Enfin mon petit Claude est dans son autobus scolaire. Ouf, fille!, je vais pouvoir respirer un peu. Surtout que depuis que je suis debout, je cours sans arrêt.Maman par ci, maman par là .Bon relaxe la grande!. Tu te démènes bien trop. En plus de ça, comme de raison, à chaque matin, il faut que je m’occupe de mon grand bébé de mari. Lui, sapristi, je crois qu’il a encore de besoin de sa mère. Avec mon grand flanc mou, pas moyen de continuer à dormir, car, il est tout le temps perdu. Même pas capable de s’organiser. C’est certainement pas la belle-mère qui a dû lui apprendre. Oui, parce qu’elle, elle a jamais cessé de le dorloter son grand bébé. Pis lui, il me tape sur les nerfs tous les matins, avec ses :« Chérie as-tu sorti ma chemise?Trésor, où sont mes bas?Christiane, quel pantalon je vais mettre?Dis, mon bébé, mes toasts sont prêtes? »Je me dis tout bas:« Normand, t’es mieux d’arrêter de m’appeler ton bébé.Normand, si tu..Pis va donc chier.Toi, mon maudit fatigant, je suis à la veille de te flusher.Normand, un bon matin, tu vas connaître ma façon de penser.Mais, rendu là , il va être trop tard pour notre vie de couple.Je vais te retourner chez ta mère.Salut, pour de bon, mon Normand et la belle-mère.Moi, je joue pus. »Normand, si tu savais comme je suis tannée de faire ta servante et de toujours te torcher.Tu veux continuer à rester assis sur ton cul et à crier après moi.OK, OK.Tu fais comme tu veux.Mais, je t’avertis tout de suite, tu retournes chez ta mère, si tu penses que moi, la folle, je vais continuer à courir comme un diable pour te servir.Fini, f.i., fi, n.i., ni.Bye-bye, Normand pis la belle-mère.Moi, je décroche.Ouf!, je me fatigue pour rien, oublie tout ça, fille!Enfin seule, je peux prendre mon café en sainte paix. En passant devant le miroir du salon, j’entrevois mon image.Ouf ! fille, ça parait que j’ai veillé tard. J’ai le visage des mauvais jours. Pinoutche que je m’haïs dans ces moments-là . Et en plus, comme ça m’arrive à chaque fois que je relève d’une bonne cuite, je réalise que je suis pas mal moins vite que de coutume. Ouf ! ma fille, en plus, ce maudit mal de bloc.Pinoutche, quand je repense à notre soirée, c’est pas possible comme on a fait les folles toutes les trois. Maudite boisson aussi !Ouais ! La Suzie est sautée ben raide. Elle doit en avoir plus sur le cœur qu’elle veut bien le laisser voir. Faut qu’elle y en veuille en chien à son ex pour avoir fait scandale comme hier au soir.La Suzie s’est défoulée. Elle qui aime ça se montrer. Une vraie folle !Sacrée Suzie ! Ça prend du toupet en crime pour s’exhiber en public comme elle l’a fait hier soir devant tous ces mâles. C’est vrai qu’on était était pas mal packetées toutes les trois. Mais c’est pas une excuse pour agir de même.Ouf ! fille, une chance que je suis seule, parce que le monde me croirait fêlée ben raide de me voir rire de même toute seule. Ça en devient une mauvaise habitude.Sapristi!, à chaque fois qu’on sort ensemble, on se packte comme trois fofolles. OK, va falloir modérer là -dessus.Ouais, mais pour revenir à Suzie. Elle a accroché un sacré beau mâle. Wow !. Marco, c’est un beau nom à part de ça. Mais pinoutche !, personne sait d’où il sort ce gibier-là . Fille !, tu parles d’un bel homme, bâti tout d’un bloc. Ouf ! Je m’imagine que lui, quand il te met les mains sur le corps, tu dois en ressentir des frissons.Ouais, mais l’as-tu vu, l’animal ! Un vrai macho. Pis vite en affaires. Moi icitte, fille, je l’ai ben observé lorsqu’il dansait avec Suzie.Ouf ! ma fille, ses mains sont pas mal voyageuses.Ouais, encore un autre beau salaud.Calme-toi, ma grande! Ce genre de club, ce n’est pas un endroit pour une femme mariée. Pas pour celles qui veulent rester sages en tous les cas. Ouais, les maudits mâles ! Ils sont tous une belle gang de machos.Pinoutche!, eux, ils cherchent tous du premier au dernier, juste à se trouver une aventure pour la nuit.Moi, je serais bien trop farouche pour me laisser cruiser à la hâte comme ça. Tu vois ça, la grande !Qu’est-ce que tu ferais si un beau mâle te disait drette là …Ça te