La nuit se dissipait lentement ce matin lĂ . Il faisait dehors un grand vent d’hiver, qui balançait, dans une danse mouvementĂ©e, tous les arbres alentour. Lorsqu’elle regarda par la fenĂŞtre, afin de choisir la tenue du jour, elle ne put rĂ©primander une grimace de tristesse.— Le temps est encore maussade, aujourd’hui… Je voudrais rester au chaud dans tes bras… »Il n’en fallut pas plus pour le bel homme, qui cette nuit Ă©tait restĂ© Ă ses cĂ´tĂ©s, se redresse et entraĂ®ne rapidement le corps laiteux et voluptueux sur le bord du lit. Le dos de la jeune femme s’étala calmement sur le drap de satin mauve, son corps, qu’elle avait dĂ©nudĂ© quelques instants plus tĂ´t en sortant de son lit, s’offrit aux yeux gourmands et attentifs de l’amant. Elle avait Ă©tĂ© surprise par les mains douces mais fermes qui s’étaient posĂ©s sur ses reins, et n’avait su que dire lorsque sa poitrine s’était affaissĂ©e sous l’effet de la pesanteur, formant le galbe large et flottant habituel, lorsqu’elle Ă©tait ainsi allongĂ©e. Son visage souriait, sans mĂŞme qu’elle ne s’en rende compte, sa peau frissonnait et semblait malgrĂ© elle appeler la virilitĂ© de l’homme. Il Ă©tait de quelques annĂ©es son aĂ®nĂ©, la force et la tendresse entremĂŞlĂ©es qui Ă©manait de ses gestes attisaient les dĂ©sirs de ce corps fĂ©minin.Il ne rĂ©sista pas longtemps Ă l’appel de son cou lisse et onctueux, plongeant ses lèvres dans le creux formĂ© par la clavicule droite, il flatta de sa langue chaque parcelle de cette gorge sensuelle. Elle sentait son corps se rĂ©chauffer au rythme des baisers ainsi dĂ©posĂ©s et imaginait fondre lentement, auprès de ce châtain entraĂ®nĂ©. Passant ses mains sur les rondeurs souples de ses seins, il provoqua chez elle une tension agrĂ©able, plissant la peau sensible de ses mamelons. Descendant lentement, il joua quelques secondes avec chacun de ses deux monts merveilleux. L’excitation vibrait en chacun d’eux, et malgrĂ© les signes Ă©vidents que la jeune femme envoyait pour ĂŞtre rapidement honorĂ©e, il prit plaisir Ă la faire patienter, s’attardant longuement sur son ventre tendu et relevĂ© par la cambrure qu’elle lui offrait.Le silence rĂ©gnait depuis quelques minutes dans l’appartement, seul le hurlement du vent dans les fenĂŞtres rĂ©sonnait en bruit de fond. Elle palpait parfois du bout des phalanges, d’autres fois Ă pleine paume, le torse lĂ©gèrement musclĂ© se contactant au rythme de ses pressions. En gardant une main dans le creux de la hanche gauche de sa jeune maĂ®tresse, il tendit la main jusqu’à la petite table tenant compagnie habituelle Ă la couche. Les effleurements que pratiquaient maintenant les mains fines avaient atteint les fesses fermes du sensuel partenaire. Une guitare accompagnĂ©e d’un synthĂ©tiseur commença une mĂ©lodie douce et tranquille, rĂ©pĂ©tant deux fois la mĂŞme harmonie. Puis, alors qu’une voix s’élevait tendrement de cette musique enivrante, les deux mains rassurantes entamèrent une danse amoureuse sur le plancher soyeux que formaient les jambes charnues lĂ©gèrement Ă©cartĂ©es et longeant le cĂ´tĂ© du lit.Elle sentit son coeur faire un bond et son souffle s’accĂ©lĂ©rer, pensant pouvoir bientĂ´t profiter d’un moment magique, elle offrit aux mains de son amant l’intĂ©rieur de des cuisses dĂ©couvrant son intimitĂ©. Ne se pressant toujours pas et ignorant les respirations bruyantes, il mit genou Ă terre et caressa voluptueusement les secrets fĂ©minins. Faisant prĂ©cĂ©der sa langue de baisers initiĂ©s par la douceur de ses doigts, il les transporta tous deux dans un ciel crĂ©meux oĂą les nuages leur servaient de support. Depuis plusieurs minutes, elle s’abandonnait aux mouvements de bouche et de langue qui Ă©levaient sa tempĂ©rature, la plongeant dans une chaleur incontrĂ´lable qui partait de l’extrĂ©mitĂ© de ses pieds repliĂ©s, pour se finir au sommet de ses yeux depuis peu fermĂ©s.Les gĂ©missements qu’elle laissait Ă©chapper se faisaient plus nombreux, et accompagnaient rĂ©gulièrement le chant qui parlait en anglais de solitude et d’amour. La chaleur qui l’envahissait donnait Ă son corps des soubresauts qu’il devait contenir d’un appui sur ses hanches rondelettes. Insistant lourdement de la pointe mouillĂ©e sur le bourgeonnement rouge, au sommet de ses petites lèvres, il dĂ©plaça sa main gauche sur son bas-ventre, plaquant fermement