Les hommes seuls peuvent être admis s’ils sont de talent.Acte I – Mathilde : Rencontre avec une belle femmeMathilde était la troisième femme qui m’avait parlé de ce Club en moins d’un mois.Un Club un peu particulier.Pour un type de libertins un peu particulier…Autoproclamé « lieu de référence à Paris pour les libertins-fétichistes et les amateurs de SM élégant ».Tout était dit.Libertin, certes, je le suis. Mais en SM, j’ai des lacunes. Bien sûr, d’un point de vue littéraire, je ne suis pas totalement ignorant quant à ces pratiques : j’ai lu Histoire d’O de Pauline Réage, Dolorosa Soror, de Florence Dugas ou Devenir sienne d’Eva Delambre, parmi d’autres. J’ai même lu, vous allez sourire, 50 nuances de Grey.Mais quels peuvent bien être mes talents en termes de BDSM, alors qu’à part quelques fessées agréablement données (et je l’espère, reçues), je n’ai jamais vraiment pratiqué ? Serais-je recalé à l’entrée ?Pour le savoir, e-mail au Club :« Bonjour,J’ai lu sur votre site web votre article sur le dress code.Personnellement, je me sens plus à l’aise en costume, chemise et chaussures noires qu’en jean et t-shirt ou polo.Est-ce que cela vient en contradiction avec ce que vous souhaitez ?Par ailleurs, j’avoue que pour une première venue dans votre club, j’envisage de venir en homme seul, et plus observateur que pratiquant. Si je ne suis pas certes pas dénué de tout talent, je reconnais n’être en rien un expert de la cravache, de la badine ou du fouet.Malgré ces lacunes, pourrais-je être des vôtres vendredi prochain ?Cordialement. »Et la réponse, moins de dix minutes plus tard, me rassure :« Bonjour,Le costume ne pose pas de problème, mais la chemise blanche n’est pas admise.Avoir du talent peut commencer par avoir la sagesse de dire que l’on n’est pas un spécialiste des divers instrumentsVous avez donc le profil, semble-t-il, pour nous rendre visite.Cordialement. »Je ne compte pas y aller seul, en fait. Mais pas non plus accompagné d’une femme, puisque j’accompagnerai un couple.Avec Mathilde, la rencontre s’est faite autour des mots. Nous partageons un même amour de l’écriture, de la littérature.Pendant nos longues conversations en ligne, Mathilde m’a raconté son amour du BDSM, son statut de soumise auprès de François, son amant. Et elle m’a proposé de les accompagner un vendredi après-midi, pour m’initier. Elle m’a indiqué clairement qu’elle ne recherchait pas un amant puisqu’elle en a déjà un (et quel amant ! m’a-t-elle affirmé), mais plutôt, selon ses dires, un « accompagnateur », tour à tour voyeur, scénariste, acteur, supplétif dans leurs échappées ludico-sensuelles.Curieux de nature, j’ai naturellement répondu positivement à sa proposition !Elle a souhaité néanmoins me rencontrer, avant, afin de valider définitivement que je saurais être celui qu’elle cherchait.Et j’ai été embauché !Notre entretien de recrutement s’est passé lors d’un excellent déjeuner de poisson, un mercredi entre deux rendez-vous professionnels. Je ne décrirai pas ici Mathilde, je dirai juste qu’elle portait une robe rouge très élégante, et qu’elle est grande, belle, avec de superbes yeux bleus et qu’enfin elle est un peu plus jeune que mon demi-siècle.L’entretien ayant confirmé nos affinités, nous avons convenu de nous retrouver le vendredi de la semaine suivante, à ce fameux Club.Je vous avoue que pendant les dix jours qui suivirent le déjeuner, j’ai trépigné d’impatience.Acte II – Bruits & GémissementsCe Club n’est ouvert que le soir, à l’exception du vendredi. Ce jour-là, l’après-midi, il devient le Kinky Club : « De 15 heures à 19 heures, dans une ambiance raffinée, les Goûters du Kinky Club ouvrent leurs portes à tous : libertinage & BDSM se côtoient pour votre plaisir. »C’est pourquoi, ce vendredi, à 15 h 10, me voilà devant la petite porte anonyme, juste reconnaissable à un écriteau mentionnant