tentes-tu, fille ?Tu m’accompagnes au motel.Toi, tu t’imagines qu’il te dit ça en te donnant une petite claque sur les fesses. Pis toi, la folle, t’es déjà prête à le suivre. Dans ta tête, tu rêves à tout le romantisme de te retrouver dans ses bras.Le grand bang quoi !Mais la première chose que tu sais, le beau salaud ne pense qu’à t’enlever ta petite culotte.Pinoutche ! Moi, je gèlerais sur place. Je serais ben trop figée pour essayer de le calmer un peu. Pis de nos jours, tu sais jamais à quel genre de moineau t’as affaire.Pour eux, les mâles, c’est ben simple. Pourvu qu’ils aient leur fun tout de suite. Je suis certaine qu’y en a pas un seul d’entre eux qui se casse la tête. Et comme ils se gênent pas avec les conséquences, ils peuvent te donner m’importe quelle maladie.Attraper une MTS ?Moi, je me suiciderais, certain, avant d’être obligée d’annoncer ça à Normand.Bon, arrête de te conter des peurs. On a eu du fun hier soir.Il faudrait que je l’appelle, la Suzie. Huit heures et quart, on va pouvoir placoter un bon quart d’heure avant que son boss rentre travailler.Allô!,Oups ! C’est encore le grand foinfoin à Gerry.Je peux-tu parler à Suzie ?Quoi ! Elle est pas rentrée ce matin !OK, je vais rappeler plus tard.C’est curieux, Suzie a pas l’habitude de manquer sur la job. Dis-moi pas qu’elle est malade?Maudit mélange de boisson aussi. Je l’appelle chez elle.Allô !Oh ! Excusez-moi.Je me suis trompée de numéro.Pourtant, depuis le temps que je compose son numéro. OK, cette fois, ça devrait fonctionner.Christiane ?Oui, Allô !C’est encore la même voix de mâle. Pourtant, cette fois, je me suis pas trompé de numéro de téléphone. Ça me revient pas, cette voix.En tous les cas, je dois pas oublier d’y demander à Suzie, qui c’est cette belle voix? La Suzie, elle me conte pas tout. Elle va se faire chicane si elle me fait des cachettes.Bon, assez de rêvasser ! Déjà neuf heures. Fille!, j’ai juste le temps de m’habiller pour aller à mon avant-midi de bénévolat.Une chance, ce matin, je dois me rendre chez pépère Albert. Lui au moins, il est tranquille. C’est gentil pas possible, ce vieux-là . Jamais une parole plus haute que l’autre. Le pépère se plaint jamais. On dirait qu’il est jamais contrarié, mon petit vieux.Ça doit être parce qu’il a jamais d’autre personne avec qui placoter. C’est vrai, il a jamais de visite. Le genre plutôt solitaire quoi !Après tout c’est pas de mes affaires. Pis s’il aime mieux ça de même. Je me demande ce que ça peut penser un petit vieux comme lui. C’est drôle à dire mais je crois que sa vie est au calme plat. Va falloir que je le réveille un peu, mon petit vieux.S’il continue à se laisser aller ainsi sans réagir, mon petit vieux, à un moment donné, il aura même pas le temps de s’en apercevoir qu’il va se retrouver dans sa tombe.Pis après tout, ça doit pas être plus plate que sa petite vie tranquille.Mon gentil petit vieux, la dernière fois que j’ai été chez lui, il me regardait avec un drôle d’air.Aie ! Pour moi, je le dérange le bonhomme. Je suis certainement pas la seule femme qu’il voit.Aie ! Ça se peux-tu? Je crois que j’ai deviné juste. C’est certainement ça. Plus je réfléchis à son comportement, plus je suis sûre qu’il en pince encore pour les femmes.Sapristi ! Depuis près de quatre mois que je passe faire son ménage une fois par semaine. Je m’étais jamais imaginé que le vieux sacripant pouvait encore être dérangé par la présence d’une femme.Sapristi ! Ça se peux-tu? Un bonhomme de plus de quatre-vingts ans.Je gage, et pis sapristi ! Ça ne se peut pas ! Le vieux torrieu ! Y peut-tu encore s’exciter pour un jupon ? Ben ma fille ! C’est la meilleure que j’apprends ce matin.Fille ! Il va falloir que je fasse plus attention à ma tenue. Je veux pas que mon gentil petit vieux me pète une crise cardiaque en pleine face.Le pépère, lui, je l’aime ben trop, il me fait tellement penser à grand-père. Les mêmes yeux rieurs.Pinoutche ! Ma fille, même pas moyen de truster un petit vieux, asteure ! Pourtant à son âge, sapristi ! Ça se peux-tu !Calme-toi, la grande ! Tu t’en fais encore pour rien. Pour lui, pépère, c’est