l’animal agitĂ© contre le lit. Il pu ainsi libĂ©rer sa main droite qu’il s’efforça de mener jusqu’à l’antre naturellement lubrifiĂ©e de l’étudiante. Il pĂ©nĂ©tra de ses doigts cette caverne chaude et humide et caressa la douceur de ses parois. L’odeur suave que son nez percevait et la chaleur de la situation menait Ă son comble l’élĂ©vation de son dur attribut. Sentant son excitation menĂ©e Ă son paroxysme et le dĂ©sir parcourir son pĂ©nis de timides picotements, il fit subir Ă la jeune d’une vingtaine d’annĂ©es un traitement auquel son plaisir ne sut rĂ©sister.Satisfait par la contraction gĂ©nĂ©rale qui s’était emparĂ© des muscles fragiles de la malheureuse, et de l’enserrement que ses doigts subissaient Ă intervalles courts et irrĂ©guliers, il releva la tĂŞte et observa en souriant le rictus de jouissance qui la rendait plus belle Ă ses yeux. Il se redressa avec force et pĂ©nĂ©tra ce vagin contractĂ©, sans mĂŞme laisser le temps Ă son amante de se remettre de ses Ă©motions et de rĂ©aliser cette invasion. « – D…! » Elle poussa un cri d’étonnement qu’il Ă©touffa par un baiser invasif, explorant tendrement de sa langue le palais et les lèvres de l’objet de son dĂ©sir. Elle avait saisi Ă pleines mains le visage du jeune homme, puis laissa celui-ci placer ses doigts entre les siens et tendre leurs bras. Elle ne faisait plus aucun effort et laissait les coups de reins qu’elle recevait rythmer l’acte sexuel auquel elle avait acceptĂ© de se prĂŞter.La chanson n’était plus la mĂŞme, sans doute depuis longtemps, mais il s’agissait toujours d’un rock calme sur lequel rĂ©sonnait la voix sensuelle d’un homme se baladant dans l’espace. Les tintements de la musique l’attiraient dans un ciel bleu marine oĂą scintillaient mille Ă©toiles, elle dĂ©ployait ses ailes et volait aux cĂ´tĂ©s de son oiseau de plaisir. Les fesses du trentenaire se resserraient et imprimaient Ă son sexe des allers-retours de plus en plus rapides dans le ventre de la jeune mariĂ©e. Les seins moelleux se balançaient d’avant en arrière, suivant les mouvements que faisaient instinctivement le corps viril, il pouvait admirer ce spectacle caressant de ses yeux toute la fĂ©minitĂ© qui lui Ă©tait donnĂ©e. Il lâcha les mains dĂ©corĂ©es de quelques bagues et posa les siennes sur la poitrine qu’il avait quelques minutes plus tĂ´t observĂ©e. Malaxant, pinçant doucement et effleurant tendrement ces jolies rondeurs, il fit une fois de plus partir leur propriĂ©taire dans un rĂŞve Ă©toilĂ©.Elle se sentait transpercĂ©e, l’angle formĂ© entre son amant et son pĂ©nis lui procurant des sensations fortes et inhabituelles. Elle ne pouvait pas bouger, mais arrivait malgrĂ© tout Ă accompagner son plaisir de quelques basculements du bassin, serrant et desserrant son Ă©treinte interne. Leurs corps Ă©taient brĂ»lants, ils brillaient dans la pâle lumière du matin, quelques perles ruisselaient sur le front et le torse du galant. Le chanteur leur parlait toujours en anglais de mots qu’ils ne prenaient mĂŞme plus la peine de comprendre, la batterie donnait Ă leurs soupirs un tempo rĂ©gulier et les sons qui sortaient de leur bouche n’en paraissaient que plus excitants Ă chacun. Elle sentit la chaleur Ă nouveau s’emparer de ses pieds. Elle attrapa extrĂŞmement rapidement les hanches de son partenaire de jeu et serra ses mains fort contre lui.Il comprit son geste et finit leur sexuelle danse par un coup de reins puissant et profond qui libĂ©ra Ă ce moment une manifestation bruyante de leur plaisir. Le corps de l’homme s’écroula sur celui de la jeune femme, plaçant une fois de plus sa bouche sur un des seins, qu’il mordilla doucement, apprĂ©ciant les douces pressions le retenant en elle. Le vol des mouettes s’achevait et elle observait la tĂŞte qui parcourait de plus en plus lentement son corps, jusqu’à s’arrĂŞter et se poser dans son cou. Elle fit rouler son amant sur le cĂ´tĂ© et se libĂ©ra de lui en se levant pour sortir sans mot dire de la chambre. Il s’allongea correctement dans le lit et repartit dans ses rĂŞves, laissant la future diplĂ´mĂ©e se doucher et s’habiller pour rejoindre son poste de matin.Lorsqu’elle vint dĂ©poser sur ses lèvres un baiser, celui-ci s’était dĂ©jĂ rendormi, elle partit donc sans avoir pris le temps d’avaler quoi que soit, rĂŞvant encore Ă leur Ă©treinte passionnĂ©e.— Ce soir, il sera parti… »