le nom du Club et, au-dessous, « club privé ».Je sonne.J’attends. Un certain temps…Arrivé à mon âge, je me fous des regards des gens dans la rue, mais je n’aime pas attendre, aussi ai-je l’impression qu’il se passe une éternité avant qu’on ne vienne m’ouvrir.Enfin, le passage s’ouvre, le Maître des lieux s’encadre dans la porte. Et il s’encadre vraiment : très grand, très large, très barbu, il en impose ; pas étonnant dans un club BDSM !Petite pièce pour accueillir, un comptoir pour se débarrasser de ses affaires et payer son entrée, et me voilà, tout de noir vêtu (le fameux dress-code !) descendant une volée de marche bien raide vers un caveau magnifiquement aménagé.Cave voûtée en pierres apparentes, lumière tamisée éclairant un mobilier cosy qui donne envie de siroter un whisky au coin du feu… Bon, a priori, nous ne sommes pas là pour ça !Je commande un coca au bar (autant rester sobre), et m’assieds dans un des confortables fauteuils anglais juste en face de l’escalier. Excellente tour de contrôle pour observer, regarder, écouter, ressentir l’atmosphère.À peine suis-je assis que l’organisatrice du Kinky Club redescend l’escalier, accompagnée d’un travesti en mini-robe noire et bas de même couleur. Elle l’invite à se positionner, par terre, à genoux, juste au bas de l’escalier, en position d’attente, les mains (gantées) posées sur les cuisses. Il (elle ?) ne me surprend pas ; je sais que Mathilde et son compagnon, François, ont invité un travesti pour ce qui sera sa première séance de soumission.En effet, si Mathilde est la soumise de François, elle a découvert depuis peu le plaisir qu’elle avait à « switcher » et à se retrouver, avec une autre femme ou un autre homme, en position de dominante !Camille, puisque c’est son prénom, n’aura pas eu à attendre longtemps, les genoux sur le sol froid, car Mathilde et François arrivent moins de cinq minutes après.Je me lève pour les accueillir alors que Camille, déjà dans son rôle, reste à genoux, flattée au passage d’une main sur la joue par Mathilde.Cette dernière m’embrasse puis me présente à François ; elle propose à François de prendre un verre au bar pour m’accompagner puis elle demande à Camille de la suivre, par un autre escalier vers une pièce où elle pourra se changer, transformant alors la bienveillante Mathilde des villes en Maîtresse Mathilde, la dominatrice !Nous l’attendons donc et en profitons pour briser la glace avec François. Nous découvrons que nous partageons une même philosophie de la vie, celle que l’on peut résumer par ces deux termes devenus tellement banals : Carpe Diem. Bref nous sommes tous deux des épicuriens, des hédonistes…Quelques instants plus tard, Camille revient nous chercher, presque cérémonieusement, nous annonçant que Madame est prête.Nous montons alors dans une pièce dont l’équipement ne laisse aucun doute quant à la finalité du lieu. Ce que je remarque en premier, c’est un imposant cheval d’arçon en cuir, fait de manière à pouvoir être allongé confortablement, puis au mur du fond une très grande roue où l’on peut être attaché, doté d’un mécanisme qui permet de la faire tourner.Du plafond pendent des attaches en cuir pour immobiliser celles et ceux qui seront l’objet de domination. Deux de ces attaches sont fixées à une barre en métal, qui, elle, pivote sur un axe ancré au plafond. Trois fauteuils bas permettent aux spectateurs d’apprécier les différents spectacles qui se tiennent ici. François m’invite d’ailleurs à m’asseoir dans l’un de ces sièges.Acte III – De l’usage du martinet sur diverses parties charnuesDès que nous sommes installés, Mathilde nous rejoint. Quelle transformation ! Elle est maintenant vêtue d’une superbe robe longue en cuir noir, les cheveux relevés dégageant sa jolie nuque. Robe que je ne peux admirer qu’un court instant, puisqu’elle l’enlève rapidement pour