Marie est fatiguée. Le voyage a été long. Le train n’était pas confortable. Les gens faisaient du bruit. Marie est très fatiguée.Marie est blonde, grande, ses cheveux sont longs. Elle porte un pantalon noir, une chemise blanche et des escarpins.Elle sort de la gare. Elle attend un homme. Elle ne le connaît pas. Il doit lui trouver une chambre. Il devait lui trouver une chambre. Ça fait déjà trente minutes qu’elle attend. Soixante. Elle va se trouver un hôtel elle-même. Les hôtels autour de la gare ne sont pas très attrayants. Elle est fatigué, mais elle veut un bon hôtel. Elle est habitué à ça.Elle marche depuis dix minutes. Le quartier n’est pas rassurant. Ce sont des hôtels où on loue les chambres pour une heure. Elle n’aime pas ça. Au bout de la rue, il y a un hôtel qui a l’air correct. Elle se donne le courage d’y parvenir. Plus elle avance, plus l’hôtel lui semble beau. C’est un oasis de luxe au milieu d’un quartier dégueulasse. Tout semble être fait pour que l’immeuble détonne dans un paysage urbain sordide. C’est un très bel hôtel. Marie a un faible pour les décors luxueux. Elle a trouvé son lieu pour la nuit. l’hôtel MarieVoilà un nom idéal.Le hall est grand. Elle lève la tête. Le hall est haut. Rouge Bordeaux. Magnifique. Le bureau du réceptionniste est vide. Elle sonne. Un bruit de pas se fait entendre. Ils viennent de très loin. Ce sont des talons hauts. La femme qui arrive marche vite. Marie tourne la tête à droite. C’est de ce couloir qu’arrive la femme. Elle est brune, pas très grande. Elle a des cheveux longs qui s’affole à chacun de ses pas saccadés. Elle porte une veste noire, et une jupe noire. Elle a des bas. Ses chaussures sont Bordeaux. La femme qui arrive regarde Marie dans les yeux. Elle ne la lâche pas. Elle sourit. Elle a au moins deux tics. Elle se mord les lèvres continuellement. Elle cligne des yeux. Marie trouve ça charmant. Il y a son nom sur sa veste. Anne, réceptionniste.— Bonsoir madame, que puis-je faire pour vous ?Marie est étonnée. C’est une question stupide.— Je cherche une chambre, bien sûr— Inscrivez-votre nom sur le registreMarie fait ce que lui dit Anne.— Donnez-moi votre âgeMarie fait ce que lui dit Anne.— Voici les clés de la chambre 20, prenez-les et suivez-moiMarie fait ce que lui dit Anne.Dans l’ascenseur, Anne continue à regarder Marie droit dans les yeux. Elle mordille ses lèvres.— Arrêtez de me regarder comme ça, c’est très gênantLa chambre est au bout du couloir, à gauche. Le couloir est blanc, à l’exception d’un tapis bordeaux au sol. Anne ouvre la chambre et laisse rentrer Marie. Les murs de la chambre sont également Bordeaux. Il y a des chandeliers blancs électriques aux murs. Les draps du lit sont blancs, ornés d’un motif représentant la lettre M, brodée.— Voilà madame, les toilettes sont au fond à gauche. Il y a un miroir sur votre droite. Vous disposez également d’un mini bar et d’une télévisionAnne allume la télévision, pour prouver qu’elle fonctionne, elle part.— Au revoir madame n’hésitez pas à m’appeler avec ce bouton làAnne est derrière la porte elle hésite à partir, elle regarde Marie dans les yeux, encore. Marie lui ferme la porte au nez.— J’ai tellement envie de goûter ta verge, mon amour !Marie sursaute. C’est la télé qui a dit ça. Marie s’assoit devant le poste. La jeune actrice a commencé sa fellation. Elle s’applique et engloutit la totalité de la verge de l’homme tout en le regardant. Marie apprécie le spectacle. Elle passe sa main sous le pantalon. Elle se caresse doucement. Elle entre un doigt dans sa bouche, et un autre vient exciter son sexe.