler une fois encore en elle, ou sur ses seins, si c’est ce qu’elle désire cette fois.Seul ce soir, il se contente de laisser son esprit vagabonder. Il n’a plus la force de se caresser à nouveau. Il s’allonge dans le lit et se laisse aller au sommeil. Juste avant de sombrer complètement, à ce moment seulement il se demande quand elle a bien pu faire cette vidéo, et surtout qui tenait la caméra ?Il s’endort d’un lourd sommeil sans rêves avant d’avoir eu le temps de trouver une réponse. Demain, il lui racontera, demain elle lui dira, il sera temps de décider ce qu’ils vont faire de leurs nombreux aveux. Plus que deux semaines loin d’elle…