RĂ©sumĂ© de l’épisode prĂ©cĂ©dent : Fred fait la connaissance de Madeleine dans un train pour la Normandie. Elle est bien plus entreprenante que lui, et c’est elle qui mène les (d)Ă©bats.Je n’en croyais pas mes yeux. Je veux dire, j’avais chaque dĂ©tail de notre merveilleuse soirĂ©e en tĂŞte, j’avais conscience que ce n’était pas un rĂŞve, mais j’avais quand mĂŞme du mal Ă y croire. Cette femme splendide, Ă moitiĂ© nue de surcroĂ®t, dans ma cuisine. Elle me tendit un mug fumant.— Tiens, je t’ai fait un cafĂ©. Il faudra racheter des capsules, et ton lait et pĂ©rimĂ©, me dit-elle le plus naturellement du monde, comme si nous Ă©tions en couple depuis des mois.— Je… oui !Elle s’était nĂ©gligemment attachĂ© les cheveux avec sa broche, elle n’était pas maquillĂ©e, pas coiffĂ©e, pas apprĂŞtĂ©e. Mais elle me fixait de son regard Ă©nigmatique et avec son petit sourire timide, et j’étais sous le charme. Ses petites ridules aux coins des yeux ou son petit « kilo en trop » ne gâchaient en rien le tableau que j’avais sous les yeux. Au contraire, mĂŞme. Elle Ă©tait superbe, et j’étais transi de dĂ©sir pour cette femme que je connaissais depuis moins de 24 heures.De sa dĂ©marche fĂ©line, elle se dirigea vers le salon et m’entraĂ®na par la main vers le canapĂ©. Je remarquais pour la première fois qu’elle portait un petit bracelet en or Ă la cheville droite. Elle s’assit et but une gorgĂ©e de son cafĂ©, sans me quitter des yeux. Une myriade de pensĂ©es et de questions me traversait l’esprit, mais je me retins, j’avais peur de rompre le charme. Je me contentais de lui sourire et d’approcher mes lèvres des siennes. Elle posa son cafĂ©, et attrapa gentiment ma nuque. Nous Ă©changeâmes un baiser langoureux, et dans ce fou ballet de langues, je sentais encore que c’est elle qui dirigeait la musique.Elle ouvrit les yeux et me caressa la joue. Je dĂ©posai un nouveau baiser sur ses lèvres et me levai.— On pourrait louer une voiture et se promener dans la rĂ©gion ? proposai-je. Qu’en penses-tu ? Que dirais-tu d’une virĂ©e à Étretat ? Les falaises, le bord de mer, les embruns… Et ce midi, je t’emmènerais manger des crĂŞpes ? — J’aime l’idĂ©e, rĂ©pondit-elle souriante. Laisse-moi passer deux coups de fil et prendre une douche.— Ça marche, acquiesçai-je, je te laisse passer des coups de fil, pendant ce temps je m’occupe de la voiture.Je me retournai pour aller chercher mon tĂ©lĂ©phone, et sentis une belle claque sur mes fesses qui me fit sursauter. Alors que je me retournai, elle se leva, m’embrassa, et passa sa main entre mes jambes avant de se diriger vers la salle de bain.— Bonne idĂ©e ! Et après, viens me rejoindre sous la douche, me dit-elle malicieusement, j’aurai probablement besoin d’aide pour me frotter le dos.Je restai bĂŞtement plantĂ© lĂ quelques secondes, les yeux dans le vague, le sourire niais, avant de reprendre un semblant de contenance. J’attrapai mon tĂ©lĂ©phone et me mis en quĂŞte d’une agence de location de voiture. Dix petites minutes plus tard, nous Ă©tions Ă la tĂŞte d’un SUV Toyota Rav 4, rĂ©servĂ© jusqu’à la fin de la semaine, avec option de prolongation (sait-on jamais… ?).Je reposai le tĂ©lĂ©phone sur la table et me dirigeai vers la salle de bain d’oĂą Ă©manait le bruit caractĂ©ristique de l’eau qui coulait sous la douche. Je refermai la porte derrière moi, et me rapprochai de la cabine de douche tapissĂ©e de buĂ©e, dĂ©jĂ occupĂ©e par cette femme enchanteresse.Madeleine ouvrit l’une des portes coulissantes de la cabine et me fixa, son sempiternel petit sourire aux lèvres.