— Je suis contente que tu sois venu.Il sourit et m’embrassa doucement en me caressant le dos. J’adorais ce garçon. Il était venu deux jours, après avoir déplacé ses cours et plaidé son amour auprès de ses professeurs, pour me voir et m’accompagner au bal des finissants. Nous y étions allés et le deuxième jour était déjà là … Nous étions seuls, pour la première fois depuis longtemps. Sa langue caressait encore la mienne lorsque je le repoussai doucement. Il eut un sourire espiègle, trouva mes lèvres à nouveau. Nous étions assis sur les marches, l’un à côté de l’autre et ses mains jouaient sous mon chandail. C’était la première fois qu’il osait vraiment.En mettant fin au baiser qu’il me donnait et auquel je ne participais plus, troublée par les caresses, ses mains soulevèrent lentement mon chandail. Je l’arrêtai aussitôt en secouant la tête.— Non…— Je veux voir, fit-il avec un sourire espiègle.Il me serra dans ses bras, contre son torse et releva mon chandail sans que je n’ose faire un autre geste. Il observa mon soutien-gorge un moment, puis décida de le relever lui aussi. Je secouai la tête quand il chercha mon approbation. Je ne voulais pas qu’il le fasse, mais je n’allais pas l’en empêcher. Il le savait. Je fermai les yeux, priant pour qu’il ne fasse aucun commentaire sur mes petits seins en même temps qu’il relevait le bout de tissu qui les couvrait. Je sentis l’air froid, mes tétons se dressèrent fièrement malgré mes craintes ; et puis ce furent ses mains qui me palpèrent maladroitement. J’eus un mouvement de recul. Il me serra un peu, m’embrassa sur la bouche, puis saisit ma main.L’escalier n’était pas un endroit très discret. Il m’emmena dans le salon, tout près du matelas qui lui servait de lit et m’invita à m’asseoir.— Je n’ai jamais fait ce que je veux faire avec toi, me murmura-t-il à l’oreille tandis qu’avec ses mains, il défaisait mon soutien-gorge.— Je ne suis pas sûre, répondis-je en lui embrassant la joue.J’avais les yeux fermés. Il retira mon chandail, puis le soutien-gorge qui le gênait. Malgré mon jean, je me sentais nue sous son regard noir. Il posa ses mains sur ma poitrine, commença par titiller les mamelons, puis il les caressa lentement. Je gémis et lui dis que ça me faisait mal, mais il n’arrêta pas, prétendant que c’était normal. Au bout d’un moment, tout en m’embrassant, une main sur un sein, il me poussait peu à peu de sorte qu’après quelques minutes, j’étais étendue sous lui tandis que ses jambes m’enfourchaient. Il m’embrassa un moment, puis sa bouche quitta la mienne. Nos langues se laissèrent. La sienne caressa mon cou, puis le haut de mon corps jusqu’à ce qu’il rejoigne mes seins pour les lécher avec tendresse. J’étais toute occupée à savourer cette caresse qui me faisait haleter, lorsque je sentis l’une de ses jambes entre les miennes. Il poussa doucement, puis plus fermement. Il cessa de me lécher une seconde.— Tu aimes ça ?— Oui, ça fait drôle, répondis-je en me surprenant à vouloir qu’il continue.Il augmenta la pression de sa jambe sur mon vagin et je fermai les yeux en sentant cette pression réchauffer mon bas-ventre. Je n’avais jamais ressenti quelque chose de semblable. Ses mains caressaient mon abdomen sans ménagement tandis qu’il s’afférait sur mes seins et que sa jambe me donnait des plaisirs jusque-là inconnus. Il n’en resta pas là très longtemps. Devant ma réceptivité et les réactions de mon corps, il déboutonna mon jean et glissa sa main doucement. Surprise, je me redressai et lui demandai de ne pas faire ça.— Ça ne fera pas mal, ça va te donner du plaisir, dit-il en m’embrassant.Sa main s’abattit sur mon épaule et je fus forcée de rester étendue, tandis que son autre main s’aventurait sans ménagement entre mes deux jambes, à la recherche de mon vagin. Sa langue forçant mes lèvres, je lui cédai. Il m’embrassa furieusement tandis que son doigt pénétrait mon vagin humide. Les yeux fermés, je voulus gémir, mais sa bouche plaquée sur la mienne m’obligeait à me taire. Son doigt s’aventura plus en avant et je dus bien admettre que malgré la première douleur, mon corps appréciait cette intrusion. Il le retira en même temps que ses lèvres quittèrent les miennes. Son regard inquiet me fixait.— Ça va ?— Oui… Mais ça m’a fait mal.— Ça t’a aussi fait plaisir, non ?— Un peu…Il me sourit, embrassa mes seins tandis que sa main retournait sous mon jean.— Tu es toute mouillée.Ses commentaires me gênaient. J’avais chaud. Mes joues étaient rouges et je sentais mon coeur battre dans ma poitrine tandis qu’il mordillait mes tétons.— Tu es tellement mignonne, quand tu rougis.Cette fois, il enfonça deux doigts dans ma fente, ce qui m’arracha un cri de surprise. La première pénétration, avec seulement un doigt, m’avait semblée tellement onéreuse… Je fus surprise de ne pas ressentir autant de douleur. Ses doigts me fouillaient l’intérieur, ses jambes entouraient mes cuisses tandis que sa bouche chatouillait mes seins et que son autre main me caressait le dos avec chaleur.