révéler un superbe corset court, également en cuir, qui me dévoile son corps splendide.Si j’avais pu, lors de notre déjeuner, deviner sous la robe rouge le corps d’une très belle femme, force est de contacter que dans cette tenue très dénudée (le corset n’habille en fait que la partie comprise entre le dessous de sa poitrine et son ventre), Mathilde montre qu’elle fait partie de ces femmes que la quarantaine magnifie.Normalement, c’est Camille qui devrait être le premier attaché. C’est lui (elle ?) qui souhaite se soumettre à Mathilde. Cependant, comme c’est la première fois qu’ils « jouent » ensemble, Mathilde a décidé avec François qu’elle serait la première attachée, pour permettre à Camille de mieux observer pour se préparer mentalement à ce qu’il adviendra de lui ensuite.François attache donc Mathilde aux menottes accrochées à cette barre de métal pivotante. Je l’ai vu, en bas dans le salon, récupérer une fine baguette en jonc flexible. Il sort également du sac à dos qu’il a apporté, un impressionnant martinet dont les lanières sont de larges bandes de latex bruissantes.Mathilde est donc là, offerte, prête à s’abandonner sous les mains expertes de son amant. Se saisissant de la baguette, François démarre la séance en tapotant doucement, mais de manière très rapide les fesses puis les seins de Mathilde. Une sorte d’échauffement, de mise en condition, avec, de temps en temps, un coup un peu plus appuyé sur les fesses. Mathilde reste cependant muette ; s’en émouvant, François, s’arrête un instant pour fouiller dans son sac à dos, et en ressort un bandeau qu’il fixe sur les yeux de sa soumise.L’effet de ce bandeau est magique ; dès que François reprend don travail à la baguette, Mathilde semble être seule au monde et se met alors à exprimer son contentement par des gémissements plus ou moins forts accompagnant les coups de jonc sur son corps.Estimant qu’elle est maintenant prête, il passe alors au martinet. Le bruit qu’émettent les lanières de latex au contact du corps de Mathilde est impressionnant. J’en ai mal pour elle, mais elle me dira plus tard que, sauf pour les coups vraiment appuyés, cet objet est plus remarquable par l’intensité des sons qu’il dégage que par la douleur qu’il cause (vous allez me dire que c’est facile de l’écrire pour moi, ce n’est pas moi qui subis les coups !).Pendant qu’elle est fouettée de plus en plus fortement par François, j’observe Mathilde qui est transfigurée. Elle s’est complètement laissé aller et, cambrée pour mieux offrir ses fesses à l’objet qui la martyrise, elle a sur son visage une expression presque extatique de jouissance. Jouissance qu’elle trahit maintenant en ne retenant absolument plus ses gémissements, parfois entrecoupés de cris de douleur.La séance dure, je ne sais absolument pas combien de temps : je suis fasciné par le spectacle, par le plaisir évident que trouve Mathilde à être (gentiment, amoureusement) martyrisée.Ne l’oublions pas, cette première partie, aux vertus presque pédagogiques, se déroule sous les yeux attentifs de Camille. Son heure arrive.François détache Mathilde et lui enlève son bandeau. Sans prendre le temps de faire une pause et de redescendre un peu du nuage où elle s’était temporairement installée, Mathilde demande à Camille de prendre sa place sous la barre mobile, puis lui bande les yeux à son tour.Sans en être la répétition, cette seconde séance rappelle la première, mais là où François est resté muet, ne murmurant qu’en de rares fois quelques mots à l’oreille de son amante, Mathilde aime bien, elle, parler en maniant baguette et martinet. Un langage cru, imagé destiné à accentuer sa domination sur son soumis, sa « chienne ».Elle utilise aussi les services d’un bienveillant auxiliaire, un autre travesti, Olivia, qui caresse langoureusement les jambes de Camille. J’ai vu que Mathilde avait