— J’ai failli attendre ! me dit-elle sur un ton faussement courroucĂ©. Viens !Sans me faire prier, j’ôtai mon caleçon et la rejoignis sous l’eau. Elle accrocha le pommeau au-dessus de nous, et passa ses bras autour de mon cou. Il n’en fallait vraiment pas plus pour me faire mettre au garde-Ă -vous, passez-moi l’expression. Je l’enlaçai Ă mon tour et posai mes lèvres sur les siennes. Je la plaquai contre la paroi de la cabine, la caressai, l’embrassai dans le cou. Elle glissa sa main entre mes jambes et commença Ă me masturber, de plus en plus fort. Je lui saisis la main et arrĂŞtai son mouvement. Je me mis alors Ă genoux devant elle, repliai sa jambe par-dessus mon Ă©paule, et m’approchai de sa vulve offerte. Je levai les yeux vers elle, ma langue s’immisça doucement dans son intimitĂ©. Je poussai ma langue aussi loin que possible, aussi doucement que possible, et me retirai. Elle s’agrippa Ă mes cheveux, et sa respiration se fit plus saccadĂ©e, elle m’encourageait avec ses mains, imprimant de la force dans mon mouvement de pĂ©nĂ©tration.— Oui… oui… fais-moi… fais-moi jouir… oui… comme ça… aaah… !Je continuai Ă la pĂ©nĂ©trer avec ma langue, je me dĂ©lectais de ses spasmes de plaisir avec gourmandise. De ma main gauche, je me masturbais doucement afin d’entretenir mon Ă©rection. J’approchais alors ma main droite de son sexe, et sans cesser mes mouvements de langue, j’introduisis doucement mon index, et entamai un va-et-vient en cadence avec ma langue. C’était plus qu’elle ne pouvait supporter, et elle jouit bruyamment dans ma bouche. Ă€ peine avais-je reposĂ© sa jambe et m’étais relevĂ© qu’elle s’était accrochĂ©e Ă mon cou, ses jambes enroulĂ©es autour des mes reins, m’embrassant Ă pleine bouche.— Prends-moi, maintenant ! m’intima-t-elle.C’était bien mon intention. J’ajustai ma queue Ă l’entrĂ©e de sa chatte, et poussai d’un coup. Elle se laissa empaler en miaulant de plaisir, et je commençai Ă la pĂ©nĂ©trer frĂ©nĂ©tiquement. Après quelques minutes, je la reposai sur le sol, et la fis se retourner. PlaquĂ©e contre la paroi, elle se cambra, m’invitant Ă mener un deuxième assaut. Je plaquai ma main gauche contre sa nuque, et de ma main droite, dirigeait ma hampe vers son anus. Je sentis un mouvement de surprise, mais pas de rĂ©sistance. Au contraire, elle se cambra un peu plus.Je poussai et forçai la rĂ©sistance de son anneau, m’insĂ©rant en elle doucement. J’attendis quelques secondes, et commençai mes va-et-vient, lentement, d’abord, puis de plus en plus vite. Je dĂ©gustais l’intense promiscuitĂ© de son intimitĂ© la plus secrète, et j’avais l’impression (l’illusion ?) fugace de reprendre un peu de contrĂ´le sur elle. Elle sentit que je ne tiendrais pas cette cadence encore bien longtemps, se dĂ©gagea et se prĂ©senta Ă genoux devant moi, tenant fermement ses seins obusiers Ă mon attention.N’y tenant effectivement plus, mes yeux plongĂ©s dans les siens, je me masturbais vigoureusement, et sentant le climax arriver, je dirigeais mon sexe vers cette magnifique poitrine, et y rĂ©pandit ma semence. Je la vis sourire et s’enduire les seins de mon sperme. Haletant, je lui tendis la main pour l’aider Ă se relever, et nous nous embrassâmes tendrement.Après un savonnage et un rinçage en règle, nous sortĂ®mes de la cabine, pantelants. Vite sĂ©chĂ©s et habillĂ©s, nous descendĂ®mes chercher la voiture. Un petit quart d’heure de marche jusqu’à l’agence, de quoi se dĂ©gourdir un peu les jambes ! Dans la rue, Madeleine se tenait Ă mon bras, et souriait.Nous arrivâmes Ă l’agence vers 10 h. Le temps de signer les papiers, faire le tour de la voiture avec le responsable qui croyait que je ne le voyais pas reluquer les fesses de ma compagne, qui n’en avait cure, et nous Ă©tions partis. J’avais fait cette route souvent, je la connaissais bien. Nous remontâmes le boulevard du bord de mer, direction Sainte-Adresse, puis Octeville, et la dĂ©partementale pour Étretat. Quarante-cinq minutes de trajet, ralentissements pour admirer les vieilles bicoques normandes compris. Pendant le voyage, Madeleine envoya et reçut plusieurs SMS. Le travail, probablement, pensai-je. Ou sa fille, peut-ĂŞtre.Je garai la voiture sur un petit parking non loin du bord de mer, et nous descendĂ®mes vers la plage. Le temps Ă©tait maussade, le vent soufflait fort, mais il ne pleuvait pas. La mer dĂ©chaĂ®nĂ©e donnait une teinte dramatique au tableau grandiose que nous avions