— Ça ne fait pas mal, quand je bouge comme ça ?J’eus un mouvement involontaire pour aller à la rencontre de ses doigts. Mon bassin ondula et je dus bien avouer que je ne détestai pas ce qu’il me faisait :— Non, c’est très bien comme ça.Il continua ses mouvements, puis décida qu’il serait plus facile de me faire jouir en me débarrassant de mes jeans. Il retira sa main, à mon grand regret. J’étais transie tandis qu’il s’occupait de mes pantalons. Il revint après quelques minutes qui me semblèrent interminables. Son corps se posa sur le mien quelques secondes, car je ne pouvais supporter son poids et la chaleur qu’il me procura me fit du bien. Il enleva son chandail, posa son torse sur le mien en faisant attention de ne pas mettre tout son poids, puis il glissa à nouveau une main dans ma petite culotte. Il entama un court va-et-vient, car j’étais passablement excitée. Un gémissement s’échappa de mes lèvres sans que je puisse le contrôler. Il eut un sourire et me dit que je n’étais pas obligée de faire ça. Je lui dis que c’était involontaire et lui expliquai que je m’étais sentie toute drôle et que maintenant les parois de mon vagin se contractaient sans que je sache pourquoi. Il me répondit qu’il le savait et que c’était normal parce que j’avais eu un orgasme. Ses lèvres se posèrent sur les miennes et son bassin rencontra le mien. Je sentis la bosse sous son jean et le repoussai.J’avais envie de me relever. Il me laissa faire, s’étendit sur le dos en soupirant.Aussitôt, incertaine, je me penchai sur lui et lui demandai s’il voulait que je fasse quelque chose pour le soulager. Sans le vouloir, j’avais frôlé son membre avec mon vagin et il me dit que si je voulais, je pouvais faire quelque chose.Il me fit me déplacer sur le côté, puis il posa mes mains sur son jean. Il me fit tâter son membre et me regarda tendrement :— Ça ne te fait pas peur ?— Non. C’est normal. Mais je ne sais pas quoi faire.Il m’aida à défaire son jean, puis je le lui retirai sans prendre la peine d’être douce. Son boxer noir était déformé par son sexe. Je m’en approchai, posai mes lèvres sur le tissu. Il eut un sourire. Je tirai sur l’élastique de son boxer, découvrant un sexe mâle en érection pour la première fois. J’avais des frères, je savais donc comment les garçons étaient faits.Mais c’était la première fois que j’en voyais un…comme ça. Je le caressai du bout des doigts de peur de lui faire mal, puis il m’invita à mettre davantage de pression, guidant mes mains. Étant habitué, il me montrait comment le masturber. Je le caressai quelques minutes, puis il me recommanda d’arrêter.Il voulut se lever et aller dans la salle de bains pour finir ce que j’avais commencé, mais je l’en empêchai. Je m’étendis à ses côtés et retirai la culotte qui me restait. Mon sexe était nu et trempé.— Tu n’as pas peur ?— Un peu.— Tu veux quand même ?— Oui.Il se plaça au-dessus de moi, positionna son membre face à ma fente. Ses lèvres se posèrent sur les miennes tandis que je le serrai avec force. Mes mains étaient froides, je fermai les yeux tandis que son sexe glissait en moi. Il eut un peu de mal à entrer, sans doute à cause du stress, puis il m’embrassa avec plus de passion. Je n’eus plus la moindre crainte. Tandis que sa langue fouillait ma bouche, il me pénétrait sans forcer. Son baiser se termina, il me demanda si j’allais bien et je hochai la tête en souriant. Il se retira un peu, puis revint, commençant un lent va-et-vient, contrôlant son éjaculation afin que je puisse jouir à nouveau. Il n’eut pas la force de tenir assez longtemps, mais la sensation du sperme dans mon vagin me fit frémir. Il se retira quelques secondes plus tard en me caressant les seins. Nous restâmes ainsi quelques minutes et nous faillîmes nous endormir, lorsque la porte d’entrée s’ouvrit. Mon père était de retour et nous étions nus. Avec empressement, j’enfilai ce que je pus.Mon ami eut plus de chance et eut le temps de tout enfiler. Moi, cachée sous les draps, je remarquai que mon jeans gisait pratiquement aux pieds de mon père. Je fermai les yeux, priai tous les saints et mon père se retira dans son bureau, tandis que mon amoureux me rejoignait sous les draps, mon jean dans les mains.Je voulus le prendre, mais il secoua la tête en m’embrassant. Sa main caressait ma toison brune et il semblait prêt à tenter l’expérience à nouveau. Je secouai la tête, terrorisée par le fait que nous pouvions être pris à tout moment, puisque nous étions en plein milieu du salon, mais il fit taire mes protestations muettes par un baiser. Ses doigts me fouillèrent encore et tandis que mon bassin venait à leur rencontre, mes mains s’affairèrent à lui faire retrouver la vigueur qu’il recommençait déjà à retrouver. J’avais détaché ses pantalons et les avais baissés un peu en même temps que son boxer.— Petite cochonne, lança-t-il en faisant une grimace.Je me mis à califourchon sur son sexe, sans toutefois m’empaler, frottai ma fente humide sur son membre, une main sur sa bouche pour l’empêcher de parler. Je continuai ainsi quelques minutes, jusqu’à ce que je sente son désir pratiquement incontrôlable, puis me retirai. Je pris mon jeans qu’il avait cessé de tenir, et voulus l’enfiler, lorsqu’il m’agrippa par le dos et m’obligea à me recoucher. J’eus un sourire en coin, tandis que son sexe se collait contre le mien. Je le sentis s’introduire brutalement. J’eus un gémissement qu’il étouffa en mettant une main sur ma bouche tandis que la sienne était occupée à me dévorer les tétons. Cette fois, il n’y avait pratiquement plus de douleur, que du plaisir…J’eus un orgasme très rapidement et peu après, son éjaculation se répandit dans mon vagin. Il se retira aussitôt quand il vit que la porte du bureau de mon père s’ouvrait. J’étouffai un rire.Que d’émotions pour une première fois.