Ma femme et moi étions mariés depuis plusieurs années, et nous vivions depuis un an dans une petite maison à la campagne. Ma femme est une jolie brunette aux yeux clairs et farceurs, abordant la trentaine, que j’ai pour ma part dépassé de peu. Notre couple se portait très bien, que ce soit sur le plan sentimental que physique, où nous étions également en phase et pleinement comblés l’un par l’autre.Cette nuit-là, une nuit tiède d’été, nous circulions sur une petite route traversant la forêt bordant le village près duquel nous habitions. La nuit était très noire, et l’ambiance était tout à fait propice à toutes sortes de suggestions aussi scabreuses qu’effrayantes. Aussi avais-je plutôt tendance à accélérer, sans compter que j’avais hâte de retrouver la chaleur de mon lit et du corps de mon épouse.Tout à coup, ma femme m’indiqua un point au bord de la route et s’exclama :— Mais c’est quoi, ça ?Je décèlerai, mais nous avions tous deux reconnu de quoi il s’agissait : quelqu’un était étendu par terre sur le bord de la route. Alors que je me rapprochais, nous pûmes voir qu’il s’agissait apparemment d’une femme, vêtue de ce que je pris d’abord pour une chemise de nuit, et s’avéra en fait être une robe sombre assez fine.J’immobilisai la voiture à quelques mètres d’elle, et ma femme en jaillit aussitôt. Très généreuse, elle était toujours prête à voler au secours de son prochain. À mon grand soulagement, la femme se releva lentement à son approche. À la lumière des phares, je réalisai qu’il s’agissait d’une assez vieille femme, au corps mince et frêle, et dont les longs cheveux blancs tombaient sur les épaules. Ma femme s’approchait lentement d’elle.— Bonjour Madame… vous allez bien ? Vous avez besoin d’aide ?J’examinai les environs. Rien que des arbres à perte de vue, aucun autre bruit que les bruissements de la nuit. C’était une route assez peu fréquentée, et je me demandais vraiment comment cette femme était arrivée là, à moins d’avoir traversé plusieurs kilomètres de forêt à pied. J’entendais ma femme continuer de s’adresser à elle.— Madame ? Vous m’entendez ? Vous avez besoin d’aide ?Et finalement, la vieille femme répondit, d’une voix un peu éraillée, mais qui portait étonnamment loin.— Je vais bien, Madame, je vous remercie. J’ai juste trébuché en portant mon sac…Et la vieille inconnue de désigner un énorme sac à dos à quelques mètres d’elle. Dans la lumière des phares, je vis ma femme sursauter.— Comment, vous portez tout ça ? Mais où allez vous donc comme ça ?— Oh, pas très loin, c’est tout juste à quelques kilomètres…Il n’en fallait pas plus pour ma femme.— Eh bien nous allons vous déposer, madame, nous allons dans la même direction avec mon mari… Quand même, marcher des kilomètres, en pleine nuit…— Mais j’veux pas vous déranger, madame…— Mais vous ne nous dérangez pas, et puis nous n’allons pas vous laisser ici avec ce sac énorme… Mais regardez-moi ça ! Comment arrivez-vous à soulever ça !Ma femme était allée jusqu’au sac, et grimaçait en essayant de le porter. Je suis sorti de la voiture pour l’aider. J’étais totalement d’accord avec elle, et même assez indigné que cette pauvre femme ait à marcher avec ce sac qui s’avéra en effet monstrueusement lourd. À nous trois, nous parvînmes à le traîner jusqu’à la voiture. Ma femme voulut faire monter l’inconnue âgée à l’avant, mais celle-ci refusa, et tint absolument à aller s’asseoir sagement à l’arrière, avec son sac énorme entre les jambes.