sous les yeux lorsque nous atteignĂ®mes le bord de mer. Plus loin, sur notre gauche, les cĂ©lèbres falaises, majestueuses et superbes, se dressaient vers l’horizon.J’avais Ă nouveau un peu cette sensation d’être spectateur des Ă©vĂ©nements, tout me semblait irrĂ©el, trop beau pour ĂŞtre vrai. J’étais à Étretat au bras d’une femme incroyable que je connaissais depuis tout juste vingt-quatre heures, et avec laquelle je vivais des choses d’une intensitĂ© folle.Mais une petite voix dans ma tĂŞte me hurlait qu’il y avait plus. J’étais trop engourdi par les Ă©motions et l’excitation pour dire prĂ©cisĂ©ment quoi. Je choisis, pour l’heure, de chasser ces pensĂ©es et de me convaincre que j’étais paranoĂŻaque.Le visage balayĂ© par le vent, sa chevelure couleur de feu la rendait encore plus surnaturelle. Nous n’étions pas nombreux sur la promenade du bord de mer, seuls quelques promeneurs isolĂ©s et de hardis pĂŞcheurs avaient comme nous bravĂ© le climat. MalgrĂ© les bourrasques, nous dĂ©cidâmes de faire la promenade en entier, jusqu’aux falaises, oĂą nous prĂ®mes quelques photos, principalement de nous, en fait. La vue Ă©tait incroyable d’en haut. Nous Ă©tions seuls au monde, pensais-je.Sur le chemin du retour, alors que nous nous Ă©tions mis en quĂŞte d’un restaurant, je feignis de ne pas remarquer qu’elle recevait et envoyait discrètement d’autres SMS.Me serrant le bras, elle me dĂ©signa une crĂŞperie non loin du parking oĂą j’avais garĂ© la voiture.— Ici, ce sera parfait ! s’écria-t-elle. Viens, je meurs de faim !Nous entrâmes, et fĂ»mes accueillis par une vieille dame souriante, des menus Ă la main.— Messieurs-dames les amoureux, bonjour ! — Bonjour ! rĂ©pondit Madeleine en souriant.Le restaurant, pratiquement vide, s’étalait sur deux Ă©tages. La vieille dame – surprenante de vivacitĂ© pour son âge – nous installa au premier Ă©tage, d’oĂą nous pouvions voir la mer, et nous tendit les cartes. Ă€ peine avions-nous commencĂ© Ă consulter le menu qu’elle revint avec deux kirs.— Offerts par la maison ! nous dit-elle sans se dĂ©partir de son sourire.— C’est très gentil, merci beaucoup ! rĂ©pondis-je.— Je vous laisse tranquille le temps que vous fassiez votre choix, dit-elle en s’éloignant.Madeleine tendit sa flĂ»te vers moi, son Ă©ternel petit sourire aux lèvres. Je plongeai mes yeux dans les siens, alors que nous trinquions. Son tĂ©lĂ©phone, posĂ© sur la table, vibra, et plusieurs alertes apparurent, indiquant qu’elle avait reçu des messages. Elle les passa en revue rapidement, et se leva.— Excuse-moi un instant s’il te plaĂ®t, c’est important ! dit-elle en se levant. Je ne serai pas longue !— Pas de problème. Tu veux que je commande pour toi ?— Non, j’en ai juste pour quelques minutes.— Comme tu veux.Je la regardai s’éloigner prestement et descendre l’escalier. Quelques minutes plus tard, elle Ă©tait effectivement de retour, pensive.— Tout va bien ? demandai-je.Elle hĂ©sita quelques secondes, j’avais l’impression qu’elle fuyait mon regard.— Oui. Ne t’inquiète pas. Le travail.Ce disant, elle tripotait nerveusement son tĂ©lĂ©phone. Elle le reposa sur la table et se replongea dans le menu. Je n’insistai pas. Après tout, on se connaissait Ă peine, et c’était une femme occupĂ©e qui avait d’importantes responsabilitĂ©s. Mais pour la première fois depuis notre rencontre, je la sentais tendue et distante.La vieille dame revint vers nous, un petit carnet Ă la main.— Alors les tourtereaux, qu’est-ce que je vous amène de bon ? demanda-t-elle.J’hĂ©sitai un instant. Je regardai Madeleine, m’attendant Ă ce qu’elle prenne les devants, mais elle restait silencieuse. J’allais rĂ©pondre, quand elle leva finalement les yeux de sa carte et me prit de vitesse.— Vous nous apporterez deux crĂŞpes Ĺ“uf-fromage, s’il vous plaĂ®t. — Bien, qu’est-ce que je vous amène Ă boire ?— Un pichet de cidre brut, merci.La vieille dame s’éloigna. Madeleine regardait vers la mer, elle regardait son tĂ©lĂ©phone, elle regardait la dĂ©coration du restaurant, bref, elle ne me regardait plus. Et elle ne souriait plus.