sûrement son seul divertissement.OK, mais à partir de ce matin, je l’ai à l’œil. Ça sera pas long que je vais savoir ce qu’il manigance vraiment. Si je l’excite, mon petit vieux, je vais en avoir le cœur net.Pépère aime tellement parler. Ça va m’être facile de le faire se raconter. Il faut que je m’informe. Pépère doit bien avoir quelque présence féminine dans sa vie.Sapristi ! Je connais même pas ses enfants, ses proches. Remarque fille, que j’en ai jamais vu aucun auprès de lui. Pépère doit sûrement avoir encore un lien quelque part.Bon, ce matin, le vieux sacripant va tout me raconter pendant que moi, je vais faire le ménage.« Bonjour Pépère.C’est encore la fatigante qui vient vous déranger pour le ménage de la semaine.Debout pépère, fini la matinée à paresser au lit.Dix heures ! Il est temps de secouer vos puces. »Pépère qui aime toujours m’étriver avec ses farces, ce matin, reste bien tranquille sans même me sourire.« Bon, qu’est-ce qu’y a, à matin, pépère ?Ça a pas l’air d’aller ben ben fort, la santé.Vous me semblez pas mal songeur. »Le pépère ne réagit même pas.Bon, dis-moi pas qu’il va falloir que je dorlote encore mon petit vieux préféré.« OK, pépère.Bougez pas, je m’occupe de vous. »Je m’approche tout près de lui pendant que pépère me regarde avec ses grands yeux tristes. Le vieillard appuie sa main sur mon épaule. Il semble complètement abattu.Bon Pépère, on raconte tout à sa petite amie.On lui dit son gros chagrin.Ce n’est pas dans ses habitudes, l’homme âgé se penche la tête et il évite mon regard.Je sens son désarroi. Je le berce tout contre moi. Je lui caresse doucement la tête comme je faisais à mes enfants lorsqu’ils avaient un gros chagrin. Je suis toute bouleversée en voyant de grosses larmes couler sur les joues du vieillard.Pépère pleure silencieusement. L’homme âgé s’abandonne en toute confiance contre mon épaule pendant que de profonds sanglots font sursauter ses fragiles épaules.Je ne peux que sympathiser avec lui, J’en suis toute chavirée. C’est la première fois que je vois ce genre d’événement depuis que je fais du bénévolat. Je me sens si impuissante, si petite, totalement bouleversée par la peine que vit pépère.Inconsolable, pépère pleure sans arrêt. Lorsqu’il se calme, je le trouve très épuisé. Je l’aide à s’étendre sur son lit, pépère tombe endormi presqu’aussitôt.Ce comportement inhabituel me surprend et me chagrine beaucoup. Le vieillard dort les traits crispés. Sa respiration est très saccadée, après quelques minutes, il se met à ronfler à fond de train.Je me dépêche de faire son ménage en essayant de faire le moins de bruit possible.Ça doit faire une bonne demi-heure que j’époussette et que je m’efforce de tout faire reluire. À un certain moment, pendant que je suis en train d’essuyer le vidéo, ma curiosité est attirée par une cassette qui se trouve encore à l’intérieur de celui-ci.Machinalement j’actionne le vidéo. Surprise ! Je tombe sur un vieil épisode de La Série Rose, série à saveur érotique qui passait à la télévision il y a au moins quatre ou cinq ans.J’arrête mon ménage et je regarde ce bout de film qui commence quand un homme à l’allure rustre empoigne une jeune femme qu’il couche brutalement sur ses genoux.La demoiselle se débat énergiquement mais l’homme n’a aucun problème à l’immobiliser en la retenant d’une seule main sur ses genoux, tandis que de son autre main, l’homme retrousse sa robe.Aussitôt, la main de la brute se promène allègrement sur les cuisses de la fille qui comme de raison dans ce genre de film se trouve nue sous la robe.L’homme prend le temps d’admirer ses rondeurs puis, sans avertissement, il donne la fessée à la demoiselle en frappant sur ses fesses nues que le caméraman se dépêche de nous montrer en gros plan.Captivée par l’action, je ne me suis pas aperçue que pépère s’est réveillé. Soudain je le surprends qui me reluque.Et comme je suis accroupie en face de son lit, le bonhomme a une bonne vue sur mon postérieur. Après l’avoir vu si triste, je suis soulagée de remarquer que pépère est beaucoup plus serein.Malgré tout je suis choquée de me faire reluquer si cavalièrement. Je me dépêche de réprimander pépère en lui faisant les gros yeux.Pépère me sourit d’un air gêné, et aussitôt son visage devient tout rouge comme un enfant qu’on surprendrait à faire une mauvaise action.Ouf ! La femme en moi se sent flattée de le voir subitement si mal à l’aise. Machinalement, je cambre le dos et du même mouvement, je bouge le fessier dans des gestes très provocateurs. Je fais semblant de m’accrocher dans ma robe, et, délibérément, je la retrousse pour lui dévoiler le haut de ma cuisse.Pinoutche ! pépère.