— Très bien, alors, dit ma femme, dans ce cas, je vais venir à l’arrière avec vous.Inutile de protester, et je préférais d’ailleurs que quelqu’un soit à côté de la vieille dame, qu’après tout nous ne connaissions pas.J’attendis que les deux ceintures de sécurité fussent bouclées pour démarrer. Ma femme tentait d’engager la conversation avec la vieille inconnue, sans rencontrer d’ailleurs beaucoup de succès. Je me concentrai sur la route, qui était assez étroite et sinueuse.Après quelques minutes de conduite, je réalisai soudainement que le silence s’était fait à l’arrière… Un silence seulement troublé par quelques étranges respirations plaintives. Me demandant si la vieille femme souffrait, je jetai un coup d’œil au rétroviseur, mais je ne parvins pas à voir ce qui se passait sur la banquette arrière. Profitant d’un instant où la route était droite, je me retournai pour avoir une vision plus précise. L’image que j’entrevis pendant quelques instants me parut tellement absurde que je freinai aussitôt, immobilisai la voiture sur le bas-côté, et me retournai entre les deux sièges pour regarder sans y croire la scène impossible qui s’offrait à moi.Il n’y avait plus trace de la vieille femme, ni de son sac, sur la banquette arrière. À la place, une très belle jeune femme d’une vingtaine d’années, vêtue d’une petite robe claire assez courte, était serrée contre ma femme. L’une de ses mains disparaissait dans la braguette grande ouverte du jean de mon épouse et s’activait visiblement entre ses cuisses. Son autre bras entourait les épaules de ma femme, et revenait caresser l’un de ses seins à travers son pull. Enfin sa bouche… sa bouche était plaquée sur celle de mon épouse, et toutes deux semblaient en train d’échanger un long baiser. Les soupirs plaintifs que j’avais entendus étaient les gémissements de plaisir étouffés de ma femme, dont je voyais le corps frémir sous ces caresses invraisemblables. Je voyais ses tétons pointer sous son pull, et son bassin ondulait doucement, accompagnant les mouvements du poignet de cette parfaite inconnue.Je restai complètement immobile, incapable de proférer le moindre son ou d’esquisser le moindre geste. Ma femme et moi n’avions jamais eu de désaccord sexuel, n’avions jamais ressenti le besoin d’ajouter un partenaire supplémentaire à nos ébats… et de plus je n’avais jamais entendu ma chérie faire preuve du moindre penchant lesbien. Je clignai plusieurs fois des yeux, espérant voir l’hallucination disparaître, mais l’image se maintenait devant moi, et je sentais avec un étonnement mêlé de honte mon sexe commencer à durcir devant ce tableau improbable.— Chérie… qu’est-ce que tu fais… parvins-je à balbutier, assez stupidement, je dois dire.À mes mots, l’inconnue écarta son visage de ma femme, qui renversa la tête en arrière sur la banquette en gémissant, et se tourna vers moi. Elle me rappelait bizarrement la vieille femme que nous venions de recueillir : son visage était pourtant bien plus jeune, ses cheveux étaient blonds, son corps souple et charnu, et ses yeux clairs pétillaient de sensualité… mais malgré tout, je ressentais une impression de ressemblance terrible avec la vieille dame. Lorsqu’elle parla, sa voix me sembla provenir d’un lieu très lointain, comme apportée par le vent.— Ta chérie… je suis en train de lui faire du bien… et elle aime… elle aime qu’une fille s’occupe d’elle… Hein chérie ?— Mouiiiiii… continuuuue… oooooh ouiiiii…C’était bien ma femme qui gémissait ainsi, d’une voix noyée d’extase, réclamant les caresses de son amante inattendue. Celle-ci se retourna vers ma femme, et, abandonnant définitivement sa bouche, plongea ses lèvres dans le col de son pull vers la poitrine de mon épouse, à qui un long râle de plaisir échappa.— Vous aimez qu’on s’occupe bien de votre femme, hein.La voix de la vieille femme, toujours aussi claire, me fit sursauter. Un instant, il me sembla la voir, assise sagement à sa place sur la banquette arrière avec son énorme sac entre les jambes, à côté de ma femme, qui, elle, était renversée la tête en arrière sur le dossier, les cuisses ouvertes dans une position obscène, les tétons dressés sous le pull, et la braguette béante… Puis, presque aussitôt, comme ces images qui changent lorsqu’on les regarde sous un autre angle, la vieille disparut au profit de la jeune femme et la braguette de ma femme se remplit à nouveau de la main de cette inconnue qui la masturbait. Cependant, la voix de la vieille femme continuait de résonner à travers la voiture, aussi clairement que si elle avait été contre mon oreille.