— J’ai maintenant envie que tu m’encules, mon amour !L’actrice est plaquée contre le lit, sur le ventre. L’acteur approche sa verge et la pénètre.Marie sursaute. Cette réplique a été dite très forte. Le film suit alors son cours. Marie a enlevé son pantalon. Ses jambes sont écartées. Mais quelque chose la gène. Le son du film est de plus en plus fort. Elle le baise régulièrement pour ne pas réveiller les voisins, mais rien n’y fait. Elle a un doute. Elle baisse totalement le son du téléviseur. Elle entend encore les dialogues et les bruitages. Ça vient du plafond. Elle se lève pour entendre mieux. À l’étage supérieur, on regarde le même film. Mais le son semble plus réel qu’une bande son de film. Elle se repose devant le poste. Elle reconnaît le décor. Elle reconnaît les draps blancs brodée de M. Il s’agit d’une chambre de cet hôtel. Elle ne comprend pas pourquoi, mais la télévision diffuse les ébats du couple de l’étage du dessus. Elle se sent gênée, et préfère arrêter sa masturbation. Elle retire son doigt de ses grandes lèvres et l’approche de son nez pour le sentir. Elle remet son pantalon et décide d’appeler Anne pour comprendre ce qui se passe.— Vous m’avez appelée, madame ?— Oui, pouvez-vous demander au couple du dessus forniquer plus silencieusement ? je croyais qu’il s’agissait d’un hôtel correct !Anne a un sourire en coin.— Madame, vous êtes mal placée pour vous plaindre ainsi…Marie ne comprend pas. Les yeux d’Anne lui font signe : regarde à droite, vers le miroir. Marie se regarde. Elle croyait avoir remis son pantalon. Elle est complètement nue. De plus, un homme est derrière elle. Son corps est plaqué contre le sien. Il masse ses seins. Elle sens sa verge posé à l’entrée de ses fesses. C’est à l’instant où elle l’a vue dans le miroir qu’elle a senti le contact de sa peau. Marie est trop abasourdie pour répondre à Anne. Elle regarde Anne, cherchant une réponse dans ses yeux. Anne ne lui donne aucune réponse, mais ajoute pour conclure— Arrêtez de me regarder comme ça, c’est très gênant…Anne claque la porte et repart.Marie sent la main de l’homme sur son sexe. Elle écarte légèrement les jambes pour l’inviter à la masturber. Elle regarde son corps dans le miroir. Elle se trouve très bandante. Elle se retourne pour être face à l’homme. Elle l’embrasse, tout en le branlant légèrement. Elle le prend par la main et l’invite à se coucher sur le dos. Sa verge est dressée au milieu du lit. Marie s’assoit dessus. Elle sent progressivement cette verge la pénétrer. Cette chaleur l’envahit. Elle accélère les pénétrations, tout en écoutant les ébats de la télévision. Cette fois-ci le couple du dessus semble s’être calmé, mais pas la télévision qui diffuse encore du cul. Elle écoute les cris lascifs de la femme à l’écran, derrière elle. Marie est proche de l’orgasme. Elle aimerait pouvoir voir le film, ce qui n’est pas facile dans cette position. Tant pis. Elle se concentre sur son homme. Elle se couche sur lui, et l’embrasse. Il lèche ses seins. Puis il pose ses mains sur son dos. D’un coup sec, il plaque Marie sur le dos. C’est lui qui est maintenant au-dessus. Il la pénètre de manière saccadée. Marie peut à présent observer la télé. Elle a la tête à l’envers, mais distingue bien que la scène se passe encore dans l’hôtel. L’actrice qui jouit à l’écran, c’est elle. Elle reconnaît aussi l’homme qui la baise depuis quelques minutes. Son excitation redouble. Elle ne comprend rien à tout ça, mais son état d’extase est telle qu’elle