discrètement demandé à sa victime si cela ne le dérangeait pas d’être caressée par un autre travesti. En effet, Camille, s’il est travesti, est apparemment uniquement hétérosexuel, et se faire caresser par un autre homme ne va pas forcément de soi.J’avoue ne pas prendre le même plaisir à cette seconde partie.Même si Camille, après un temps de crispation due à sa forte appréhension, se laisse enfin aller sous la férule de Mathilde, pour moi qui suis amoureux exclusif de la gent féminine, voir un homme, même travesti, dans ce jeu, ne m’apporte pas vraiment les mêmes émotions que celles que, quelques instants plus tôt, je ressentais à voir Mathilde subir son doux châtiment. Pour dire les choses crûment, ça ne me fait pas bander !Mais après tout, qu’importe les spectateurs, ce qui compte d’abord, c’est la relation entre la dominante et le soumis, c’est le plaisir que chacun d’eux, différemment certes, ressent.Et d’ailleurs, Camille, une fois détaché, semble lui aussi complètement planer… Cette soumission a sur lui, comme sur Mathilde précédemment, les effets d’une drogue douce.Acte IV – Shibari : cordes et suspensionNous redescendons alors tous au salon pour y boire un verre.Mathilde et François ont le plaisir d’y retrouver Marion, une jeune femme qu’ils avaient déjà rencontrée ici lors d’un autre goûter du Kinky Club.Marion est très jolie, un visage de jeune femme à peine sortie de l’enfance, mais un corps magnifique avec de belles rondeurs partout où il en faut !Elle nous dit que le Maître de lieux, expert en Shibari, lui a demandé d’être sa partenaire pour la démonstration de bondage du jour.Je l’avoue, jusqu’à présent, le bondage ne m’a jamais attiré ; je trouve qu’il n’y a d’interactions qu’entre l’attacheur et l’attachée.Mais nous avons ici affaire à un Maître, qui sait faire de son art quelque chose de totalement graphique pour le plaisir de tous.Maniant ses cordes avec dextérité, doublant toutes celles qui passent sur le corps de Marion pour ne pas risquer de la blesser, il réalise une quantité impressionnante de nœuds avec le savoir-faire d’un vieux marin.Marion, de plus en plus « saucissonnée » me semble cependant apprécier pleinement d’être le support vivant de cet artiste du bondage. En tout cas, elle garde un constant sourire tout le long de cette séance.Le Maître prend tout son temps et n’arrête pas de murmurer des paroles, que j’imagine rassurantes, à l’oreille de Marion et bientôt, cette dernière se retrouve suspendue à un mètre du sol, totalement encordée, et à aucun moment elle ne s’est départie de son joli sourire. A priori, jamais elle n’a eu mal, du début jusqu’à la fin.D’ailleurs, une fois désencordée, la peau de la jeune femme ne semble absolument pas marquée, malgré le contact sans doute rugueux avec le chanvre.Je l’avoue, cette séance m’a fait réviser mon opinion quant au bondage. J’y ai trouvé un réel plaisir bien que n’ayant été que spectateur.Pendant que Mathilde et moi finissons notre boisson, François entraîne Marion à l’étage pour une petite séance privée, tandis que Camille nous quitte pour vaquer à s’autres occupations.Acte V – Le repos des guerriersUne fois notre collation terminée, l’organisatrice de l’après-midi présente à Mathilde un homme qui souhaiterait être dominé et fouetté par une femme. Généreuse âme (et dominatrice quand même), Mathilde, suivie comme son ombre par votre serviteur, enchaîne cet homme à la même barre de métal qui avait servi pour elle précédemment.Elle le fait mettre nu avant de le fouetter avec baguette et martinet. Olivia, reprenant son rôle de fidèle auxiliaire, va cette fois prendre en bouche le sexe de cet homme pendant que Mathilde s’occupe de zébrer ses fesses à coups pas trop appuyés.Observateur toujours assidu des évènements, je contemple ce trio fellinien tout en jetant de brefs coups d’œil dans la petite