— On va vous faire un peu de bien parce qu’elle a été gentille avec moi, votre femme. Alors, je vais être bien gentille avec elle… Vous aussi vous êtes gentil.À cet instant, ma femme commença à pousser un grand soupir que je savais annonciateur d’un orgasme proche. Cependant, ses soupirs se prolongèrent, devinrent de véritables cris, tandis que son corps ondulait comme un arbre dans une tempête. Des paroles se mêlaient à ses gémissements de plaisir.— Ooooh oui continue… Oh oui comme ça ma chérie… Ooooh c’est divin… Aaaah c’est trop bon… Aaaaah oui… Oooooh non… aaaaaaah !Soudain, mon épouse se redressa, écarquilla les yeux, et poussa un interminable cri guttural. C’était un vrai hurlement de jouissance primale, comme je ne lui en avais jamais fait pousser, un cri rauque de bête, un orgasme à l’état pur. Elle resta comme ça, les yeux écarquillés, la bouche ouverte, serrée contre la poitrine de la jeune inconnue. J’entendis à nouveau la voix de cette dernière, faible comme un écho lointain.— Oui c’est bon ce que je t’ai fait ma chérie, hein… Vas-y, maintenant, fais-moi du bien, aussi… Regarde, je te montre… Passe tes doigts sous ma petite robe… Tu verras, c’est plus facile, tu arrives directement sur ma petite culotte… Tu vois comme elle est trempée ma petite culotte… Allez viens, elle n’attend plus que tes doigts…Lentement, l’être irréel guida la main de mon épouse sous sa robe, écartant ses propres cuisses pour lui faciliter l’accès. Les yeux toujours fixés dans le vague, ma femme plongea sa main dans l’intimité de sa partenaire, prodiguant mécaniquement les caresses demandées.Soudain, je sursautai. Une main venait de se refermer sur mon sexe. Comme dans un rêve, je réalisai que la curieuse fille avait plongé la main dans mon pantalon et commençait à branler très doucement mon membre, que je découvris incroyablement dur. Le contact de ses doigts me faisait un effet fantastique, le moindre effleurement me parcourant d’ondes de plaisir intense. J’oubliai tout, à commencer par l’insolite absolu de cette situation, sous ces caresses inimaginablement voluptueuses. Les yeux de ma bienfaitrice venaient de se fixer dans les miens, et j’entendis à nouveau sa voix lointaine retentir à mes oreilles.— Voilà, comme cela ma chérie… Plonge bien tes doigts en moi, comme je l’ai fait… Tu vas me faire du bien… Moi je vais en faire à ton petit mari chéri… Comme je t’en ai fait… Il est déjà très très dur, ton mari, tu sais, ma chérie… Il a beaucoup aimé de me voir te faire du bien…Un instant, la main disparut, la fille disparut. Seuls restaient dans la voiture ma femme et moi, nous regardant d’un air hagard, et l’énigmatique vieille dame, qui nous regardait gentiment, tandis que sa voix toujours aussi nette résonnait à nos oreilles.— Vous êtes bien gentils tous les deux alors j’m’en vais vous faire beaucoup de bien à tous les deux. C’est ce que je fais toujours aux gens qui sont bien gentils avec moi. C’est qu’ils sont lourds, mes sacs…Et puis la voix, s’éteignit, et je sentis à nouveau les doigts de cette fille étrange enserrer mon membre incroyablement durci, tandis que je la voyais à nouveau sur la banquette, guidant les doigts de mon épouse en elle. Comme un écho à celle de la vielle, sa voix prit le relais dans nos oreilles.