— Un problème ? demandai-je. Tu as l’air ailleurs…Elle prit ma main, mais resta silencieuse, Ă©vitant toujours mon regard. Je lui caressai la joue, et lui relevais doucement le menton, tentant de la forcer Ă me regarder.— Hey, dis-moi !— Ce n’est rien, je… j’ai des soucis, mais c’est beaucoup trop tĂ´t pour t’en parler. Et je ne veux pas… Je… Écoute, dĂ©jeunons et rentrons au Havre, d’accord ? J’ai besoin de passer Ă mon pied-Ă -terre, et je voudrais me reposer un peu.Je ne rĂ©pondis pas, alors elle finit par lever les yeux. Mon regard sceptique dut l’inquiĂ©ter un peu, parce qu’elle serra ma main plus fort.Ă€ mon tour, je me murais dans le silence, et laissais mon regard vagabonder sur la Manche en furie. La pluie s’était mise Ă tomber abondamment, et les bourrasques redoublaient.Madeleine allait ouvrir la bouche pour renchĂ©rir, lorsque la vieille dame rĂ©apparut avec notre commande.— Et voilĂ , deux crĂŞpes Ĺ“uf-fromage, et un pichet de cidre… bon appĂ©tit ! — Merci beaucoup, rĂ©pondit Madeleine sans me quitter des yeux.Le repas fut silencieux et maussade. Aucun de nous deux ne semblait prĂŞt Ă rompre le silence tendu qui s’était installĂ©. Seuls le bruit de son tĂ©lĂ©phone qui vibrait Ă intervalles rĂ©guliers, et celui de l’averse qui mitraillait la vitre troublaient le silence dans la salle. Je ne savais pas quoi penser ni quoi dire, en vĂ©ritĂ©. Les dernières vingt-quatre heures avaient Ă©tĂ© tellement riches en Ă©motions, que j’avais l’impression d’être dans des montagnes russes. Le fait est que j’étais totalement Ă sa merci Ă©motionnellement, tel un collĂ©gien qui vivrait sa première amourette. J’avais peur. Oui, en fait je crois que je craignais de dĂ©couvrir… Je ne sais pas… que tout cela n’était finalement pas sĂ©rieux.Le repas terminĂ©, je reposai mes couverts, finis mon verre de cidre, et me levai.— Je descends payer, lui dis-je simplement.Elle ne dit rien, et se contenta d’acquiescer silencieusement. Je descendis payer l’addition et Ă©changer deux ou trois banalitĂ©s sur la mĂ©tĂ©o avec la gentille vieille dame en attendant que Madeleine descende. Au bout d’un bon quart d’heure, elle n’était toujours pas descendue, et je commençais Ă ĂŞtre Ă court de banalitĂ©s, je dĂ©cidai de remonter la chercher. Ă€ mesure que je montais les marches, j’entendais le son de sa voix. Elle Ă©tait au tĂ©lĂ©phone. Je gravis les dernières marches le plus silencieusement possible et tendis l’oreille.— Oui… non… je sais, mais je ne suis pas au Havre pour l’instant. Non, je ne serai pas rentrĂ©e avant une bonne heure… Tu peux passer Ă partir de 15 heures, je devrais ĂŞtre Ă la maison. Oui… je sais que je t’avais promis, mais ne te fâche pas mon cĹ“ur, s’il te plaĂ®t… Oui… D’accord… Oui, Ă tout Ă l’heure. Je dĂ©glutis avec difficultĂ©.Elle raccrocha, et rassembla ses affaires. Je gravis les dernières marches et la rejoignis.— Tu es prĂŞte ? demandais-je d’un ton neutre.— Oui, j’ai fini. Laisse-moi boire un dernier verre de cidre.Elle avala son verre d’un trait, me sourit faiblement, et m’emboĂ®ta le pas vers l’escalier.Dehors, inutile de sortir le parapluie, le vent Ă©tait bien trop fort. Tant pis, nous Ă©tions bons pour une douche Ă©cossaise modèle normande. Je forçais le pas pour rejoindre la voiture le plus vite possible, et Ă ma surprise, Madeleine s’accrochait Ă mon bras. Je ne sais pas si ça m’a rassurĂ© ou si je me suis senti insultĂ©. Ă€ quoi bon jouer Ă ce jeu, Madeleine ?TrempĂ©s, nous atteignĂ®mes la voiture et nous nous y engouffrâmes. Je dĂ©marrai et mis le chauffage. Elle me souriait toujours, et je n’y comprenais rien. Elle pianota une adresse sur le GPS de la voiture alors que je sortais du parking et m’indiqua du doigt le chemin pour rejoindre la dĂ©partementale. La pluie redoublait de violence, me forçant Ă rouler Ă faible allure, on n’y voyait pas Ă dix mètres.Après une bonne heure, nous Ă©tions finalement de retour Ă Sainte-Adresse, oĂą le GPS m’indiqua de bifurquer, direction le cap de la Hève, les hauteurs d’oĂą l’on dominait toute la ville et la mer. Finalement, devant un beau pavillon, le GPS m’indiqua que l’on Ă©tait arrivĂ©. Je me garai un peu plus loin, et laissai tourner le moteur.Elle rompit le silence.