Préambule : Les récits de ces vacances sont totalement imaginaires.Notre escapade au centre ville commença par un arrêt à la terrasse d’un café. Bien décidées à ne nous priver de rien, nous voilà donc attablées, attendant que le serveur nous apporte notre verre d’une liqueur bien connue, parfumée à la noix de coco, de couleur blanchâtre… Evidemment, Céline ne put s’empêcher de plaisanter à ce sujet, dégustant le breuvage en fermant les yeux, passant la langue sur ses lèvres, allant même jusqu’à en lécher une goutte sur son index.Tout ce petit manège était assez bruyant et très jovial, jusqu’à ce que le garçon nous apporte une tournée supplémentaire que nous n’avions pas commandée, nous expliquant qu’elle nous était offerte. Il nous remit aussi une enveloppe dont Céline se saisit. Son visage changea radicalement à la lecture de la carte qu’elle contenait. Elle semblait à la fois très satisfaite et un peu gênée. Sans mot dire, elle tendit le carton à Gaëlle qui devint cramoisie, l’air franchement épouvanté. Je commençais à me poser des questions, d’autant plus que Gaëlle n’osait pas me faire suivre le petit mot. Je tendis la main, elle me le passa enfin. »En remerciement du ravissement dont vous nous avez gratifié dans l’autobus. » signé : « Fabienne et Luc ».Le sol se déroba sous mes pieds. Quelqu’un avait donc tout vu, tout regardé, tout observé. Pire encore, ils osaient nous le dire. Je me considérais comme la principale intéressée, je me sentais dégradée, plus bas que tout. J’aurais voulu pouvoir disparaître à l’instant. Céline m’arracha le billet des mains. »On peut dire que tu leur as plu. Remarque, nous y sommes quand même un peu pour quelque chose… ».Elle me souriait, venant ainsi à mon secours. »Il ne faut pas te mettre dans un état pareil. Ils nous ont appréciées. Je suis même prête à parier que c’est toi qui les as le plus excités. Laisse-moi faire. »Et avant que je puisse répondre, elle se mit à dévisager les couples attablés à la terrasse. Son regard s’arrêta sur l’un d’eux qui nous fixait ostensiblement.Ils avaient environ une quarantaine d’années. Les vacanciers classiques. À la distance où nous nous trouvions, rien n’aurait pu les différencier des autres couples. Céline leur fit un petit signe en guise de remerciements. La femme se leva, taille moyenne. Elle s’approcha de notre table et s’adressa à nous, plus précisément à Céline. « Accepteriez vous que je me joigne à vous ? ». Le « Bien sûr, ce sera avec plaisir » de Céline fut immédiat.Dans quelle aventure nous embarquait-elle encore ? Je commençais à en avoir un peu peur, quoique… je me sentais happée par cette envie de me laisser entraîner par Céline et ses aventures, par tout ce qui touchait au sexe, aux plaisirs du corps. Et puis jusqu’à maintenant, je n’avais pas eu à me plaindre, bien au contraire. Je décidai donc de la laisser mener cette rencontre.Céline se chargea des présentations. L’homme était resté à l’écart, se limitant à nous regarder, malgré tout visiblement satisfait par la tournure que prenaient les évènements. La conversation vint très vite sur le sujet qui les avait fait nous contacter. »Vous nous avez offert un magnifique spectacle dans le bus. Vous semblez très complices toutes les trois. Mon mari et moi sommes toujours attirés par l’insolite, nous aimons les rencontres furtives, intenses. Nous aimons la jouissance, le plaisir sous toutes ses formes. Nous avons été attirés par vous dès que vous êtes montées dans le bus, ce qui fait que nous n’avons rien manqué de votre aventure… ». Elle s’arrêta et nous dévisagea toutes les trois. Gaëlle était écarlate, je ne devais certainement pas être mieux.Seule Céline semblait conserver son sang-froid.Fabienne s’adressa directement à elle. « Nous étions venus reprendre notre voiture au garage. Je pourrais attendre ici avec vous que Luc s’occupe de cela. » La réponse de Céline parvint après une courte hésitation. »D’accord, cela nous laissera le temps de faire connaissance. » Aussitôt, sans mot dire, Fabienne fit un petit signe à Luc qui prit de suite congé en nous adressant un salut et disparut d’un pas pressé.La situation s’était détendue. Fabienne et Céline avaient réussi à nous mettre toutes à l’aise. Il faut bien reconnaître que l’alcool nous y avait aidé.Fabienne était un joli brin de femme, mince mais pas maigre, vêtue d’un tailleur blanc, jupe courte fendue sur le côté et veste assez décolletée, laissant entrevoir la naissance de la gorge de ses seins. Elle se penchait parfois, ce qui me permettait de voir les bonnets de son soutien-gorge blanc. Ces images me perturbaient. Je me découvrais, en fait, moi qui n’avais jamais envisagé auparavant comme possible d’éprouver du désir et de pouvoir prendre du plaisir avec une fille… J’avais soudainement envie qu’entre Fabienne et moi, il se passe des choses. Gaëlle ne semblait pas moins perturbée que moi. Je n’en pouvais plus. L’autobus, la découverte de la sensation du sperme tiède contre ma culotte, Fabienne, Gaëlle, Céline… je sentais monter à nouveau en moi cette envie