« C’est assez d’émotions pour ce matin.Fermez vos yeux, pépère.Il faut vous reposer.Essayez de continuer à dormir.Vous en avez bien besoin, vous, à votre âge.Et, surtout, avec ce que vous avez vécu ce matin.Un peu de repos va vous faire du bien. »Pépère me répond :« Calme-toi ma fille !Je vais te dire une chose.Tu t’en doutes peut-être même pas mais depuis que je suis vieux, je fais que ça, dormir. »Et effrontément, le bonhomme se liche les babines en continuant de fixer mes fesses.« Mon âge, mon âge!Tout le monde me parle que de ça, mon âge.Pas moyen d’aller chez le médecin sans qu’il me répète toujours ce même refrain.Et en plus, je dois te dire qu’à chaque visite de l’infirmière, elle me répète encore la même chose.Madame !, encore la semaine passée, c’était au tour de monsieur le curé de me répéter qu’à mon âge, je dois seulement penser à me reposer.Torrieu, les jeunes ! Je commence à croire que c’est vous autres, les jeunes, qui radotez.Vous devriez arrêter de me le dire que j’ai dépassé l’âge de mourir.Ma gang de jeunes, vous allez apprendre que je suis encore assez vert que je vais vous faire patienter encore un bout de temps, si le bon Dieu le veut.Rendu à mon âge, comme vous dites, je sais que je suis à la veille de dormir pour longtemps. »Après avoir vu pépère secoué par son gros chagrin, le voir réagir de nouveau à la vie, me fait du bien. Je n’ose pas le contrarier.Pendant ce temps-là , à la télévision, c’est au tour de la jeune servante de surprendre sa patronne qui s’ébat en pleine nature avec un jeune travailleur agricole. Le couple est grimpé sur une meule de foin à la vue de tous le monde.Ma foi, c’est toute une partie de jambes en l’air qui se passe à l’écran. Ouf ! C’est vraiment toute une histoire de fous.L’épouse qui était si choquée d’avoir surpris son mari la tromper avec une autre se reprend avec cœur. La polissonne chevauche son partenaire avec entrain.Le langage est vraiment grivois, et à la vue de ce couple qui se donne avec enthousiasme, je commence ressentir une chaleur entre mes cuisses.Comme de raison, à chaque fois que je me tourne en direction de pépère, je remarque qu’il en oublie le film.Le bonhomme est comme hypnotisé à la vue de mes cuisses et de mes fesses. Et pour le provoquer davantage, je tire sur ma robe pour que le bonhomme puisse entrevoir ma petite culotte.Je me surprends à entendre ma voix la plus langoureuse lorsque je demande à pépère:« Aimez-vous ça regarder ce genre de film ? »Pour toute réponse, le vieux sacripant me répond par un sourire.« Vous êtes juste un autre vieux matou.Qu’est-ce que ça vous donne de vous exciter comme ça ?C’est même pas un bon film de cul.Ce genre de film, c’est juste des histoires pour obsédés. »Ma dernière réplique choque pépère, il enchaîne:« Comme ça, je suis un vieux obsédé.Écoute-moi ben, ma fille.Premièrement, c’est toi qui as voulu regarder ce bout de film.Et deuxièmement, ce matin, j’ai vraiment pas le goût de me faire sermonner.Si c’est pas à ton goût, tu ramasses tes torchons et tes guénilles et tu fiches le camp tout de suite. »« Tut, tut, pépère.Choquez-vous pas !Je suis pas venue ici pour vous chicaner.Je trouve juste que ça fait pitié en chien d’être pris pour regarder ce genre de film archi cheap. »Ouf ! Je crois que je viens de rajouter de l’huile sur le feu car le vieillard me réplique.