ne veut pas réfléchir. Elle cherche des caméras dans la pièce . Aucune. Qu’importe. Elle se regarde en train de se faire baiser. Elle se trouve magnifique. Elle observe sa chatte blonde se faire pénétrer.Soudain la porte de la chambre du film s’ouvre… Anne apparaît sur l’écran, se mordant toujours les lèvres. Elle est en sous-vêtements bordeaux. Elle s’approche de Anne et l’embrasse. Leurs langues se mêlent. À la vue de cette scène, Marie est heureuse. Elle comprend que ce qui se passe dans le film va bientôt lui arriver. Marie fixe la porte de sa chambre, attendant que Anne arrive. Elle a finalement bien envie de goûter les joies saphiques avec elle.Ça y est, la porte s’ouvre. C’est Anne. Elle est habillée de sa veste noire. Elle contemple quelques secondes les ébats de Marie tout en restant sur le pas de la porte. Marie lui supplie du regard de venir l’embrasser, elle n’attend que ça. Mais Anne ne fait rien. Elle observe l’homme. Il a sorti sa verge du sexe de Marie et l’a approché de sa bouche. Marie branle son homme, le suce légèrement du bout de la langue. Au moment où il éjacule sur son visage, la porte claque. Anne est partie. Quelques giclées de spermes viennent maculer les joues de Marie, qui fait rapidement sa toilette en goûtant le foutre de l’homme. Mais Marie souhaite retrouver Anne. Elle sort de sa chambre. Quelques gouttes de mouilles s’écoulent de son sexe. Elle scrute le couloir et aperçoit Anne qui disparaît dans l’escalier. Elle la poursuit jusqu’à l’étage inférieur. Anne court jusqu’au fond du couloir et se réfugie dans la chambre au fond du couloir, à gauche. Marie la suit et entre dans la chambre.La disposition de la chambre est semblable à celle dont elle vient de sortir. Anne est sur le lit. Elle se fait baiser par un homme. Le même. Marie est très troublée. Elle baisse la tête pour se regarder. Elle porte les sous vêtement bordeaux de l’autre femme. Marie commence à se mordiller les lèvres, et regard fixement Anne. Elle sait ce qu’elle doit faire. Elle s’approche lentement des deux corps et vient lécher délicatement la bouche de Anne. Elle sortent leurs langues et se lèchent pendant un long moment. Puis Marie se relève et, sous le regard d’Anne, elle enlève sa culotte et son soutif bordeaux. Marie s’asseoir sur le visage de Anne, qui aspire son bouton d’amour. Marie sent une chaleur toute particulière envahir son corps. L’homme continue à baiser Anne, pendant que celle-ci exécute son cunnilingus. Marie sent la langue de sa maîtresse la pénétrer avec une infinie tendresse. Elle se mordille les lèvres de plus belle. L’homme décide de sortir sa verge du corps d’Anne. Elles décident de l’aider à jouir. Elles s’assoient par terre, Anne branle l’homme avec énergie. Marie est à la réception. Le sperme sort en deux grandes giclées sur la bouche de Marie, qui n’arrive pas à tout avaler. Anne l’embrasse pour avaler une partie du sperme de l’homme. Les deux femmes se lavent mutuellement en s’embrassant sur le visage de l’autre. Le cou de Marie, le menton d’Anne. Les deux femmes s’enlacent. Elles n’ont pas le temps de remarquer qu’elles sont désormais seules. Leurs seins se frottent. Leurs sexes se frottent encore quelques instants pour atteindre un nouvel orgasme. Marie n’avait jamais mouillé de manière si abondante. Elle s’approche de Anne pour lui lécher le sexe en remerciement. Mais Anne se relève.Marie observe une dernière fois les fesses de sa belle amante s’éloigner. Il n’y a plus un bruit. Anne s’endort. Elle se réveillera sur le quai de la gare.