— On s’appelle plus tard, en dĂ©but de soirĂ©e, d’accord ? demanda-t-elle en cherchant mon regard.— OK, on s’appelle ! rĂ©pondis-je.Elle sourit, caressa ma joue et me força Ă tourner la tĂŞte vers elle. Elle m’embrassa, me mordilla l’oreille, et me murmura :Puis elle sortit prestement de la voiture et courut vers l’entrĂ©e du pavillon, et disparut dans l’allĂ©e. Je restai lĂ , ne sachant vraiment pas quoi penser de tout ça. On passait une merveilleuse matinĂ©e, et soudain ce changement d’humeur, ce repas froid comme la banquise. Et puis, de nouveau, la Madeleine que je connaissais : charmeuse et aguicheuse. Tout Ă mes rĂ©flexions, je sortis machinalement mon tĂ©lĂ©phone, et fis dĂ©filer mon carnet de contacts. Une soirĂ©e entre potes pourrait me faire du bien, en fait. Fais-toi dĂ©sirer un peu, Fred ! Pensais-je.Alors que j’allais sĂ©lectionner le numĂ©ro de mon meilleur ami, mon regard fut attirĂ© par une grosse berline qui se garait devant le pavillon de Madeleine. Une silhouette toute vĂŞtue de noir en descendit et courut vers l’allĂ©e qu’avait empruntĂ©e Madeleine un quart d’heure auparavant. Je rangeai mon tĂ©lĂ©phone et rĂ©flĂ©chis. Peut-ĂŞtre Ă©tait-ce l’occasion d’en avoir le cĹ“ur net, et de libĂ©rer mon esprit.Une (petite) partie de moi me disait que ça ne me regardait pas, après tout, et qu’elle avait une vie. L’autre partie me hurlait d’aller y voir de plus près.J’hĂ©sitai une dizaine de minutes, ouvrit finalement la portière, et me dirigeai vers le pavillon. Je pris l’allĂ©e jusqu’à un petit portail, en me retournant sans cesse de peur d’être suivi.Mon pauvre Fred, tu es pathĂ©tique ! me dis-je. Mais il Ă©tait trop tard pour reculer dĂ©sormais, et sous la pluie battante, je me faufilai dans le jardin, cherchant une fenĂŞtre par laquelle jeter un coup d’œil. En fait de fenĂŞtre, c’est une baie vitrĂ©e que je trouvai en faisant le tour de la maison. Millimètre par millimètre, j’approchai ma tĂŞte et me risquai finalement Ă jeter un Ĺ“il.Je faillis tomber Ă la renverse. Dans un beau salon dĂ©corĂ© avec goĂ»t, Ă quelques mètres de moi, je vis Madeleine, assise sur un canapĂ© en cuir beige, face Ă un feu de cheminĂ©e, les yeux clos, nue, se tenant les seins. Entre ses jambes, une autre femme, un peu plus ronde, blonde Ă©galement, Ă©tait Ă genoux devant elle, lui lĂ©chait consciencieusement le clitoris, et la pĂ©nĂ©trait avec un doigt. J’étais tĂ©tanisĂ©, Ă la fois par le froid mordant, la pluie diluvienne qui ne faiblissait pas, et par cette scène d’un Ă©rotisme subjuguant. L’inconnue se redressa et sans cesser de la pĂ©nĂ©trer avec son doigt, embrassa Madeleine Ă pleine bouche, malaxant ses seins. Elle rejoignit Madeleine sur le canapĂ© et s’y allongea. Madeleine se leva, vint se positionner au-dessus de la bouche de sa partenaire, et lui offrit de nouveau sa vulve. Elle se pencha alors en avant, et alla chercher la chatte de cette autre blonde incendiaire. J’étais trempĂ© et transi, mais je ne pouvais pas dĂ©tacher mon regard de la scène. Je ne sais pas combien de temps exactement cela dura, mais j’étais fascinĂ©, totalement. Leurs jeux amoureux avaient provoquĂ© mon Ă©rection malgrĂ© le froid et la pluie. C’était donc ça, son « pied-Ă -terre » ? C’était ça, alors, ses « soucis » ?Alors que leur Ă©treinte arrivait Ă son terme, je les observai encore. Madeleine Ă©tait allĂ©e chercher une bouteille de vin et deux verres, et elles Ă©taient lĂ , nues sur ce canapĂ©, Ă se caresser, s’embrasser et Ă discuter.J’allais attraper la mort si je restais lĂ , et mĂŞme si le spectacle Ă©tait merveilleux, je dĂ©cidai de rentrer me sĂ©cher chez moi.Je regagnai rapidement la voiture, et pris le chemin de