« C’est ça, asteure, je suis juste un vieux cheap. »« Tut!, tut!, pépère.Là , on va prendre le temps de se parler.Si ce matin, je suis si scandalisée, c’est parce que moi, je m’attendais pas à voir ce genre de film chez une personne de votre âge.En tous les cas, moi, je perds pas mon temps à regarder ce genre de film, je laisse ça à mon mari.Lui, y’a pas peur de perdre son temps avec ce genre de film si quétaine.Mais ça m’empêche pas de vous donner mon opinion.Premièrement dans ce genre de film, y’a pas de romantisme.La femme est là , seulement comme objet, le joujou de monsieur, quoi !Deuxièmement, avez-vous remarqué que dans ce genre de film, ça semble trop arrangé avec le gars des vues.Pour toute action, il nous montre toujours une fille nue. »Pépère me répond.« Ma fille, si je regarde ce genre de film, c’est justement pour en voir du nu.Et en parlant d’action, remarque que cet épisode se passait à la fin du siècle dernier.Je connais assez l’histoire pour te dire que dans ce temps-là , les femmes avaient pas le temps de s’arrêter pour suivre la mode comme aujourd’hui.Tu sauras ma fille que même dans mon jeune temps, il y avait des femmes qui portaient jamais de petite culotte, ni de brassière, du moins dans le petit rang de campagne où je vivais. »« Ma première femme Émilienne, que Dieu ait son âme, Milienne a jamais porté aucune culotte, du moins durant nos premières années de mariage.Je me souviens encore de la première fois que je lui en ai acheté une paire de ces fameuses petites culottes.Milienne devait avoir trente-cinq, trente six ans.Je m’en souviens comme si c’était hier.Et je dois te dire que premièrement, elle m’a fait une crise mémorable.Et que deuxièmement, lorsque Milienne s’est enfin décidée à l’essayer, je te dis que je la surveillais attentivement tout le temps qu’elle se pavanait devant son miroir.On en a ri un coup, tous les deux.Ma fille, je vais te conter une anecdote. Émilienne, lorsqu’elle devait se rendre chez son docteur pour son examen annuel, Milienne ne mettait jamais de petite culotte.Qu’est-ce que ça me donne? qu’elle me disait.Aussitôt que j’entre dans le bureau du docteur, tu sais la première chose qu’il me dit le beau docteur :Déshabille-toi.Et je sais pour en avoir parlé avec d’autres femmes, que le beau docteur dit ça à toutes les femmes, avant même de leur dire bonjour.Là , elle riait de bon cœur, ma Milienne. »« Pour les brassières, c’est assez simple, Milienne n’a jamais voulu en porter aucune de toute sa vie.Elle me disait :Je suis plus une jeune pouliche et si tu penses que je vais mettre cet attelage-là , tu te trompes en crime.Ma fille, si tu penses que le sexe, c’est fini, chez une personne âgée, tu te trompes en torrieu. »« En tous les cas, moi, je vais aimer ça jusqu’à ma mort voir le corps d’une femme, même si depuis quelques années, j’en vois juste à la télévision. »Le bonhomme se liche les lèvres et à ma surprise, il enchaîne :« Ce matin, je suis gâté. »Et le bonhomme m’envoie un baiser du bout des doigts.Je me laisse cruiser et lui demande de continuer son récit.« Il y a encore six, sept ans, je me rendais à deux pas d’ici, tu sais au Club de Danseuses Nues, chez Bébert, au coin de la rue.Ma fille, la première fois que je suis rentré dans ce club, c’est mon petit-fils Hugo qui a insisté pour que je l’accompagne.Pour un petit vieux comme moi, qui a toujours été croyant et très respectueux, la première fois que j’ai vu le show d’une danseuse nue à ma table, j’étais très scandalisé.Mon petit-fils a payé pour que la fille, une grande brunette toute en cuisses avec un corps et des seins et un cul à faire damner un ange, danse à notre table.Torrieu ! Je suis pas fait en bois !Je te dis que j’en ai pratiquement avalé ma salive. »« La danseuse, une belle femme dans la vingtaine, a grimpé aussitôt sur la table et elle s’est empressée d’enlever sa petite culotte. Ouf !Moi, torrieu !, je me suis presque étouffé en avalant mon fort d’une seule traiteTorrieu ! J’avais le nez presque à la hauteur de son sexe qu’elle nous dévoilait impudiquement.Pis, ma fille, le party s’est pas arrêté là .Mon petit-fils, le petit torrieu, il m’a payé les danses de trois autres filles, coup sur coup, toutes plus aguichantes les unes que les autres.