— Voilààà, disait-elle, ta femme chérie m’a bien caressée, je suis bien mouillée à présent, tu vas entrer en moi, regarde, ma chérie, comme cela, écarte bien mes lèvres pour que le gros sexe bien dur de ton mari me pénètre.J’étais incapable de résister, comme si ma volonté était déconnectée de mon corps. Je voyais la main de cette fille inconnue guider mon sexe en elle, tandis que son autre main manipulait les doigts de ma femme, les déplaçant le long de la fente souple, les utilisant comme de délicats leviers pour écarter la chair rose devant moi. Je réalisais même que j’aidais le mouvement, cambrant mes reins pour me rapprocher plus vite. Et soudain ma femme s’anima, et j’entendis sa voix murmurer doucement.— Voilà, ma chérie, voilà, regarde, je t’écarte bien, regarde, il entre tout, là, tu vois, il est bien gros pour toi, lààà, tu le sens bien, hein ma chérie, le sexe de mon petit mari…— Oui ma chérie, entendis-je l’inconnue murmurer, voilà, plonge bien ton mari en moi, c’est bon, qu’il se répande, biiieeeen…..J’étais entièrement en elle. Je sentais son sexe envelopper complètement le mien, le caressant, l’inondant d’une douce chaleur. Plus rien ne comptait pour moi. Je serrai l’inconnue dans mes bras, sentant ses seins fermes contre ma poitrine, savourant le moindre contact de sa peau contre la mienne, prenant même plaisir à sentir ses cuisses nues se resserrer contre mes hanches. Des balbutiements sans suite s’échappaient de ma bouche, qui semblaient venir directement de mon désir.— Moui, oh tu es belle, j’aime ton sexe, j’aime m’enfoncer en toi, tu sens comme je suis dur pour toi, tu me sens bien…Et enfin, mes lèvres se rapprochèrent des siennes, et nos bouches s’unirent en un baiser intense, sa langue parcourant ma bouche et déclenchant des explosions de plaisir sur son passage. Je sentis mon cœur s’accélérer, mon corps tout entier se tendait, vibrait au gré des sensations délicieuses qu’elle déclenchait en moi, au rythme du très lent mouvement de son bassin. Il me sembla encore entendre sa voix résonner faiblement dans mes oreilles, bien que sa langue soit toujours enveloppée contre la mienne.— Voilà, je te fais du bien, tu me fais du bien, je fais du bien à ta femme, elle me fait du bien, c’est bon… vous aimez ça, hein, tous les deux… toi tu es bien profond en moi… j’ai masturbé ta femme très profondément aussi, tu sais… d’ailleurs je continue de la caresser pendant que tu me pénètres… et elle me caresse aussi les fesses… je sens même son doigt devant mon petit trou… ta femme veut me pénétrer les fesses pendant que tu es en moi…Et enfin, mon sexe déchargea à travers le corps de cette fille irréelle. J’eus l’impression qu’un jet de feu me traversait de part en part, la tête me tourna comme jamais aucun orgasme ne me l’avait fait tourner. Je me vidais en de longs jets qui ne me semblaient pas devoir finir, chacun puisant de nouvelles réserves en moi pour être plus fort que le précédent. Je percevais vaguement autour de moi la voix de ma femme et l’étrange murmure de celle en qui je me déversais, mais ceci fut bientôt balayé par la vague de plaisir qui me submergeait. Je perdais conscience de la voiture, de ma femme, de l’insolite situation où nous nous trouvions, et m’élevais dans des tourbillons de bonheur d’une intensité jusque-là inconnue…Je repris connaissance affalé entre les deux sièges avant, la tête posée sur la banquette arrière. Ma femme était assise à côté de moi, le pantalon à demi ouvert, le pull démis. Nos regards se croisèrent, puis se portèrent sur la dernière place arrière. Elle était vide…Nous sommes restés à nous regarder pendant plusieurs minutes, incapables de proférer le moindre son. J’étais épuisé, comme après une nuit de sexe effrénée. Mes bourses me faisaient mal, je sentais mon membre pendouiller sans force quelque part sous moi. Ce fut ma femme qui rompit le silence la première.— On… on vient de rêver, non ? C’est une hallucination ?