mon appartement. ArrivĂ© enfin chez moi, je me dĂ©barrassai de mes vĂŞtements trempĂ©s, et entrai dans la douche. L’eau Ă©tait chaude, c’était un dĂ©lice. La buĂ©e qui commençait Ă recouvrir les parois de la cabine rĂ©vĂ©la les empreintes de nos Ă©bats du matin. Je souris.Je sortis de la douche et me frottai vigoureusement pour me sĂ©cher, avant d’enfiler des vĂŞtements secs.Dehors, l’orage grondait. Je sortis une bière du frigo, et m’affalai sur le canapĂ©, tĂ©lĂ©commande de la tĂ©lĂ©vision Ă la main. J’allais l’allumer, quand mon tĂ©lĂ©phone sonna. C’était elle. J’hĂ©sitai un instant, puis je rĂ©pondis. Je dĂ©cidai de faire comme si tout se passait Ă merveille.— Allo ? lançai-je innocemment.— Fred, c’est moi ! annonça-t-elle. Je pouvais deviner son sourire Ă l’autre bout du fil.— Oui ma belle. Ça va mieux ? Tu as pu te reposer un peu ?— Je suis tout Ă fait reposĂ©e, et j’ai envie de te voir. Tu passes me prendre pour dĂ®ner vers 19 h ?— J’imagine que je n’ai pas le choix ? rĂ©pondis-je, un peu taquin.— Absolument pas, c’est un ordre, cher Monsieur.— Vos dĂ©sirs sont des ordres, Ma Dame.— À tout Ă l’heure, j’ai hâte de te voir.J’étais encore un peu sens dessus dessous, mais je me rendis compte que mĂŞme si une part de moi Ă©tait un peu vexĂ©e de notre dĂ©jeuner un peu gâchĂ©, j’étais strictement incapable de lui rĂ©sister. Ă€ 19 h pile je serai devant chez elle, parce qu’elle me tournait la tĂŞte, et qu’elle faisait de moi ce qu’elle voulait. Et la scène Ă laquelle j’avais assistĂ© chez elle n’avait fait qu’exciter un peu plus ma curiositĂ© (et pas que… avouons-le).Je restai affalĂ© distraitement devant la tĂ©lĂ©vision en attendant l’heure convenue. Vers 18 h 30, je mis mes chaussures, et sortis. Il n’y avait presque personne dans les rues, j’arrivai donc un peu en avance devant son pavillon. Je sortis mon tĂ©lĂ©phone, et fis dĂ©filer les quelques photos que nous avions prises à Étretat. Dieu que cette femme Ă©tait belle.La porte-passager s’ouvrit soudain, et elle s’engouffra dans la voiture. Un sourire franc aux lèvres. Elle Ă©tait magnifique, elle portait une robe fourreau noire au dĂ©colletĂ© audacieux, et avait dĂ©tachĂ© sa crinière vĂ©nitienne.— Bonsoir, toi ! me lança-t-elle en m’embrassant goulĂ»ment.— Bonsoir, toi, lui rĂ©pondis-je en lui rendant son baiser.— Emmène-moi de l’autre cĂ´tĂ© de l’eau, j’ai envie d’aller dĂ®ner aux chandelles Ă Deauville !— Je… bien, Ă vos ordres, rĂ©pondis-je en faisant un mimant le salut militaire et en mettant le contactElle rit. Ce rire Ă©panoui, franc, contrastait tellement avec son humeur maussade de ce midi, le jour et la nuit, c’était impressionnant. J’imagine que ses galipettes de cet après-midi avec l’InvitĂ©e Mystère devaient y ĂŞtre pour quelque chose.Nous prĂ®mes la route. Nous longeâmes le bord de mer jusqu’au rond-point de l’avenue Foch, remontâmes l’avenue Foch, le boulevard de Strasbourg, et sortĂ®mes de la ville, direction le pont de Normandie. Le vent soufflait toujours en rafale, mais la pluie s’était arrĂŞtĂ©e, et un timide rayon de soleil couchant nous accompagnait sur la route.Madeleine monta joyeusement le son de la radio. C’était Tina Turner : « What’s love got to do with it », apparemment l’une de ses chansons prĂ©fĂ©rĂ©es, qu’elle me chanta en duo avec la radio avec beaucoup d’entrain, imitant la belle voix cassĂ©e de Tina Turner et en riant.— En fait, j’ai dĂ©jĂ rĂ©servĂ© dans un restaurant au bord de mer, m’annonça-t-elle soudain en souriant. J’ai tout manigancĂ© pour qu’on passe une belle soirĂ©e, tu verras !— Je n’en doute pas, dis-je. Tu es une femme pleine de surprises.— Tu n’imagines pas, mon cher, me rĂ©pondit-elleNous arrivâmes Ă Deauville vers 20 h.— OĂą dois-je me garer ? lui demandai-je.— Je vais te guider. LĂ , tu vas tourner Ă gauche au prochain feu, puis presque tout de suite Ă droite, pour rejoindre le bord de mer. Ensuite, je te montrerai exactement oĂą te garer.— Madame, oui, madame ! rĂ©pondis-je en refaisant mon salut militaire.