À la fin de cette journée, je dois dire que j’étais plus indisposé et plus du tout farouche devant ce genre de spectacle.Et à la longue, je m’y suis habitué.Si bien que je me rendais régulièrement faire mon tour dans ce club.Et je dois te dire que si mes jambes me portaient encore, je crois que je serais rendu là encore au moins une fois par mois.Surtout que maintenant, comme mon petit-fils me le disait encore dernièrement :Pépère tu manques le meilleur.Maintenant, on a le droit de toucher. »Pépère me fait un clin d’œil et enchaîne.« Maintenant, je suis rendu trop vieux.Torrieu ! Ma fille, si tu savais comme ça me choque de plus pouvoir me déplacer. »Machinalement, je secoue la tête en signe de réprobation.Pépère remarque mon désaccord, il enchaîne.« Ma fille, fais-toi pas de jugement trop vite.Si tu savais comme c’est plate d’être toujours tout seul tout le temps.Ma fille, moi le vieux pépère comme tu dis, j’ai toujours vécu avec une femme, du moins jusqu’à la mort de ma deuxième, il y a déjà dix ans.Aujourd’hui, rendu à mon âge, j’ai même pas la force ni le goût de me rendre rencontrer les gens du troisième âge.Regarder la télévision, c’est mon seul divertissement.Même mes vieux films de cul comme tu dis, m’aident à passer le temps.Je vais te dire une chose que je pense de plus en plus souvent. Parfois, je commence à croire que je serais peut-être mieux mort.Ce matin, lorsque t’es arrivée ici, je pensais à ma petite vie plate, bien tranquille.C’est pour ça que j’étais si triste. »« Ma foi ! S’il vous plait, pensez plus à votre gros chagrin de ce matin.Ça me fait trop mal de vous voir pleurer.Pis tant qu’à moi, vous pouvez ben les regarder vingt-quatre heures par jour vos maudits vieux films de cul, si ça vous rend de bonne humeur.Mais pépère, je crois que c’est pas seulement le film qui vous dérange.Je commence à penser que le fait de regarder trop souvent en direction de mes fesses, c’est ça qui fait grossir la bosse que je vois monter de plus en plus sous votre couverture.Dites-moi pas que c’est pas vrai, je vous surveille. »Pépère devient tout rouge et il me sourit encore plus gêné.« Bon, pépère, c’est assez de folies pour aujourd’hui.Il est déjà onze heures.Il est temps que je parte.J’ai mes copines qui m’attendent pour mon cours de culture physique. »Pépère me répond :« Tes copines, tu les vois à tous les jours.Mon entraînement d’exercices physiques qu’est-ce que vous en faites ? »« Je suis déjà en retard.Mon cours commence dans une vingtaine de minutes.Pis il faut pas que je commence à manquer ça.Vous devez voir que je suis déjà pas mal trop grassette.Mes exercices, j’en ai réellement de besoin. »« Si c’est juste pour tes exercices, pourquoi tu les fais pas ici ? »« Qu’est-ce que vous dites-là , vous ! »En regardant attentivement pépère, je comprends qu’il est très sérieux. Après un moment de réflexion, je lui réplique :« Je vous ai assez gâté pour ce matin.Pis pépère, vous me voyez en jupe pour faire mes étirements. »Pépère me réplique :« Torrieu, ma fille, t’es pas trop débrouillarde.T’as qu’à l’enlever, ta jupe, et c’est sûrement pas moi qui vais m’en plaindre. »Je m’approche de pépère, lui caresse la joue du bout des doigts. Le bonhomme semble tout ému. Soudainement, j’ai une envie folle de lui plaire, je lui donne un baiser sur la joue.Je me surprends et je surprends encore plus le bonhomme en retirant mon tee-shirt que je laisse tomber par terre.Et pour le provoquer davantage, je replace mes seins sous ma brassière en me penchant à seulement quelques pouces de son visage.Je lui tourne le dos pendant que je retire ma jupe et pour savoir la réaction du bonhomme, je me dandine langoureusement vêtue seulement de ma brassière et de ma petite culotte.Et pour l’exciter davantage, je me remets à quatre pattes et, effrontément, je retrousse ma culotte pour lui présenter une bonne partie de mes fesses.Du même mouvement, je détache mes cheveux et les laisse tomber sur mes épaules.J’hésite entre enlever ma culotte ou ma brassière. C’est celle-ci que je détache et que je lance en direction du lit.En me relevant, je lui demande :« Pis pépère, comment que vous me trouvez ? »Le bonhomme me répond.