— Je ne sais pas, ai-je balbutié, encore étourdi par l’incroyable orgasme que je venais de ressentir. Je me sens vidé… J’ai l’impression que je viens vraiment de…— Moi aussi… ma petite culotte est toute trempée…Nous nous sommes regardés encore quelques instants. Nous étions tous deux essoufflés et suants, comme après une longue nuit d’amour, avec ce quelque chose dans le regard de ma femme qu’elle avait après ce genre de nuit, et j’imaginais avoir une expression similaire. Les dernières minutes repassaient dans ma tête…— Chérie, il s’est passé quoi, à l’arrière, tout à l’heure ? Avant que je m’arrête ? Tu étais à côté de la mémé, et puis…Ma femme a rougi, et m’a répondu en regardant dans le vague.— J’étais en train de parler à la petite vieille… Elle me regardait gentiment… je crois… et puis soudain, il y a eu… ces yeux dans les miens… tout proches… et j’ai senti un corps contre moi… et… c’était bon… rien qu’à sentir ce corps contre le mien, je me sentais incroyablement excitée… je crois que j’ai commencé à mouiller, et elle… elle m’a… mis sa main dans… contre…Ma femme s’interrompit et baissa les yeux. Je me suis hissé à côté d’elle et nous nous sommes serrés dans les bras l’un de l’autre pendant de longs instants. Je sentais son cœur battre violemment contre le mien. Elle continua d’une très petite voix.— Je… j’oubliais tout quand elle me touchait… c’était… c’était trop bon… ça balayait tout… j’ai essayé de résister, tu sais… mais tout ce que je me disais pour résister, que tu étais là, que j’étais mariée, que c’était une fille qui me… tout ça m’excitait encore plus…— Moi aussi, ma chérie, j’ai tout oublié quand elle me touchait… je ne sais même plus ce que je disais…— Moi j’ai… je l’ai caressée, tu sais… j’ai même vraiment voulu mettre mon doigt… dans ses fesses… ça m’excitait trop…Ma femme s’est tue. Ce qui venait de se passer était trop absurde pour que l’un de nous juge l’autre. Il ne restait que ce souvenir de bonheur et de plaisir indicible que nous avions partagé, quoique pas vraiment l’un avec l’autre.Nous avons fini par descendre de la voiture. La forêt était silencieuse autour de nous, éclairée seulement par la lumière des phares. Un instant, je crus voir une silhouette au loin, courbée sous un énorme paquet, agitant la main comme pour saluer… puis il n’y eut plus que des arbres et de l’asphalte. Je ne trouvais rien à dire, et ma femme non plus. Un léger frisson d’angoisse me parcourut. Nous avons regagné précipitamment la voiture, et j’ai redémarré le plus vite possible.Le lendemain, nous avons pris quelques renseignements. Personne au village ne connaissait de vieille femme ressemblant à notre passagère mystérieuse, pas plus d’ailleurs qu’il n’était possible de retrouver quiconque ressemblant de près ou de loin à celle qui nous avait fait connaître ce plaisir si intense. La forêt n’avait pas de réputation particulière, seuls quelques vieillards des environs évoquant les habituelles légendes, la variante locale étant une sorcière cachée au creux de la forêt… Quelques personnes, cependant, se troublèrent en entendant parler d’une vieille femme sur le bord de la route, mais ne fournirent aucun renseignement. À ceci près que, quelques années auparavant, une bande de garçons plutôt dépravés aurait traversé cette forêt en voiture, et n’aurait jamais été revue dans la région ensuite…Depuis cette aventure étrange, nos nuits sont curieusement devenues plus torrides, même si nous n’avons jamais effleuré l’intensité du plaisir que nous avons ressenti ce soir-là. Je crois même que notre couple est davantage soudé depuis cette nuit.Nous passons à présent moins souvent par la forêt quand nous rentrons le soir. Mais à chaque fois que nous la traversons, ma femme comme moi ressentons un étrange frisson de plaisir, et nous regardons sur le bord de la route, si nous ne voyons pas par hasard une vieille dame en détresse…