— C’est bien, soldat.Elle posa sa main sur ma cuisse tout le reste du chemin, ce qui n’était pas pour m’aider Ă me concentrer. Je suivis ses instructions Ă la lettre, et arrivai au pied d’un magnifique bâtiment, oĂą je pus lire « HĂ´tel Normandy ».IncrĂ©dule, je me tournai vers elle, la bouche ouverte.— Mais… non, ne me dis pas que…, commençai-je.— Si. Nous avons une suite pour ce soir et demain soir, m’annonça-t-elle avec son petit sourire. Et il y aura d’autres surprises, tu verras ! me dit-elle avec un petit clin d’œil coquin.— Wow ! Je… wow ! OK, j’ai hâte de voir la suite du programme.Un chasseur s’approcha et aida Madeleine Ă descendre.— Voiturier, s’il vous plaĂ®t ! clama-t-il.— Tu sais que je n’ai pas pris de vĂŞtements de rechange ? lui dis-je.— Peu importe, on fera du shopping s’il le faut. Tu sais, moi aussi je n’ai pris que le strict minimum, me rĂ©pondit-elle en appuyant exagĂ©rĂ©ment sur le mot « minimum ».Le temps que je comprenne son allusion, elle me prit la main et m’emmena vers la rĂ©ception.— Messieurs-dames, bienvenus au Normandy. Vous avez une rĂ©servation ? — Oui ! rĂ©pondit Madeleine. C’est moi qui vous ai appelĂ© tout Ă l’heure pour la suite « un homme et une femme ».— Ah oui, très bien, vous ĂŞtes madame… Durand-Froissard, c’est bien cela.L’homme pianota sur son ordinateur, et nous tendit les cartes magnĂ©tiques.— Excellent sĂ©jour parmi nous ! — Merci bien ! Ah, j’allais oublier, vous nous ferez monter, vers 22 h 30, une bouteille de champagne, s’il vous plaĂ®t. Une Veuve Cliquot, ça ira très bien.— Bien, madame, c’est notĂ©.Je n’en croyais pas mes yeux ni mes oreilles. Travaillant dans le high-tech, je gagnais bien ma vie, mais je n’étais pas habituĂ© Ă tout ça.— Et maintenant, allons dĂ®ner ! Et tâchons de passer une merveilleuse soirĂ©e, me dit-elle avec son petit sourire.— Je crois que c’est plutĂ´t bien parti, dis-je.Longeant le bord de mer, main dans la main, nous nous dirigeâmes vers le restaurant oĂą elle avait sa rĂ©servation.Nous dirons que le dĂ®ner fut aussi merveilleux que le dĂ©jeuner avait Ă©tĂ© ratĂ©. Plateau de fruits de mer royal, homard, langoustes, un vin blanc magnifique, et surtout, ma compagne me dĂ©vorait des yeux et me souriait franchement.Elle reçut bien quelques SMS pendant le repas, mais je n’y prĂŞtai pas attention. Elle caressait ma jambe avec son pied, de haut en bas, et de bas en haut, jusqu’à toucher mon entrejambe.— La nuit ne fait que commencer, je te prĂ©viens ! me lança-t-elle.On nous apporta les desserts et le cafĂ©. Je voulus faire mine de sortir mon portefeuille lorsque le serveur nous apporta l’addition, mais c’était peine perdue. Elle avait dĂ©jĂ dĂ©gainĂ© son American Express.L’air du soir Ă©tait frais, et nous rentrâmes rapidement Ă l’hĂ´tel. Nous partageâmes l’ascenseur avec un couple de retraitĂ©s et un chasseur. CollĂ©s au fond de la cabine, nous attendĂ®mes patiemment que le chasseur eĂ»t entrĂ© leur Ă©norme valise. ÉmoustillĂ© par la soirĂ©e, le homard, le vin blanc, j’aventurai ma main dans le dos de Madeleine, et descendis vers ses fesses. Elle ne rĂ©agit pas. Descendant encore, je passai ma main sous robe. Elle ne m’avait pas menti, elle avait pris le strict minimum. Elle me regarda, et me sourit. Ma main s’engaillardit, et s’approcha de son sexe. Elle me saisit le bras, mais n’arrĂŞta pas mon geste. J’agaçais l’entrĂ©e de sa vulve, qui s’humidifia rapidement.L’ascenseur finit par arriver Ă notre Ă©tage, et nous sortĂ®mes prestement vers notre suite. Tout ce luxe, c’était impressionnant. La porte Ă peine refermĂ©e, on y frappa. Comme convenu, on nous amena une bouteille de Veuve Cliquot plongĂ©e dans un seau Ă glace.Cette fois, la porte se referma pour de bon.Madeleine enleva ses escarpins, et s’approcha de moi, ses yeux fixĂ©s sur les miens.— Les choses sĂ©rieuses, maintenant ! me dit-elle dans un souffle. Elle me poussa sur le canapĂ©, et vint s’asseoir sur moi. Elle retroussa un peu sa robe, et commença Ă se frotter doucement contre moi.