« Je sais pas si je rêve.Torrieu, je crois que je suis déjà rendu au paradis, mais j’aime ça à mort ! »Je me caresse les seins sous l’œil attendri de pépère et comme c’est un peu frisquet dans la pièce, je rattrape mon tee-shirt.Je joue avec mon tee-shirt durant quelques instants, en laissant la chance à pépère d’entrevoir mes seins durant un court laps de temps avant de remettre le tee-shirt.Pour débuter mes exercices de culture physique, je lève les jambes bien haut au-dessus du lit de pépère.Surprise de mon audace, je souris à pépère qui me regarde comme un enfant qui découvrirait un nouveau jeu.Après une quinzaine d’étirements, je change d’exercice. Cette fois, je suis étendue sur le dos et je lève une jambe et la redescends lentement en l’ouvrant dans un angle de quatre vingt-dix degrés.Pépère a les yeux rivés à la hauteur de mon sexe pendant que j’alterne d’une jambe à l’autre.En complétant chacun des vingt étirements, je surveille pépère qui suit le moindre de mes mouvements, ce qui m’enhardit de plus en plus.Pour le troisième exercice, je me remets à quatre pattes, dos au bonhomme. Et, en me supportant sur les mains, je plie les coudes jusqu’à toucher le plancher avec ma poitrine.Ouf ! Le froid du prélart chatouille mes mamelons qui deviennent de plus en plus sensibles à chaque fois que je répète ce mouvement.Si bien qu’après seulement quatre de ces mouvements, j’arrête pour retirer mon tee-shirt et pour frotter mes seins qui sont très sensibles.Lorsque je reprends mon exercice, j’ai les seins très gonflés. Mes mamelons durcissent encore plus à chaque fois que je touche le plancher avec mes seins.Je me repose quelques secondes pendant que pépère s’assoit confortablement dans son lit pour suivre chacun de mes exercices.Justement, pour l’exercice suivant, je m’assois face au vieillard, les mains croisées sur mes seins qui sont encore très sensibles.Après un moment de repos, l’exercice débute lorsque je descends mes mains sur mes chevilles et du même mouvement, je lève la jambe en retenant ma cheville d’une main tout en essayant d’étirer la jambe le plus loin possible.Mon cœur bat à tout rompre autant à cause de ces exercices qui sont de plus en plus essoufflants, que de me voir seins nus devant pépère.J’en suis toute excitée. Au bout d’une dizaine de mouvements, où j’alternais d’une jambe à l’autre, je gâte le pépère en levant les deux jambes en même temps.Pour cet exercice, j’ai toujours du mal à me tenir en équilibre sur les fesses.À toutes les fois que je fais cet exercice, je dois toujours bouger du bassin pour garder la position.Le bonhomme s’en liche les lèvres pendant que je me trémousse ainsi pour essayer de garder la position le plus longtemps possible.Ouf ! ma fille. Je fais la folle et je remarque que le bonhomme en soupire, pendant que je lui en mets plein la vue.Je suis toute en sueur et je remarque que le bonhomme est de plus en plus excité.En jetant un regard à ma tenue, je vois ce qui l’excite tant.« Oh la la, ma fille! C’est pas possible !Ma culotte rentre dans mon sexe et des poils en sortent impudiquement.Oh la la, ma fille, je deviens plus audacieuse, je garde les jambes bien ouvertes et j’en profite pour me caresser le sexe. Ouf ! ma main entre sous ma culotte. Je souris à pépère qui ne manque rien du spectacle. Pépère a un regard attendri pendant que je continue mes caresses. L’homme âgé me fait des baisers du bout des doigts. Ouf, ma fille, c’est pas long que je mouille. »Je suis toute en sueur et je m’approche du lit de pépère en me faisant provocante. Rendu près du lit, je joue avec mes seins en me penchant au-dessus du visage de pépère. Le bonhomme ne reste pas indifférent. Sa main me caresse le haut de la cuisse pendant que sa bouche gobe un sein. Le bonhomme me mordille un mamelon pendant que ses doigts montent cavalièrement le long de ma cuisse. Cette main d’homme s’approche dangereusement de ma petite culotte.Je me reconnais plus, je demeure immobile sous les caresses. Pendant que je regarde pépère dans les yeux, des