de plaisir qui m’échauffait le ventre.Je fermai la porte à l’aide du petit verrou. Je venais de quitter la terrasse pour venir m’enfermer dans les toilettes, le ventre en feu. Je glissai de suite ma main droite sous ma robe, atteignant mon ventre, puis descendant sans attente vers mon pubis dénudé. Excitée comme je l’étais, les caresses préalables n’étaient pas nécessaires. Main à plat, je me massais, la cyprine m’engluant abondamment. Mes doigts couraient déjà sur mes lèvres, les écartaient, allaient et venaient entre elles. J’étais trempée.Dans la minute, je me sentis au bord de l’explosion, je m’abandonnai à mon envie de jouissance. Quiconque m’aurait vu m’aurait trouvée indécente, debout, dos contre la porte, genoux pliés, cuisses ouvertes pour dégager largement l’accès à ma fentine, main glissée sous le fin coton de la robe. L’orgasme monta soudainement, prenant mon ventre, mon sexe, m’arrachent un râle irrépressible. Mes muscles les plus intimes ne répondaient qu’au plaisir, battant la chamade.Les spasmes avaient stoppé. Je me retrouvai accroupie, toujours adossée à la porte. Mes jambes avaient fléchi, ma main inondée de miel se calmait, prodiguant maintenant un simple attouchement accompagnant la reprise de mes esprits et le retour vers le monde extérieur. Je me relevai vite pour rejoindre mes amies. À mon retour, les regards, les sourires qu’elles m’adressèrent prouvèrent qu’elles savaient. Bizarrement, j’en ressentis une certaine fierté, je m’affirmais. Je n’eus pas le temps de reprendre ma place autour de la table, Luc arrivait. Il stoppa la voiture devant le café, Fabienne nous invita à monter. Pendant mon absence, Céline et Gaëlle avaient accepté l’invitation que Fabienne leur avait faite d’aller « prendre le goûter » chez eux.Luc conduisait prudemment, mais était ce plus par peur de l’accident que par crainte de ne pouvoir profiter des images que lui offrait Céline, assise à ses côtés ? Il semblait ravi qu’elle ait pris place à l’avant, ses yeux pouvant à souhait se poser sur ses cuisses et dans son décolleté. Cette observation méticuleuse de l’anatomie de Céline n’était perturbée que par des regards lancés à un rétroviseur particulièrement bien réglé pour offrir une vue plongeante sur Gaëlle qui se trouvait au milieu du siège arrière. Ma masturbation dans les toilettes m’avait un peu calmée, ce qui me permettait d’avoir un détachement un peu plus important sur la situation. Fabienne, assise à gauche de Gaëlle, la caressait du bout des doigts, parcourant la cuisse entre le genou et la lisière de la robe. Gaëlle semblait apprécier ces allées et venues des doigts agiles. Elle fit glisser ses fesses du bord du siège et desserra ses cuisses malgré l’exiguïté du lieu. Sa robe remonta très haut. Cette invite ne resta pas sans réponse. La main de Fabienne s’insinua immédiatement entre les cuisses offertes, remontant maintenant vers le sexe, sous le fin tissu de la robe. Je vis la main disparaître, devinant son mouvement aux ondulations du tissu. Gaëlle fermait les yeux, s’abandonnant totalement. Mon excitation remontait, mais surtout, je voulais voir, voir Gaëlle osciller sous la caresse.Je remontai sa robe, dégageant ainsi intégralement le bas de son ventre, sa culotte offerte à la vue de tous.Luc s’intéressait décidément beaucoup à ce qui se passait vers l’arrière… Fabienne massait le pubis de Gaëlle à travers sa culotte, suivant les mouvements de bassin de mon amie qui maintenant, se tortillait.Je me penchai vers l’avant, découvrant que le coton de la culotte était trempé. Gaëlle ne mouillait plus, elle dégoulinait. Sa liqueur inondait son entrejambe. Fabienne remonta sa main vers le ventre, puis la laissa plonger sous le coton. Fabienne n’eut pas de reprendre la masturbation qu’elle avait entamé à travers le tissu. À peine eut-elle atteint les lèvres de Gaëlle que cette dernière se cambra, et comme électrisée, se raidit en poussant un cri de plaisir qu’elle chercha à étouffer : sans doute un reste de cette pudeur qui nous pousse à nous cacher lorsque nous jouissons devant quelques « voyeurs » passifs.Fabienne l’accompagna de sa main jusqu’à ce que le corps frêle de Gaëlle se détende et retombe sur la banquette. Elle l’embrassa alors qu’elle retirait sa main de la culotte, tendrement. Fabienne la regarda dans les yeux, puis porta la main trempée à sa propre bouche, léchant ses doigts, dégustant du bout de la langue le plaisir de Gaëlle. Cette coquine savait relancer l’excitation, le désir. Je ne pus m’empêcher de me pencher et de poser ma bouche sur celle de Gaëlle qui souhaita partager ce baiser. Nos lèvres s’ouvrirent, nos langues se cherchèrent, se trouvèrent. Je sombrais à nouveau dans le désir.Mais déjà , nous arrivions. Luc arrêta la voiture dans la cour intérieure d’une petite villa comme il en existe souvent le long de la côte et nous invita à descendre. « Le goûter nous attend… »N’hésitez pas à me donner votre avis sur mes textes, cela m’encouragera à poursuivre ou m’en dissuadera totalement. Merci.Mon adresse : soliste@ifrance.com