— Il faut que je te montre quelque chose, me dit-elle avec un petit sourire en coin. Toujours assise sur moi, elle saisit son tĂ©lĂ©phone, et sembla chercher quelque chose. Puis, elle tourna l’écran vers moi.Ce que je vis me fit l’effet d’une dĂ©charge Ă©lectrique. Un frisson glacial parcourut mon Ă©chine. Ce que je vis sur l’écran ? Un homme, dans un jardin, sous la pluie, en train d’épier Ă travers une baie vitrĂ©e. J’étais livide. Quel imbĂ©cile j’étais ! Ă€ aucun moment, je ne m’étais dit qu’une femme dans sa situation avait installĂ© un système de vidĂ©o surveillance chez elle. Je tentais de me redresser, mais elle m’en empĂŞcha.— Chuuut. Tut tut tut. Pas si vite, monsieur. Le spectacle ne fait que commencer. Elle balaya l’écran, et la vidĂ©o suivante, je la reconnus aussi. C’était le spectacle de deux femmes blondes en train de faire frĂ©nĂ©tiquement l’amour sur un canapĂ©. Ce mĂŞme spectacle que j’avais Ă©piĂ©, sous la pluie, comme un vulgaire voyeur— Écoute Madeleine, je… commençais-je— Tu… ?— Je… je suis dĂ©solĂ©, comme tu Ă©tais « ailleurs » ce midi, j’avais peur, enfin, je me suis dit… je voulais savoir… enfin, je craignais que…— Que… ? me tortura-t-elle sans se dĂ©partir de son sourire.— J’avais… j’avais peur. Peut-ĂŞtre que j’étais jaloux, parvins-je Ă articuler.Elle ne dit rien. Elle posa le tĂ©lĂ©phone sur mon torse, et alors que devant mon nez je revivais ses Ă©bats de l’après-midi, sans me quitter des yeux, elle dĂ©boucla ma ceinture, et enfourna sa main dans mon caleçon. Elle malaxa et caressa mes bourses, se saisit de ma hampe tendue et, toujours me fixant, commença Ă me masturber doucement, avant de m’avaler d’un coup. Sur l’écran, elle se faisait lĂ©cher par sa partenaire, et ici, dans cette suite de luxe, elle me prodiguait une fellation. Elle aspirait mon gland, le lĂ©chait abondamment, crachait dessus, et aspirait de nouveau. Je ne savais plus qui j’étais, j’étais dans un Ă©tat second. Elle me masturba Ă nouveau doucement, et me grimpa dessus.Elle retroussa sa robe, et vint s’empaler d’un seul coup sur mon phallus brĂ»lant.— Aaah… Aaahhh… Oui… Elle accĂ©lĂ©rait la cadence, ses cris se firent de plus en plus stridents. Elle se dĂ©menait sur mon sexe, sautillant, se tortillant, elle se tenait d’une main Ă ma chemise, et de l’autre, elle se caressait. Alors qu’elle approchait de la jouissance, ses gĂ©missements gagnèrent encore en intensitĂ©. Ses seins superbes rebondissaient en cadence, son visage Ă©tait rouge de plaisir, elle Ă©tait sur le point de jouir. Quelques minutes plus tard, elle jeta sa tĂŞte en arrière dans un long râle de plaisir, et je sentis sa cyprine m’inonder. Elle se laissa tomber sur moi et m’embrassa longuement.Puis, elle se dĂ©gagea doucement, se remit Ă genoux devant moi, et positionna ma queue en feu entre ses seins. Me fixant droit dans les yeux, elle commença Ă me masturber avec ses seins, donnant de temps en temps de petits coups de langue sur mon gland. Lentement, d’abord, et de plus en plus vite. Je haletais comme un bĹ“uf. Elle se remit Ă me sucer, et descendit encore pour lĂ©cher mes bourses. J’étais tendu comme un arc, je respirais avec difficultĂ©. Je la fis se relever et je la fis s’asseoir sur la table. Je l’embrassai goulĂ»ment, nos langues dansant furieusement. Elle se cambra lĂ©gèrement, et je la pĂ©nĂ©trais d’un coup, lui arrachant un gĂ©missement de surprise et de plaisir.Je n’y tenais plus. Je la pĂ©nĂ©trais fougueusement, et atteins l’extase. J’expulsais tout ce que j’avais en elle. Sans me dĂ©gager, je la pris dans mes bras, et la reposai sur le canapĂ©, oĂą nous nous embrassâmes encore de longues minutes, encore emboĂ®tĂ©s l’un dans l’autre.Après quelques instants Ă reprendre notre souffle, elle m’embrassa tendrement, et me remit son tĂ©lĂ©phone sous le nez. Ă€ l’écran, je voyais la femme blonde avec laquelle elle avait fait l’amour cet après-midi.— Fred, je te prĂ©sente CĂ©lia.Ă€ suivre…