doigts se glissent sous ma culotte. Lentement et avec d’infimes précautions, une main dégage le tissu de ma culotte qui restait emprisonné entre les lèvres de mon sexe. Je m’abandonne sous la chaleur de cette main quelque peu nerveuse mais combien habile qui s’introduit dans mon sexe déjà bien ouvert. Toute excitée, je bouge du bassin pour que mes lèvres l’emprisonnent. Lorsque la main s’attarde à mon clitoris, je suis frappée comme par une décharge électrique. Ouf, ma fille, je vis un premier orgasme pendant qu’un doigt expert me fouille sans pudeur. Je me laisse enivrer par ses caresses. Je mouille comme jamais.Je ne veux pas que le temps s’arrête. Après ces minutes délicieuses, pépère retire sa main de son sexe et son premier geste est de passer ses doigts sous son nez pour les sentir. Le bonhomme me fait un clin d’œil et se liche les doigts. Pépère me dit qu’il aime mon odeur de femme. Je suis gâtée, sa main retourne fouiller mon sexe. Le bonhomme sent ses doigts et les liche plusieurs fois de suite. Je suis toute conquise. Ouf ! Je suis parcourue par de nombreux orgasmes qui se suivent sans arrêt.Je décide de grimper sur le lit pour ne pas épuiser pépère. Délibérément, je me place à quatre pattes, le sexe directement au-dessus du visage de pépère. Le bonhomme ne reste pas indifférent, ses mains me poussent pour que je me place dans la position du soixante-neuf. Je ne veux pas le décevoir. Wow ! c’est une bouche gourmande qui me liche à même ma culotte. Pépère m’ouvre les cuisses et il me dit qu’il aime se caresser toute la face contre ma culotte et qu’il aime sentir l’odeur de mon sexe. Moi, pour le gâter, je mouille comme une fontaine. Pépère place ses deux mains sur mes fesses et son nez fouille mon sexe pendant que sa bouche caresse et mordille mon entre-cuisses. Ouf ! Je vis un orgasme torride.Impatiente, ma main entrouvre ma culotte. Je me masturbe en même temps que la moustache et la bouche du bonhomme caressent mes lèvres ouvertes et mon clitoris. Ouf ! Le bonhomme est gourmand et me lape à pleine bouche. J’en crie de jouissance.C’est mon tour de gâter pépère. Mes mains parcourent son pénis tout du long. Ma bouche le caresse pendant que mes doigts tâtent ses testicules. Lorsque je le rentre tout entier dans ma bouche, mes lèvres caressent le gland pendant que mes yeux se délectent du spectacle d’une verge bandée à l’extrême. Comme une gamine, je vis de toutes nouvelles audaces. Malgré son grand âge, pépère répond à mes attentes. Après seulement quelques instants, je sens monter la sève dans son membre pendant que la bouche de pépère broute mon sexe avidement. Je veux le recevoir en moi mais, je m’aperçois que le rythme est trop rapide pour pépère. Comme un jeune homme qui ne peut se contrôler, pépère éclate. J e reçois le chaud liquide au fond de la gorge. J’en avale une portion pendant que je retire son membre de ma bouche. Le bonhomme a un sursaut d’énergie, des jets de son sperme m’éclaboussent tout le visage, j’en reçois même sur les paupières. Je liche tout le gâchis pendant que pépère me sourit d’un air gêné. J’essuie le sperme qui me coule sur les lèvres et sur le menton pendant que le membre de pépère rétrécit rapidement. Je souris au bonhomme et me liche le bout des doigts pour récupérer tout le gâchis.Soudain, j’entends : « Ouais, on se prive pas. » Je relève la tête et j’aperçois un homme d’une trentaine d’années qui se tient debout à côté du lit et qui me reluque pendant que mon sexe est encore au-dessus du visage de pépère. Le bonhomme ne semble pas s’être aperçu de l’intrus et il continue à me laper à pleine bouche.« Éric mon petit torrieu, tu devrais frapper avant d’entrer chez les gens. On t’a pas élevé de même. »« Aie, pépère, où as-tu déniché ça, cette belle poupoune. Une maudit belle plote en tous les cas. Pis pas farouche à ce que je vois. Vous vous gâtez pépère. Occupez-vous pas de moi. Vous pouvez continuer votre petit jeu tous les deux. Continuez comme si j’étais pas là . Moi je suis pas pressé, je regarde, et comme vous dites souvent, je suis encore à l’âge d’apprendre. »