alcôve située dans mon dos. C’est là que François a entraîné Marion ; ils ont tous deux allongés sur un lit, et François s’occupe de la jeune femme de manière, me semble-t-il, très bon enfant, avec juste de petits coups gentils pour maintenir la pression.Fatiguée de fouetter (elle aime dominer, mais pas trop longtemps), Mathilde détache son soumis et vient s’allonger aux côtés de François et Marion.Je m’installe sur l’unique fauteuil de cette alcôve et observe ce doux instant, que je qualifierais de repos des guerriers. Ils ont tous donné de leur personne et cet instant de calme et de plaisir est le bienvenu.Rapidement cependant, Olivia vient s’immiscer dans ce trio, pour caresser puis lécher Mathilde dans un long cunnilingus, qui manifestement, d’après les feulements que j’entends donne toute satisfaction à Mathilde. Le petit soumis que Mathilde vient de fouetter s’installe alors subrepticement entre les jambes de Marion, qui, après un instant d’hésitation, se laisse également prodiguer la même délicieuse caresse.Je regarde ces deux très belles femmes se rejoindre dans un même plaisir, ce qui ne me laisse pas insensible. Je me dis que je quitterai bien mon rôle d’observateur pour devenir plus participatif ; en tout cas, une soudaine étroitesse au niveau de mon boxer me le fait clairement ressentir. D’ailleurs, François, qui est descendu du lit, laissant nos deux héroïnes avec leurs lutineurs, l’a sans doute remarqué, puisqu’il me demande si j’aimerais prendre Mathilde dans quelques instants. Vous imaginez ma réponse !Repoussant Olivia qui s’occupe des fesses de Mathilde, alors à quatre pattes sur le lit, il défait alors rapidement sa ceinture, descend sa braguette et pénètre sans autre formalité son amante, en levrette.Cependant, il ne reste pas plus de quelques minutes dans cette position et demande à sa belle de se mettre à plat ventre sur le cheval d’arçon, où il me cède la place.Enfilant rapidement un préservatif, j’ai le alors grand plaisir à prendre moi aussi Mathilde en levrette, profitant par cette position d’une vue des plus agréables sur son corps et son fessier magnifiques.Je m’enhardis à mettre quelques claques sur les fesses de ma partenaire, et elle m’encourage à le faire plus fortement. Pour me montrer jusqu’où je peux aller, François lui assène une fessée beaucoup plus forte et sonore, me présentant ainsi les limites que je ne dois pas dépasser. D’ailleurs, ne connaissant pas aussi bien Mathilde que lui, je me garde bien d’y aller aussi fort.C’est d’ailleurs l’un des apprentissages de cet après-midi : avec un ou une partenaire que vous ne connaissez pas, il faut pas mal de temps avant de ressentir jusqu’où on peut aller sans aller trop loin.En tout cas, je profite de l’instant présent, me laissant aller après un après-midi de tension, profitant juste du bonheur que me procure le corps chaud et vibrant de Mathilde, tant au niveau du sexe qu’au niveau cérébral. Et comme en plus elle manifeste à voix haute son plaisir, mon ego de mâle est lui aussi satisfait !Acte VI – Quand l’excitation mène jusqu’au fistMême si je n’ai pas joui, je me retire après quelques minutes. Je pense que Mathilde doit être émotionnellement rincée après une après-midi si riche d’événements.Mais elle n’est pas au bout de son plaisir, car c’est à ce moment qu’un jeune couple d’origine africaine demande à François et Mathilde s’ils peuvent s’occuper de la demoiselle.— Pour faire quoi ? demande François.— Ce que vous voulez ! répond le jeune noir. Ensuite, elle aimerait bien être fistée.La demoiselle s’étant mise nue, François l’attache alors à la barre de métal, lui bande les yeux et alternant encore une fois entre baguette et martinet en latex, il entreprend de la fouetter.Ça se voit tout de suite, elle est hyper réceptive et, dès le début, gémit de plaisir à chaque coup donné. François n’y met pourtant pas la même force qu’avec Mathilde auparavant, mais la jeune femme se cambre pour offrir encore mieux ses fesses, ses seins, aux instruments qui la cinglent.Son compagnon s’est assis en face d’elle et assiste, sans montrer aucune émotion, au spectacle du complet laisser-aller de son amie sous les coups et caresses savamment alternés par François.Comme me il me l’a dit ensuite, elle aurait pu jouir rien que sous la caresse du martinet, tellement elle était sensible à ce que François lui faisait.Au bout de quelques minutes de ce doux châtiment, la jeune femme est détachée et, toujours aveuglée, elle est guidée par François jusqu’à s’allonger le dos sur le cheval d’arçon.Lui faisant écarter les jambes, il s’attaque alors à son clitoris puis à son vagin ; d’abord avec ses doigts, puis avec un de ces gros vibromasseurs clitoridiens à boule qu’il sort à nouveau de son sac à dos magique !La jeune femme est absolument trempée, on entend le clapotis de sa cyprine à chaque aller-retour des doigts de François dans son vagin.Pendant ce temps, Mathilde en profite pour caresser la demoiselle. Elle me dira ensuite que sa peau était extraordinairement douce et qu’elle avait pris un très grand plaisir à la caresser.Moi, le dos contre la croix de Saint-André, je joue le voyeur, profitant du spectacle, tout en jetant de temps en temps un coup d’œil vers le fond de la salle, où Marion, le travesti Olivia, et le petit soumis de Mathilde sont réunis, chacun des hommes se masturbant ou se laissant masturber par Marion.Mais au premier plan, le compagnon de la jeune femme attire mon regard. Il a pris un gros pot de lubrifiant qu’il avait amené, et après s’en être copieusement enduit la main droite, il vient se mettre entre les cuisses de sa compagne. François lui cède volontiers la place et très vite, le jeune black a introduit quatre doigts dans le sexe de son amie, et moins d’une minute plus tard, le pouce a rejoint les autres doigts, et sous des hurlements de plaisir, la demoiselle est proprement fistée par son compagnon.C’est assez impressionnant, et elle adore visiblement cette pénétration. François, Mathilde et moi assistons en spectateur à sa jouissance, pendant qu’en simultané, à l’autre bout de la pièce, Marion a réussi à faire jouir ses deux acolytes !C’est à ce moment que l’organisatrice du Kinky club vient nous prévenir de la fermeture imminente des locaux. Il est effectivement déjà 19 h 15, je n’ai pas vu le temps passer pendant cet après-midi de stupre et de luxure.Acte VII – C’est quand la prochaine fois ?Nous nous rhabillons tous, payons nos consommations et nous retrouvons dans la rue, François, Mathilde, Marion et moi.Pour ne pas rompre immédiatement le charme de cette rencontre, je les invite à boire un dernier verre dans une brasserie voisine. Marion nous quitte et part prendre le métro, puis, devant deux bières pour les François et moi et un spritz pour Mathilde, nous échangeons sur nos perceptions et nos ressentis sur cet après-midi.Si Mathilde et François sont habitués, c’était pour moi une grande première et je leur avoue que si ce jour j’étais surtout observateur, j’aurais grand plaisir à recommencer un après-midi au Club, mais plus dans l’action cette fois-ci.Si j’avais déjà eu la chance de déjeuner avec Mathilde et de la trouver charmante, passionnante et passionnée, je suis aussi très heureux d’avoir rencontré François, en qui je reconnais un alter ego en épicurisme, mais avec une évidente maîtrise dans les jeux BDSM.Ce que j’aime en eux, c’est qu’ils abordent le BDSM de manière ludique, veillant au plaisir de chacun, bien loin des intégristes que l’on peut voir sur Internet.En tout cas, cet après-midi aura titillé une zone de mon cerveau non encore active, déclenchant une envie de « revenez-y », envie que je ne tarderai pas à assouvir à nouveau.